P., ARDHAN (Association pour la recherche de documentation sur l'histoire de l'aéronautique navale), 2002. In-4 cartonné, 399 pages. Illustré en noir et blanc et en couleurs.
tirage à 2000 exemplaires
[GUERRE D'INDEPENDANCE AMERICAINE / AMERICAN WAR OF INDEPENDENCE] LE BRETON, OFFICIER.
Reference : 4672
(1779)
s.l.n.d. [1779]. 1779 Panorama sur papier contrecollé sur toile (605 x 2000 mm), constitué de 2 larges feuilles juxtaposées et d'une découpe de papier portant le titre, dessin à l'encre et à l'aquarelle (craquelures, jaunissement, restaurations anciennes). Toile montée sur cadre de bois, baguette d'encadrement de bois moulé.
Remarquable vue panoramique, exécutée à lencre et à laquarelle par lofficier de marine le Breton, représentant le face à face de la flotte britannique et de la flotte franco-espagnole devant Plymouth, le 26 août 1779, alors engagée aux côtés des américains. Exceptionnel document original resté inconnu des historiens. La France s'engage d'abord dans la guerre d'indépendance américaine par la fourniture de matériel et d'aides en faveur des insurgés, puis officiellement en 1778. L'aide française navale et terrestre et le soutien de ses alliés contribue de façon décisive à la victoire américaine, notamment par ses victoires sur mer et à la bataille de Yorktown, et se conclut par le traité de Paris de 1783 qui reconnaît l'indépendance des États-Unis d'Amérique. Louis Guillouet, comte d'Orvilliers (1710-1792) est nommé lieutenant général des armées navales le 6 février 1777. Il est chargé du commandement de l'armée navale, forte de 32 vaisseaux de ligne et divisée en trois escadres, qui était réunie au port de Brest pour engager la Marine royale dans l'océan Atlantique. Lors de la bataille d'Ouessant, en juillet 1778, il défait la flotte britannique de l'amiral Keppel. Au mois de mai 1779, d'Orvilliers sort à nouveau du port de Brest avec 30 vaisseaux de ligne, et se rend à la hauteur de La Corogne où la flotte espagnole doit se rallier à son pavillon. Mais trois mois dattente sécoulent et la moitié des équipages français est décimée par le scorbut, dont le fils unique de lamiral. Forte de 65 vaisseaux, la flotte franco-espagnole rassemblée remonte alors dans la Manche avec l'intention de débarquer en Angleterre près des ports de Portsmouth et Plymouth. Cependant, le déficit déquipages et des vents contraires ne permettent pas ce débarquement. Laffrontement des flotte se réduit donc à quelques combats individuels (dont la prise de l« Ardent » par 2 frégates Françaises le 17 août) et au face à face du 26 août 1779, représenté par notre panorama, qui aboutit au décrochage de la flotte britannique mais ne permet pas un débarquement. Exécuté sur papier à lencre et à laquarelle, notre gigantesque panneau figurant ce face à face, long de deux mètres, est luvre dun officier français présent sur les lieux : En haut à gauche, on peut lire en partie linscription « fait par Le Breton, officier sur le vaisseau le » Le titre, exécuté sur une pièce contrecollée placée en haut au centre de la scène, est Intitulé « Ligne de Bataille de larmée combinée de France et dEspagne sous le commandement de Mr le Cte dOrvilliers. Chassent larmée Angloisse dans la Manche le 26 Aoust 1779». Il est surmonté des armes de France (blason polychrome portant 3 fleurs de lys, entouré dun feuillage, coiffé de la couronne royale et flanqué de 6 pavillons, dune ancre de marine et dun canon). Les panoramas représentant des batailles navales sont peu communs. Gravés ou dessinés à la main, ils représentent rarement plus dune quarantaine de navires, sur une largeur nexcédant pas un 1,20 mètre de largeur. Lambition de lofficier Le Breton était ici de représenter ici la totalité des 2 flottes. Ainsi, près de 150 vaisseaux de toute taille sont représentés. Il a en outre inscrit la plupart des noms des navires de la flotte coalisée et indiqué le nombre des canons quils portaient. Pour la plupart de ces navires engagés dans la guerre dindépendance américaine, cette représentation est la seule iconographie subsistante. Ainsi, ce document sans équivalent pour ses détails, sa dimension et limportance historique de son contenu iconographique est dun intérêt majeur pour lhistoire maritime de la France, de lEspagne, de lAngleterre et de la jeune Amérique dont le sort est alors lié aux engagements maritimes. Le panorama a malheureusement subit les outrages du temps, avec des parties devenues illisibles et un jaunissement du papier. Cependant, voici ce que nous avons pu observer et déchiffrer : Sur la partie centrale et à gauche est représentée la Flotte franco-Espagnole, avec une centaine de bateaux, dont : LEscadre légère commandée par Latouche Tréville (a gauche) comprenant : Le St Michel de 64 canons, LExpania de 64 canons, La Couronne de 80 canons, Le Mignon de 64 canons, Le Triton de 64 canons, La Magiciene de 44 canons, La Catarina de 18 canons, Le Delocermel de 36 canons, Le Mutin de 18 canons, Le Senegal de 18 canons, Le navire hopital le Santa Vita, La Diane de 40 canons. Une autre petite escadre, au milieu, légèrement sur la gauche) : LEmerada, Le Jupiter, La Santa Rosa, Le London, Le Daswood, Le Menage, LEtourdy de 22 canons, La Concorde de 40 canons, La Junon de 40 canons, La Tartante de 40 canons, LEspiegle de 8 canons, La Curieuse de 42 canons, Le Chabbeau de 40 canons, Le Pluvieu, Le Saumon, LHorizon de 40 canons, La Grana de 18 canons. Sur une seule ligne, plus bas, sont représentés 45 navires Français reconnaissables à leurs pavillons et flammes mais dont les noms apparaissent en négatif ou sont illisibles. Au centre, on distingue le vaisseau Amiral, à côté dun vaisseau surmonté dune étoile rouge. A lextrémité à droite, une vingtaine de navires, la plupart espagnols, sont rangés sur une ligne oblique remontant vers la côte : Le St Nicolas de 74 canons, Le Monarque de 74 canons, Le St Pascal, Le Eugenie de 74 canons, Le Prince de 74 canons, LAtlante de 64 canons, Le Gertrudia de 40 canons, Le St Eusina de 40 canons, La Ste Trinidade de 110 canons, Le Velasco de 64 canons, Le St Depaula, La Galice de 74 canons, LYsidao de 64 canons, LEgalle de 52 canons, Le Sybilosa de 74 canons, LAsilto de 74 canons. Sur la droite est représentée La flotte anglaise denviron 45 navires semble fuir devant la flotte franco-espagnole. La légende et les noms des bateaux nest pas inscrite mais on peut voir les pavillons et flammes britanniques. Au-dessus, La ligne dhorizon est marquée sur toute la longueur gauche par la cote anglaise sur laquelle est représentée un port fortifié avec le drapeau britannique (Portsmouth). Un autre port fortifié est visible sur la partie droite ainsi quune cité sur les hauteurs des falaises. Panorama on paper laminated on canvas (605 x 2000 mm) consisting of 2 large juxtaposed sheets and a cutout of paper bearing the title, drawing in ink and watercolor (cracks, yellowing, old restorations). Remarkable panoramic view, executed in ink and watercolor by the naval officer Le Breton, representing the face to face between the British and the Franco-Spanish fleet working alongside the Americans in front of Plymouth, August 26, 1779. Exceptional original document remaining unknown to historians. France first engaged in the American War of Independence by supplying equipment and aid to the insurgents, then officially in 1778. The French naval and land aid as well as the support of its allies contributed significantly to the American victory, in particular by its victories at sea and at the battle of Yorktown. The war ends with the Treaty of Paris of 1783 which recognizes the independence of the United States of America. Louis Guillouet, count of Orvilliers (1710-1792) was appointed lieutenant general of the naval armies on February 6, 1777. He was in charge of the command of the naval army, made up of 32 ships and divided into 3 squadrons, which was based at the port of Brest to engage the Royal Navy in the Atlantic Ocean. At the Battle of Ouessant in July 1778, he defeated Admiral Keppel's British fleet. In May 1779, d'Orvilliers left the port of Brest with 30 ships, and went to La Coruña where the Spanish fleet had to rally to its flag. Three months passed by and half of the French crews were decimated by scurvy, including the admiral's only son. With 65 vessels, the assembled Franco-Spanish fleet went back to the English Channels with the intention of landing in England near the ports of Portsmouth and Plymouth. However, the shortage of crews and headwinds did not allow this landing. The confrontation of the fleets is, therefore, reduced to a few individual fights (including the capture of the "Ardent" by 2 French frigates on August 17) and the face-to-face meeting of August 26, 1779, represented by our panorama, which results in the stalling of the British fleet but does not allow for a landing. Executed on paper in ink and watercolor, our gigantic panel of two meters long is the work of a French officer present on the scene: At the top left, we can read in part the inscription "fait par Le Breton, officier sur le vaisseau le " The title, executed on a laminated piece of paper placed at the top center of the scene, is Entitled "Ligne de Bataille de larmée combinée de France et dEspagne sous le commandement de Mr le Cte dOrvilliers. Chassent larmée Angloisse dans la Manche le 26 Aoust 1779". It is surmounted by the arms of France (polychrome coat of arms bearing 3 fleurs-de-lys, surrounded by foliage, wearing the royal crown and flanked by 6 flags, a naval anchor and a cannon). Panoramas depicting naval battles are unusual. Engraved or drawn by hand, they rarely represent more than forty ships, with a width not exceeding four feet in width. Officer Le Breton's ambition was to represent all of the two fleets here. Thus, nearly 150 vessels of all sizes are represented. He also recorded most of the names of the ships of the coalition and indicated the number of guns they carried. For most of these ships engaged in the American War of Independence, this depiction is the only iconography remaining. Thus, this unparalleled document for its details, size and the historical importance of its iconographic content is of major interest for the maritime history of France, Spain, England and America whose fate is then linked to maritime engagements. The panorama has unfortunately suffered the ravages of time, with parts becoming illegible and the light-induced yellowing of paper. However, we were able to observe and decipher: On the central part and on the left is represented the Franco-Spanish Fleet, with a hundred boats, including: The Light Squadron commanded by Latouche Tréville (on the left) comprising: The St Michel with 64 cannons, L'Expania with 64 cannons, La Couronne with 80 cannons, Le Mignon with 64 cannons, Le Triton with 64 cannons, La Magiciene with 44 cannons, La Catarina with 18 cannons, Le Delocermel with 36 cannons, Mutineer with 18 guns, Senegal with 18 guns, the hospital ship the Santa Vita, La Diane with 40 guns. Another small squadron (in the middle, slightly to the left): L'Emerada, Le Jupiter, La Santa Rosa, Le London, Le Daswood, Le Menage, L'Etourdy de 22 cannons, La Concorde de 40 cannons, La Junon de 40 guns, La Tartante of 40 guns, L'Espiegle of 8 guns, La Curieuse of 42 guns, Le Chabbeau of 40 guns, Le Pluvieu, Le Saumon, L'Horizon of 40 guns, La Grana of 18 guns. On a single line, below, are represented 45 French ships recognizable by their flags and flames but whose names appear in negative or are illegible.
Phone number : 06 81 35 73 35
LEDRU-ROLLIN ; Un Officier de l'Armée, destitué [ DEMAY, F.D. ] ; Un Témoin oculaire ; Un Garde National ; SAINT ROMME, H. ; LAGRANGE ; Anonyme
Reference : 65367
(1834)
1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-chagrin noir, Mémoire sur les événements de la rue Transnonain, dans la journée de 13 et 14 avril 1834, par Ledru-Rollin, Avocat, Guillaumin Paris, 1834, 59 pp. [ Suivi de : ] La rue Transnonain ou la Royauté et ses Défenseurs, par un Officier de l'Armée, destitué [F. D.Demay], Chez Rouannet, et à la Librairie Politique, s.d. [1834 ], 8 pp. [ Suivi de : ] Histoire des événemens de Lyon, dans les journées des 9, 10, 11, 12, 13 et 14 avril Par un témoin oculaire ; suivie de la dernière insurrection du Cloître Saint-Méry, par un garde national, Chez Houdaille, Delavau, Duvernois, Chez Bohaire, Paris, s.d., 39 pp. et 1 f. [ Suivi de : ] Continuation du Procès des accusés d'Avril (prospectus), 1 f. [ Suivi de : ] Lettre d'un défenseur aux accusés d'Avril par H. Saint Romme, Pagnerre, Paris, 1835, 12 pp. et 1 f. [ Suivi de : ] Discours de Lagrange, accusé de Lyon, prononcé devant la Cour des Pairs le 2 juillet 1835, Pagnerre, Paris, 1835, 16 pp. [ Suivi de : ] Procés du National de 1834 devant la Chambre des Pairs, au profit de la souscription ouverte pour l'amende de 11000 francs, Pagnerre, Paris, 2 ff., 32 pp. [ Suivi de : ] Souvenirs d'un prisonnier d'Etat. Incendie du Mont St-Michel et évasion d'Edouard Colombat, Imp. de A. Hardel, Caen, s.d., 56 pp.
Réunion de 8 ouvrages et brochures, tous en édition originale, relatifs aux événements sanglants d'avril 1834. Parmi ces événements, le plus marquant reste celui du massacre de la rue Transnonain. Parmi tous ces ouvrages peu communs, on remarquera le dernier titre consacré à l'incendie du Mont St-Michel et à l'évasion d'Edouard Colombat. Etat très satisfaisant (mouill. dans le "Discours de Lagrange" affectant le dernier feuillet de couverture du titre précédent, bon état par ailleurs).
LUBIENSKI (Tomasz Andrzej) officier, homme politique et homme d’affaire polonais (1784-1870) Il participa à de nombreuses Campagnes Napoléoniennes, général en mars 1814, Baron de l’Empire en février 1813.
Reference : 70C27
Curieuse lettre qui se situe la veille de la reprise de Varsovie par le tsar Nicolas 1er, révélant un déroulement bien différent de la situation. « Je viens d’apprendre de Londres par l’estafette que toutes les nouvelles qu’on a répandu dernièrement sont controuvées. Le Gouvernement lui-même les a fait circuler et en a fait parvenir la nouvelle aux camps Russes et à toutes les postes pour attirer les Russes sous Varsovie. Le premier résultat de cette ruse de guerre est une victoire complète sur Rüdiger. [le général de cavalerie russe, Theodor von Rüdiger, 1783-1856] On lui a pris 4 000 prisonniers, 9 canons et il y a 7 000 tués les restes de son armée se sont retirés en désordre en Gallicie. L’insurrection de Lithuanie (sic) est très forte on écrit de Hambourg que Skrzynecki [l’officier polonais qui commandait l’armée du royaume de Pologne pendant l’insurrection de 1830/1831] s’y est rendu lui-même vu sa grande importance. Paszkiewicz n’a plu d’autres ressources maintenant que de se retirer en Prusse car toutes les communications avec son pays sont rompues ».
Charles-Amand Faré (1786-1841), officier ayant servi de 1803 à la chute de Napoléon, sous-préfet de Vendôme de 1838 à 1841.
Reference : 013712
Charles-Amand Faré (1786-1841), officier ayant servi de 1803 à la chute de Napoléon, sous-préfet de Vendôme de 1838 à 1841. L.S., Vendôme, 4 juillet 1839, 1p in-4. A M. de Malartic, à Busloup (Loir-et-Cher). Il lui envoie copie d'une circulaire qui demande au sous-préfet de désigner un correspondant du ministère de l'intérieur pour les antiquités nationales et propose ce poste à son correspondant. Les lettres à sa mère ont été publiées (Lettres d'un jeune officier à sa mère - 1803-1814. Paris, Delagrave, 1889) [315-2]
André de Fautras d'Andreuil (1728-1814), chevalier de Fautras, officier de Marine, vice-amiral, a participé à la guerre d'indépendance des Etats-Unis.
Reference : 012282
André de Fautras d'Andreuil (1728-1814), chevalier de Fautras, officier de Marine, vice-amiral, a participé à la guerre d'indépendance des Etats-Unis. L.S., Brest, 25 septembre 1774, 1p in-4. A Jean-Jacques Isle de Beauchaine (1747-ap.1792), officier de marine. Il lui demande dans quel département il souhaite aller. Les chefs de Brigade ont laissé un blanc sur son choix. Cette lettre est vraisemblablement peu de temps avant son départ pour Paris où il ira suivre des cours d'astronomie et de physique. [101-2]
Pierre de Vaugiraud (1741-1819), officier de marine, a participé à la guerre d'indépendance des Etats-Unis, membre de la société de Cincinnati, a participé à l'expédition de Quiberon, Gouverneur de la Martinique sous la Restauration.
Reference : 012195
Pierre de Vaugiraud (1741-1819), officier de marine, a participé à la guerre d'indépendance des Etats-Unis, membre de la société de Cincinnati, a participé à l'expédition de Quiberon, Gouverneur de la Martinique sous la Restauration. L.S. en grande partie autographe (toute la seconde page), 5 février 1788, 2p in-4. A Jean-Jacques Isle de Beauchaine (1747-ap.1792), officier de marine. Vaugiraud lui signifie tout ce qu'il manque à ses états de service et lui demande de lui envoyer promptement tous les détails manquants. On sait que le chevalier Isle sera envoyé à Rochefort en juin 1788. Il finissait jusque là un important travail de 22 mémoires sur les côtes et les ports de Nantes à Saint-Jean-de-Luz. Beau courrier. [340]
[Battle of the Little Bighorn, Bataille de Little Bighorn, Felice Orsini, Attentat contre Napoléon III en 1858, Charles Camillo De Rudio], Recueil de 9 autographes des 4 protagonistes dont Charles DeRudio qui devint officier lors de la fameuse bataille de Little Bighorn le 25 juin 1860, y survécut et dont le témoignage fut publié dès le 30 juin 1860.
Reference : 010941
[Battle of the Little Bighorn, Bataille de Little Bighorn, Felice Orsini, Attentat contre Napoléon III en 1858, Charles Camillo De Rudio], Recueil de 9 autographes des 4 protagonistes dont Charles DeRudio qui devint officier lors de la fameuse bataille de Little Bighorn le 25 juin 1860, y survécut et dont le témoignage fut publié dès le 30 juin 1860. Reliés dans un volume in-8 avec une brochure du docteur Rougean, L'Attentat d'Orsini - étude de psychi-pathologie historique (Paris, Le François, 1934). L'attentat eut lieu le 14 janvier 1858. Felice Orsini (1819-1858), G Pieri (1808-1858), Charles de Rudio (1832-1910) & Antoine (Antonio) Gomez (né en 1825). Les trois premiers furent condamnés à mort le 26 février 1858 et Gomez aux travaux forcés à perpétuité. La peine de Rudio fut commuée en travaux forcés elle-aussi et il s'évada peu après alors qu'Orsini et Pieri furent exécutés le 13 mars 1858. Si on perd la trace de Gomez (probablement mort au bagne), Rudio arriva à Londres puis émigra à New-York. Il s'engagea dans l'armée et fait partie des survivants de la fameuse bataille de Little Bighorn (25 juin 1860). Son témoignage a été publié dès le 30 juin dans New York Herald. On compte ainsi : -2 autographes d'Orsini : une feuille de comptes et une L.A.S. à « M. Leveille, directeur de la conciergerie », en réalité Jean-François Lebel, datée du 2 mars 1858. -3 autographes de Pieri : une L.A.S., probablement jamais arrivée, au procureur général pour solliciter un rendez-vous, datée du 22 février 1858, et 2 reçus A.S. datés des 12 et 13 février 1858. -2 autographes de Gomez : 2 reçus A.S. datés des 9 février et 1er mars 1858. -2 autographes de Rudio : 2 reçus A.S. datés des 12 et 13 février 1858. Reliure demi-chagrin. Exceptionnel ensemble, extraordinaire même par la réunion des 4 protagonistes de l'attentat et par la présence même d'autographe d'un des protagonistes de Little Bighorn, évènement d'une importance capitale dans l'histoire des USA.
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Armand Reclus (1843-1927), ingénieur, officier de marine, géographe, un des pères du projet du canal de Panama.
Reference : 009735
Armand Reclus (1843-1927), ingénieur, officier de marine, géographe, un des pères du projet du canal de Panama. L.A.S., 12 février 1912, 1p in-8. A Elie Faure. Il annonce à Élie Faure la mort de son beau-père Guignard (le beau-père d'Armand). Officier de marine, Armand Reclus (1843-1927) fit partie de l'équipe qui explora sur place le tracé du canal de Panama et en mena les premiers travaux. Contrairement à ses frères Élie et Onésime, sa sensibilité le rapprocha des thèses de l'Action française. Peu commun. [316]
Léonce Détroyat (1829-1898), officier de marine, homme politique, journaliste.
Reference : 005449
Léonce Détroyat (1829-1898), officier de marine, homme politique, journaliste. C.A. signée L, sd [1884], 5 lignes. Il félicite Scholl pour sa promotion d'officier de la Légion d'Honneur. [122]
La Touche-Loisy, Jacques Ignace de (1694-1781) / (attr. à CREDEN, officier irlandais):
Reference : 121793aaf
A la Haye, chez Pierre de Hondt, MDCCXXXVI, 1731, kl. in-8vo, (16 x 10 cm), 5 ff. (titre en rouge et noir, avertissement, avis) + 139 p. + 2 ff. (table) / 1 ff. (titre) + 190 p. + 3 ff. (table), signature sur titre ‘Marianne de Harff’, ex libris aux armes au verso du 2me titre, reliure plein veau d’époque, tranches marbrées, pages de garde en papier dominoté, dos avec cinq nerfs, coiffe en bas du tome 2 avec manque, tomaison et pièce de titre en maroquin rouge, entrenerfs fleuronnés et ornés, bel exemplaire
Formey, dans les corrections de sa ‘France littéraire’, Berlin 1757, in-8°, assure que cet ouvrage n’est pas de La Touche. (Barbier). Cet ouvrage est aussi attribué à de Creden, officier irlandais ( Quérard). Barbier, Dict. des ouvrages anonymes, vol. III, col. 300: (Par Jacques-Ignace de La Touche, ou plutôt par de Creden, officier irlandais). Quérard, IV: col. 601. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Nancy, Librairie militaire Berger-Levrault, 1915; in-8, 78 pp., broché. Bon état - 15e édition - carnet d'un officier de Dragons avec six gravures et une carte.
Bon état - 15e édition - carnet d'un officier de Dragons avec six gravures et une carte.
Planches (de I à XVI) hors texte en noir et blanc in fineA l'usage des officiers et sous-officiers des différents armes montées,des élèves des écoles militaires et de toutes les personnes qui s'occupent de chevaux par un Officier de Cavalerie.
Saumur, Imprimerie E. Roland, 1893 - Gd in 8°, 550pp +16 planches, demi-chagrin blond à coins, dos lisse, p. de titre noire ornée d'un double filet doré, couverture conservée (défauts à la couverture)
1939 Ecole d'Officier d'Active - 1939 - 1 vol in-8, broché, couverture illustrée - 16 pages - Illustrations ( dessins) en bleu
Très bon état - Petites marques du temps à la couverture
1941 Ecole d'Officier d'Active - 1941 - 1 vol in-8, broché, couverture illustrée - 53 pages - Illustrations ( dessins) en noir & blanc
Bon état - Petites marques du temps à la couverture
1941 Ecole d'Officier d'Active - 1941 - 1 vol in-8, broché, couverture illustrée - 96 pages - Illustrations (dessins) en noir & blanc
Bon état - Petites marques du temps à la couverture
PEIRA Pierre, officier de la Légion d'Honneur, Ingénieur-Principal des Directions de Travaux de la Marine Nationale, en retraite, Ex-Chef du Bureau d'Etudes de l'E.P.D.I.
Reference : 95864
(1957)
1957 Presses de J.R. Sennac - 1957 - petit In-8 broché - 167 pages - quelques illustrations
Bon état, très légères pliures sur le premier plat, légère salissure sur le quatrième plat, coins légèrement émoussés
[Guerre de 1870, souvenirs] Gustave-Armand Dumain (1824-1910), officier comptable de 1ère classe (militaire).
Reference : 015302
[Guerre de 1870, souvenirs] Gustave-Armand Dumain (1824-1910), officier comptable de 1ère classe (militaire). Manuscrit A.S., Tours, 19 novembre 1870, 3p in-folio. Long manuscrit de souvenirs racontant son parcours depuis le 28 octobre 1870, capitulation de Metz, jusqu'à sa nomination à Alger. Il raconte notamment comme il a pu quitter Metz dans une ambulance, prétendant aller chercher des documents au Luxembourg et emportant 3080 francs. Il a pu alors passer par Bruxelles pour revenir en France, voir sa famille, se remettre au service du pays, rendre la somme au trésor et obtenir, sur recommandation de Thiers, une place en Algérie, après un passage à Tours. Il semble avoir fini sa carrière et sa vie à Alger (il y meurt le 17 février 1910). C'est lors de son passage à Tours qu'il apprit qu'il avait été fait chevalier de la Légion d'Honneur (la nomination datait du 30 septembre). Intéressant document. [352-2]
Agathon Guinement, chevalier de Keralio (1723-1788), officier, gouverneur de Charles II Auguste duc Palatin de Deux-Ponts et de Maximilien 1er roi de Bavière.
Reference : 015073
Agathon Guinement, chevalier de Keralio (1723-1788), officier, gouverneur de Charles II Auguste duc Palatin de Deux-Ponts et de Maximilien 1er roi de Bavière. L.A.S., Paris, 29 janvier 1762, 4p in-4. Très intéressante lettre à Françoise de Palatinat-Soulzbach (1724-1794), épouse du comte palatin de Deux-Ponts-Birkenfeld. « Il est vrai que je me suis avisé de donner des conseils à mr votre fils qui, suivant ce que tout le monde m'en dit, n'en a aucun besoin, mais depuis six mois, je ne fais autre chose que prêcher et l'habitude m'a emporté : oui, madame, je suis devenu prédicateur, vous me diez que je suis un singulier apôtre, quoiqu'il en soit, je travaille à une conversion qui a ses difficultés, mais j'espère y réussir : j'ai trouvé dans mon chemin tous les défauts que l'on peut avoir à quinze ans ». Keralio est en effet gouverneur de ses enfants depuis mai 1761 et il est question ici de l'aîné, Charles II Auguste, futur duc Palatin de Deux-Ponts. Il a « brisé son caractère » et arrivera à d'autres « triomphes ». Il est ensuite question du marquis d'Etampes (Louis-Dominique (1734-1815)?), de Voltaire : « J'ai vu L'Ecueil du Sage. Tout le monde convient que c'est une pièce détestable. La fable m'en a paru mal tenue, les situations forcées, la plaisanterie visant à l'obscénité : on peut en fait une attelage avec Zulime : malgré ces revers, Voltaire n'abandonne point la scène, nous allons avoir de cet auteur inépuisable deux tragédies, Cassandre et Pierre le cruel. Il parait un Sermon du Rabin Akib, prêché à Smyrne, que je crois de lui. C'est un des écrits les plus forts que j'aie lu contre la religion ». Cassandre est en fait sa pièce Olympie créée le 14 mars 1764 et Pierre le Cruel est Don Pèdre publié en 1775 et non représentée. Puis sur Paul-René du Truche de La Chaux, condamné pour avoir prétendu avoir fait fuir deux individus voulant assassiner Louis XV et s'être mutilé pour rendre la chose crédible : « Le châtelet a condamné ce garde du corps dont vous avez surement entendu parler à être rompu vif. Il y a appel au parlement ». La fin de la lettre concerne des nouvelles militaires. Très belle lettre émanant d'une personne bien renseignée sur Voltaire. Il est à noter que son frère, Louis-Félix de Keralio, était en correspondance avec Voltaire. [368]
Georges-René Pléville Le Pelley [Peley] (1726-1805), officier de marine, gouverneur du port de Marseille, ministre de la Marine, membre des Cincinnati, le « Corsaire à la jambe de bois ».
Reference : 015165
Georges-René Pléville Le Pelley [Peley] (1726-1805), officier de marine, gouverneur du port de Marseille, ministre de la Marine, membre des Cincinnati, le « Corsaire à la jambe de bois ». L.S., Paris, 27 thermidor an 5 [14 août 1797], 1p 1/2 in-folio. Copie conforme d'une lettre circulaire de Pléville Le Pelley concernant les abus de délivrance de passeports par les administrations civiles. La circulaire originale avait dû être envoyée à tous les départements côtiers. Sur notre copie, la mention du département est laissée en blanc. On notera, curieusement, que la copie porte, de la main d'un secrétaire « Signé Pléville Le Peley » et la mention « Collationné. Desaint ». Puis en dessous « Pour copie conforme » (secrétaire) et « Pleville Le Peley » (autographe). Signature peu commune. [372]
Charles-Gabriel d'Arsac, marquis de Ternay (1771-1813), officier, tacticien écrivain militaire.
Reference : 015218
Charles-Gabriel d'Arsac, marquis de Ternay (1771-1813), officier, tacticien écrivain militaire. L.A.S., 18 novembre 1796, 4p in-4. Très intéressante lettre sur son projet d'ouvrage, probablement son traité de tactique qui ne sera publié qu'en 1832 (2 volumes + atlas). Il est notamment question de traduire l'ouvrage de Georg-Friedrich von Tempelhoff (1737-1807), des bontés de ce dernier, du travail à faire pour son ouvrage notamment les cartes, livrant de nombreux détails. Il précise aussi ne pouvoir entrer au service de la Prusse et envisager changer de pays. En effet, Ternay, député aux états généraux de 1789, émigra, fit partie de l'armée des princes et, à défaut de pouvoir s'engager en Prusse, fut admis au service de la Grande-Bretagne en 1795, donc peu après ce courrier. Tempelhoff avait publié divers ouvrages de tactique militaire. Beau courrier. [374]
Edmond de Beauvau-Craon (1795-1861), prince de Craon, officier de hussards.
Reference : 014184
Edmond de Beauvau-Craon (1795-1861), prince de Craon, officier de hussards. L.A.S., 23 mai 1852, 3p in-8. Au poète Emile Deschamps (1791-1871). Belle lettre donnant des nouvelles de sa fille Isabeau qui fut « entre la vie et la mort » pendant six jours. [230-2]
Barthélémy Pinon (mort avant 1788), officier en la Chancellerie près le parlement de Guyenne, féodiste de Bordeaux (de 1773 à 1780?).
Reference : 013975
Barthélémy Pinon (mort avant 1788), officier en la Chancellerie près le parlement de Guyenne, féodiste de Bordeaux (de 1773 à 1780?). L.A.S., Bordeaux, 30 décembre 1771 2p in-4. A Pierre-Emmanuel de Casaux (1716-1778), président à mortier au Parlement de Bordeaux. « Monsieur, Il vient de sortir, du bureau des fiefs de l'hôtel de ville, un de vos gens d'affaire qui m'est venu demander de votre part si j'étais instruit de ce qui se passait à Mérignac au sujet des Landes. Après lui avoir qu'oui, je lui ai fait voir le plan et la partie que Mrs les jurats ont donné à nouveau fief aux sieurs Boucherie frères, négociants de cette ville, qui est situé au couchant de votre moulin de Tandinet. Les landes que Mrs les Jurats viennent de donner à fief nouveau sont réellement situées (au moins en partie) dans la ceinture de Taudinet mais vous saver, Monsieur, qu'ils en ont la faculté puisqu'elle leur est réservée par le bail à fief de la ceinture qui n'est autre chose que la faculté de faire pacage puisque les seigneurs de Veyrines ne se sont pas dépouillés de la propriété de ces langes. Il y a même déjà près de cinq quand que la ville concédât partie de ces landes à Mr Lacoussade et personne ne s'en est formalisé. Voilà, Monsieur, tous les éclaircissements que je puis vous donner à ce sujet. Dans les autres concessions qui seront faites dans la suite, j'éviterai autant qu'il dépendra de moi qu'on n'avoisine trop vos possessions et dans tous les temps, je saisirai les occasions qui se présenteront pour vous prouver le dévouement respectueux avec lequel je suis, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur Pinon ». [217]
Barthélémy Pinon (mort avant 1788), officier en la Chancellerie près le parlement de Guyenne, féodiste de Bordeaux (de 1773 à 1780?).
Reference : 013976
Barthélémy Pinon (mort avant 1788), officier en la Chancellerie près le parlement de Guyenne, féodiste de Bordeaux (de 1773 à 1780?). L.A.S., Bordeaux, 29 mars 1773, 2p in-4. A Pierre-Emmanuel de Casaux (1716-1778), président à mortier au Parlement de Bordeaux. « Monsieur, Il y a déjà quelques temps que Mrs les jurats me chargèrent d'avoir l'honneur de vous écrire pour vous prier de faire payer dans les mains de leurs receveurs le restant des arrérages de rente que vous leur devez et qui furent fixés par l'acte d'anoblissement à trente livres par an, les arrérages de vingt neuf ans montent 870 livres. Le receveur vous a donné, Monsieur, une quittance de 350 francs à compte, en sorte qu'il reste dû 520 livres. J'avais différé de m'acquitter de cette commission parce que je croyais que l'affaire des paysans de Mérignac se terminerait les premiers jours de carême, et comme par l'arrangement projeté, on doit leur abandonner en propriété une certaine quantité de lande, le reste demeurant libre à Mrs les jurats pour le concéder à qui ils jugeront à propos. Plusieurs personnes les ont déjà demandées. Vous me fîtes l'honneur de me mander au commencement de l'année dernière que vous en prendriez. M Duvignau m'a dit que vous persistiez dans ce sentiment, mais comme le règlement projeté est renvoyé après les fêtes de Pâques, et que j'ai reçu de nouveaux ordres, je suis forcé d'avoir l'honneur de vous écrire avant la consommation (?) De l'affaire des paysans de Mérignac pour vous prier, Monsieur, de faire payer à Mrs les jurats le restant de ces arrérages de rente. J'ai l'honneur de vous observer en même temps que vous leur devez les lots et ventes de la somme de 165 livres d'un côté, pour une pièce de bois et lande que vous avec acquis le 22 avril 1770 de Jeanne Caujan veuve de Jean Millan et de celle de 300 livres d'autre pour deux pièces de bois que vous avez acquis dans le plantier de Taudinet d'Arnaud Labatut et autres. Si vous êtes dans l'intention de prendre des landes et nouveau fief, faites-moi l'honneur, Monsieur, de le mander et dans la distribution je ferai tout ce qui dépendra de moi pour vous faire concéder celles que vous jugerez à propos. Je suis avec respect, Monsieur, Votre très humble et très obéissant serviteur Pinon, féodiste de l'hôtel de ville ». Duvignau est probablement Jacques Duvignau, procureur au parlement de Bordeaux, père de Pierre-Hyacinthe Duvignau (1752/54-1794), avocat guillotiné sous la révolution. Il existe un lieu appelé Taudinet est un ancien quartier de Mérignac. Les plantiers sont de jeunes plans de vigne. [217]
Barthélémy Pinon (mort avant 1788), officier en la Chancellerie près le parlement de Guyenne, féodiste de Bordeaux (de 1773 à 1780?).
Reference : 013977
Barthélémy Pinon (mort avant 1788), officier en la Chancellerie près le parlement de Guyenne, féodiste de Bordeaux (de 1773 à 1780?). L.A.S., Bordeaux, 19 avril 1773, 2p in-4. A Pierre-Emmanuel de Casaux (1716-1778), président à mortier au Parlement de Bordeaux. « Monsieur, J'ai communiqué à M Chavaille la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire le 8 de ce mois et il m'a charger de vous assurer qu'il ferait tout ce qui dépendrait de lui pour vous faire concéder dans son temps la lande que vous désirez sous les conditions les moins onéreuses qu'il sera possible. Je me joindrai à lui pour cela et j'espère que nous réussirons à vous la faire donner sous des clauses qui ne vous déplairont pas. Pour cet effet, j'aurai l'honneur de vous prévenir dès que Mrs les jurats auront transigé avec les habitants de Mérignac car d'ici là, il serait inutile de penser à aucune concession. Vous trouverez ci-joint, Monsieur, la note que vous demandez relativement aux deux petites acquisitions que vous avez fait en 1770 et 1772. Mrs les juras ne font de relâchement qu'autant qu'on les prévient avant d'acquérir et qu'on paye dans le mois de l'acquisition. D'ailleurs le relâchement sur les ventes minutieuses est si peu de chose que je n'ai pas crû devoir leur en parler. Voici en quoi il consiste : ils font le relâchement de la moitié sur laquelle on perçoit néanmoins trois sols pour livre en sus, et pour chaque contrat sur lequel ces Mrs accordent un relâchement, il faut une délibération prise en jurade qui coûte 4 livres 10 sols, en sorte que sur 58 livres 2 sols 6 deniers que vous devez, en vous accordant le relâchement, vous payeriez 42 livres 8 sols 6 deniers. Par là, vous gagneriez 15 livres quelques sols, une somme si minutieuses ne vaut pas la peine de demander qu'on sorte des règles qu'on s'est prescrites. J'en parlerai cependant à Mrs les jurats si vous le jugez à propos mais je n'ai pas crû devoir le faire sans vous en prévenir. Je suis avec respect, Monsieur, Votre très humble et très obéissant serviteur Pinon ». On joint un petit papillon, daté du 22 avril, étant la note annoncée dans la lettre. Pierre-François Chavaille (1720-1807?), avocat, conseiller du roi, clerc et secrétaire de la ville de Bordeaux (anobli en 1776). [217]