André-Antoine Bernard dit Bernard de Saintes (1751-1818), magistrat, député de Charente Maritime à la Convention dont il sera président, régicide ; Jean Guimberteau (1744-1812), magistrat, député de Charente, régicide.
Reference : 015760
André-Antoine Bernard dit Bernard de Saintes (1751-1818), magistrat, député de Charente Maritime à la Convention dont il sera président, régicide ; Jean Guimberteau (1744-1812), magistrat, député de Charente, régicide. L.A.S. de Bernard et contresignée par Guimberteau, Saintes, 9 juin an 2 [i.e. 1793], 2p 1/2 in-folio. Très intéressante lettre aux représentants du peuple assemblés en commission à Niort pour critiquer comment s'y passe la levée des 300 000 hommes au début du soulèvement vendéen : « L'immensité des troupes qui retournent chaque jour de l'armée de la Vendée nous étonne et nous afflige. Ce ne sont pas seulement les pères de famille et les utiles cultivateurs des campagne qu'on renvoie, mais une infinité de jeunes gens des villes dont le physique annonce des guerriers consommés et qui hors du combat n'ont de ressource que dans la débauche de l'oisiveté. Quoi ? Les brigands nous assiègent de toute part. Loin d'être vaincus, leur nombre s'accroit chaque jour avec leur audace, une victoire décisive ne les a pas encore anéantis et nos défenseurs les plus habitués à la tactique des armes à et la localité du pays insurgé sont renvoyés sous prétexte d'un remplacement qui ne peut que devenir funeste à la république ! ». Ils continuent ainsi sur les problèmes et notamment les dangers pour la république, et l'évolution de leur commission. Cachet de la société de statistique des Deux-Sèvres (dissoute). Très beau document. [93]
(Jean-Baptiste-Marie-Félix Elie de Beaumont, ancien magistrat) Anonyme
Reference : 17006
(1905)
1905 Abbeville : F. Paillart, 1905,In-8,broche VI-105 p., portrait.,L'avant-propos est signé : Å. L.
bon etat
HUA (Eustache-Antoine) homme politique et magistrat, né à Mantes (Seine-et Oise) en 1759, mort à Paris en 1830. Sous la Restauration il remplit les fonctions d'avocat général à la cour de Paris (18 septembre 1815) et à la cour de Cassation (11 novembre 1818); il prit part, en cette qualité, à un certain nombre de procès politiques, relatif notamment à l'affaire Lavalette. [Cette affaire retentissante, dans laquelle Antoine-Marie Chamans, comte de Lavalette, directeur général des Postes sous le Premier Empire et pendant les Cent-Jours, fut condamné à mort en 1815, pour conspiration contre l’État et usurpation de fonctions. Grâce à la complicité de son épouse le comte de Lavalette ayant revêtu les vêtements de sa femme et avec l'aide de sa fille, il parvient à tromper la surveillance des gardiens, réussissant une audacieuse évasion, son épouse étant restée dans la cellule, à sa place. Il fut gracié en 1822]. Inspecteur général à l'école de droit en 1819, conseiller à la cour de Cassation en 1822, il perdit toutes ces fonctions à la révolution de 1830.
Reference : 74C30
REVOLUTION DE 1830, SES CAUSES ET SES CONSÉQUENCES PROBABLES « Si cet ouvrage a de la suite, il y aura du bonheur », c’est par cet avertissement donné au lecteur, que le magistrat débute son ouvrage en ajoutant cette précision : « Commencé dans mes vacances de 1831, il a dû s’arrêter à la rentrée, pour être repris à la vacance de 1832, puis à celle de 1833 qui en a vu la fin… ». Long témoignage et réflexions sur les évènements de 1830, ouvrage écrit de mémoire, comme le précise son auteur « je n’ai consulté aucun écrit, je n’avais pas même de notes sous les yeux. Je me suis surtout tenu à l’écart de toute opinion étrangère, c’est la mienne que j’ai voulu donner. Je ne sais comment mes principes politiques seront jugés ; ce que je puisse dire, c’est qu’ils sont ceux de toute ma vie, et que dans toutes les phases révolutionnaires que nous avons parcourues, je ne me suis pas surpris un instant à, en changer…. ». C’est le récit de l’avant 1830, riche de détails, avec un aperçu de la révolution de 1789. De nombreuses questions sont posées sur cette révolution de 1830 « d’où vient-elle ? Qui l’a demandée ? Qui l’a faite ? Est-ce encore le bonheur qu’elle va nous donner comme facétie… ». Cinq chapitres pour étayer ses convictions. La Bibliothèque Nationale lui fit honneur, en lui consacrant quelques pages dans « Les plus belles pages manuscrites de l’Histoire de France ». (R. Laffont-1993).
GIRAUD, Joseph - Magistrat (? dans le Vaucluse Colmar 1842).
Reference : 17735
(1818)
1818 PARIS, Baudoin Frères/Foulon & Cie - 1818 - Edition Originale. - complet en 2 volumes in-8° - 1/2 Reliure percaline, postérieure à la bradel, frottée - Dos lisse - Pièce de titre cerise, titre doré - Plats marbrés - XVI-389 & XXIII-351 pages - traces de moullures sèches, rousseurs éparses & habituelles - Bon exemplaire, malgré tout, d'un ouvrage rare - Réf.17735
Commissaire du roi Louis XVI en 1791, prêta serment à la nation le 25 novembre 1792 ; comme accusateur public près le tribunal criminel des Bouches du Rhône, puis conseiller à la Cour royale. « il est probable quil nexiste pas de magistrat qui ait dans le cours de 43 ans de judicature éprouvé une aussi bizarre destinée que la mienne » J. Giraud en 1837. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Louis-Hector Chaudru de Raynal (1805-1892), magistrat, historien. L.A.S., Le Vernay [Saint Eloy de Gy], 13 juin 1885, 1p in-12. A Albert des Méloizes (1839-1910). Il a su que son correspondant avait photographié « deux inscriptions [.] curieuses [.] trouvées dans les fouilles de la rue du Commerce », à Bourges. Il lui demande donc des épreuves. Méloizes, avocat à Bourges et préfet, était l'un des fondateurs de la Société des antiquaires du Centre. Il avait entrepris des fouilles rue du Commerce en 1884-1885. [352]
André Dupin dit Dupin aîné (1783-1865), avocat, magistrat, homme politique, président de la chambre des députés.
Reference : 013650
André Dupin dit Dupin aîné (1783-1865), avocat, magistrat, homme politique, président de la chambre des députés. L.A.S., sd [22 .], 1p in-8. Au député et homme d'affaire Hippolyte Ganneron (1792-1847). Lettre difficile à lire. [305]
René Bérenger (1830-1915), avocat, magistrat, sénateur. L.A.S.+enveloppe, Paris, 7 février 1889, 2p in-8. Au chimiste et agronome Georges Ville (1824-1897). Belle lettre de remerciements après les condoléances de Georges Ville envoyées à Bérenger pour la mort de sa mère. [92-3]
René Bérenger (1830-1915), avocat, magistrat, sénateur. L.A.S.+enveloppe, Paris, 5 mai 1895, 1p un quart in-8. Au chimiste et agronome Georges Ville (1824-1897). Lettre en réponse à une demande de Ville sur un sujet inconnu : « Je les trouve fort importants et souhaite que vous puissiez en tirer tout le parti possible ». [92-3]
Joseph Brunet (1829-1891), magistrat, homme politique, ministre de l'instruction publique et des cultes.
Reference : 013010
Joseph Brunet (1829-1891), magistrat, homme politique, ministre de l'instruction publique et des cultes. L.S., Paris, 19 novembre 1877, 1p in-folio. Au chimiste et agronome Georges Ville (1824-1897). Il lui annonce sa nomination comme « membre honoraire de la section des sciences du comité des travaux historiques ». On joint la copie de l'arrêté portant cette nomination. [92-3]
Gustave Rouland (1806-1878), magistrat, homme politique, ministre de l'instruction publique et des cultes.
Reference : 013012
Gustave Rouland (1806-1878), magistrat, homme politique, ministre de l'instruction publique et des cultes. L.S., Paris, 28 avril 1858, 1p in-folio. Au chimiste et agronome Georges Ville (1824-1897). Il lui annonce la création du « Comité des travaux historiques & des sociétés savantes » divisé en 3 sections dont la section des sciences à laquelle il appelle Ville. [92-3]
Gustave Rouland (1806-1878), magistrat, homme politique, ministre de l'instruction publique et des cultes.
Reference : 013014
Gustave Rouland (1806-1878), magistrat, homme politique, ministre de l'instruction publique et des cultes. L.S., Paris, 12 novembre 1860, 1p in-folio. Au chimiste et agronome Georges Ville (1824-1897). Il lui annonce qu'il lui a accordé une « indemnité littéraire de quatre mille francs ». [92-3]
Gustave Rouland (1806-1878), magistrat, homme politique, ministre de l'instruction publique et des cultes.
Reference : 013025
Gustave Rouland (1806-1878), magistrat, homme politique, ministre de l'instruction publique et des cultes. L.S., Paris, 10 mai 1858, 1p in-folio. Au chimiste et agronome Georges Ville (1824-1897). Il lui annonce l'acquisition de 100 exemplaires de la brochure de Ville sur « les résultats de [ses] expériences relatives à la végétation » pour le compte du ministère. [92-4]
Gustave Rouland (1806-1878), magistrat, homme politique, ministre de l'instruction publique et des cultes.
Reference : 013032
Gustave Rouland (1806-1878), magistrat, homme politique, ministre de l'instruction publique et des cultes. L.S., Paris, 14 janvier 1860, 1p in-folio. Au chimiste et agronome Georges Ville (1824-1897). Il lui envoie la copie de deux lettres de Lalande communiquées par Louis de Baecker, correspondant à Bergues (Nord). On joint la copie en question qui est la lettre envoyée par l'érudit Louis de Backer (1814-1896) au ministre, datée du 31 juillet 1859 (4p in-folio). Il s'agit plus précisément d'une lettre de Lalande de 1767 ) M. Roussel, avocat à Bergues, suivie de la réponse de celui-ci puis d'une seconde lettre de Lalande. Ces lettres concerne le tannage des cuirs. Beaux documents. [92-4]
Gustave Rouland (1806-1878), magistrat, homme politique, ministre de l'instruction publique et des cultes.
Reference : 013163
Gustave Rouland (1806-1878), magistrat, homme politique, ministre de l'instruction publique et des cultes. L.A.S., sd [mardi 6 heures], 1p in-8. Belle lettre amicale pour remercier pour une loge le soir mais aussi pour la refuser étant déjà pris. [309]
Nicolas Martin du Nord (1790-1847), magistrat, homme politique, ministre, Garde des Sceaux.
Reference : 012268
Nicolas Martin du Nord (1790-1847), magistrat, homme politique, ministre, Garde des Sceaux. L.S., Paris, 8 décembre 1842, 1p in-folio. Il ne peut promouvoir le curé de Lesneven, dans le Finistère, au rang de curé de 1ère classe, cette promotion ne pouvant être réservée qu'à trois prêtres qui ont déjà été choisis. [226]
Gustave-Amable Prevost (1846-19..), magistrat, historien normand. L.A.S., La Bouille, 18 juillet 1898, 2p in-12. A propos des épreuves de la publication d'une société, probablement une société historique normande. Cachet de la collection Etienne Déville (1873-1944), historien, conservateur à Lisieux. [182]
Couverture souple. Brochure. 25 pages.
Livre. Imprimerie Générale, 1874.
Durand Borel de Brétizel (1764-1839), député de l'Oise, administrateur des biens du duc d'Aumale, conseiller à la cour de cassation ; Jean-Charles Danse-Renault (1761-1831), député de l'Oise, magistrat ; Florian de Kergolay (1769-1856), député de l'Oise, militaire ; Lapavoine.
Reference : 010503
Durand Borel de Brétizel (1764-1839), député, administrateur des biens du duc d'Aumale, conseiller à la cour de cassation ; Jean-Charles Danse-Renault (1761-1831), député de l'Oise, magistrat ; Florian de Kergolay (1769-1856), député de l'Oise, militaire ; Lapavoine. L.S. de Bernard, négociant, Paris, 25 juin 1822, 3p in-folio. Lettre au ministre de la guerre, le maréchal Perrin, duc de Bellune, pour le faire revenir sur sa décision de ne plus faire appel aux établissements Lapavoine dont Bernard est le fondé de pouvoir. Le document porte, sur la gauche, une note autographe du comte de Kergolay, signé par celui-ci, Danse-Renault, Borel de Brétizel et Lapavoine. [133bis]
Antoine Béril, ancien premier commis des finances ; Charles-François d'Aviau du Bois de Sanzay (1736-1826), archevêque de Bordeaux ; Marie-Louis Auguste comte de Marcellus (1776-1841), député de la Gironde, pair de France ; Raymond de Sèze (1748-1828), magistrat, homme politique, avocat du roi Louis XVI.
Reference : 010459
Antoine Béril, ancien premier commis des finances ; Charles-François d'Aviau du Bois de Sanzay (1736-1826), archevêque de Bordeaux ; Marie-Louis Auguste comte de Marcellus (1776-1841), député de la Gironde, pair de France ; Raymond de Sèze (1748-1828), magistrat, homme politique, avocat du roi Louis XVI. L.A.S., Bordeaux, 22 mars 1814, 2pœ in-folio. Intéressante lettre de cet ancien fonctionnaire demandant une rente au duc d'Angoulême. Il a tout perdu, notamment sa rente provenant d'un prêt de 12000 francs au roi Louis XVI lors de l'édit de 1787 portant création de 6 millions de rentes viagères. Il loge près de Sainte-Eulalie à Bordeaux. La lettre est contresignée par Dinety, curé de Sainte Eulalie et Sanzay, l'archevêque de Bordeaux. Note en tête de la première page : « renvoié à son excell. Mgr le ministre des finances par ordre de S.A.R » signé par le comte de Marcellus, membre du conseil du duc d'Angoulême depuis la visite de ce dernier à Bordeaux en 1814, par Raymond de Sèze, H Vignon ( ?) et à nouveau par le comte de Marcellus. Une note indique ensuite que la demande est prématurée. Signautre de M. Viallon ( ?). Beau document, belle réunion de signatures. [132bis]
Jacques Nicolas de Broé (1790-1840), magistrat. L.A.S., 19 juillet (?) 1828, 1p in-8. A Latruffe-Montmeylian, avocat à la Cour de Cassation. Il a remis au Parquet des pièces envoyés par son confrère relativement au procès de madame d'Houville contre la ville de Paris et lui demande de les y faire prendre. [133bis]
Jacques Nicolas de Broé (1790-1840), magistrat. L.A.S., [2 octobre 1813], 2p in-8. A Poultier, avocat. Belle lettre d'un ami qui s'est retrouvé contre un autre ami lors d'un procès. On joint une lettre de sa femme datée de 1813 [133bis]
Louis Jean-Baptiste Bucquet de Bracheux (1731-1801), magistrat, érudit, membre de l'Académie d'Amiens.
Reference : 010518
Louis Jean-Baptiste Bucquet de Bracheux (1731-1801), magistrat, érudit, membre de l'Académie d'Amiens. L.A.S., Beauvais, 30 juin 1770, 1pœ in-4. A Antoine Paporet de Maxilly (1726-1789), secrétaire du Roi. « Je vous remercie de la promptitude à m'annoncer la faculté de lever l'offre de [Lieutenant particulier] ». Il est question d'un pouvoir pour M. Gérard Arnoul et de la somme qu'il doit à Paporet. Il a écrit à M. Bocquillon pour que le paiement soit porté à 1500 livres. Il semble donc avoir acquis cette charge de Lieutenant. Il ne la gardera pas longtemps puisqu'il démissionne en 1771. Joli cachet de cire aux armes. [133bis]
Louis Jean-Baptiste Bucquet de Bracheux (1731-1801), magistrat, érudit, membre de l'Académie d'Amiens.
Reference : 010519
Louis Jean-Baptiste Bucquet de Bracheux (1731-1801), magistrat, érudit, membre de l'Académie d'Amiens. L.A.S., Beauvais, 6 mai 1770, 1p in-4. A Antoine Paporet de Maxilly (1726-1789), secrétaire du Roi. Il le remercie pour des conseils et lui demande de presser l'expédition de documents à la chancellerie. Bucquet de Bracheux attend une offre, pour l'achat d'une charge de lieutenant particulier. Cachet de cire aux armes en partie présent. [133bis]
Louis Jean-Baptiste Bucquet de Bracheux (1731-1801), magistrat, érudit, membre de l'Académie d'Amiens.
Reference : 010521
Louis Jean-Baptiste Bucquet de Bracheux (1731-1801), magistrat, érudit, membre de l'Académie d'Amiens. L.A.S., Beauvais, 27 juillet 1770, 1p in-4. A Antoine Paporet de Maxilly (1726-1789), secrétaire du Roi. Il souhaite savoir où en est l'affaire de la charge de Lieutenant Particulier. Par une autre lettre, on apprend qu'il l'a bien acquise. On sait aussi qu'il l'abandonne rapidement puisqu'il démissionne en 1771. Joli cachet de cire aux armes. [133bis]
Louis Jean-Baptiste Bucquet de Bracheux (1731-1801), magistrat, érudit, membre de l'Académie d'Amiens.
Reference : 010522
Louis Jean-Baptiste Bucquet de Bracheux (1731-1801), magistrat, érudit, membre de l'Académie d'Amiens. L.A.S.+enveloppe, Beauvais, 1er juillet 1770, 2pœ in-4. A Antoine Paporet de Maxilly (1726-1789), secrétaire du Roi. Concernant un état de notoriété et un autre document qui étaient joints. Il lui annonce aussi qu'on lui portera le lendemain ou le surlendemain 1200 livres, vraisemblablement en vue de la charge de Lieutenant particulier qu'il veut acheter. Joli cachet de cire aux armes sur l'enveloppe. [133bis]