Paris, Calmann Lévy, / A la Librairie nouvelle, 1880. Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 4 ff. n.fol. et 297 pp. Reliure de l'époque de pleine percaline satinée grège, plats jansénistes, dos lisse orné de doubles filets dorés, fleuron central en noir, pièce de titre de maroquin ébène, titre doré, date dorée en queue.
Exemplaire paru à la date de l'originale ; ici pourvue d'une mention de ''deuxième édition'' en page de titre. ''Le pseudonyme de Pierre Loti lui vient de Tahiti. Arrivé sur cette île paradisiaque, il tombe sous son charme, comme il le raconte dans Le Mariage de Loti : « Les heures, les jours, les mois s’envolaient dans ce pays autrement qu’ailleurs ; le temps s’écoulait sans laisser de traces […]. Il semblait qu’on fût dans une atmosphère de calme et d’immobilité, où les agitations du monde n’existaient plus… » Loti est alors âgé de 22 ans. Il rencontre la reine Pomaré, qui lui donne le nom d’une fleur tropicale, « Loti ». Il l’utilisera plus tard comme pseudonyme. Julien Viaud (Loti) contracte aussi un mariage temporaire avec Rarahu, qui l’appelle « Mata Reva ». Cette expression signifie « œil mystérieux » et fait sans doute référence au regard de jais de Pierre Loti.'' Talvart et Place XII, Bibliographie des auteurs modernes, 257. Carteret II, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne, p. 71. Vicaire V, Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, 402.