<p>La ville de Montpellier joua un rôle prépondérant dans l’histoire de l’orfèvrerie nationale. Sa corporation bien connue d’argentiers remonte au XIIe siècle et fut la première à mettre en usage le poinçon de la ville, procédure adoptée par Paris deux siècles plus tard. Les trésors d’orfèvrerie français doivent à leur vocation de réserve monétaire leur grande vulnérabilité ainsi que leur préciosité. Ce n’est que depuis 1913, date à laquelle leur fut conféré le statut de Trésors nationaux, que ceux-ci sont protégés d’une refonte et donc sauvegardés. Ces œuvres sont éminemment symboliques. Elles témoignent de procédés de fabrication, jalousement transmis d’une génération à l’autre, parfois, depuis le Moyen ge, et pouvant être d’un raffinement insoupçonné. Argentiers du Moyen ge, maîtres orfèvres de l’Ancien régime, fabricants et marchands rivalisent depuis la nuit des temps pour produire les œuvres les plus inattendues. Les pièces d’orfèvrerie sont aussi des indices historiques : elles attestent d’événements et de rituels liturgiques, de l’identité de leurs commanditaires et de bien d’autres faits encore. </p> Paris, 2011 Somogy 352 p., 580 illustrations, broché avec rabats. 22 x 28
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