L'exemplaire offert par l'auteur à son illustrateur. Monte-Carlo, Aux Editions du Livre, (27 octobre) 1952. 1 vol. (165 x 225 mm) de 265 p., [1] et 1 f. Broché, chemise et étui éditeur. Tirage unique à 5000 exemplaires sur vélin crève-coeur (n° 46). Envoi signé : "Pour Albert [Dubout], fraternellement, Marcel".
« La collaboration de ces deux grands méridionaux que furent l'écrivain Marcel Pagnol et le dessinateur Albert Dubout est tenue pour capitale pour la compréhension de leur oeuvre respective. Pourtant, elle ne prit effet qu'en 1936, alors que Pagnol écrivait pour le théâtre depuis 1923. Dubout de son côté, âgé de 31 ans, était déjà célèbre. C'est par l'intermédiaire du caricaturiste Toé, directeur de la publicité de la Société des films de l'écrivain, que Dubout fit la connaissance de Pagnol et réalisa la première affiche de César, qui venait d'être porté à l'écran. Dès lors, de Fanny à Manon des Sources, l'artiste réalisa des affiches pour tous les films de Pagnol, qui contribuèrent notamment à l'immense popularité de l'oeuvre du dramaturge. Parallèlement, par leur qualité, les illustrations de Dubout participèrent au succès de librairie des romans de Pagnol (...) Maître du jeu, Dubout laisse libre cours à son imagination débridée, ponctuée de connotations comiques et grivoises. Il affectionne les contrastes les plus étonnants et a parfois recours à des effets de plongée et de contre-plongée, familiers au cinématographe. C'est le cas dans les illustrations de Topaze, par exemple, dans le but de renforcer la puissance économique et politique de certains individus, ou de mettre en évidence le contexte social dans lequel ils évoluent » (Solange Vernois, Marcel Pagnol et Albert Dubout : la dynamique de la création, in Tierce, Université de Poitiers, n° 2-2017). L'illustration pour César constituera le point de départ d'une longue amitié que liera les deux hommes : Marcel Pagnol confiera en 1948 à Dubout l'illustration de la Trilogie Marius, Fanny, César. C'est un énorme succès. Suivra Topaze, en 1952, puis la trilogie des Souvenirs d'enfance, entre 1958 et 1965, en ayant donné auparavant nombre d'affiches de ses films : sa célèbre trilogie, La Fille du puisatier, La Femme du boulanger, Topaze, La Gloire de mon père, Le Château de ma mère, Le Temps des secrets, Merlusse, Angèle, Naïs... A l'issue de la parution de la deuxième trilogie, en 1958, Pagnol aura ces mots : « Mon cher Albert, J'admire notre livre. C'est une très belle réussite et je crois que tu es arrivé au sommet de ton talent. Tes couleurs sont aussi belles, aussi originales que ton dessin. Tu es sans aucun doute le plus grand illustrateur de notre temps, et ton trait est incomparable. Une sûreté, une force et une finesse qui font penser aux plus grands asiatiques. [...] Un régal pour l'oeil, Albert tu es le roi. » (Lettre de Pagnol à Dubout, Cagnes, 20 mars 1959). Il est joint un certificat, daté et signé du 23 avril 2021, de Didier Dubout (petit-fils et ayant-droit de son grand-père), certifiant que l'exemplaires faisait bien partie de la bibliothèque personnelle d'Albert Dubout et "qu'il s'agit du seul envoi connu de la famille de Marcel Pagnol à Albert Dubout". Un second exemplaire sur une oeuvre commune est néanmoins apparu depuis, mis à la connaissance de la famille : la première édition de Marius, illustrée par Dubout à la Libération, en 1945, qui porte cet envoi : " pour mon cher Albert Dubout, avec mon affection et mon admiration, son ami, Marcel Pagnol ", Ainsi qu'une édition d'un texte seul, celui de La Gloire de mon père et Le Château de ma mère, avec ces envois : « pour mon cher Albert, avec mon affection, Marcel Pagnol, 1957 » ; « pour Albert Dubout, hommage au travailleur ! Marcel ». On joint un portrait de Dubout par Albert Decossy, dédicacé. 27591
Seul portrait de Pagnol dédicacé à Fernandel connu. S.l.n.d. [circa 1938]. 1 tirage argentique (240 x 295 mm) en noir, sous verre. Dédicace en marge inférieure : « à mon ami Fernandel. Saturnin - Gédémus - Schpountz, avec mon admiration et mon affection. Marcel Pagnol 1937 ».
Marcel Pagnol cite ici des personnages que Fernandel, « celui qui possède le don de faire rire des êtres qui ont tant de raisons de pleurer », a incarné, dans les trois premiers pour lesquels Pagnol le fit tourner, Angèle (pour Saturnin), Regain (pour Gédémus) et Le Schpountz (pour le rôle-titre), qui fit de lui une star. « C’est à Pagnol, dira Fernandel, que je dois d’avoir pu prouver que j’étais un vrai comédien », avouera-t-il. Ces trois seules mentions permettent de dater la dédicace des années 1938-1939, avant la suite de leur collaboration. Le succès ne se démentira jamais et Pagnol dira de l’acteur après sa mort qu’il « a été l’un des plus grands et des plus célèbres acteurs de notre temps et l’on ne peut le comparer qu’à Charlie Chaplin ». Si la carrière de Fernandel commence aux débuts des années 1930, c’est indubitablement avec les films de Pagnol que ses triomphes se multiplient : Angèle (1934), Regain (1937), Le Schpountz (1938), La Fille du puisatier (1940), Naïs (1945), et plus tard Topaze (1951). Fait chevalier de la Légion d’honneur en 1953, il sera gratifié d’un discours d’introduction par Pagnol, qui fut son acolyte au début de la guerre au service cinématographique des armées, avec pour mission de tourner un film susceptible de participer au rapprochement franco-italien. Ce sera La Fille du Puisatier qui sera achevé après l’armistice. Les deux hommes connaîtront une période de brouille, après-guerre, qui éclate après le refus de Fernandel d’incarner Ugolin dans Manon des sources – du fait de trop nombreux engagements pris par l’acteur. La séparation se fait publique pendant le tournage de Carnaval (1953) dont la réalisation a été confiée à Verneuil au pied levé car Pagnol était débordé. L’acteur, agacé par ce manque de rigueur, lui fait part sur le tournage de ses réserves. Pagnol l’humiliera publiquement, le qualifiant de « grimacier ». La fâcherie durera près de vingt ans. Précieux portrait, qui fut la propriété de Fernandel toute sa vie durant. C’est le seul portrait de Pagnol dédicacé qu’il possédait, témoin de l’âge d’or de la collaboration entre les deux hommes.
Paris, Fasquelle, (20 mai) 1930. 1 vol. (160 x 225 mm) de 284 p. et [2] f. Demi-maroquin vert anglais à coins, titre doré, tête dorée, date en pied, non rogné, couvertures et dos conservés. Édition originale. Un des 75 premiers exemplaires sur japon impérial (n° 43).
« En 1927, le Théâtre des Arts (...) jouait toujours ma seconde pièce, Jazz, et le Theater Guild, de New York, venait d'acheter les droits des Marchands de gloire. J'avais devant moi un capital qui représentait cinq ans d'enseignement à Condorcet. Je demandai donc un congé qui me fut accordé, je décidai de vivre en ermite, et de travailler dix heures par jour pour le théâtre : c'était le moment ou jamais. » C'est dans ces conditions favorables que Pagnol, abandonnant son poste de professeur d'anglais, écrivit Topaze, instituteur pur et savant entraîné sans y rien comprendre dans de louches combinaisons auxquelles il finira par prendre part. « On dit parfois que le personnage de Topaze m'avait été inspiré par mon père, écrit Pagnol dans sa préface. Ce n'est pas tout à fait vrai. En réalité, je l'ai inventé, d'après les conversations que j'ai entendues dans mon enfance entre mon père et ses amis. » Pagnol trouvera ensuite son plus solide promoteur en la personne d'André Antoine, qui l'adressa à Max Maurey, le directeur du Théâtre des Variétés où la pièce, montée le 9 octobre 1928, triomphe. Pagnol, qui avait auparavant adressé son manuscrit à plusieurs directeurs de théâtre sur les conseils de M. Compère, directeur d'une entreprise de copie, eut le luxe, qui n'en fut pas moins un dilemme, de devoir choisir parmi eux, puisque tous voulaient sa pièce. En homme de théâtre avisé qu'il était, Antoine trancha pour lui. Ce n'est que vingt ans plus tard que Pagnol signa lui-même l'adaptation de sa pièce au cinéma.
L’un des 50 précieux exemplaires de tête sur Japon Impérial. Paris, Fasquelle, 1931. In-8 de 260 pp., (2) pp., (1) f.bl. Demi-maroquin rouge à coins, filets dorés bordant le maroquin, dos à nerfs richement orné, non rogné, tête dorée. Exemplaire à toutes marges avec témoins. Reliure du milieu du XXe siècle. 205 x 140 mm.
Rare édition originale, tirée à 150 exemplaires seulement, de ce célèbre texte de Pagnol. Cette édition n’a été tirée qu’à 150 exemplaires, savoir: 50 exemplaires sur Japon Impérial numérotés 1 à 50 et 100 exemplaires tirés sur papier de Hollande, numérotés 51 à 150. Notre exemplaire appartient au précieux tirage de tête sur Japon Impérial et porte le numéro 49. «Première partie d’une trilogie marseillaise, cet ouvrage imposa le jeune dramaturge que le premier succès de ‘Topaze’ avait révélé l’année précédente. Créée le 9 mai 1929, la pièce reçut l’accueil le plus favorable […] A côté de ‘Marius’, ‘Fanny’ et ‘César’, c’est tout un peuple de santons marseillais qu’évoque Marcel Pagnol: Escartefigue, Panisse, Honorine… autant de personnages qui sentent l’ail et la lavande, les coquillages et le pastis, les nostalgiques odeurs du vieux port; tout un monde jovial, emporté, mélancolique, aussi près du rire que des larmes, de la tragédie que de la comédie. » (Dictionnaire des Œuvres, IV, p. 403). Précieux exemplaire conservé non rogné avec de nombreux témoins, portant cet envoi autographe de Pagnol sur le faux-titre: «A Christiane Werner, avec toute ma sympathie, Marcel Pagnol, 1947.» Nos recherches nous ont permis de localiser des exemplaires de cette rare originale dans seulement 2 Institutions publiques françaises: Nice, B.n.F.
Paris, Grasset, (2 avril) 1958. 1 vol. (140 x 190 mm) de 197 p., [2] et 1 f. Broché. Édition originale. Envoi signé : « à Dunoyer de Segonzac, au très grand artiste des Géorgiques, avec toute mon admiration, Marcel Pagnol ».
Pagnol fait ici référence au plus important des livres illustrés par Dunoyer de Segonzac, illustré de 119 eaux-fortes originales : Les Géorgiques de Virgile, publiées en 1947. Tous les cuivres, rayés après tirage, ont été offerts à la Bibliothèque Nationale de France : l'ouvrage est considéré comme le chef-d'oeuvre du graveur, fruit d'un projet initié dès 1928 avec Vollard. Après-guerre ; Segonzac se tourne vers l'Imprimerie nationale, qui les composent à la main, "avec ce noble Garamond qu'elle est seule à posséder. Arches et Rives, malgré la guerre, auront rassemblé les tonnes de chiffons nécessaires pour lui fabriquer un vélin somptueux, filigrané d'un épi et d'une abeille " (in Chroniques des beaux livres, Revue des Deux Mondes, n° 11 du 1er juin 1948, pp. 550-555). Pagnol et Segonzac travailleront ensemble seulement vingt ans plus tard, pour illustrer Port-Grimaud de Serge Mendjisky. L'édition des Bucoliques du même Virgile proposée par Pagnol est nettement moins luxueuse, simplement illustrée d'un bois de Maillol porté sur la couverture.
État : Très bon état - Année : 1973 - Format : in 8° - Pages : 310pp - Editeur : Pastorelly - Type : Reliure percaline éditeur - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/marcel-pagnol/8992-le-temps-des-secrets?lrb
Illustrations de Dubout. Tme III des Souvenirs d'enfance (sur trois). Texte définitif. Edition reliée, tête or. Couverture en simili-cuir. Titre manuscrit et signature de Marcel Pagnol reproduits en fac-similé et dorés à chaud. En fin de volume une trentaine de pages de photographies de Marcel Pagnol au lycée puis après la reproduction du discours prononcé par Pagnol lors de l'inauguration d'un lycée à son nom quelques photographies de ce lycée.
Phone number : 09 63 58 85 14
S.n., s.l. 1974, 14,5x10,5cm, une feuille.
Rare faire-part de remerciement de la famille Pagnol après le décès de Marcel Pagnol survenu le 18 Avril 1974. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Bidou Henri, Maurois André, Allan Blaise, Becan - Marcel Pagnol
Reference : 26347
(1930)
1930 Bravo. 1930. In-Folio. Broché. BON Etat- 41 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc, in et hors texte. Nombreuses publicités illustrées en noir et blanc..
Sommaire: Les propos de Jules Romains "Topaze"- Les affiches- Marcel Pagnol vu par Becan- Histoire véridique de Topaze par Marcel Pagnol- Quand Marcel Pagnol était au lycée de Marseille
9 pages in4 - ratures et corrections -
Beau manuscrit ou il tente le portrait de Marcel Pagnol : -"Faire un portrait de Marcel Pagnol, c'est peindre je ne sais combien d'hommes. Les autres sont un ou deux. Lui, dix, vingt..."-
Paris s.d.[ca 1948], 21x26,5cm, une page recto verso.
Lettre autographesignée de Marcel Pagnol adressée depuis Monte Carlo, 40 lignes à l'encre noire, concernant l'exploitation et le succès que rencontre son nouveau film "La belle meunière" librement adapté de la vie de Franz Schubert avec, dans les rôles principaux, Tino Rossi, Jacqueline Bouvier et Raoul Marco. Pliures centrales inhérentes à la mise sous pli. Marcel Pagnol se montre enthousiaste et même quelque peu dépassé, les salles de cinéma s'arrachant "La belle meunière" : "Guinot a dû te raconter le grand succès de Marseille. Si j'avais des objectifs, les 3 meilleures salles de Nice m'offrent d'arrêter leurs programmes pour passer la Belle Meunière. C'est d'ailleurs idiot car une salle nous suffit. " Il est content de l'engouement du public : "La leçon du Rex, c'est que le film est populaire. Il y a près de cent effets. Marco fait d'immenses effets comiques chaque fois qu'il parle, et les chansons de Tino sont applaudies comme à l'ABC. Ecrans blancs." même s'il considère qu'il doit apporter quelques perfectionnements au film : "Avec Willy et Guinot, en moins de dux jours, le film peut être amélioré très grandement. Avec une trentaine de plans, le film sera transformé... [...] ils n'auront qu'à apporter les costumes de Jacqueline et Tino - et si Marco peut venir passer deux jours ici, ce sera parfait." "La belle meunière" viendra à point nommé pour renflouer les caisses de Marcel Pagnol : "Les ennuis d'argent continuent mais je crois qu'ils vont être rapidement réglés, grâce au film. Mais il est indispensable d'emmerder Armand." - Photos sur www.Edition-originale.com -
3 pages en 3 feuillets (215 x 270 mm) à l'encre noire sur papier pelure, datées mercredi 4 mars [1925]. Magnifique lettre des débuts de Pagnol à Paris comme auteur de pièces de théâtre.
Ambitieux et optimiste, Pagnol vient tout juste de présenter la pièce qu'il espère voir bientôt jouer, Les Marchands de gloire, et en raconte la première représentation privée : « [...] Je travaille comme une brute sanguinaire, et chaque jour j'écris une vingtaine de pages. Le moment s'approche où nous verrons les feux de la rampe ; tu conçois donc mon agitation à l'approche d'une date qui va décider de ma carrière, de ma fortune, etc. Un jour, Trébor nous invite à lire notre pièce devant un groupe de hautes notabilités parisiennes à qui il désirait offrir la primeur de la pièce : soirée de grand gala, suivie d'un souper à minuit. Nous décidons que la pièce sera lue par Simon. Aussitôt, préparatifs. Simon va chercher des souliers vernis chez un copain, à la porte de Vincennes. Il prend des gants chez un autre, un smoking chez Nivoix, une pochette au Conservatoire, une montre chez le voisin : bref une vraie souscription. Pour moi, je m'équipe avec le smoking de Bellon, les bretelles de Simon, une cravate de Nivoix. Quant à Nivoix, il vole acheter des cols et des manchettes, une paire de chaussettes, et s'ingénie à tirer le meilleur parti possible d'une chemise de soie, jadis splendide. Nous arrivons au rendez-vous dans un taxi, payé par une cotisation. Appartements somp-tueux, valets de chambre seigneuriaux. Dans une immense bibliothèque, nous trouvons Monin propriétaire d'Houbigan, Maire, grand marchand de plumes, Parisys, Trébor, la Belle Jickiss du Concert Mayol, qui se montre toute nue chaque soir à 2000 personnes, et qui paraissait gênée de se voir habillée devant tant de monde (...) Ajoute quelques femmes munies de diamants - O ma mère ! Quels diamants ! Comme des noix ! et de perles. Simon lit la pièce : succès triomphal, gens estomaqués, plein de respect. Trébor dit que je suis à Condorcet. La belle Jickiss me demande si j'aurais bientôt fini mes études [...]. Les répétitions d'ensemble commencent mardi 12 mars. Nous passons dans la 1re semaine d'avril. Voilà. Succès ou non, je suis tiré d'affaire au point de vue financier. Un four donnerait toujours 20 représentations soit 10 à 12.000 pour moi. Un succès, c'est-à-dire 100 représentations, avec du public, donnerait pas loin de 100.000, avec la vente à l'étranger. Hip. Hurrah ! [....] » Le 15 avril 1925, alors qu'il est encore professeur d'anglais au lycée Condorcet à Paris, Pagnol fait jouer au Théâtre de la Madeleine ses Marchands de Gloire - sa première pièce sur les planches.
Paris, Les éditions Marcel Pagnol, collection Les films qu'on peut lire, 1938. In-8 broché, couverture imprimée en deux tons, couverture légèrement défraîchie - intérieur frais, non coupé. Photographies du film hors-texte.
Edition originale du scénario. Le saviez-vous ? Pomponnette est née d´une idée de Marcel Pagnol qui adorait les chats et a toujours aimé en être entouré. En adaptant la nouvelle de Jean Giono, le cinéaste-scénariste inventa ce personnage de chatte, certainement le plus célèbre du film. . . * La librairie la Bergerie est sur le point de déménager - c'est la raison pour laquelle nous vous proposons jusqu'à la fin de l'année une remise de 10% sur tout le stock (pour les ouvrages encore en rayons) et de 20% sur ceux qui, déjà mis dans les cartons de déménagement, ne pourront être livrés qu'en début d'année prochaine. La remise sera déduite des prix affichés *
Paris Julliard 1978 1 vol. broché in-4, broché, couverture souple illustrée, 190 pp. Agréable monographie illustrée de 350 photographies, gravures et documents réunis et légendés par un proche de Pagnol. Bon exemplaire enrichi d'un envoi de l'auteur. En bon état.
Paris 19 mai 1959, 21x27cm, une feuille.
Touchante lettre autographesignée de Marcel Pagnol adressée depuis Monte Carlo à son grand ami Carlo Rim, 9 lignes à l'encre bleue,: "Petit Carlo, Où es-tu? Donne-moi ton adresse, car il faut que je t'écrive sérieusement à propos du droit d'auteur au cinéma. C'est urgent, et important pour tous. Je t'embrasse et aussi Alice, Maqrcel. Monte Carlo" Pliures centrales inhérentes à la mise sous pli, Carlo Rim ayant inscrit une date au crayon de papier, probablement celle de la réception de la lettre. Il a également indiqué en dessous, toujours au crayon de papier : 27 mai ass.ger. SACD à Pleyel. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste : "Justin de Marseille", "L'armoire volante", "La maison Bonnadieu", et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. Répétiteur de l'aspirant bachelier Jean Marius, futur Carlo Rim, le tout jeune licencié Marcel Pagnol préféra lui enseigner le bilboquet, raillant l'inutilité du baccalauréat. Ce fut le début d'une amitié indéfectible entre les deux artistes dont la littérature, le théatre et les films contribuèrent à la célébrité du pays des cigales. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Editions de la Table Ronde, France Loisirs, Julliard Dos carré collé Lot de 4 ouvrages in-8 (14 x 21,5 cm. env.), 1 toile d'éditeur sous jaquette illustrée, 3 dos brochés, Jean de Florette (1988 - 531 pages) / Confidences - Mémoires (1981 - 362 pages) / Le Temps des Amours (1977 - 329 pages) / Marcel Pagnol m'a raconté (1975 -239 pages) ; bords et coiffes un peu frottés, 1 dos incurvé, assez bon état d'ensemble pour cette série de 4 tomes. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
S.n., s.l. s.d. (1930), 14x21,5cm, trois feuilles.
Lettre autographe signée de trois pages de Marcel Pagnol adressée à son grand ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim, pseudonyme de Jean Marius Richard, dont il fut l'un des plus anciens complices. (33 lignes et à l'encre bleue à en-tête du Théâtre des Variétés). Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, une date inscrite au crayon de papier par Carlo Rim, probablement celle de la réception de cette missive. Dans cette très belle lettre d'une indulgente et touchante tendresse pour son vieil ami Carlo Rim avec qui il est légèrement brouillé, Marcel Pagnol, fait preuve de moins de clémence pour les critiques théâtrales de Roger Martin du Gard : "Mon cher Jean, Je reçois un mot de toi - Il est petit, mais il me fait grand plaisir. Il y a eu entre nous quelque pique imbécile. Partageons en la responsabilité, et embrassons nous Folleville ! J'ai d'ailleurs des nouvelles de toi, par les littéraires - où je regarde tes dessins chaque semaine. Je t'avoue d'ailleurs que c'est la seule raison pour laquelle j'achète ce journal, dont la page des théâtres est en général absolument hilarante par l'incompréhension absolue de M. Martin (du Gard). Il a d'ailleurs été très gentil pour moi, mais il s'y connait autant que moi en peinture. Quand déjeune-t-on ensemble ? Téléphone donc à Gras, qui est aux Variétés tous les jours de 3 à 7. Tous mes respects chez toi. Ton vieux Marcel." Répétiteur de l'aspirant bachelier Jean Marius, le tout jeune licencié Marcel Pagnol préféra lui enseigner le bilboquet, raillant l'inutilité du baccalauréat. Ce fut le début d'une amitié indéfectible entre les deux artistes dont la littérature, le théatre et les films contribuèrent à la célébrité du pays des cigales. - Photos sur www.Edition-originale.com -
ROBERT MOREL. 1967. In-12. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 120 pages - signet conservé. . . . Classification Dewey : 252-Sermons
Edition originale - Choisies et présentés par Norbert Calmels - Sommaire : Marcel Pagnol prédicateur - toute femme a besoin du bon pasteur - le gand fontanier - pénitence sans punitions - l'écrasante absence de dieu - viens te faire propre - interview épistolaire Classification Dewey : 252-Sermons
Lettre relative à une pièce "Burlesque" que Pagnol n'a pas voulu livrer, l'estimant trop mauvaise - Pagnol se dit "littéralement empoisonné par l'affaire Burlesque" et l'explique: "J'ai signé avec la Marwyn un contrat pour traduire Burlesque, pièce américaine - La Marwyn a signé avec Mr Rozenberg un contrat pour produire Burlesque à l'Athénée - J'ai dit que ni Rozenberg ni Soria ne pouvaient jouer le rôle....- ...la seule scène ..qui m'interessait...avait déjà été mise dans Broadway" - C'est pourquoi il a demandé l'annulation du contrat ce qui avait été accepté - Mais il apprend que "Rosenberg parlait de [le] poursuivre en cinq cent mille francs de dommages et intérêts!!!" - Il assure que si on le force à livrer Burlesque, il n'en fera qu'une traduction littérale, que la pièce est mauvaise et que Charles Méré va faire jouer Music Hall "qui enlevera à Burlesque toute la nouveauté du milieu dans lequel se passe l'action puisque c'est le même"-
[En tant que bien culturel de catégorie 8, (décret no 93-124 du 29 janvier 1993), cet article ne peut être vendu sans formalité que dans la Communauté Européenne ]-
In 12 carré broché,faux-titre,titre,158 pages, illustrations photographiques hors-texte tirées du film de Marcel PAGNOL,éditions Marcel Pagnol 1937,collection les films qu’on peut lire.Un petit manque en marge supérieure page 147 à la fin
P., JC Lattès, 1987, gr. in-8, bradel cart. toilé et jaquette éd., 389 pp. (S3B48)
Cahier de photos en noir hors-texte, chronologie, le théâtre de Marcel Pagnol, la filmographie complète, la téléfilmographie, bibliographie, index des noms propres.
P. La Treille/Michel Lafon, 1998, in-8, br., 476 pp., photos hors-texte. (SD3)
Préface de madame Jacqueline Pagnol.
Monte Carlo Aux Éditions du Livre 1952 Un des 5000 exemplaires sur Vélin Crève-Cur numérotés. Dans sa housse et son étui d'origine. Couverture souple en cristal. Créé en 1928, ce conte de moralité est le premier succès théâtral de Marcel Pagnol. Plein d'illustrations en couleurs par Albert Dubout. Texte en français. L'étui a quelques frottements / décoloration sur l'étui extérieur. La couverture intérieure et le livre sont en excellent état. 220x160mm
One of 5000 copies on numbered Vellum Crève-Coeur. In original board cover and slipcase. Softback in glassine. Created in 1928, this tale of morality was Marcel Pagnol's first theatrical success. Full of colour illustrations by Albert Dubout. Text in French. Slipcase has some rubbing / fading to outer slipcase. Inside cover and book are in an excellent condition. 220 x 160 mm (8Ÿ x 6Œ inches).
broché -24x31,5 - 8 pp - sans date - éditions C.P.L.F, Paris.Brochure de présentation du film, photographies originales et illustrations dans et hors texte.GAUMONT ( compagnie parisienne de locations de films).
L'eau des collines Tomes I et II ( complet) Jean de Florette. + Manon des sources L'Eau des collines est composé de Jean de Florette et de Manon des sources, qui présentent les deux parties de l'histoire. En 1952, Marcel Pagnol avait réalisé le film Manon des sources avec sa femme Jacqueline dans le rôle-titre. Dix ans plus tard, il développa l'histoire de Manon dans les romans Jean de Florette (l'histoire du père de Manon, qui se déroule pendant l'enfance de celle-ci) et Manon des sources (dont la trame est très proche de celle du film). Joint un volume La gloire de mon père. I. Souvenir d'enfance, 303pp. Edition Pastorelly 1959 Trois vols reliés, in8, demi toile, 18x13, très bon état intérieur, toutes les couvertures conservées avec dos, 398, 402 pp.Reliures signées Meyseng. Edition de Provence 1963 ref/45
Nagel Broché D'occasion très bon état 01/01/1960 75 pages