[PAB [Pierre André Benoit]] - PAB [Pierre André Benoit]
Reference : DMI-1268
(1975)
PAB [Pierre André Benoit], magnifique affiche originale pour son exposition au Centre Art et Loisirs Théâtre de Privas, du 27 septembre au 15 octobre 1975, signée PAB au crayon sous le dessin. Dimensions : 51x37.5cm. Papier fort. Encre noire. L'écrivain Jean-Pierre Geay a organisé cette exposition P. A. Benoit au Centre Art et Loisirs / Théâtre de Privas, du 27 septembre au 15 octobre 1975. PAB y avait apporté un certain nombre de collages et en créa même in situ pour combler l’espace d’une salle vide ! La légende raconte que le premier collage qu’il vendit alors fut le dernier créé sur place pour les circonstances ! Le rapport de PAB à la ville de Privas est aussi marqué par le fait qu’il y a fait imprimer un certain nombre de livres par Lucien Volle, sans parler d'un poème inédit "Penser à Privas" que nous proposerons prochainement à l'occasion de la parution de notre catalogue consacré aux Éditions de Rivières. De la plus grande rareté. * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc.
[PAB [Pierre-André Benoit]] - PAB [Pierre-André Benoit]
Reference : DMI-977
(1983)
PAB [Pierre-André Benoit], affiche originale pour son exposition à l'Hôtel de Ville d'Uzés, du 17 au 24 mai 1983, dans le cadre de l''action poétique audio-visuelle", signée PAB au crayon sous le dessin et justifié par l'artiste 5/10. Dimensions : 36x26cm. Papier violet. Encre noire. Pierre-André Benoit a créé le dessin spécialement pour l'affiche de cette exposition — le dessin original est en main privée — dont il a tiré lui-même 10 exemplaires de tête tous justifiés et signés au crayon. Ce tirage offset extrêmement rare a été réalisé à l'Atelier Sérigraphie de Saint-Quentin-la-Poterie. Toutes les affiches de la série (nous avons vu les 10 de tête + quelques exemplaires non justifiés/non signés) ont toujours des petits défauts d'impression (cf. photo où l'on peut voir deux petites bandes noires à gauche de la signature de PAB. Les 8 exemplaires de tête restant étant en main privée, il va sans dire que les deux exemplaires que nous proposons (5/10 et 9/10) sont de la plus grande rareté. * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc.
[PAB [Pierre-André Benoit]] - PAB [Pierre-André Benoit]
Reference : DMI-976
(1983)
PAB [Pierre-André Benoit], affiche originale pour son exposition à l'Hôtel de Ville d'Uzés, du 17 au 24 mai 1983, dans le cadre de l''action poétique audio-visuelle", signée PAB au crayon sous le dessin et justifié par l'artiste 9/10. Dimensions : 36x26cm. Papier violet. Encre noire. Pierre-André Benoit a créé le dessin spécialement pour l'affiche de cette exposition — le dessin original est en main privée — dont il a tiré lui-même 10 exemplaires de tête tous justifiés et signés au crayon. Ce tirage offset extrêmement rare a été réalisé à l'Atelier Sérigraphie de Saint-Quentin-la-Poterie. Toutes les affiches de la série (nous avons vu les 10 de tête + quelques exemplaires non justifiés/non signés) ont toujours des petits défauts d'impression (cf. photo où l'on peut voir deux petites bandes noires à gauche de la signature de PAB. Les 8 exemplaires de tête restant étant en main privée, il va sans dire que les deux exemplaires que nous proposons (5/10 et 9/10) sont de la plus grande rareté. * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc.
[Francis Picabia] - FRANCIS PICABIA [PAB] [PIERRE ANDRE BENOIT]
Reference : DMI-657
(1950)
FRANCIS PICABIA, Le Beau Temps / Alès, Lithographie originale sur papier vélin mince vert, circa 1950, signé dans la planche dans le coin inférieur droit. Dimensions : 54,5x43cm. Magnifique état de la lithographie sur papier vert Affiche illustrée réalisée par Francis Picabia (1879-1953), vers 1950, pour l'ouverture de l'éphémère librairie Le Beau Temps, à Alès (Gard), de Pierre André Benoit (1921-1993). Si quelques exemplaires de cette affiche circulent sur le marché de l'art, le plus souvent en couleurs crème ou verte, plus rarement en rouge ou bleu, et dans un piteux état ou avec de nombreuses pliures, c'est tout simplement parce que PAB en avait fait tirer pour emballer les livres qu'il vendait dans sa boutique ! L'aventure ne dura pas plus de 6 mois. En avril 1950, PAB écrit à Jean Paulhan : "J’appellerai ma librairie "Le beau temps" car le beau temps est pour moi indispensable." Quelques mois plus tard, alors qu'il fait un séjour forcé à la Clinique Rech, à Montpellier, il écrit au même : "Tout est vendu, le beau temps n'est plus. Je ne peux d'ailleurs plus vivre à Alès." État de conservation tout à fait exceptionnel ! Pas de déchirure ou de pli ! Très légère décoloration de la feuille en bordure. Magnifique affiche de Picabia, rarissime dans cet état de conservation ! envoi soigné et sécurisé - tube ou à plat, au choix de l'acquéreur assurance comprise * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc.
[M. Dumont] - GEAY, Jean-Pierre - (PAB. Pierre-André Benoit)
Reference : 1595
(1983)
Pierre-André Benoit, imprimé chez Lucien Volle à Privas en 1983. Une plaquette petit in-4 en feuilles sous couverture blanche imprimée. Édition originale tirée à 10 et 20 exemplaires. Chaque exemplaire est illustré d'une aquarelle originale unique, à pleine page, de Marcel DUMONT. Exemplaire justifié de signé au crayon par PAB. Joints : une bibliographie des œuvres publiées de Jean-Pierre Geay un article sur une exposition de ses ouvrages à la Librairie Nicaise (3 feuillets in-4).
Publication confidentielle de Pierre-André Benoit d'une extrême rareté. Parfait état.
Rivières, PAB, mars 1984 23 x 16 cm, une feuille pliée en deux. Edition originale de cette publication de Pierre-André Benoit tirée à 70 exemplaires, comprenant 3 dessins de Survage pleine page daté respectivement de 1948, 1952 et 1954 et un poème non signé (de PAB) en fac-simile autographe.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
Rivières, PAB, mai 1984 23 x 16 cm, une feuille pliée en deux. Edition originale de cette publication de Pierre-André Benoit tirée à 90 exemplaires, comprenant 3 dessins pleine page non signés (de PAB) et un poème de Jean-Chalon en fac-simile autographe.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
PAB. Alès. 1951. Montage original de Rose Adler sous chemise. Dim:11,5 x 9 cm. Édition originale tirée à 30 exemplaires.
[Jean Cortot] - Pierre André Benoit / Jean Cortot / Claude Sylvère [PAB]
Reference : DMI-1378
(2004)
Pierre André Benoit, aphorisme gravé par Jean Cortot sur la presse de PAB, à Rivières, en 2004, en compagnie de l'artiste d'Aubarine (Gard) Claude Sylvère et Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB et créateur des éditions de Rivières. Épreuve d'artiste justifiée EA et signée par Jean Cortot au crayon sous la gravure avec la mention autographe manuscrite "caviardé / Sylvère". Au dos, l'artiste aubarigène a indiqué au crayon "20x14 / série gravure/macule (sur la presse de PAB / gravure de Jean Cortot / caviardé S / EA / S. / 1933/2033". Il s'agit du seul exemplaire de ce type connu, comme nous l'a confirmé Sylvère. Cet aphorisme de PAB a également paru en édition originale sous la forme d'un livre publié par Rivières, en 2004, que nous proposons sur notre boutique : Deux aphorismes de P.A.B. gravés par Jean Cortot (Rivières — Paris, avril 2004, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 4 double f., 21x14,7cm. VI exemplaires) avec 2 gravures en noir dont celle-ci. Pour les Éditions de Rivières, Jean Cortot a composé trois livres : Deux aphorismes de PAB gravés par ses soins, tirés à seulement six exemplaires, dans la continuité de ses réalisations pour l’exposition Pierre André Benoit / Amitiés cachetées à la maison René Char, en 2004 ; puis deux livres peints sur des textes inédits de PAB, en 2005 et 2007, tirés à seulement huit et douze exemplaires, tous uniques, intitulé Traduire et Mon Secret. Tous sont proposés sur notre boutique. Jean Cortot (1925, Alexandrie - 2018) entre à l’atelier à l’atelier d’Othon Friesz en 1942 et expose pour la première fois en 1943. Il participe dès 1946 au Salon de Mai et obtient en 1948 le prix de la jeune peinture et en 1954 celui d’Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne à la Biennale de Menton. De la figuration il évolue dans les années soixante vers l’abstraction puis fait une place importante dans son oeuvre à la calligraphie et à l’écriture. Il excelle dans la composition des livres peints avec ses amis poètes. Pierre André Benoit en a imprimé une dizaine avec lui à partir de 1988, sans compter autant de manuscrits de PAB ornés par Cortot composés à 2 ou 3 exemplaires (cf. Jean Cortot, L’Écriture est un dessin, catalogue de l’exposition organisée par Pierre André Benoit au musée PAB, 1er juillet-11 octobre 1992). Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. De toute rareté, aucun exemplaire n'ayant circulé.
[Pierre-André Benoit (PAB)] - Pierre-André Benoit (PAB) / Jean Dubuffet / Marc Alyn
Reference : DMI-843
(1977)
Pierre-André Benoit (PAB), Centre Culturel Français de Rome, 1977. Textes de Jean Dubuffet et Marc Alyn. Brochure composée de 2 doubles feuillets volants, 4 pages, insérés dans 1 feuillet cartonné reproduisant 2 collages de PAB sur la couverture et la 4e de couverture. En tout, reproduction de 6 collages en noir à pleine page et 3 collages in-texte de PAB. Dimensions : 25x16,5cm. Exemplaire unique enrichi d'un collage original en couleurs aux oiseaux de PAB, signés PAB à la mine de plomb dans le coin inférieur droit. Ces collages originaux correspondent parfaitement à l’esthétique de ceux reproduits dans le catalogue. Cette exposition a été organisée par l’Association Culturelle Actuelles Formes et Langages dirigée par Marc Alyn et Claude Argelier à Uzès dans le Gard pour Centre Culturel Français de Rome en mars 1977. Elle a réuni 60 peintures, 10 recueils poétiques et manuscrits et plus de 150 livres illustrés par P.-A. Benoit. « La clef de cette oeuvre c’est qu’elle répond à des pulsions qui s’exercent en direction des valeurs négatives. C’est un cas rare. P.-A. Benoit ne regarde pas vers le soleil. Il regarde vers l’ombre. L’ombre même est trop dense pour son contentement. Ce qu’il lui faut c’est l’ombre d’ombre. Il est passionné du non-être. Ou du moins du presque non être. Il veut s’approche du non être autant qu’il est possible, lui chatouiller la moustache (comme le dompteur fait, de sa badine, au lion), percevoir son haleine. » Jean Dubuffet « Comment ne pas songer, présentant l’oeuvre multiple de Pierre André Benoit, à ces érudits de la Renaissance tout à la fois peintres, poète et éditeurs qui, dans leurs imprimeries de Florence ou de Lyon, dosaient l’encre et l’esprit afin de donner forme à quelque fabuleux bestiaire ? Comme eux, PAB est un créateur complet capable de concevoir, d’écrire, d’illustrer et d’imprimer ses livres, et c’est sans doute ce qui explique l’indicible harmonie - et la rareté bibliophilique - de ses publications. » Marc Alyn * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc.
[Pierre André Benoit PAB] - Marc Alyn / Claude Argelier / Pierre André Benoit PAB
Reference : DMI-1212
(1969)
Marc Alyn / Claude Argelier présentent P. A. Benoit / Peintre — Poète — Imprimeur, Centre Culturel Français / Ljubljana (Yougoslavie), 1969. Texte de Marc Alyn. Reproduction d'un collage de PAB. Brochure composée de 2 doubles feuillets volants, 4 pages. Dimensions : 23x17,5cm. Exemplaire unique signé à la mine de plomb par PAB et Marc Alyn, enrichi de deux magnifiques collages originaux, en couleurs, signés au crayon par PAB, dont un de la série "La Nuit" présentée lors de l'exposition, en plus de la gravure signée des tirages de tête. Il a été tiré de ce catalogue orné d'une gravure originale dix exemplaires sur Auvergne à la forme, numérotés de 1 à 10 et trois, marqués A, B, C, réservés aux collaborateurs + quarante exemplaires sur Vélin d'Arches, numérotés de 11 à 50. Exemplaire n°28 sur Vélin d'Arches. Cette exposition a été organisée par l’Association Culturelle Actuelles Formes et Langages dirigée par Marc Alyn et Claude Argelier à Uzès dans le Gard pour le Centre Culturel Français de Ljubljana (Yougoslavie) en mars 1969. Elle a réuni 22 peintures, 18 collages, des gouaches et documents, une trentaine de livres réalisés par PAB avec Picabia, Survage, Braque, Bryen, Jean Hugo, Picasso, Villon, Mirò, Bertini, Carrade, Vieira Da Silva, Dubuffet, P. -A. Gette, Hérold, Ubac, Brigitte Simon ; un choix due gravures de Arp, Braque, Dubuffet, Jean Hugo, Masson, Mirò, PAB, Picasso, Ubac, Vieira Da Silva ; ainsi que quelques livres illustrés par PAB. « Comment ne pas songer, présentant l’oeuvre multiple de Pierre André Benoit, à ces érudits de la Renaissance tout à la fois peintres, poète et éditeurs qui, dans leurs imprimeries de Florence ou de Lyon, dosaient l’encre et l’esprit afin de donner forme à quelque fabuleux bestiaire ? Comme eux, PAB est un créateur complet capable de concevoir, d’écrire, d’illustrer et d’imprimer ses livres, et c’est sans doute ce qui explique l’indicible harmonie - et la rareté bibliophilique - de ses publications. » Marc Alyn Superbe exemplaire, unique, très désirable, enrichi de deux magnifiques collages originaux. * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc.
[Pierre André Benoit [PAB]] - René Char / Pierre André Benoit [PAB]
Reference : DMI-1415
(1984)
RARISSIME TIRAGE DE TÊTE DE CE LIVRE DE RENÉ CHAR TIRÉ À TROIS EXEMPLAIRES SEULEMENT AVEC DEUX COLLAGES DE PAB René Char, La Longue Partance, collages de PAB, Alès, PAB, 16 août 1984, 18x10,7 cm, 7 double f., en feuilles, 28 pages, couverture blanche titrée à rabats, papier cristal. Édition originale. Exemplaire provenant de la bibliothèque de Pierre André Benoit à Rivières 16 exemplaires sur Auvergne justifiés et signés par l'éditeur avec un collage de PAB, III exemplaires notés HC avec deux collages, et 13 exemplaires notés HC ou exemplaires nus sans les illustrations réservés à René Char. Celui-ci, extrêmement rare, le n°II/III justifié HC et signé au crayon par PAB avec deux collages de PAB. René Char (1907-1988). Voilà un nom de la bibliographie de PAB qui nécessiterait un ouvrage à part entière tant les deux hommes furent intimes, malgré des relations parfois tendues, leur correspondance abondante (plus de 1000 lettres de Char à PAB conservées à la BN, certainement tout autant de PAB à Char conservées ans une institution américaine), et leurs productions communes nombreuses, — plus d’une centaine —, illustrées par PAB au premier chef, occasionnellement par Char lui-même, mais surtout par Georges Braque, Jean Hugo, Miró et Picasso, — et ceci sans compter tous les exemplaires de textes nus que Char demandait à PAB et qu’il a pu faire enluminer par des artistes de passage chez lui, comme Alexandre Galpérine par exemple, rendant certains exemplaires absolument uniques (nous en présenterons d’ailleurs un dans notre prochain catalogue). "Avec le docile reflet de la silhouette d’un boxeur, sur l’eau, je me suis endormi. Ensuite j’ai oublié l’essentiel des restes de ma vie là-bas, là-bas magnétisant encore. Je n’avais pas emporté la ligne étroite de mon retour. J’avais l’approbation de mes matins et celle d’un ruisseau piétiné. Les prévoyants, les offensés demeurent loin des chicanes du pouvoir. L’avenir aurait une parole pour eux qui les rapprocherait solitairement du soleil et de ses conventions, et plus tard d’un ombre sans anneau. Je me souciais peu de trouver des traces plus anciennes. Bien que l’âge se fût emparé d’elles, les formes les plus fines dessinaient sur la nue des lopins remuants. C’est ainsi que je rencontrai un homme non las, s’étoilant de privations. J’eus grande envie de m’éloigner, mais sans vaciller je courus à ses côtés, vers plus évident ! La vaste mer, il me semble, sans tempête et sans chaleur." Exemplaire fort désirable, en tirage de tête, avec deux collages de PAB et en provenance de sa bibliothèque personnelle. Envoi soigné, assurance comprise, avec remise contre signature.
MAGNIFIQUE COFFRET DIPTYQUE 2 POÈMES INÉDITS DE PIERRE ANDRÉ BENOIT [PAB] ENLUMINÉS DE TROIS PEINTURES ORIGINALES DE SYLVÈRE 1. Pierre André BENOIT, Les Géraniums de Châteaudun, 1 peinture originale de Sylvère, Rivières — Aubarine, octobre 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 5 double f., 25x16,5cm + emboîtage éditeur. VIII exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°V/VIII signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale. 2. Pierre André BENOIT, Les Oiseaux de Rivières, 2 peintures originale de Sylvère, Rivières — Aubarine, octobre 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 25x16,5cm + emboîtage éditeur. VIII exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°VIII/VIII signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale. Il s'agit des 301e et 302e livres imprimés par les Éditions de Rivières initiée en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB. Ces deux poèmes de Pierre André Benoit, le premier écrit le 15 septembre 1971, l’autre sans date, ont été imprimés par Jean-Paul Martin en octobre 2005 et enrichis de trois peintures originales de Sylvère à pleine page, formant un triptyque, puis réunis dans un coffret en bois peint mauve par l’éditeur. "Tant de fleurs suspendues inaccessibles comme un désir jamais comblé la rue est monotone malgré ces grappes carminées et les pierres mortes parce que inhabitées je n’ai vu que des statues les vivants où cachés les jours anciens avaient dans leur lenteur une existence la rivière coule derrière une grille d’arbres l’héliotrope n’a presque plus d’odeur et les géraniums pendent à force de pleurer" "Les oiseaux sont à tout le monde chacun chante ce que ne chantent pas les autres Qui croit les voir à l’endroit n’aperçoit que l’envers J’ai voulu me mettre derrière et je n’ai vu qu’une ombre car tout du bon côté se révèle illusion Cette ombre qui prend forme enseigne et ouvre un chemin La présence est au bout La beauté que j’ai pu capter ne captive personne pas plus que les oiseaux Quand on ne peut pas les tuer" Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». De toute rareté.
[Pierre André Benoit ] - Paul Valéry / Pierre André Benoit [PAB]
Reference : DMI-1410
(1953)
Paul Valéry, Le Bain, orné de deux lithographies par P. A. Benoit, PAB, janvier 1953, 14,5x16,5 cm, 5 double f. auvergne bleu, en feuilles, 20 p., couverture blanche titrée à rabats, papier cristal, étui de protection cartonné gris de Jean-Paul Martin. Édition originale. Exemplaire provenant de la bibliothèque de Pierre André Benoit à Rivières De ces pages de Paul Valéry imprimées et ornées de lithographies par P. A. B. Il a été tiré en janvier 1953 50 et 5 exemplaires sur papier bleu d’Auvergne numérotés de 1 à 50 et marqués de A à E le tout constituant l’édition originale. Les cinq exemplaires A à E avec une suite des lithographies sur papier blanc. Celui-ci l’exem n°14 justifié et signé à l’encre par Pierre André Benoit au colophon. La rencontre littéraire entre le jeune PAB et l’immense Paul Valéry semble avoir eu lieu, selon Antoine Coron, à l’école Fléchier, en 1937, où sous l’impulsion de son professeur Robert Kanters, il découvrit la plume de l’auteur du Cimetière marin. En novembre 1943, préparant une exposition littéraire au collège Fléchier consacrée à Paul Valéry, Thierry Maulnier et Michel Seuphor, il sollicite Max Jacob afin d’obtenir un témoignage sur Valéry, ce que l’intéressé est obligé de décliner, dans le contexte politique que l’on sait : « en tant que juif, car cela attirerait l’oeil de la police sur moi et aussi sur vous », cela malgré sa « plus profonde révélation pour ce grand esprit ». Autre anecdote, et pas des moindres, reliant PAB à Paul Valéry : l’acronyme PAB est pour la première fois imprimé en août 1946 dans Le Républicain d’Alès en signature d’un portrait de … Paul Valéry gravé sur linoléum près d’un texte de Paul Farrère sur le poète. Cet hommage fera l’objet d’un tiré-à-part de PAB à ses éditions, la même année, à l’occasion du premier anniversaire de la mort du poète. En 1950, il publiera Un Conte de Paul Valéry, puis Invocation en 1952, Le Bain en 1953 et le livre minuscule Carrière (1,5x2,2 cm) en 1956. Le Bain reproduit le poème de la lettre D du recueil Alphabet composé en 1924 par Valéry mais publié seulement de manière posthume en 1999 grâce à Michel Jarrety. À la lettre D, c’est le le rituel du bain qui est décrit à la 3ème personne et nous plonge dans un moment poétique où se mêlent ardeurs sensuelles et spectre de la mort, comme dans la Vénus anadyomène de Rimbaud : « Dans le pur et brillant sarcophage, douce est l’eau qui repose, tiède et parfaite épouse de la forme du corps. » Le tableau s’adoucit par la suite en décrivant le corps qui se relâche et entre en osmose avec l’élément aquatique : "Le nu libre et léger se dispose et s’apaise. Tout est facile dans le fluide en qui les jambes déliées sont aussi vives que les bras. L’homme y dépose sa stature ; il y coule toute la longueur dans laquelle sa hauteur s’est changée ; il s’étire jusqu’à rejoindre l’extrême de son ressort ; il se ressent égal au sentiment de son pouvoir de se détendre. Avec délice, il transporte ses points d’appui un doigt le porte et le soulève ; et ses forces flottantes, dans la masse calme du bain à demi fondues, rêvent d’anges et d’algues. Le poids de la chair bienheureuse baignée est presque insensible ; la chaleur de son sang étant peu différente de celle de l’eau toute prochaine, le sang s’épanouit sous la peau tout entière. Le corps vivant se distingue à peine du corps informe dont la substance le remplace à chaque mouvement. Une personne se mélange à la plénitude indéfinie qui l’environne ; quelqu’un se sent dissoudre doucement. Tout le corps à présent n’est plus qu’un songe agréable que fait vaguement la pensée. Le doux moment se mire et se voit des membres limpides sous le verre de l’eau. Ce qui regarde et qui parle avec soi-même s’émerveille de la grandeur et de la symétrie des membres qu’il domine ; et la tête pensante s’amuse de quelque pied qui vient à paraître loin d’elle, qui obéit comme par magie. Elle observe un orteil surgi se fléchir, un genou émerger et redescendre dans la transparence, comme une île océanique qu’exonde et que replonge un caprice du fond de la mer. La volonté elle-même et la liberté générale de l’être se composent dans l’aise de l’onde. Il y a peut-être dans l’air fade et vaporeux un parfum dont la fleur complexe interroge les souvenirs, caresse ou colore les désirs indistincts de l’être nu. Les yeux se perdent et se ferment. La durée sans contacts s’affaiblit. L’esprit s’ouvre les veines dans un rêve." La plus belle provenance possible pour cet exemplaire en parfait état.
[Pierre Alechinsky] - Pierre André Benoit / Pierre Alechinsky [PAB]
Reference : DMI-1416
(1991)
P. A. Benoit, Sommeil, gravure sur celluloïd tirée en noir et signée de Pierre Alechinsky, Alès, PAB, juin 1991, 13,2x20,7 cm, 4 double f. papier Auvergne, en feuilles, 16 pages, couverture blanche imprimée à rabats, papier cristal. Édition originale. Exemplaire provenant de la bibliothèque de Pierre André Benoit à Rivières Bien que le colophon ne mentionne que 20 exemplaires sur Auvergne justifiés et signés par l'éditeur, il existe VI exemplaires HC avec suite de la gravure en vert, rouge et bleu. Notre exemplaire est le 17/20 justifié et signé au crayon par PAB. Pierre Alechinsky (1927-) est l’artiste incontournable des dix dernières années de la vie de PAB. Leur collaboration commence pourtant dès 1967 avec L’Espace d’un doute de Jean-Jacques Lévêque. Les deux hommes ne se rencontrent cependant qu’en 1974 pour la réalisation du livre Entre le pouce et l’index, suivi d’une dizaine d’années sans aucune publication commune. Le 20 juillet 1986, Alechinsky se rend pour la première fois à Rivières. Il en découle un livret de photographies in situ Alechinsky ici accompagné d’un magnifique texte de PAB sur la présence de l’artiste belge en ses murs : Il faisait beau. La maison fraîche. Une apparition. Une démonstration du bout des doigts. Le pinceau chinois file dès qu’il est en route. Il suffit d’attraper le bout d’un écheveau lentement enroulé on ne sait quand pour qu’il se dévide machinalement vite et dessine ce qu’il veut. Son trait mince ou gros est fait pour les danses les plus extravagantes. Il nécessite aussi de la Chine l’encre la sagesse et un rien dans l’œil de bridé pour le débrider tout à fait. Ce fut très court il y a toujours ces trajets pour traverser la forêt des impératifs les moins impérieux qui rendent captifs et empêchent de faire plus de ce que l’on croit insignifiant et qui bizarrement survit le mieux. Ici quel lieu où si peu l’on vit où si peu on reste préservé par les ronces et le froid. Au final, la bibliographie commune compte vingt-deux productions dont plus de la moitié entre 1990 et 1992. De toutes les techniques employées par les deux acolytes, nous en présentons ici trois : gravure sur celluloïd pour Sommeil, gravure sur or pour Hors du monde, photocomposition pour Tête de Clou. Dans son poème Sommeil, dont Alechinsky reprend le titre et en traduit le motif poétique dans le dessin de la gravure, PAB poursuit son exploration de cet état nocturne déjà évoqué dans Avant le sommeil avec Jacques Hérold en 1965 : « ce sommeil durant lequel tout nous est donné, parce que l’on sait mieux accueillir, ainsi anéanti. Long sommeil, précédé de l’ultime exaspération qui détruit le dernier trouble et chasse les obsessions. Il engraisse ce qui vient de naître jusqu’à ce que l’aurore le congédie. » « Quand il peut venir on ne se voit plus on ne s’entend plus on ne se sent plus c’est ce qui repose le parfait oubli comme on oublie vite aussi les rêves qui l’habitent son travail est caché rien n’est perdu du temps dont il dispose et tout près de partir il nous remet régénérés à ce qu’on dit la vie » Très bel exemplaire, provenant de la bibliothèque de P. A. Benoit. Envoi soigné. Remise contre signature.
[Pierre André Benoit (PAB)] - Pierre André Benoit (PAB)
Reference : DMI-1214
(1970)
Pierre André Benoit (PAB), collage signé PAB à la mine de plomb , sans date. 17x10 cm. Magnifique collage à l'oiseau noir. Superbe pièce. Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc.
PIERRE-ANDRÉ BENOIT Le Chemin Resserré Centre Joë Bousquet & son temps / Les Amis du Musée Bibliothèque Pierre André Benoit Alès, 2016, broché, 43 p. Le chemin resserré a été le treizième ouvrage de la collection de La Fenêtre Ardente de Gaston Puel. Il a été achevé d'imprimer sur les presses des Imprimeries Maury, à Millau, le 21 mars 1966. Les exemplaires de tête étaient ornés d'une gravure originale de Jean Arp signée par l'artiste. Il a été réédité en 2016 dans le cadre d'une édition réunissant le Centre Joë Bousquet & son temps / Les Amis du Musée Bibliothèque Pierre André Benoit, imprimé à 700 exemplaires dont 40 exemplaires de tête, numérotés de 1 à 20 et de I à XX, accompagnés d'une oeuvre originale de Julius Baltazar. 1 des 40 de tête, non numéroté, avec un poème de PAB, "Ah ! Si..." réhaussé à l'encre et à l'aquarelle par Julius Baltazar et signé à la mine de plomb par l'artiste. * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc. * ** Le peintre, graveur et lithographe Julius Baltazar, de son vrai nom Hervé Lambion, est né à Paris en 1949. Encore adolescent, il peint ses premières gouaches et aquarelles qui marquent déjà sa préférence pour le papier. A partir des années 60, il préfère à l’école la visite des galeries de Saint-Germain-des-Prés, son quartier familial, telle la Galerie du Dragon où il rencontre Jorge Camacho qui lui offre sa première boîte de peinture à l’huile, Agustin Cardenas, Cesare Peverelli ou Zao Wou-Ki. En 1965, il expose pour la première fois ses gouaches et ses huiles sur papier à la Galerie Transposition à Paris. Deux ans plus tard, il entre à l’école de la chambre syndicale de la bijouterie-joaillerie et travaillera (de 1969 à 1971) comme apprenti joaillier chez Arthus Bertrand. En 1967, il fait la connaissance de Salvador Dali qui le prend sous son aile et lui donne son nom d'artiste. Dali le présente plus tard à Fernando Arrabal pour lequel il réalise sa première gravure. C'est avec ce même Arrabal que Julius Baltazar fonde le mouvement « Infra-réaliste ». En 1972, Julius Baltazar est invité à séjourner et à exposer pour la première fois à Toronto. Son ami Pierre Dmitrienko le présente à l'éditeur Georges Visat qui lui achète plus d’une centaine d’aquarelles (le premier acquéreur en sera Max Ernst) et qui lui apprend les techniques de la taille-douce. II y rencontre Alain Piroir qui deviendra son taille-doucier. Cette même année, Julius Baltazar entre à la galerie André Biren. C’est le début d’une profonde amitié et d’une étroite collaboration. Il rencontre de nombreux peintres (André Marfaing, Jean Cortot, Olivier Debré, Antonio Saura, etc). En 1975, il publie son premier ouvrage de bibliophilie, édité par Georges Visat. En 1976, il séjourne dans les Pays du Nord, expose au Danemark, en Suède et en Finlande. De retour en France, il rencontre le critique d’art Guy Marester qui le présente au libraire-éditeur et collectionneur niçois Jacques Matarasso. L’année suivante, il se marie et installe son atelier au pied de Montmartre où il rencontre Raoul Ubac. Il expose à Liège. C'est au début des années 80 qu'il rencontre Michel Butor, avec qui il débute une intense collaboration. Il se lie également d’amitié avec Michel Déon. En 1983, il jette un nouveau regard sur son travail et décide de détruire une grande quantité de ses toiles et peintures sur papier. L'année 1984 voit ses premiers séjours et expositions à New-York et Toronto. Des universités et institutions nord-américaines font l’acquisition de ses livres d’artiste. Lors d’un deuxième séjour et d’une exposition à New York en 1985, paraît son texte « A l’ infini le sable », en hommage à Pierre Dmitrienko, illustré de deux empreintes d’ardoises de Raoul Ubac, publié aux Editions Adrien Maeght. En 1986, André Marfaing le fait entrer au Comité de la Jeune Gravure Contemporaine. La Bibliotheca Wittockiana de Bruxelles organise pour lui une première rétrospective de ses livres et manuscrits d’artistes. En 1988, il se fait construire un atelier en Corse, à Monticello, où sera réalisée la majorité de ses œuvres sur papier, puis un autre à Vitry-sur-Seine en 1989. Il réalise pour France Télécom et Alcatel, des projets de télécartes illustrées. En 1991, naissent ses premiers dessins sur pierre lithographique, à l’atelier Clot et Bramsen à Paris. Ses expositions se succèdent. Il reçoit, en 1994, commande d’une œuvre gigantesque pour commémorer le cinquantenaire anniversaire de la descente des Champs-Elysées par le général de Gaulle, le 26 août 1944. Baltazar occupe alors la chaussée depuis l’Arc de Triomphe jusqu’au rond-point des Champs-Elysées. Julius Baltazar, au cours de ces vingt dernières années, n'a cessé de créer, d'exposer, en France comme à l'étranger. De nombreuses rétrospectives de ses livres d'artiste, de ses peintures et gravures lui ont été consacrées (Médiathèque d’Issy-les-Moulineaux en 2007, Bibliothèque Louis Nucera de Nice en 2007, Bibliothèque Médiathèque de Nancy en 2009, Maison des Mémoires Joë Bousquet de Carcassonne en 2010, etc). Aujourd'hui, Julius Baltazar vit et travaille à Paris, en Corse et au Canada.
Pierre-André Benoit (PAB), collage signé PAB à la mine de plomb dans le coin inférieur droit, sans date. 13.5x18cm. Magnifique collage surréaliste, deux formes ovales et circulaires sur fond peint. Superbe pièce. Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc.
[Pierre Alechinsky] - Pierre Alechinsky / Pierre André Benoit [PAB]
Reference : DMI-1420
(1993)
Pierre Alechinsky & Pierre André Benoit, Un nouveau soleil s’est levé, Rivières-Alès, janvier 1993, placard poétique et dessiné, 22,5x32cm. Dessin insolé sur plaque offset, tiré en couleurs et signé par PAB et Alechinsky. 50 épreuves sur Rives, X épreuves d’artistes et 10 épreuves HC (sur la plaque, de la main de PA). 1 des 10 épreuves hors commerce justifiée 3/10 et signée par les deux. Épreuve rarissime, aucun exemplaire n’ayant réellement circulé suite à la mort de PAB survenue le même mois, après à une opération, à Montpellier. Très porté sur les questions de prédictions, de tarot et d’astrologie, PAB racontait souvent, et ce depuis plusieurs années, qu’il était persuadé que sa vie prendrait fin un 20 janvier. Comme le raconte Antoine Coron, quand « il passait cette échéance, [il] jugeait qu’il lui restait au moins un an à vivre ». Le 20 janvier 1993, l’obsession numérologique de PAB pour cette date fatidique trouva quelque part satisfaction dans la mort si souvent souhaitée. Ce placard poétique est l’ultime collaboration entre Alechinsky et lui, dans la foulée de la réalisation d’Un levant au couchant, verres peints isolés sur papier photo reprenant des détails du vitrail pour le Musée PAB … en guise de conclusion à son incroyable vie d’artiste et d’éditeur : « Cheval assis pensant à la chaise vide qui prend l’air attirant l’arbre est ici l’échelle symbolique et l’encrier fumant indiquent le moment où coïncident dans l’écrit montantes et descendantes les pulsions de la vie et celles de la mort quand s’endort le couchant » Pierre Alechinsky (1927-) est l’artiste incontournable des dix dernières années de la vie de PAB. Leur collaboration commence pourtant dès 1967 avec L’Espace d’un doute de Jean-Jacques Lévêque. Les deux hommes ne se rencontrent cependant qu’en 1974 pour la réalisation du livre Entre le pouce et l’index, suivi d’une dizaine d’années sans aucune publication commune. Le 20 juillet 1986, Alechinsky se rend pour la première fois chez PAB à Rivières. Il en découle un livret de photographies in situ Alechinsky ici accompagné d’un magnifique texte de PAB sur la présence de l’artiste belge en ses murs : Il faisait beau. La maison fraîche. Une apparition. Une démonstration du bout des doigts. Le pinceau chinois file dès qu’il est en route. Il suffit d’attraper le bout d’un écheveau lentement enroulé on ne sait quand pour qu’il se dévide machinalement vite et dessine ce qu’il veut. Son trait mince ou gros est fait pour les danses les plus extravagantes. Il nécessite aussi de la Chine l’encre la sagesse et un rien dans l’œil de bridé pour le débrider tout à fait. Ce fut très court il y a toujours ces trajets pour traverser la forêt des impératifs les moins impérieux qui rendent captifs et empêchent de faire plus de ce que l’on croit insignifiant et qui bizarrement survit le mieux. Ici quel lieu où si peu l’on vit où si peu on reste préservé par les ronces et le froid. Au final, la bibliographie commune compte vingt-deux productions dont plus de la moitié entre 1990 et 1992. De toutes les techniques employées par les deux acolytes, nous en présentons quatre dans notre catalogue : gravure sur celluloïd pour Sommeil, gravure sur lamelle d'or pour Hors du monde, photocomposition pour Tête de Clou et enfin dessin insolé sur plaque offset pour ce rarissime placard poétique. Tirage des plus rarissimes de ce placard poétique scellant l'ultime collaboration artistique entre Pierre André Benoit et Pierre Alechinsky, quelques jours avant la mort du poète et éditeur alésien. Envoi des plus soignés, assurance comprise, remise contre signature.
Pierre André Benoit, Captif, poème illustré de deux peintures de Sylvère, Rivières — Aubarine, décembre 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 14x11cm. X exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°IX/X signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur papier Arches. Édition originale. Il s'agit du 358e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiée en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB. Ce poème inédit de Pierre André Benoit, écrit à Saint Ambroix le 25 septembre 1988, interroge les mécanismes du désir : "Captif de ce désir trop vif traquant de tous côtés pesant comme l'est l'insoutenable et ne saurait mourir sans un raisonnable éclaircissement réalisation ou illumination" Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». De toute rareté.
Pierre André Benoit, Poème - Images, 2 dessins aux crayons de couleurs de Sylvère, Rivières — Aubarine, mars 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 15x10,5cm. VI exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°E.A. 1/1 signé par l’artiste et l'éditeur au colophon avec un envoi autographe signé : "pour notre ami B. T. N. [Bernard Teulon-Nouailles]. Belle impression sur papier bleu. Édition originale. Il s'agit du 148e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiée en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB. Ce poème inédit de Pierre André Benoit interroge les rapports texte/image et évoque des pratiques artistiques qui lui sont chères : la peinture, la poésie, la calligraphie et la typographie, évocations auxquelles Sylvère répond par deux compositions dessinées ou expérimentations lettristes : "Les mots disent et dessinent une image les accompagne image de l'image cette calligraphie s'annonce encore plus par des taches colorées Tableau qui se lit et se regarde Poème regardé et lu le fragment prend une ampleur qui se multiplie page à page Ce n'est plus une illustration fatalement séparée c'est un tout où l'écriture donne la naissance ou la renaissance du poème qui voit le jour Calligraphie fruit de la main en même temps que de l'esprit Si belle puisse être la typographie elle construit un mausolée qui assure une durée et une communication plus aisées Deuxième stade de la création âge adulte sans rémission forme définitive après les hésitations Retrouver l'expression du virginal inspiré n'est pas possible juste les écarts et les ombres le font mieux entrevoir" Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». De toute rareté.
[Pierre-André Benoit (PAB)] - Pierre-André Benoit (PAB)
Reference : DMI-762
(1977)
Pierre-André Benoit (PAB), grand poème-collage en vert, bleu et marron, inédit, autographe manuscrit, avec rature, signé PAB 77 au crayon dans le coin inférieur droit, sans lieu, 25 octobre [1977], 33x26 cm. « Ô bienfait de ce jour qui permet de dire ce que chaque jour tait : bonne fête à celui dont l’absence est une peine mais [mot biffé] la présence lointaine est un réconfort constant. A lui de tout coeur ce simple chant. » Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc.
Pierre-André Benoit (PAB), poème-collage autographe manuscrit, 1 double feuillet, 4 pages, 2 pages de textes autographes manuscrits avec 2 collages, signé PAB au centre de la dernière page à la mine de plomb, sans date. 9,3x11,7cm. Pièce unique, poème inédit à connotation érotique. Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc.
Pierre-André Benoit (PAB), « Une rose s’est effeuillée », poème inédit autographe manuscrit au crayon, signé PAB, et illustré d’un dessin au crayon rehaussé de couleurs, Alès, les 18/19 novembre 1937, feuillet rose, 9,3x15,2 cm, sous passe-partout. Manuscrit de jeunesse d’une grande rareté, PAB vient tout juste d’avoir 16 ans. Cette charmante nature-morte plastique et poétique révèle également combien il était brouillé avec l’orthographe ! Une rose dans cette urne s’est effeuillée lentement Chaque feuille doucement c’est (sic) affalée taciturne Les feuilles jonche (sic) la table Tout dit la mort et pourtant Une odeur impénétrable Et cependant délectable Ambaume (sic) le coeur mourant De cette rose adorable. Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc.
Pierre André Benoit, La Marquise est rentrée à 11 heures, poème, gouache originale de PAB, juillet 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 4 double f., 12x9,8cm. V exemplaires. Exemplaire unique. Gouache originale de Pierre André BENOIT sur beau papier filigrané du Marais dans le goût de Miró, et poème inédit retrouvés parmi les oeuvres et documents laissés par l'artiste dans sa maison de Rivières puis collationnés par son cousin, Jean-Paul Martin, qui en fait des livres aux éditions de Rivières. Pour celui-ci, 5 exemplaires seulement du poème avec 5 gouaches différentes. Le poème de Pierre André Benoit joue sur la célèbre phrase du Manifeste du Surréalisme d'André Breton, attribuée à Paul Valéry : "La marquise sortit à cinq heures". Cette phrase, prémisse du Nouveau Roman, citée comme un exemple du comble de la banalité ou des conventions romanesques à éviter, a justement servi de prétexte, d'inspiration et d'incipit à de nombreux auteurs dans des articles, nouvelles ou romans, notamment à Claude Mauriac, Raymond Queneau, Alain Borne. « Il est tard / ce n’est point / l’âge / qui m’accable / mais tout / ce temps perdu / et je n’ai / plus qu’une heure / une heure / à travailler / pour gagner / autant / que ceux / qui depuis l’aurore / ont le dos / courbé / regimbant / ou non / ils ont / le coeur en paix / et moi / qui ai / tout pensé / à tort / et à travers / je me suis / plus usée / qu’une servante ». Il s'agit du 248e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiée en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB. D'une insigne rareté, cinq exemplaires seulement ayant circulé, quatre étant en mains privées. Il s'agit donc du dernier exemplaire en vente.