Paris, Éditions Lidis, 1964 ; in-4, environ 300 pp. par volume, reliure d'éditeur. Les 12 volumes. En frontispice un portrait de Joseph Kessel par Jean Cocteau, illustrations de Edy-Legrand, Le Pecq, Alde, Zendel, Clairin. Messer, Cassigneul, Bezombes, Spitzer. Joseph Kessel s'est engagé volontaire dans l'aviation pendant la guerre 14/18. Ensuite il mena une vie d'aventurier et de grand reporter. En 1940, il rejoint la Résistance et les forces de la France Libre. Après la guerre, il publia ses grands succès Le lion et Les cavaliers.
Luxembourg, Imprimerie de la Cour Joseph Beffort, 1932 ; in-16, 64 pp., couverture et cahier agrafés. 3ème édition, revue et corrigée. Alliance pour la propagation de la langue française (Comité de Luxembourg). Bon état.
Paris, Éditions Gallimard, 1964 ; in-4, 729 pp., cartonnage d’éditeur, d’après la maquette de Paul Bonet, sous emboîtage. Joseph Kessel s'est engagé volontaire dans l'aviation pendant la guerre 14/18. Ensuite il mena une vie d'aventurier et de grand reporter. En 1940, il rejoint la Résistance et les forces de la France Libre. Après la guerre, il publia ses grands succès Le lion et Les cavaliers. Exemplaire numéroté. Trente-deux aquarelles de Walter Spitzer, Guy Bardone, B. Kelly, Michel Ciry, Yves Brayer. Très bon état.
Paris, le Cercle du Nouveau Livre, 1970 ; in-8, 370 pp., reliure d'éditeur pleine toile. Joseph Kessel s'est engagé volontaire dans l'aviation pendant la guerre 14/18. Ensuite il mena une vie d'aventurier et de grand reporter. En 1940, il rejoint la Résistance et les forces de la France Libre. Après la guerre, il publia ses grands succès Le lion et Les cavaliers. Très bon état.
Nancy, Imprimerie Humblot, 1935 ; in-folio, 12-88 pp. + 94 ff. De pl. hors-texte, relié plein maroquin vert bouteille, dos lisse muet (cuir décoloré). Tirage limité. Exemplaire H. C. nominatif. Préface du général Weygand. Joseph Goulven était chef du bureau de la Résidence générale de France au Maroc. Lejosne était aumonier militaire. Nombreuses illustrations en noir et blanc. Les illustrations de cet ouvrage ont été réunies par M. Flandrin de Casablanca. Bel exemplaire. Bon état.
Paris, Egasse Frères, 1807 ; in-12, 4-XII-188 pp., broché (couverture d'attente). Nouvelle édition, précédée d'une notice sur la vie et les ouvrages de l'auteur. Entré à 19 ans dans les ordres, Henri-Joseph du Laurens, à est attribué ce texte, réussit à se faire détester des chanoines autant que des jésuites. Il quitta donc la vie monastique et publia un texte contre les jésuites, intitulé Jésuitiques puis Le Balai (1761) L'Arétin (1763) Imircé (1765) Le Compère Mathieu, ou Les Bigarrures de l'Esprit humain (1766) et La Chandelle d'Arras (1765). Dénoncé comme auteur licencieux à Mayence, il termina sa vie entre prison et couvent surveillé, et mourut en 1793. Bon état.
Paris, Estienne, 1733 ; in-12, XVI-260 pp., reliure d'epoque plein veau, dos lisse orné. Cet ouvrage a été rédigé par l'abbé Jacques-Joseph Duguet, théologien de la deuxième moitié du 17ème siècle. Il a été très lié au jansénisme, il a même rejoint Antoine Arnauld en exil à Bruxelles. Puis, il s'est détaché des courants les plus extrêmes de Port-Royal. Bon état.
Paris, Dabo Jeune, Libraire, 1825 ; in-8, environ 8000 pp., cartonnage bleu de Prusse, dos lisse, plats papier marbré brun (traces de mouillures, quelques rousseurs). Nouvelle édition. Robert-Joseph Pothier est un juriste dont l'éclectisme et la plume ont donné une bonne réputation. Il est originaire d'Orléans où il est né en 1699 et mort en 1772. Il était réputé pour sa probité et son austérité. Il est contre la torture («Question») se qui est plutôt rare pour son époque. Son oeuvre de grand réformateur du droit a inspiré le Code civil des Français. Il a sa statut au Capitole à Washington. Très bonne édition des oeuvres complètes de Pothier, trois volumes sont consacrés aux coutumes d'Orléans. Bon état.
Réunion très rare de l’ensemble des gravures des vues et ports de France, de Joseph Vernet, dans leur superbe tirage d’origine. Paris, J. P. Le Bas, [1760-1778]. In-plano oblong de (2) ff., 16 planches, reliure du temps à dos de veau fauve marbré orné de faux nerfs et de motifs dorés, cartouche de maroquin rouge avec dentelle en encadrement et titre dorés au centre des plats, non rogné. Reliure de l’époque. 800 x 550 mm.
[video width="996" height="1920" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/07/VERNET-bis.mp4"][/video] Superbe suite des 16 vues des ports d’après Joseph Vernet finement gravées par Charles-Nicolas Cochin et Jacques-Philippe Le Bas. L’exemplaire comporte les deux planches supplémentaires - la dernière (Le Havre) d’après Cochin - terminées à l’eau-forte par P. Martini. Joseph Vernet n’a pas peint de tableau représentant le port et la ville du Havre. La planche n°16, jointe à la série des gravures reproduisant les peintures de Joseph Vernet, a été dessinée par C. N. Cochin et gravée par J. Ph. Le Bas. Vernet reçut du marquis de Marigny, directeur général des bâtiments du roi et frère de la marquise de Pompadour, une commande de Louis XV pour la représentation des principaux ports de France, tâche à laquelle il s’attela en 1753. Après avoir peint Marseille et le golfe de Bandol, il partit pour Toulon, puis Antibes et Sète. De Bordeaux, où il reçut un accueil très brillant, il redescendit à Bayonne puis remonta vers La Rochelle et Rochefort. Installé à Paris en 1763, il se rendit à Dieppe, dernier port qu’il représenta. Nicolas Ozanne accompagna Joseph Vernet pendant une partie de son voyage. La commande royale concernait vingt ports, mais Vernet n’en peignit que neuf, plus la baie de Bandol, de 1753 à 1765, donnant lieu à quinze tableaux. La guerre de Sept Ans et les difficultés financières qui en découlaient suspendirent ses travaux. Liste des seize planches: Planche N°1. Le port neuf ou l’Arsenal de Toulon, vu de l’angle du parc de l’artillerie - peinture de 1755 - gravure de 1760. Planche N°2. L’intérieur du port de Marseille, vu du Pavillon de l’horloge du Parc - peinture de 1754 - gravure de 1760. Planche N°3. La Madrague ou la Pêche du Thon, vue du golfe de Bandol - peinture de 1754 - gravure de 1760. Planche N°4. L’entrée du Port de Marseille, vue de la Montagne appelée Tête de More - Peinture de 1754 - gravure de 1760. Planche N°5. Le Port vieux de Toulon, vu du côté des Magasins aux Vivres - peinture de 1756 - gravure de 1762. Planche N°6. La Ville et la Rade de Toulon vues à mi-côte de la montagne qui est derrière - peinture 1755 - gravure 1762. Planche n°7. Le Port d’Antibes en Provence, vu du côté de la Terre - peinture de 1756 - gravure de 1762. Planche N°8. Le Port de Cette en Languedoc, vu du côté de la mer, derrière la jettée isolée - peinture 1756-57 - gravure 1762. Planche N°9. Vue de la Ville et du Port de Bordeaux, prise du Côté des Salinières - peinture 1757-59 - gravure 1764. Planche N°10. Vue de la Ville et du Port de Bordeaux, prise du Château Trompette - peinture 1757-59 - gravure 1764. Planche N°11. Vue de la Ville et du Port de Bayonne, prise à mi-côte sur le Glacis de la Citadelle - Peinture de 1759-61 - gravure de 1764. Planche N°12. Vue de la Ville et du Port de Bayonne, prise de l’allée de Bouflers, près de la Porte de Mousserole - peinture de 1759-61 - gravure de 1764. Planche N°13. Le Port de Rochefort vu du Magasin des Colonies - peinture de 1761-62 - gravure de 1767. Planche N°14. Le Port de La Rochelle, vu de la petite Rive - peinture de 1761-62 - gravure de 1767. Planche N°15. Vue du Port de Dieppe - peinture 1763-65 - gravure de 1778. Planche N°16. Le Port et la Ville du Havre, vus du pied de la Tour de François premier, 1776. Les ordres du roi étaient clairs: «vos tableaux doivent réunir deux mérites, celui de la beauté pittoresque et celui de la ressemblance, autant que son intention: voir les ports du royaume représentés au naturel dans vos tableaux». A Toulon: le quai aux vivres est une véritable exposition de ce que l’on pouvait trouver à bord en matière de sacs, de jarres, de corbeilles, de paniers, de bouteilles et de futailles. Le vin, la viande salée, les fromages dont on voit des meules que l’on roule, les légumes secs, les épices, le bétail sur pied sont embarqués sur l’allège à quai qui chargera les munitions à bord d’un vaisseau en partance. A Marseille: sur le quai du vieil arsenal, au fond du port, s’active une foule animée et colorée de femmes et d’hommes du peuple auxquels se mêlent gentilshommes, femmes de qualité et religieux. Des levantiers, Turcs ou Barbaresques enturbannés arpentent aussi les quais. L’entrée du port est animée de multiples embarcations, canots, allèges, bateaux pêcheurs, tartanes. A Bordeaux, sur le quai des Salinières, nous voyons des jésuites, d’élégantes jeunes femmes en robes à panier, mais aussi des boulangers et un garçon vacher; un précieux tilbury lancé à vive allure contrastant avec un attelage de bœufs traînant un lourd charroi de tonneaux. Sur le fleuve, des bateaux de commerce viennent charger le vin contenu dans les tonneaux alignés sur le quai. A Rochefort, nous voici sur le quai aux vivres: les tonneaux de vin de Bordeaux, les chaudrons, les marmites sont destinés à l’approvisionnement des vaisseaux, de même que les bestiaux qui paissent dans la prairie. Les paquets de toiles à voiles et les gros écheveaux de chanvre vont alimenter les ateliers de l’arsenal dont la magnifique corderie qui s’étend sur la droite. A La Rochelle, au milieu des ballots, des panières, des fûts, des bois, des ancres, des femmes et des hommes travaillent, se reposent ou discutent, en un mot vivent sous nos yeux une attitude, un geste, un regard nous les rendent plus proches que de longs discours sur la société du XVIIIe siècle. Alors que bien souvent Vernet prend de grandes libertés face aux demandes très précises du roi pour le choix des sites ou du point de vue d’où il les dépeint, il répond pleinement à ses vœux en décrivant partout des scènes de la vie quotidienne: devant nos yeux vit tout un peuple au naturel. Témoignage pittoresque de la vie portuaire en France au temps de la marine à voile et de la douceur de vivre sous le règne de Louis XV le bien-aimé. Réunion très rare de l’ensemble des gravures des vues et ports de France, de Joseph Vernet, dans leur superbe tirage d’origine. Avec Joseph Vernet et sa descendance directe s'affirme une dernière fois la continuité de cette école d'Avignon qui, depuis le XIVe siècle, n'a cessé de se manifester par des artistes de talents et de caractères forts différents mais unis par d'indiscutables affinités. On peut faire remonter l'origine de cette école à l'époque où Bertrand de Goth, archevêque de Bordeaux, devenu pape sous le nom de Clément V, transporta la cour pontificale à Avignon. Dans cette «petite ville paisible, dont le charme ne pouvait leur échapper, les papes firent éclore un puissant foyer artistique, dont l'éclat devait se prolonger jusqu'au XIXe siècle. À Avignon, qui garde intacts tant de vestiges de son destin exceptionnel, le jeune Joseph Vernet pouvait à chaque pas rencontrer des monuments susceptibles de lui donner un avant-goût de la ville unique qui devait plus tard le révéler à lui-même. Face au Palais des Papes s'élève cet Hôtel de la Monnaie, construit par un cardinal Borghèse, légat du Pape, et qui porte sur sa façade le dragon et l'aigle, armes de la famille, enfin la colline des Dons, où la vue est si belle sur le Rhône et sur Villeneuve est une réduction de ces jardins du Pincio, qui forment avec la Villa Médicis l'un des plus beaux lieux de Rome et du monde. Cet appel de l'Italie, Joseph Vernet le ressentit de bonne heure, et son père, Antoine Vernet, fut assez heureux pour intéresser aux dons brillants du jeune peintre plusieurs nobles personnages de la ville, en particulier le marquis de Caumont et le comte de Quinson, qui lui ouvrirent leur bourse et lui permirent de partir pour Rome, qui offrait à cette époque aux artistes des ressources incomparables. Mais au cours de ce voyage pour rejoindre la Ville éternelle, dont la première étape le conduisit à Marseille, Joseph Vernet devait faire une rencontre capitale : celle de la mer ; en effet des hauteurs qui dominent la ville elle lui apparut pour la première fois dans toute sa beauté ; ce fut le coup de foudre, et lorsque quelques jours plus tard, après une tempête spectaculaire, Vernet arrive à Civita-Vecchia, son destin est fixé : il deviendra le peintre de la mer qui, désormais, sera présente dans presque toutes ses œuvres. La vie que mène à Rome le jeune artiste est des plus agréables ; il y a été fort bien accueilli et s'y est fait rapidement une clientèle avide de tempêtes et de naufrages. Les livres de raison de Vernet nous donnent sur ses travaux des renseignements précis : en 1743 il est reçu membre de l'Académie de Saint Luc, honneur assez rare pour un étranger, la mer l'attire de plus en plus, c'est avec joie qu'il se rend en pèlerinage à Naples, où le maître qu'il admire tant, Salvator Rosa, trouva la source principale de son inspiration. Cependant à Rome la popularité de Vernet croît de jour en jour ; sa clientèle devient européenne. En Italie, Joseph a trouvé la fortune, la gloire et l'amour ; aussi n'est-il pas pressé de quitter un pays qui l'a si bien reçu. Pourtant, sollicité par ses protecteurs français, il se décide à rentrer définitivement dans son pays, mais il retourne en Italie à plusieurs reprises et ce n'est qu'en 1753 qu'il se fixe en France pour toujours. Grâce au haut patronage de M. de Marigny, directeur suprême des Beaux-Arts et frère de Mme de Pompadour, qui avait à ce moment toute la faveur de Louis XV, Vernet obtint du roi une commande où il devait donner toute la mesure de son talent : Les Ports de France. La mer qui l'inspira si souvent dans ses œuvres antérieures va lui fournir encore un thème important, mais elle ne sera cette fois que le complément de ses compositions ; pour un moment il va cesser de peindre des tempêtes, des orages et des coups de vent. Ces ports de France seront des paysages où la vérité et la fantaisie se mêlent agréablement, témoin ce Port de Marseille lumineux et doré comme un Claude Gellée, qui nous montre au premier plan un groupe réuni pour un goûter en plein air, un autre pour un bal ; les robes et les ombrelles des femmes animent ce paysage aux lignes si nobles et lui donnent un air de fête familiale. Même procédé dans la Vue de la Ville et de la Rade de Toulon, où nous voyons à mi‑hauteur des collines qui dominent la rade, s'activer sur une terrasse monumentale, des cavaliers, des chasseurs, des joueurs de boules et des dames en grande toilette. Cette volonté d'humanisation du paysage se retrouve dans presque toutes les œuvres de J. Vernet, même dans celles où elle pourrait paraître artificielle; dans les tempêtes, les naufrages, les orages, nous verrons toujours l'homme opposer à la force aveugle des éléments son courage, son ingéniosité ou son désespoir. Cette introduction du drame humain au milieu des aspects pittoresques d'une nature hostile, c'est là la véritable originalité de Joseph Vernet. «C'est un grand magicien, que ce Vernet, écrit Diderot, on croirait qu'il commence par créer un pays et qu'il a des hommes, des femmes, des enfants en réserve, dont il peuple sa toile comme on peuple une colonie, puis il leur fait le ciel, le temps, la saison, le bonheur, le malheur qu'il lui plaît ». La production de J. Vernet est considérable et ses contemporains raffolèrent de lui. Dans cette œuvre consacrée presque exclusivement à la mer, aux tempêtes, et aux orages, on peut distinguer au moins deux périodes, une période romaine profondément marquée par les peintres napolitains, Salvator Rosa et Solimena, qu'il admirait sans réserve ; il leur doit ce sentiment dramatique de la nature et cette largeur de facture qu'il manifesta dès ses premières œuvres. À son retour en France, son art s'humanise et s'enrichit de détails savoureux qui, loin d'en altérer le caractère, lui confèrent une grande part de son charme. Certes, J. Vernet a entendu le message de Poussin et de Claude Gellée, mais au sublime de l'un et au mystère de l'autre, il a substitué un pathétique humain et familier, et s'il n'atteint pas leur grandeur, il garde avec son siècle un contact plus étroit et une audience plus large en lui tenant un langage plus accessible. Après les fêtes galantes de Watteau et les Bergeries de Boucher, la nature telle que la conçoit Vernet et si apprêtée qu'elle nous paraisse, est une nature vraie et non un décor d'opéra. Si Vernet eut une influence manifeste sur le goût de son temps, il est plus difficile de percevoir son passage dans la peinture moderne. Pourtant bien des œuvres qui nous ravissent toujours portent sa marque indiscutable ; comment ne pas penser à lui devant les Ruines et les Cascades d'Hubert Robert et plus près de nous, comment oublier le Ponte Rotlo en admirant les Corot d'Italie ? Heureusement la postérité si sévère envers les gloires récentes en apparence les plus solides et qu'elle précipite si volontiers en enfer ou en purgatoire, révise tôt ou tard ses jugements les plus définitifs ; et tandis que les grandes batailles d'Horace Vernet ne font plus recette, la gloire du grand peintre des Ports de France, si aimable et si française nous apparaît toujours aussi pure et aussi justifiée.» J. Dupuy. Très bel exemplaire à grandes marges relié en demi-veau fauve.
Avignon Seguin Aîné 1852
In-12 (189 x 120 mm), xlv - (1) pp. - (1) ff., 437 pp., demi-cartonnage bleu à la bradel, coins, non rogné (reliure d'époque). Edition originale de ce recueil de poésies en provençal, contenant 10 poèmes de Frédéric Mistral, 16 de Joseph Roumanille, ainsi que de Joseph-Jacques-Léon d'Astros, Théodore Aubanel, Gustave Bénédit, François-Henri-Joseph Blaze (Castil-Blaze), Augustin Boudin, Marius Bourrelly, Barthélémy Chalvet, Antoine-Blaise Crousillat, Paul Giéra (Glaup), Anselme Mathieu, etc. Orné d'un portrait dédicace de Roumanille, et enrichi d'un feuillet de vocabulaire provençal manuscrit du même. Contient un Glossaire franco-provençal. Célèbre recueil, qui fut l'une des premières manifestations du Félibrige, fondé en 1854 par sept poètes provençaux dont Joseph Roumanille, Frédéric Mistral, Théodore Aubanel, etc. (quelques défauts sur les coupes et les coins, quelques petites mouillures claires, rousseurs). // 12o (189 x 120 mm), xlv - (1) pp. - (1) ff., 437 pp., bradel blue quarter-cloth, uncut (contemporary binding). First edition of this poetry collection in Provençal dialect, containing 10 poems by Frédéric Mistral, 16 by Joseph Roumanille, and also by Joseph-Jacques-Léon d'Astros, Théodore Aubanel, Gustave Bénédit, François-Henri-Joseph Blaze (Castil-Blaze), Augustin Boudin, Marius Bourrelly, Barthélémy Chalvet, Antoine-Blaise Crousillat, Paul Giéra (Glaup), Anselme Mathieu, etc. Illustrated with a portrait of Roumanille with dedication, enriched with an handwritten leaf of Provençal vocabulary by him. Contains a "Glossaire", french-Provençal. Famous poetry collection, one of the first expression of the Félibrige, founded in 1854 by seven Provençal poets including Joseph Roumanille, Frédéric Mistral, Théodore Aubanel, etc. (some defects on corners and turns-in, some little light water-stains, spots).
Lot de 10 L.A.S. montées ensemble sur onglet par le destinataire Gustave Lévy, dont 7 Lettres autographes signée de François Deloncle et de 3 longues lettres autographes signées de Joseph Deloncle, adressées à et réunies par Gustave Lévy dont : 1 L.A.S. de Joseph Deloncle datée de Mayotte, 2 juillet 1889 : "A Diego Suarez je n'ai pas trouvé traces de passage de votre protégé" [ ... ] "Enfin notre campagne décline et il n'est que temps. J'en reviendrai complètement dégoutté de mon métir, ayant désappris le peu que m'avait donné mon service dans les ports et surtout mes relations avec M. Meslant. Au dégoût vient s'ajouter encore le découragement. Notre corps est mort, et il faudrait un rude coup pour le relever, l'avancement y est presque nul, aucunes compensations n'est offerte aux ennuis et aux difficultés d'un métier des plus mesquins" [ ... ] "Allons, j'entame mon antienne et vous allez me dire "Voilà Joseph qui me la refait à la Jérémie" [ ... ] Nous allons et venons tout le temps : juif errant de la côte malgache, le B. B. est partout, bien chez les Mahafales dans la baie Saint Augustin au Sud de Madagascar, aujourd'hui dans les Comores, hier arrêtant par sa formidable apparence les sauvages guerriers de sa Majesté Tompoumane de la baie St Augustin, aujourd'hui bombardant la Grande Comore où le féroce Ashimou avait élevé l'étendard de la révolte [ ... ] "Nous revenons des Comores où un sultan s'était déclaré indépendant ; il avait refusé de reconnaître l'autorité des princes que nous avions nommé, et les autres Comores menaçaient de se révolter en face de notre faiblesse. Enfin on a autorisé le concours de la force en présence des échecs diplomatiques et nous sommes allés protéger son Altesse Saïd Ali à coups de canons, victoire, triomphe, rentrée pittoresque dans la capitale. Le Saïd ali au milieu d'une multitude de gens de race arabe qui nous acclament, lancent des fantasias avec des cris à rendre sourd tout un décor d'opéra comique [ ... ] Puis nomination dans l'ordre peu connu - mais très estimé - de l'Etoile des Comores. Votre serviteur est chevalier et nous avons tous eu un sabre pris sur l'ennemi. En avant la musique !!! Tout cela aide à passer le temps et ici il faut le tuer deux fois. [ ... ] Et puis nous avions Papinaud, le tonnelier député, gouverneur Papenaud, qui a force de faire des tonneaux est devenu un foudre de guerre tout à fait réjouissant. Il voulait tout brrrûler, couper toutes es têtes, et envoyer des personnes en Calédonie, "un pays peuplé de sauvages, qui mangent les blancs, mon bon, et les prréfèrrent aux noirs encore, eh ! oui !" Quel beau Tartarin ! Brave homme, finaud comme un paysan, prometteur comme un Roumestan, et incapable de faire du mal à une mouche [ ... ] "Il est énergique, et au lieu de retenir notre commandant ce qui eut été dans l'ordre des choses, c'était lui qu'il fallait retenir" [ ... ] "je crois qu'on en ferait difficilement un ambassadeur mais comme gouverneur de Mayotte, il est très bien" [ ... ] / 1 LAS de Joseph Deloncle datée d'Obock, le 7 novembre 1891 : [ ... ]Pour moi, je continue à être content de mon sort ; ma femme et les bébés votn bien et j'ai pu faire quelque chose pendant mon intérim. On m'a un peu traité d'emballé, mais j'ai la conscience d'avoir noué avec les abyssins des rapports utiles et peu me chaut que cela ennuie l'Italie" [... ] "Mon chef M. Lagarde est un homme charmant, bien élevé, auquel je suis sincèrement dévoué, il ne me lâchera pas et je lui crois le bras long. Puis j'ai l'inspection dans deux ans" [ ... ] / 1 LAS de Joseph Deloncle datée d'Obock, le 17 mai 1892
Remarquable ensemble de lettres des frères Deloncle adressées à leur ami Gustave Lévy, dont 2 remarquables lettres de Joseph (qui fut un temps gouverneur intérimaire à Obock), dans lequel il évoque ses pérégrinations à Madagascar, ses "succès militaires" lors des événements de la Grande Comore en 1889, ses contacts avec les Abyssins lors de son séjour à Obock.
Nancy, Imprimerie Humblot, 1935 ; in-folio, 16-80-76-18 pp., reliure d'éditeur demi-maroquin à coins, coloris vert olive, dos à 5 nerfs (couverture conservée). Exemplaire numéroté 80/400 de grand luxe sur papier vélin d'Arches (plus 50 exemplaires hors commerce, plus 2500 exemplaires de vulgarisation sur papier pur alfa Navarre, brochés). Préface par le général Weygand. L'auteur est ancien chef de bureau de la Résidence Générale de France au Maroc, avocat au Barreau de Casablanca. Aux Sources de l'Action, par le père G.-M. Lejosne, ancien aumônier militaire. Très nombreuses illustrations réunis par M. M. Flandrin, de Casablanca. Bon état.
Commercy, Chez Henry Thomas, Imprimeur ordinaire de S. A. R. Madame, 1742 ; in-16, XXIV-163-21 pp., reliure d'éditeur plein Skivertex, coloris ivoire, dos lisse, pièce de titre, tête rouge. Ouvrage non-seulement curieux et instructif, mais encore utile et profitable, tant au Public qu'à tous ceux qui veulent connaître de la Médecine, par M. Callot, Docteur en Médecine de l'Université de Montpellier, ci-devant Conseiller Médecin-Aulique et Pensionnaire de leurs Altesse Royales de Lorraine. Tirage en fac-similé, sans aucune indication du nouvel imprimeur, ni du nouvel éditeur (ouvrage en fait réimprimé par Pont-à-Mousson S.A. offert aux bons clients). Très bon état.
Nancy, Imprimerie Humblot, 1935 ; in-folio, 87 pp., broché. Tirage limité. Préface du général Weygand. Bon état.
Thionville, Gérard Klopp, 1993 ; in-folio, 165 pp., reliure d'éditeur pleine toile, avec une image contrecollée au premier plat. Exemplaire numéroté. Ode par le texte et par la photographique aux derniers mineurs de Lorraine. Très bon état.
Paris, Éditions Stock, 1973 ; in-8, 6-282 pp., broché. Exemplaire numéroté C. L. L. 74/300, pour le club du livre lorrain. Préface de Jean Guéhenno, de l'académie française. Livre littéraire sur les traditions campagnardes en Lorraine… Très bon état.
Sarreguemines, Éditions Pierron, 1986 ; in-4, 115 pp., cartonnage imprimé d'éditeur. À propos du Bitcherland pays du cristal. Pays où serait né l'Art Nouveau si la guerre n'avait pas séparé la lorraine en deux. Un des 4000 exemplaires numérotés.
[LORRAIN] - COLLECTIF (Sous la direction de Joseph Jobé, avec la collaboration d'Alain Girardot)
Reference : 202006250
(1997)
Metz, Serpenoise, 1997 ; in-4, 206 pp., reliure d'éditeur pleine toile. Les auteurs : Jean-Claude Delbreil, Jean Gallet, Alain Girardot et Jean-Paul Streiff. Histoire de la ville, du traité de 843 à l'une des batailles les plus célèbres de l'histoire occidentale.
Nancy, Éditions Berger-Levrault, 1957 ; in-8 (165 x 252 mm), 276 pp., broché (non coupé). Annales de l’Est, publiées par la Faculté des Lettres de l’Université de Nancy. – Mémoire N° 18.
Thionville, Esdé Éditions, Serge Domini Éditeur, 1997 ; in-8 (175 x 247 mm), 112 pp., cartonnage d'éditeur, couverture illustrée. Dédicace de l’auteur à l’abbé Jacques LÉOUTRE. Nombreuses illustrations dont certaines en couleurs.
[HISTOIRE] - COLLECTIF (Sous la direction de Joseph CHELHOD)
Reference : _202400020
(1984)
Paris, Éditions G.-P. Maisonneuve & Larose, 1984-1985 ; in-8 (162 x 235 mm), 288 + 12 pl. hors-texte + 266 + 12 pl. hors-texte + 432 pp. + 10 pl. hors-texte, brochés. Les 3 volumes. Collection «Islam d’hier & d’aujourd’hui», N° 21, 22, 25, dirigée par A. M. TURKI.
Metz, Éditions Serpenoise, 1979 ; in-4, environ 60 pp., broché. Illustré de 16 linos de Jean Morette.
Metz, Éditions Serpenoise, 1979 ; in-4, environ 50 pp., broché. Illustré de 16 linos de Jean Morette.
Paris, Les Écrivains indépendants, Librairie F. Piton, 1931-1939 ; in-8 (144 x 192 mm), 168 + 152 + 244 pp., broché. Les 3 volumes. Bibliothèque de l’Artistocratie. – N° X. Cahiers mensuels de Littérature et d’Art, publiés sous la direction de Gérard de LACAZE-DUTHIERS. Préface de BANVILLE d’HOSTEL. -série réséda. – Bibliothèque de l’Artistocratie. – N° LXXXV. Cahiers mensuels de Littérature et d’Art, publiés sous la direction de Gérard de LACAZE-DUTHIERS. -série chaudron. –Bibliothèque de l’Artistocratie. – N° CI-CII. Cahiers mensuels de Littérature et d’Art, publiés sous la direction de Gérard de LACAZE-DUTHIERS. - Série verte.
Paris, J. Ferenczi & Fils, Éditeurs, 1938 ; in-8 (145 x 199 mm), 224 pp., relié demi-cuir marbré, coloris brun, dos à 5 nerfs, tranches jaspées. Collection «le Livre moderne illustré». Bois de Georges TCHERKESSOF.