Grasset, 1975, gr. in-8°, 366 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état, envoi a.s.
Mémoires d'Albert Ouzoulias, dit "Colonel André" (1915-1995), un des chefs de la Résistance communiste, qui commandait les Bataillons de la Jeunesse. — "Un livre d'Albert Ouzoulias est un témoignage qui mérite attention. Ce chef des F.T.P.F. de Paris en 1944, alors le colonel André, a été non seulement l'animateur de la résistance armée d'obédience communiste dès son évasion du stalag 17 B fin juillet 1941, lorsqu'il fut appelé par Danielle Casanova à prendre la direction des Bataillons de la Jeunesse dont il a écrit l'histoire, mais avec une perséverance infatigable et une probité d'historien soucieux de la vérité, il a glané une masse considérable d'informations sur ses compagnons d'armes et leurs activités clandestines ; durant trois ans bravant les recherches des polices allemandes et vichyssoises, il avait parcouru toute la France pour organiser la lutte contre les nazis et il fut le témoin privilegié des actes de courage des hommes dont il nous parle avec une émotion que l'on ne peut pas ne pas partager. Albert Ouzoulias est à la fois un patriote incapable de la moindre défaillance, et un communiste qui entend demeurer fidèle à son parti, dont il s'efforce de comprendre les positions lorsque certaines d'entre elles parviennent à troubler quelques-uns de ses camarades de lutte. Aussi son exposé de l'évolution des directives du Parti communiste depuis la capitulation de Munich, en septembre 1938, jusqu'à l'attaque des armées allemandes à l'Est, en juin 1941, exprime la pensée d'un militant dont la pureté d'intentions est hors de tout soupçon..." (Marcel Baudot, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1977) — Albert Ouzoulias, fait prisonnier le 12 juin 1940, parvint ensuite à s'évader d'Autriche le 26 juillet 1941, puis prendra la direction des Bataillons de la Jeunesse, organisation des Francs-Tireurs créée par la Jeunesse communiste, le 2 août 1941. Il est alors secondé par Pierre Georges (le colonel Fabien). Ouzoulias est nommé commissaire politique adjoint à Eugène Hénaff fin 1941, alors que se créé le premier Comité militaire national et que fusionnent l’Organisation spéciale (OS), les Bataillons de la jeunesse et des groupes spéciaux de la Main d'Oeuvre Immigrée-MOI. Charles Tillon unifie en avril 1942 les trois organisations d'obédience communiste (les Bataillons de la Jeunesse, l'Organisation spéciale et la Main d'Œuvre Immigrée-MOI) dans les Francs-tireurs et partisans (FTP), ouverts à tous les résistants. Albert Ouzoulias est alors nommé commissaire militaire national chargé des opérations. Avec Robert Deloche, il pousse Roger Belbéoch à infiltrer la police. Chargé fin juin 1944 par la direction du PCF de la coordination de l'action militaire en région parisienne, il rencontre alors régulièrement le colonel Henri Rol-Tanguy, responsable des FTPF de l’Ile-de-France, et, dans la nuit du 10 août 1944, est l’un des signataires de l’affiche appelant à l’insurrection générale. Albert Ouzoulias est reçu, avec la direction des FTPT et des FFI, le 28 août 1944 par le général de Gaulle.
Editions Sociales, 1980, in-8°, 495 pp, 24 pl. de photos et documents hors texte, broché, bon état
Le colonel Fabien et d'autres jeunes dans la résistance, dans les maquis et l'insurrection parisienne. — "Albert Ouzoulias (colonel André), prisonnier de guerre en 1940, s'évade. Le 2 août 1941, à 26 ans, il est chargé de la direction des « Bataillons de la jeunesse » avec, à ses cotés, le glorieux colonel Fabien. Membre du Comité militaire national des FTP, il y assume la responsabilité de commissaire national aux opérations et connaîtra dans le détail les combats et les hommes dont il parle. Les Bataillons de la jeunesse, c'est l'histoire vraie et humaine de beaucoup de jeunes résistants de 1940 à l'insurrection parisienne, de ceux qui « croyaient au ciel » à ceux qui « n'y croyaient pas », du père Jacques au colonel Fabien." (4e de couverture)
Editions sociales, Paris 1972, 13,5x21,5cm, broché.
Edition originale. Iconographie. Quelques petites rousseurs en marge de certains feuillets, étiquette de salon du livre encollée en tête d'une garde. Exemplaire complet de sa jaquette illustrée qui comporte deux manques en tête et en pied du dos. Envoi autographe signé d'Albert Ouzoulias alias le Colonel André àYvonne Goasguen : "... ce livre de nos luttes d'hier dans la Résistance..." - Photos sur www.Edition-originale.com -