Plon, 1894, in-8°, xvi-566 pp, préface du marquis Costa de Beauregard, 2 portraits en héliogravure hors texte, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état
Oudinot prit part à toutes les grandes campagnes du Consulat et de l'Empire, à l'exception de l'Espagne et du Portugal. — "Biographie d'Oudinot coupée de fragments de souvenirs de la seconde épouse du maréchal née Eugénie de Coucy." (Tulard, 1107) — "A signaler une publication des plus intéressantes, ce sont les extraits des souvenirs inédits de la duchesse de Reggio sur son mari, le Maréchal Oudinot, publiés par M. Gaston Stiegler. Si les souvenirs de la duchesse de Reggio, en effet, ne nous la font pas connaître comme une femme d'un esprit supérieur, si elle nous y apparaît plutôt comme une admiratrice quand même des pouvoirs établis que comme une observatrice pénétrante et caustique, plus proche parente en un mot de Mme d'Abrantès que de Mme de Rémusat, ils n'en sont pas moins charmants par l'aisance du style et par la bonté et la sincérité de coeur qu'ils révèlent chez leur auteur. Les récits des premières années de Mlle Eugénie de Coucy, de sa première entrevue puis de son mariage avec le maréchal ont une fraîcheur de naïveté tout à fait délicate. Elle a su tracer des moeurs et des habitudes de la petite noblesse provinciale ralliée à Napoléon un tableau très vivant et très intime, comme elle a su résumer avec sobriété et simplicité le récit poignant de la retraite de Russie, de l'arrivée chez elle d'Oudinot, atteint du typhus, et de la campagne de France. Sans doute, dans cette dernière partie, on trouvera que les angoisses de la duchesse se rapportent plus encore à son mari qu'à son pays, mais c'est qu'au fond elle voyait la Restauration plutôt avec plaisir. Ses origines, ses relations, son caractère la rattachaient à la monarchie. Sa présentation à l'empereur ne lui a pas laissé un mauvais souvenir ; elle voit toujours « cet oeil bleu foncé qu'on ne pouvait pas plus fixer qu'on ne fixe le soleil. » Mais le comte d'Artois la captiva bien autrement ; ce qu'elle éprouva devant lui, c'est la vénération et la confiance (p. 322). Il faut tenir compte de ces sentiments pour comprendre son jugement sur le retour des Bourbons et aussi tout ce qu'elle a écrit sur la Restauration. Au total, c'est un livre d'une très agréable lecture, plein de détails intéressants, entre autres sur la chute de l'Empire et sur cette curieuse entrevue de la Malmaison, qui réunissait Joséphine, Mme de Staël et Mme Walewska. En somme, la physionomie d'Oudinot ressort assez exacte de ce livre quand on fait la part de l'admiration, avec plus de dignité que d'élan, plus de loyauté que d'intelligence, plus de bravoure enfin que de génie militaire." (Louis Farges, Revue Historique, 1894)
Le général Nicolas Charles Oudinot (1767-1847) duc de Reggio, général français de la Révolution et de l'Empire - Maréchal d'Empire & Le général Constantin Gravier de Vergennes (1761-1832)
Reference : DMI-866
(1815)
Le général Nicolas Charles Oudinot (1767-1847) duc de Reggio, général français de la Révolution et de l'Empire - Maréchal d'Empire & Le général Constantin Gravier de Vergennes (1761-1832) Lettre autographe signée au Ministre de la Guerre [Laurent Gouvion, marquis de Saint-Cyr (1764-1830] 1 grande f., 1 p., Paris, 15 septembre 1815 - cachet de cire rouge au dos "Monseigneur, Monsieur le baron de Charlus, Lieutenant des Gardes de la Porte, est désigné par la commission chargée de l'organisation de la gendarmerie, comme chef d'une des légions de cette arme. Cette désignation va être soumise à votre sanction. J'ai l'honneur de recommander particulièrement cet officier à votre bienveillance ; il a toute l'activité et la fermeté nécessaire pour justifier vos bontés, et, dans l'emploi honorable qu'il sollicité, il apportera le même zèle qui l'a toujours distingué dans sa longue carrière militaire. J'ai l'honneur d'être avec une haute considération, Monseigneur, De votre Excellence, Le très humble et très obéissant serviteur, Le Cte de Vergennes Capitaine Colonel des Gardes de la Porte du Roi ? Paris le 15 septembre 1815 A S. E. le Ministre de la Guerre" A cette première partie de la lettre signée par le Comte de Vergennes, le Général Oudinot a ajouté une apostille autographe signée sur le même registre : "M. de Charlus mérite confiance, il est digne sous tous les rapports de l'emploi qu'il souhaite. Le Gal Oudinot" Très beau document
Netherlands 1810 Une lettre manuscrite, qui semble être une copie de secrétariat plutôt que la lettre envoyée, avec la signature du duc de Reggio. La lettre explique comment un marin inconnu avait prévu d'escorter des déserteurs français des villages néerlandais de Noordwyk et Katwyk (juste au nord de La Haye) jusqu'aux squadrons anglais. L'un des soldats les plus importants a été capturé et sera jugé, mais les recherches se poursuivent pour retrouver le marin qui aide les déserteurs. Entre-temps, les villages ont été placés sous embargo et aucun navire n'est autorisé à en sortir ! La lettre, d'une écriture soignée, est adressée à "Monseigneur" (Giraud ?). Elle est datée du 20/7, c'est-à-dire vraisemblablement du 20 juillet, sans que l'année ne soit indiquée. L'année est probablement 1810, car en avril de cette année, Oudinot a été élevé au rang de duc de Reggio, et chargé de gouverner la Hollande en remplacement de Louis Napoléon (le frère de l'empereur). Oudinot est le soldat le plus blessé des guerres napoléoniennes, ayant reçu 32 blessures, dont deux par balle et neuf par sabre. Malgré cela, il vécut jusqu'en 1847, date à laquelle il mourut à l'âge de 80 ans. Nous pensons qu'il s'agit de la signature du duc, d'une part parce qu'un ancien propriétaire a écrit cette provenance au crayon sur la lettre, et d'autre part par comparaison avec des copies en ligne de son autographe. Celles-ci varient considérablement, mais un exemple est présenté dans les photos de cette pièce. 215 x 190mm.
A manuscript letter, from the look of it a secretarial copy, rather than the letter sent, with the signature of the Duc de Reggio. The letter outlines how an unknown sailor had made plans to escort French deserters from the Dutch villages of Noordwyk and Katwyk (just north of the Hague) to the English squadrons. One of the most important soldiers had been captured, and would stand trial, but the search continued for the sailor assisting the deserters. In the meantime, the villages had been placed under embargo, and no ships allowed to leave! The letter, in a neat hand, is written to "Monseigneur" (Giraud ?). It is dated 20 / 7th which is presumably 20th July without the year recorded. The year is probably 1810, as in April of this year, Oudinot was elevated to the rank of Duc de Reggio, and made responsible for the governance of Holland in replacement of Louis Napoleon (the Emperor's brother). Oudinot was the most injured soldier of the Napoleonic wars, having received 32 wounds, including two bullet wounds and nine sabre wounds. Despite these, Despite these, he lived until 1847 when he died at the age of 80. We believe this to be the signature of the duc, partly as a previous owner has written this provenance in pencil to the letter - but also in comparison with online copies of his autograph. These varied widely, but an example is shown in the pictures of this piece. 215 x 190mm (8œ x 7œ inches). .
Nicolas Charles OUDINOT, Duc de Reggio - né à Bar-sur-Ornain en 1767
Reference : GF29368
Paris - vers 1840 - Gravure format 25 x 17 cm - piqures - et état des services de 3 pages in8 -
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