<meta charset="utf-8"><p data-mce-fragment="1">Interrogé sur son choix de ne peindre presque exclusivement que des animaux, Gilles Aillaud répondait : « parce que je les aime ». Contemporaines des premières œuvres Pop, de leur fascination, plus ou moins distante, pour les produits de la consommation et la communication de masse, les peintures de Gilles Aillaud (disparu en 2005) n'ont rien d'exotique.</p><p data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1">C'est faute d'avoir pu être philosophe, que Gilles Aillaud est devenu peintre. Plutôt toutefois que de peindre une philosophie, Gilles Aillaud s'est appliqué à « peindre philosophiquement ». Laissant croire qu'il représentait des animaux, c'est notre relation à la nature qui s'impose comme son seul et véritable sujet. Son « humilité » technique donnent forme au songe d'une réconciliation, loin de tout projet de « maitrise » et de « possession » du monde. Les interrogations que notre époque adresse à notre relation au vivant montrent l'importance de cette rétrospective attendue.</p> Paris, 2023 Centre Pompidou 192 p., broché. 24,5 X 29
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