OTTINGER Didier (dir.) Catalogue de l'exposition, Centre Pompidou Paris, 2021.
Reference : 24021
ISBN : 9782844269003
<p><meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">Aux États-Unis, Georgia O'Keeffe (1887-1986) a acquis un statut quasi-légendaire et demeure la plus célébrée et reconnue des peintres américaines. Cet automne, le Centre Pompidou présentera la première exposition rétrospective française de l'œuvre de O'Keeffe, réalisée en collaboration avec le Musée Thyssen de Madrid, la Fondation Beyeler de Bâle et le Musée Georgia O'Keeffe de Santa Fe.</span></p><p>Avec un ensemble de peintures, dessins, sculptures issu des principales collections américaines, l'exposition retrace le parcours artistique d'une artiste dont la longévité lui valut d'être, successivement, la protagoniste de la première peinture moderniste américaine, de la recherche identitaire qui marque les années 1930, et de la peinture abstraite «Hard Edge» des années 1950.</p><p>Des paysages du Wisconsin de son enfance aux plaines désertiques du Nouveau-Mexique, des fleurs magnifiées aux coquillages, des canyons arides aux lits des rivières, des os desséchés aux massacres, Georgia O'Keeffe n'a cessé de traquer les formes qui témoignent des métamorphoses du vivant, des cycles de la Nature.</p><p>Le catalogue présente les facettes de l'œuvre de O'Keeffe à travers les essais de Didier Ottinger, Catherine Millet, Marta Ruiz del Arbol et Ariel Plotek, qui introduisent aux 8 sections de l'exposition: La galerie 291, Premières œuvres, Vers l'abstraction, De New York à Lake George, Un monde végétal, Ossements et coquillages, Le Nouveau-Mexique, Cosmos.</p><p>Une série de portraits photographiques réalisés par son célèbre époux Alfred Stieglitz et plusieurs photographes renommés (A. Adams, T. Webb, P. Halsman, J. Loengard...) enrichit le catalogue qui s'achève par une biographie illustrée ainsi qu'une bibliographie sélective.</p><p></p> Paris, 2021 Editions du Centre Pompidou 272 p., nombreuses illustrations et photographies couleur, cartonnage éditeur. 21 x 27
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<meta charset="utf-8"><p data-mce-fragment="1">Interrogé sur son choix de ne peindre presque exclusivement que des animaux, Gilles Aillaud répondait : « parce que je les aime ». Contemporaines des premières œuvres Pop, de leur fascination, plus ou moins distante, pour les produits de la consommation et la communication de masse, les peintures de Gilles Aillaud (disparu en 2005) n'ont rien d'exotique.</p><p data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1">C'est faute d'avoir pu être philosophe, que Gilles Aillaud est devenu peintre. Plutôt toutefois que de peindre une philosophie, Gilles Aillaud s'est appliqué à « peindre philosophiquement ». Laissant croire qu'il représentait des animaux, c'est notre relation à la nature qui s'impose comme son seul et véritable sujet. Son « humilité » technique donnent forme au songe d'une réconciliation, loin de tout projet de « maitrise » et de « possession » du monde. Les interrogations que notre époque adresse à notre relation au vivant montrent l'importance de cette rétrospective attendue.</p> Paris, 2023 Centre Pompidou 192 p., broché. 24,5 X 29
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