1837-51, , in-8, 3 ouvrages reliés en un volume, demi-toile bleue moderne, dos lisse avec pièce de titre, Contient, d'Omalius d'Halloy: Des roches considérées minéralogiquement. Paris, Langlois et Leclercq, 1841. VIII, 126pp. Jean-Baptiste-Julien d'Omalius d'Halloy (1783-1875), géologue belge, fut le premier à réaliser une carte géologique et stratigraphique de France, publiée dans les Annales des Mines en 1822 et accompagnée d'un mémoire explicatif. Allant à l'encontre de l'opinion admise par l'ensemble de la communauté scientifique de son temps, il refusait les thèses uniformitaristes de la formation géologique. Et de Marcel de Serre : - Discours sur l'avenir physique de la terre. Montpellier, Charles Lourde, 1837. (6), VI, 56pp. - De la constitution physique du globe. Montpellier, Ricard frères, 1851. 36pp. Pierre Marcel Toussaint de Serres (1783-1862) devint professeur de géologie à la Faculté des sciences de Montpellier, en 1820. Il a été l'un des premiers à soutenir l'existence d'un système quaternaire. Quelques rousseurs. Feuillets du Discours sur l'avenir physique de la terre fortement brunis. Couverture rigide
Bon 3 ouvrages reliés en un
Paris, F. G. Levrault, 1835, in-8, X-[1]-742 pp, 1 pl, 1 tabl. et 1 carte en coul, le tout dépliant, Demi-basane cerise, dos lisse et orné, tranches marbrées, Seconde édition, l'originale ayant paru en 1831, de cet ouvrage important et peu courant, contenant l'une des premières cartes géologiques de la France ; Omalius d'Halloy avait dressé la toute première, à petite échelle, en 1822 (parue dans les Annales des Mines). Il en donna une nouvelle édition en 1828, incluant le sud de l'Angleterre, au sein de ses Mémoires pour servir à la description des Pays-Bas, de la France et de quelques contrées voisines. Cette édition fut publiée dans le but de compléter l' "histoire naturelle inorganique" dont il avait publié une première partie (Introduction à la géologie) en 1833. Jean-Baptiste Julien Omalius d'Halloy (1783-1875) joua un rôle majeur dans la transition des systèmes stratigraphiques de Werner ou Guettard vers ceux de la Brèche et Murchison. Ses travaux le conduisirent à élaborer une colonne géologique sophistiquée de la France, qui put servir de base au développement de toute la stratigraphie continentale dans la première moitié du XIXe siècle. Dans ces Éléments de géologie se trouve reproduite une colonne, formée de 22 terrains, accompagnée d'une coupe stratigraphique, qui devait permettre de concevoir une idée de la structure supérieure de l'écorce terrestre. Cet ouvrage lui permet également d'exposer ses vues sur les processus de la formation géologique, refusant les thèses uniformitaristes et fixistes : "His controversial views grew out of his conservative refusal to accept complete uniformitarism in geology. In papers and in his textbook, Élements de géologie, d'Omalius argued that contemporary geological process are not capable of having produced all formations. Reasoning from the traditional hypothesis that the earth was originally a hot mass cooling slowly, he insisted that the deepest structures (...) had been formed by eath agencies no longer intensely active". Ses conceptions contribuèrent à influencer Charles Darwin qui, dans la préface de la troisième édition de l'Origine des espèces, le cite parmi ses prédécesseurs (1861). Ward & Carrozzi, n° 1679 (pour la 3e édition). DSB X, pp. 208 et suiv. Couverture rigide
Bon X-[1]-742 pp., 1 pl., 1 tabl.
Paris, F.-G. Levrault et H. Verdière, 1833, , deux volumes, soit : un volume de texte in-8, VIII-894-[2] pages ; et un atlas grand in-8, 17 planches, 2 tableaux dépliants (dont un grand sur 2 feuillets), demi-basane cerise, dos lisses et ornés, Rare édition originale de cet ouvrage publié par le géologue belge Omalius d'Halloy, dans le but de d'achever une introduction de la science qu'il nomme "histoire naturelle inorganique". Première partie, complète en soi, qui sera suivie en 1835 de la réédition des Éléments de géologie. Avec un atlas de 17 planches gravées sur cuivre (la première étant bis), soit une planche d'astronomie et 16 planches de systèmes cristallins ; et deux tableaux, en A. des principaux éléments du système solaire, en B et en C. grands tableaux synoptiques des propriétés et des minéraux placés en regards et déroulés sur deux feuillets. Jean-Baptiste Julien Omalius d'Halloy (1783-1875) joua un rôle majeur dans la transition des systèmes stratigraphiques de Werner ou Guettard vers ceux de la Brèche et Murchison. Ses travaux le conduisirent à élaborer une colonne stratigraphique et une carte géologique de la France, qui purent servir de base au développement de toute la stratigraphie continentale dans la première moitié du XIXe siècle. Allant à l'encontre de l'opinion admise par l'ensemble de la communauté scientifique de son temps, il refusait les thèses uniformitaristes et fixistes. Ward & Carozzi n° 1678 (pour la troisième édition). DSB X, pp. 208 et suiv. Couverture rigide
Bon deux volumes, soit : un
Paris ; Strasbourg P. Bertrand ; Veuve Levrault 1845 in-8 demi-veau brun, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre verte, tranches mouchetées, 1er plat de la couverture conservé [Rel. de l'époque], dos refait
vij et 208 pp.Édition originale très rare de cet essai proto-racialiste du géologue liégeois Omalius d'Halloy (1783-1875), disciple de Lamarck, et dont le péché mignon était de s'extraire de sa spécialité pour marauder sur les terres d'une anthropologie certes encore balbutiante. Il prit ultérieurement position dans les controverses nées de la diffusion du darwinisme, ayant été dès le départ un transformiste convaincu, dans la ligne des conceptions de son maître. On voit ici définis ici les rameaux araméen, persique, scythique, mongol, hyperboréen, etc... Le rameau septentrional de la race rouge comprend les familles floridienne, apache, sioux, iroquoise, lenappe, coliouque, californienne, etc, et les tribus qui les composent. Omalius d'Halloy prend dans cet ouvrage le contrepied de Dumont d'Urville quant à sa "nouvelle division de l'Océanie", il refuse d'"employer le nom de polynésiens dans le sens proposé par d'Urville, attendu que cette famille n'occupe qu'une partie de ma Polynésie... j'ai par conséquent, dit-il proposé le nom de tabouen" (pour toute la partie orientale de l'Océanie, à savoir les îles Sandwich, les archipels des Marquises, de la Société, de la Nouvelle-Zélande, etc.)Relié à la suite, du même auteur : Académie royale de Belgique. Observations sur la distribution ancienne des peuples de la race blanche, lues à la séance publique de la classe des lettres, le 10 mai 1848. S.l.n.d. [Bruxelles, 1848], 16 pp.Envoi autographe signé sur la couverture (nom du destinataire biffé)
Bruxelles Imprimerie de Hayez s.d. [1858] in-8 broché sous couverture factice de papier vert
11 pp.Un seul exemplaire au CCF (Quai Branly). Rare extrait du tome III (2ème série) des Bulletins de l'Académie royale de Belgique. Ce n'est pas moins de sept notes échelonnées de 1839 à 1858 qu'Omalius d'Halloy (1783-1875) proposa dans le cadre de sa curiosité anthropologique ; mais il ne faut pas oublier que ce Liégeois était en fait géologue et que sa compétence en-dehors de ce domaine restait problématique, en dépit de ses prises de position parfois catégoriques
S.l. [Bruxelles] s.d. [1858] in-8 broché sous couverture factice de papier vert
10 pp.Un seul exemplaire au CCF (Quai Branly). Rare extrait du tome IV (2ème série) des Bulletins de l'Académie royale de Belgique. Ce n'est pas moins de sept notes échelonnées de 1839 à 1858 qu'Omalius d'Halloy (1783-1875) proposa dans le cadre de sa curiosité anthropologique ; mais il ne faut pas oublier que ce Liégeois était en fait géologue et que sa compétence en-dehors de ce domaine restait problématique, en dépit de ses prises de position parfois catégoriques