OLLIVIER Emile ( Marseille 1825 - St Gervais les Bains 1913), Homme politique, avocat et essayiste.
Reference : 11721
Léon Lavedan est "tombé" sur des lettres d'Emile Ollivier adressé à l"'avocat Lecour, le premier avocat marseillais, de plus un homme éminent …. Il a laissé un fils indigne… C'est sans doute des mains d'héritiers encore plus indignes que lui, que les lettres sont tombées dans la rue dans la rue où vous les avez ramassées.". Puis E. Ollivier regrette de ne pouvoir consacrer plus de temps au Correspondant "qui m'a été si hospitalier à mes plus mauvais jours, mais je suis resté inébranlablement pour les nationalités et le très distingué M. Lagorce n'entend pas qu'on s'en vante…“. "Il y aurait bien à dire dans le Correspondant il n'y a pas eu seulement Falloux et Montalembert,il y aussi Lacordaire, Ozanam et ceux-la n'étaient pas anti-italiens. D'ailleurs n'est-ce pas la théorie des nationalités qui est aujourd'hui notre titre à revendiquer l'Alsace? ". 4 pages in-12 sur papier bleuté, enveloppe jointe.
Emile Ollivier fut élu député de Paris en 1857, et élu à l'Académie française en 1870. C'est sous son Ministère que la troupe est envoyée contre les grévistes du Creusot, causant des morts, et que sont arrêtés les principaux dirigeants de la section française de l'Internationale des travailleurs. Léon Lavedan (Vouvray 1826 - Paris 1912), journaliste, fonda le "Moniteur du Loiret", avec l'appui de Mgr Dupanloup. Lavedan était un conservateur affirmé, proche des courants monarchiste et catholique, il fut Préfet de 1871-1874, nommé ensuite directeur adjoint à la BNF. Il collabora au "Figaro" sous le pseudonyme de Philippe de Grandlieu et fut rédacteur au Correspondant. Il est le père d'Henri Lavedan. (CLGR4)