Bruxelles, Editions Culture et Civilisation, 1976 2 vol. in-8, LXIV-493 pp. et 628-23-6-6 pp., percaline brune, sous jaquette illustrée (reliure de l'éditeur).
Réimpression de l'édition d'Alençon de 1787. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1843 Paris, Lavigne, 1843, grand in-8 de (4)-550 pp., texte imprimé sur 2 colonnes, rel. d'ép. de demi-maroquin marron clair, dos lisse orné de triple-filets noirs simulants des nerfs, caissons de double-filets dorés, roulettes dorées en tête, et en pied, sans rousseurs, bel ex.
Edition de cet ouvrage avec une page de titre entièrement renouvelée, portant la date de 1843. "Mythologie grecque-romaine. - Dieux égyptiens.- Dieux indiens.- (Brahmanisme, Vichnouisme, Bouddhisme, Lamaïsme. - Magie.- Dieux gaulois, germains, scandinaves, etc.)". (Caillet, 8143, pour une édition de 1836). Ouvrage illustré de 50 figures hors-texte gravées au trait.
In-18, broché, viii, 300 p., certains cahiers uniformément brunis. Paris, Mairet et Fournier, 1842.
Édition originale publiée dans l'Encyclopédie portative.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, Edmé Picard, 1849. Grand in-8, (2) ff.[faux-titre/imprimeur, titre]-550pp., demi-basane anthracite, dos à faux-nerfs formés de filets, dorés et gras, titre doré (reliure de l’époque, un peu défraîchie : coiffe inférieure usée, traces d’anciennes épidermures, coupes frottées ; intérieur à peu près correct : deux petits manques de papier, en marge extérieure, pp.135/136, sans atteinte eu texte , au coin supérieur, pp. 165/166 ; rousseurs discrètes et éparses ; défaut in fine, papier plié, avant la reliure, pp. 545/546). Quatrième édition de cet ouvrage paru en 1836 ; texte imprimé sur deux colonnes ; la présentation, « dans un ordre entièrement neuf » offre la part du lion à la Mythologie grecque-romaine (380pp.), suivie des mythes asiatiques ( Thibet, Chine, Perse, etc.. ; 72 pp.) ; restent une cinquantaine de pages pour couvrir le reste de la planète, le tout sans table des matières, défaut atténué par un important index, sur trois colonnes (p.501 à la fin).
La lecture de l’Introduction (pp.1/2) est particulièrement édifiante : l’auteur constate que « les fondateurs et les continuateurs (…) des religions anciennes [ont dû] pour mieux obtenir une profonde croyance de la part du vulgaire, entourer de fables les personnages dont ils font des dieux. Plus il a été possible de rendre obscures ces fables, plus ils ont pris soin de le faire, (…) afin que le merveilleux incompréhensible (…) forçât à s’humilier, aux pieds de leurs autels, les esprits ambitieux qui auraient voulu se permettre de venir chercher à y démêler la vérité. (…) Les Mythes ou fables religieuses de toutes les nations, qui se rattachent souvent (…) à un seul personnage (…) personnalise[nt], d’une manière plus merveilleuse, les pensées inintelligibles qui régissent l’univers. (…) Ce Dieu fut-il un homme, un héros, une pensée, métaphysique ou morale ? les faits qui l’entourent, les détails qui embellissent le corps de sa fable, l’image sensible qui le représente, ne sont-ils que des fictions ou des traditions historiques, de plus en plus dénaturées, ou ayant passé d’âge en âge d’un peuple chez un autre ? » . Après cela, on peut s’attendre au pire, mais, les précautions épistolaires arrivent bien vite : pour ne « blesser aucune idée religieuse européenne de notre époque, nous n’avons parlé que des religions vulgairement appelées païennes ». Nous voilà rassurés. Mais non ! Et l’auteur d’enchaîner : « Ainsi, nous n’avons jamais rappelé les contes judaïques, mahométans ou chrétiens, car ces contes, quoique reposant souvent sur des légendes avouées, (…) comme tout à fait absurdes par les sectaires les plus éclairés de ces diverses religions historiques, ne laissent pourtant pas d’être encore un objet de vénération pour les esprits vulgaires : nous avons donc cru devoir les respecter ». On notera, au passage, que toutes les religions sont bâties pour l’édification du « vulgaire ». Comme les précédentes, cette édition est illustrée de planches hors texte finement gravées sur acier ; l’édition originale indique trente planches (titre). Notre exemplaire possède une table « Explication et placement des planches », celles-ci affectées d’une numérotation curieuse, de 1 à 30, avec quelques erreurs et n’en totalise que 28 ; notre exemplaire en compte bien trente : treize ne sont pas signées ; treize autres, d’après les dessins de « A. de Paris », dont deux datées de 136 ; certaines sont gravées par Colin ou Emile Groux. BUR (F2/4)