Paris, Albanel et Baltenweck, 1875 in-12, VI-220 pp., front., broché. Mouillures.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lille, Desclée, de Brouwer et Cie, s. d. (1892) in-8, 203 pp., portrait frontispice, demi-toile rouge (rel. de l'époque). Dos frotté. Cachet (annulé).
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Joseph Albanel, 1874, in-12, viii-296 pp, 3 photographies originales de Paul Odelin contrecollées sur des planches hors texte sous serpentes, reliure demi-chagrin vert, dos à 4 nerfs, titre et fleurons dorés, encadrements à froid sur les plats, un fer doré au 1er plat (rel. de l'époque), bon état. Edition originale hors commerce distribuée par la famille. Rare
Edition originale, composée en grande partie sur des documents fournis par la famille, et qui ne fut pas mise dans le commerce. Paul Odelin, lieutenant au 16e mobiles de la Seine, fut tué au premier jour de la Commune, lors de la manifestation de la place Vendôme, le 22 mars 1871 ; il portait le drapeau et fut frappé l'un des premiers. Il était le frère du vicaire général de Paris, Henri-Louis Odelin (1846-19..). — "Ouvrage anonyme à la mémoire de Paul Odelin, tué lors de la manifestation des « Amis de l'Ordre » de la place Vendôme, alors qu'à la tête de sa compagnie de mobiles il tentait d'arrêter la fusillade." (Le Quillec, 2e éd., 3413) — "Le lieutenant Paul Odelin fut un de ces soldats dont le général Ambert disait en voyant leur attitude au feu : « Voilà un élève des Jésuites ! » Préparé à tous les vaillants efforts par une éducation fièrement chrétienne, il avait défendu sa foi dans les clubs avant de défendre sa patrie contre l'étranger. Il tomba sous la balle d'un émeutier le 22 mars 1870 en allant sans armes les bras et le coeur ouverts, porter des paroles d'apaisement aux bêtes fauves de la Commune qui, pour ce grand coeur, étaient de pauvres égarés. Cette courte vie toute égayée de bonne humeur, cette mort héroïque bénie et pleurée par les PP. Olivaint et Ducoudray qu'un même sort attend à deux mois de là, les émotions du siège, les angoisses de la guerre civile, tout cela fait battre le coeur de française et de chrétienne façon." (La Liberté, 28 octobre 1892)