Paris A. Quantin 1883 Première édition. Un ouvrage délicieux, qui fait l'éloge de l'ombrelle (ainsi que des gants et des manchons !), publié un an après l'ouvrage d'Uzanne faisant l'éloge des parapluies. Illustré par Paul Avril, avec de nombreuses compositions dans le texte et dans différents tons (sépia, bleu/gris, etc.). Couverture souple, avec une protection "Chemise" recouverte de soie. Le livre est en parfait état. Le bord supérieur de la "chemise" a été fendu et réparé avec du ruban adhésif d'archivage. Les fermetures à lacet arrière sont manquantes. Il y a quelques rousseurs sur les dernières pages. Dans l'ensemble, l'ouvrage est en très bon état. 138 pages 273 x 175 mm
First edition. A delightful work, praising the parasol (along with gloves and muffs!) was published a year after Uzanne's work in praise of umbrellas. Illustrated by Paul Avril, with numerous compositions in the text and in different tones (Sepia, blue/grey etc.) Softcover, with a silk covered "Shirt" protection. The book is in perfect condition. The top edge of the "shirt" has been split, and now repaired with archival tape. The rear lace closures are missing. There are some foxing spots to the last few pages. Overall though in lovely original condition. 138 pp. 273 x 175mm .
— Paris : Michel Lévy frères (impr. J. Claye) 1873. In-12, 188 x 125 : (2 ff.), 26 pp., non rogné. – Bradel demi-toile verte à larges coins, plats de papier satiné à motif floral, dos lisse, couverture conservée (Vermorel).
Seconde édition parue la même année que l’originale, de cette comédie représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre – Français, le 18 avril 1873.Dans ce huis-clos à trois personnages, Sophie Croizette, qui venait d’être nommée Sociétaire à la Comédie Française, interprétait le rôle de Jeanne de Solis.Quelques rousseurs éparses. Provenance : Jean Stern (1875-1962) banquier, homme de lettres et escrimeur français, neveu de Sophie Croizette, avec son ex-libris.Bibliographie : Vicaire III, 679.
— Paris : Michel Lévy frères (impr. Lagny), [1865]. In-12, 188 x 125 : 35 pp., non rogné. – Bradel demi-toile verte à larges coins, plats de papier satiné à motif floral, dos lisse, couverture conservée (Vermorel).
Nouvelle édition de cette comédie représentée pour la première fois, à Paris, sur le théâtre du Gymnase dramatique, le 24 octobre 1853.Restaurations de papier à la couverture.Provenance : Sophie Croizette, avec double signature de l’actrice sur la couverture, à la mine de plomb et à la plume. – Jean Stern (1875-1962) banquier, homme de lettres et escrimeur français, neveu de Sophie Croizette, avec son ex-libris.Bibliographie : Vicaire III, 673.
Ensemble de document de et sur Octave Feuillet [ Détail : ] 1 L.A.S. d'Octave Feuillet, 2 pages, datée du 5 juin : "Mon cher Docteur, Le beau temps me décide à hâter mon départ pour Contrexéville" [... ] "Vous seriez aimable de m'accorder quelques instants le soir même de mon arrivée [...] afin que je puisse commencer ma cure sans perdre un seul jour. Mes occupations me forcent et limitent mon séjour à la durée strictement nécessaire" [ ... ] ; [On joint : ] 2 cartes de visite signées d'Octave Feuillet, avec quelques lignes autographes, une enveloppe signée [On joint : ] manuscrit autographe signé d'André Chaumeix d'un article consacré à Octave Feuillet, 11 feuillets paginés de 3 à 12 (avec un 5 bis) ; [ On joint : ] Grand portrait d'Octave Feuillet, Pierre Petit photog. format 27 x 21 cm, sur chine monté, Imp. Lermercier et Cie Paris ; [ On joint : ] Eau-forte : portrait d'Octave Feuillet
Manuscrit autographe, incomplet des deux premiers feuillets, consacré par André Chaumeix (1874-1955) à Octave Feuillet. Une note au stylo sur le premier feuillet tend à indiquer une publication dans la Revue des Deux Mondes.
Octave Uzanne - H. P. Dillon, illustrateur- Félicien Rops, illustrateur
Reference : AMO-3213
A Paris, chez Henri Floury, 1897 [achevé d'imprimer par Edouard Cretté à Corbeil le 9 novembre 1896] 1 volume in-8 (19,5 x 13 cm) de XX-254-(2) pages + 10 feuillets d'encadrements tirés à part. Portrait en pied d'Octave Uzanne assis à son bureau-bibliothèque (2 états). Reliure bradel plein papier japonais ancien floral orné de feuilles de Ginkgo, branches et racines (voir note), dos muet, doublures et gardes de papier japonais ancien (voir note). Relié sur brochure, tête dorée, couverture illustrée de Henri Thiriet (en 2 parties, premier plat relié au début, deuxième plat relié à la fin). Reliure moderne de création signée Elsa Rambour, 2018. Intérieur parfait. Édition originale imprimée à 600 exemplaires. Celui-ci, 1 des 100 exemplaires de tête sur papier impérial du Japon avec : - une double suite du frontispice d'après le dessin de Félicien Rops - un double état des 8 lithographies de H. P. Dillon (état en noir et état en couleurs) - un portrait en pied d'Octave Uzanne assis à son bureau-bibliothèque du Quai Voltaire (2 états) (cette gravure est fort rare et nous ne l'avons jamais revue ailleurs). - une suite des encadrement tirés à part (10 feuillets imprimés recto-verso reliés in fine) - une carte-lettre autographe signée (4 mai 1896) où Octave Uzanne explique à son correspondant qu'il doit "de toute urgence, me murer chez moi et y travailler sans lacher pieds jusqu'à la délivrance de mes ouvrages en retard (...)". - un portrait d'Octave Uzanne bibliophile gravé sur bois par Félix Vallotton (1892). L'un des plus beaux livres de petit format, écrit, édité par Octave Uzanne, et dont la conception novatrice, tout en illustration pleine page avec encadrement lithographiés. Voici le détail des chapitres : La Nouvelle Bibliopolis, le Symbolisme et la Littérature des Jeunes de Notre Heure (en guise d'avant-propos) ; La Bibliophilie Contemporaine (ses origines - ses étapes - ses tendances actuelles) ; Bibliophiles et Biblioscopes ; Physiologie du lecteur, un croquis en attendant un tableau (vingt dessins inédits de François Courboin) ; La monomanie des affiches (Précis historique - Les collectionneurs - les artistes français de l'affiche - les affiches à l'étranger) ; La renaissance de la reliure (la décoration extérieure des livres) ; Les ex libris modernes (notes succinctes sur l'art décoratif de ces marques de possession en France et à l'étranger). Note : les papiers japonais utilisés pour la réalisation de cette reliure de création ont été récupérés sur des emboîtages d'ouvrages publiés par Octave Uzanne entre 1885 e 1886. Ce sont de véritables papiers japonais tels que les affectionnait Octave Uzanne. Nous avons voulu lui rendre hommage en faisant réaliser, selon notre plan, une telle reliure inspirée. De la plus grande rareté sur ce papier. Bel exemplaire dans une très jolie reliure moderne pastiche japonisante "inspirée".
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[Valloton] - Félix VALLOTTON (illustrateur) - François COURBOIN (illustrateur) - Octave UZANNE (éditeur artistique) - Paul Adam, Tristan Bernard, Léon Blum, Romain Coolus, Félix Fénéon, Gustave Kahn, Jules Renard, Alfred Athys, Victor Barrucand, Ernest La Jeunesse, Lucien Muhlfeld, Thadée Natanson, Edmond Pilon, Pierre Veber et Eugène Veek (auteurs).
Reference : AMO-4444
(1896)
Physiologies de la rue conservées et notées par Paul Adam, Tristan Bernard, Léon Blum, Romain Coolus, Félix Fénéon, Gustave Kahn, Jules Renard, Alfred Athys, Victor Barrucand, Ernest La Jeunesse, Lucien Muhlfeld, Thadée Natanson, Edmond Pilon, Pierre Veber et Eugène Veek. Prologue par Octave Uzanne. Gravures hors texte de Félix Vallotton. Vignettes dans le texte par François Courboin. A Paris, imprimé pour les Bibliophiles indépendants, Chez Henri Floury, libraire de la Société, 1896 1 volume petit in-4 (24 x 18 cm) de 232 pages + prospectus pour l'édition (4 pages). 30 compositions hors-texte par Félix Vallotton reproduites par gillotage sur ses dessins originaux à l'encre de Chine et tirées sur papier du Japon. Environ 120 dessins au trait dans le texte par François Courboin. Reliure strictement de l'époque plein maroquin havane mosaïqué, dos à deux nerfs saillants, titre doré au dos en diagonale, les deux plats sont ornés de fleurs et feuillages mosaïqués de maroquin vert, caramel et ivoire. Sur le premier plat sont poussées à froid (en noir) deux grandes hirondelles voletantes. Sur le second plat trois petites hirondelles volètent autour d'une composition florale centrale. Au dos du volume quatre petites hirondelles volètent également (poussées à froid). En encadrement intérieur des plats se retrouvent une nuée d'hirondelles dorées. Les doublures et les gardes sont de papier marbré. Les tranches sont dorées. La grande couverture illustrée par Félix Vallotton est reliée en tête et conservée d'un seul tenant repliée. Les plats de la chemise sur papier doré avec fleurettes en semis ont été reliés au début et à la fin du volume (parfait état). Nous avons répertorié un autre exemplaire de cet ouvrage relié par Charles Meunier de manière similaire avec les hirondelles dans un maroquin de même coloris (exemplaire de la librairie Lardanchet, catalogue Paris 2005, n°38). Nous n'en n'avons pas trouvé d'autres reliés par ce maître relieur. Excellent état de l'ensemble. A noter deux minimes accrocs sur la coupe supérieure sur premier plat, quelques petites taches au maroquin (bord externe du premier plat), les deux coins inférieurs légèrement plissés (léger choc), légers frottements épars. Intérieur parfait. Tirage à 220 exemplaires sur papier vélin de cuve. Celui-ci, un des 200 exemplaires imprimés pour les souscripteurs. Exemplaire nominatif imprimé pour le bibliophile Albert Bélinac. Le tirage du texte a été fait sur papier vélin de cuve (le prospectus annonce un tirage du texte sur Japon, ce qui n'a pas été réalisé) tandis que les hors-texte de Félix Vallotton bénéficient d'un tirage sur papier du Japon. Le prospectus indique que le texte est composé en caractères Didot. Octave Uzanne indique, dans ce même prospectus (relié à la fin du présent exemplaire), qu'il a été tiré un exemplaire spécial contenant 110 à 120 dessins originaux de François Courboin mis en vente au prix de 600 francs (nous n'en n'avons pas retrouvé la trace). Le prix de souscription des 200 exemplaires était de 60 francs (jusqu'au 31 mars 1896). Dès le 8 avril 1896 le prix des exemplaires est porté à 80 francs. Le texte est un ensemble de 30 physiologies de la rue par divers auteurs la plupart du temps liés à la Revue Blanche : Paul Adam, Tristan Bernard, Léon Blum, Romain Coolus, Félix Fénéon, Gustave Kahn, Jules Renard. Les autres auteurs sont : Alfred Athys, Victor Barrucand, Ernest La Jeunesse, Lucien Muhlfeld, Thadée Natanson, Edmond Pilon, Pierre Veber et Eugène Veek. Le Prologue est écrit par Octave Uzanne. Voici le détail des textes et de leurs auteurs : 1 - Le Bureau d'omnibus par Gustave Kahn 2 - Le pêcheur à la ligne par Tristan Bernard 3 - L'enterrement par Romain Coolus 4 - L'Epervier par Pierre Veber 5 - Travaux de voirie par Thadée Natanson 6 - L'Accident de voiture par Ernest La Jeunesse 7 - Le Noyé par Victor Barrucand 8 - Le Ballon par Eugène Veek 9 - L'Ivrogne par Paul Adam 10 - L'Affichage moderne par Lucien Muhlfeld 11 - L'Oiseau envolé par Jules Renard 12 - La Sortie du Palais Bourbon par Léon Blum 13 - La Musique militaire par Alfred Athys 14 - La Bombe par Edmond Pilon 15 - Le Camelot par Tristan Bernard 16 - Les Affiches lumineuses par Romain Coolus 17 - Chanteurs des cours par Victor Barrucand 18 - Le Mariage par Gustave Kahn 19 - Sortie de Théâtre par Paul Adam 20 - Autour du Café-concert d'été par Thadée Natanson 21 - Le Panier à salade par Tristan Bernard 22 - L'Incendie par Félix Fénéon 23 - L'Hercule de carrefour par Edmond Pilon 24 - Le Cheval emporté par Pierre Veber 25 - Le Président par Ernest La Jeunesse 26 - A la porte des casernes par Thadée Natanson 27 - Le Charmeur d'oiseaux par Félix Fénéon 28 - L'Attente par Eugène Veek 29 - Outrage aux agents par Lucien Muhlfeld 30 - Les Manifestants par Ernest La Jeunesse.
A propos des illustrations de Félix Vallotton pour ce livre, Octave Uzanne explique que contrairement à ce qui se passe habituellement, c'est Félix Vallotton lui-même qui a d'abord dessiné ces "Rassemblements", ces foules de la rue ; les textes n'ont été écrits qu'ensuite, de manière à coller le mieux possible aux illustrations fournies par l'artiste. C'est Octave Uzanne lui-même qui demanda à Félix Vallotton une série d'estampes brutalistes sur la badauderie parisienne. Octave Uzanne lui donna les sujets sur lesquels il devait fixer son observation. Octave Uzanne explique dans son Prologue qu'il avait l'intention d'écrire ce livre lui-même, mais finalement il laissa tracer ces physiologies de la rue à d'autres. Concernant la technique de la gravure sur bois propre à Félix Vallotton, il faut dire qu'il s'agit ici en réalité de reproductions par gillotage, non pas de bois gravés mais bien de dessins à l'encre de Chine réalisés par l'artiste. La preuve en est la suite complète des dessins originaux ayant servi à l'illustration de ce volume qui a été proposée à la vente aux enchères publiques en décembre 2012 (estimation 250.000 / 350.000 euros - Drouot, Piasa, Paris - mercredi 19 décembre 2012). Lire à ce sujet l'article que nous avions donné pour l'occasion (http://www.octaveuzanne.com/2012/12/suite-complete-des-30-dessins-originaux.html). Le dessin original de la couverture manquait à cet ensemble extraordinaire. Ce ne sont donc pas des gravures sur bois qui sont à l'origine de ce livre contrairement à ce qu'on aura essayé de faire croire. Cet état de fait n'enlève rien à la beauté des tirages sur papier du Japon. Le présent exemplaire a bénéficié à l'époque d'une très belle reliure mosaïquée par Charles Meunier. La reliure n'est pas signée mais il ne fait aucun doute qu'elle a été exécutée par le maître relieur. Relié pour le bibliophile Albert Bélinac, on le retrouve répertorié dans le catalogue de vente des beaux livres de sa bibliothèque sous le numéro 398 (vendu 155 francs en février 1909). Dans le catalogue Bélinac il est bien indiqué que la reliure est de Charles Meunier. ON JOINT : - Tirage original du bois gravé pour la librairie d'estampes Ed. Sagot (gravure originale sur bois par F. Vallotton). 19,7 x 16,7 cm. Très bel état. Volant. Papier teinté. Précieux exemplaire d'un des plus beaux livres de l'époque, véritable chef d'œuvre de Félix Vallotton. Extrêmement rare en reliure mosaïquée de l'époque du maître relieur Charles Meunier.
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[A. Quantin, Imprimeur-Editeur] - FEUILLET, Octave ; FEUILLET Valérie
Reference : 59141
(1885)
Onze compositions par S. Rejchan gravées à l'eau-forte par Mme. Louveau-Rouveyre, MM. Daumont et Duvivier, 1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-maroquin à coins rouge, dos lisse orné en long, couverture conservée, tête dorée, collection Calmann-Lévy, A. Quantin, Imprimeur-Editeur, Paris, 1885, 311 pp. avec 4 L.A.S. sous 3 enveloppes
Jolie édition très bien reliée du chef-d'oeuvre d'Octave Feuillet, enrichie de 4 très intéressantes lettres autographes signées, dont 3 d'Octave Feuillet (8 pages au total) et une de son épouse Valérie Feuillet (8 pages), toutes adressées à M. Charles Sagnier, 41 rue de l'Observatoire à Paris. La première lettre de 3 pp., datée de Dijon"Hôtel de la Cloche", le 5 juillet 1886 évoque longuement la "vieille passion" d'Octave Feuillet pour Dijon : "Arrivé à Dijon par un ciel enchanté, dont j'avais complètement perdu l'habitude, je me suis cru en paradis, et j'y prolonge mon séjour au-delà de mes intentions premières. D'abord j'ai une vieille passion pour Dijon, et je vous dirai qu'il la mérite de plus en plus. A part ses vieux souvenirs historiques et ses vieilles maisons pittoresques, il a maintenant un quartier neuf, dont l'hôtel de la Cloche est un des plus beaux ornements et qui rappelle, avec son jardin public, les quais de Genève. [... ] J'avais du reste une autre raison que mon goût personnel pour m'arrêter quelques joursà Dijon. [... ] le spleen de Vittel pour ne pas parler d'un gros ennui que j'y ai eu à la veille de mon départ m'avaient beaucoup fatigué ! [ ... ] Il m'eût été difficile, partant par telle chaleur, de continuer dès le lendemain ma route sur Paris. [ ... ] Mais ma maison solitaire de Versailles m'attire peu, et Dijon, en tant que séjour, me plaît hélas ! infiniment davantage. Mon seul regret et de perdre la chance de nous revoir avant votre départ". Octave Feuillet tente de dissuader son correspondant de partir pour Nîmes et l'invite à venir à Dijon. Puis il évoque sa femme "qui n'est pas mécontente de son séjour. La présence concurrente de sa belle-soeur ne l'a nullement incommodée comme elle le craignait. Elle ne l'a même pas aperçu une seule fois". Un second billet autographe signé d'Octave Feuillet daté du 27 janvier 1887 donne rendez-vous à Charles Sagnier Hôtel de Rivoli. Enfin, une lettre non datée (évoquée dans la lettres suivante de Mme Feuillet et que l'on peut dater d'août 1887) de 4 pp., sur papier à en-tête du 38 Avenue de St Cloud, Versailles, commence ainsi : "J'ai donné à Sagnier la peine de copier la lettre que je lui avais écrite de Contrexéville pour qu'il pût juger lui même à tête reposée combien cette lettre pleine de confiance et d'abandon amical justifiait peu la réponse amère et boudeuse qu'il y a faite. En cette circonstance, il a obéi, avant tout, j'en suis sûr, à sa sollicitude pour nos intérêts sur lesquels j'ai été souvent très heureux de prendre ses bons conseils, mais il aurait peut-être dû se souvenir que l'intérêt matériel n'est pas la seule règle des actions d'un homme. Il aurait dû voir que dans ma lettre je lui faisais la confidence affectueuse d'une résolution arrêtée sur laquelle je n'avais à demander de conseils à personne puisque cette résolution m'était impérieusement dictée, comme je le lui disais, par les sentiments d'un homme de coeur et d'un homme d'honneur. Dès ce moment, il ne me devait, comme ami, ni conseils, ni reproches ! Il ne me devait que de l'approbation et du soutien. En supposant, ce qui n'est pas, que notre départ de Versailles fût pour moi personnellement un sacrifice douloureux, était-ce le fait d'un ami de me le rendre plus pénible, en insistant sur les amertumes qu'il pouvait m'offrir ? En supposant encore que ma femme eût à mon insu et en secret cherché des appartements à Paris (au lieu d'en chercher comme elle l'a fait en réalité d'accord avec moi) était ce le rôle d'un ami de me révéler en détail, au risque de m'irriter contre ma femme et de mettre un élément de trouble dans mon ménage ? Je n'insiste par sur le ton et les expressions de cette réponse qui devaient justement froisser un homme de mon âge de la part d'un jeune ami à qui je venais d'écrire avec tant de courtoisie, de confiance et d'expansion. Je ne veux plus toucher qu'un seul point. Sagnier m'avait vu au commencement de l'hiver aussi opposé que personne à l'idée de quitter Versailles. Rien n'était plus naturel que ce premier mouvement de résistance et de révolte pour un projet si soudain, qui engageait gravement mes intérêts. Mais rien de plus naturel non plus que le revirement qui s'est opéré dans mes idées à ce sujet, quand j'ai vu les souffrances de ma femme se prolonger et s'aggraver. C'est alors que la pensée de l'emprisonner dans cette maison funeste, contre l'avis des médecins les plus autorisés, serait devenue criminelle. Sagnier a cru sentir à ce moment quelque refroidissement dans mon amitié. [ ... ] Mais je le répète, nous avons été gravement froissé par sa lettre [ malgré cela, en raison de leur longue amitié, il ne souhaite pas rompre ]. La dernière lettre, de la main de l'épouse d'Octave Feuillet, datée de Versailles, le 17 août (1887) est également adressée à Charles Sagnier. Elle y évoque ses souffrances, et sa tristesse d'avoir vu son correspondant les dédaigner trop longtemps. La cure à Vichy ne le lui fait aucun bien,"j'ai beaucoup maigri et je n'ose plus me regarder dans la glace. La présence de mes enfants m'empêche de trop songer à ce qui pourrait advenir d'un tel changement, mais quand je ne les ai plus autour de moi, j'y songe. Mon mari vous aurait écrit s'il n'était pas repris depuis 4 jours de ses affreuses névralgies de la face. Dieu lui épargne le retour complet des tortures qu'il a subies il y a quelques années. Il me charge de vous remettre les lignes suivantes, que vous pourrez à peine déchiffrezr car elles ont été écrites au milieu de grandes souffrances. Vous voyez que le bonheur ne nous hante pas plus qu'à l'ordinaire. Mais mon mari est comme moi. Il veut aussi oublier. Lui et moi vous embrassons de tout coeur, ne voulant plus nous souvenir que des preuves de dévouement que vous nous avez donnés depuis tant d'années. Nous vous demandons, comme preuve d'amitié, de n'y pas revenir vous-même. Qu'il n'y soit plus fait aucune allusion ni par lettre, ni dans les conversations du retour, enfin ni demain ni jamais. Nous quittons Versailles dans les premiers jours d'octobre. [ Ils vont s'installer à Paris près du Parc Monceau, 6 rue Gounod : ] "nous avons deux appartements superposés communicant par un escalier intérieur. C'est simple mais suffisant". Bon exemplaire (qq. petits frott. et qq. rouss., très bon état par ailleurs).
Paris, Ancienne Maison Quantin, May & Motteroz, 1890 1 volume in-8 (24,5 x 16,5 cm) de XXX-295-(1) pages. Frontispice, vignette de titre et 10 bandeaux gravés à l'eau-forte par Albert Lynch. Reliure à la bradel de l'époque plein veau glacé porphyre (décor marbré polychrome), dos lisse, auteur et titre dorés, tête dorée, non rogné, couvertures conservées. Reliure très bien conservée avec seulement d'infimes marques et taches sans gravité ; intérieur frais avec quelques rousseurs sans gravité (rousseurs marquées sur les gardes blanches). La reliure bien que non signée est de très belle facture et doit sortir d'un excellent atelier. Belle impression sur papier vergé. Édition originale. Tirage à 1.100 exemplaires numérotés (1.000 ex. sur papier vergé des Vosges ; 25 ex. sur Chine ; 25 ex. sur Whatman et 50 ex. sur Japon). Celui-ci, 1 des 1.000 exemplaires sur vergé des Vosges. Exemplaire de dédicace offert par l'auteur au peintre Félix Bouchor. "à Félix Bouchor, fervent célibataire de ma paroisse j'offre ce livre" en dévotion féminine. Octave Uzanne. 12. I. 91.". Félix Bouchor était le frère de Maurice Bouchor, très bon ami d'Octave Uzanne également. L'envoi autographe est donné à peine un mois après la sortie du volume en librairie. Cet envoi d'Octave Uzanne a été rendu caduque par un mariage en date de février 1906 (à l'âge de 53 ans). Félix Bouchor épouse Suzanne Riquet, jeune fleur des villes alors âgée de seulement 23 ans ... 30 ans les sépare ... elle meurt à l'âge de 47 ans en 1931. Le couple n'a pas eu de descendance. Octave Uzanne, lui, est resté célibataire ... en totale "dévotion féminine" ... ou presque. A noter que sur les 10 bandeaux, 6 représentent de manière évidente Octave Uzanne lui-même, célibataire endurci pourtant âgé de seulement 39 ans au moment de cette édition. Mais Uzanne pose ici les bases de toute la sa vie amoureuse : profiter des femmes (des femmes des autres et des célibataires) plutôt que de se marier. Il tiendra cette ligne de conduite tout au long des années qui suivront. Le frontispice montre l'auteur à sa table de travail en train de se faire tourner les pages de son Paroissien du célibataire par une jolie dame. Voici le détail des chapitres : Qui vive ! - Traité du célibat et physiologie du véritable célibataire - De l'homme à femmes, du féministe et de l'amoureux par innéité, causerie du boudoir - Le nid du célibataire - Des filles, dames et damoiselles dans la vie de garçon - Des charmes et maléfices de la correspondance d'amour - Des rendez-vous, ruses et subterfuges dans la contrebande du mariage - Le jardin du monde, démonstration nécessaire des décors d'amour - La Bible de Satan ; Théorie des voluptés intimes - Le Miroir de l'éternel féminin, aphorismes, fragments et réflexions d'un gynépsychologue. Avec Octave Uzanne il n'est pas aisé de savoir s'il faut prendre ce qu'il écrit pour argent comptant de premier degré ou bien fadaise, vanité ou encore fanfaronnade de second rayon. On a cependant, à la lecture de ce livre intime voire intimiste, l'impression que c'est ici et pas ailleurs qu'Octave Uzanne nous livre sa personne amoureuse et jouissante avec le plus de sincérité que dans aucun autre de ses livres. Ce qui en fait pour nous le livre-témoignage le plus précieux. Uzanne a-t-il jamais aimé vraiment un jour ? (aucune pièce manuscrite ne nous permet de le dire à ce jour n'ayant rien découvert à ce sujet dans sa correspondance). Beau spécimen de reliure en plein veau porphyre glacé, avec envoi autographe.
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[Page de titre] : OCTAVE UZANNE STRASIDLA V KNIHACH POVIDKY PRO BIBLIOFILY VYBRAL A PRELOZIL MILOSLAV NOVOTNY [Marque de l'imprimeur] V PRAZE 1930 [Colophon] : STRASIDLA V KNIHACH. Pruni vybor z Bibliofilskych povidek Octava Uzanna. Prelozil Miloslav Novotny, ilustroval Jan Konupek. Vytiskl a vydal Jaroslav Picka v Praze 1933 v 75 exemplarich jako 26 svazek. CTENIPRO BIBLIOFILY [exemplaire portant le n°69 à la plume] Traduction approximative : [Page de titre] : OCTAVE UZANNE FANTÔME DANS LES LIVRES PETITES HISTOIRES POUR LES BIBLIOPHILES choisies et traduites par Miloslav Novotny à Prague 1930 [Colophon] : FANTÔMES DANS LES LIVRES Publiés dans les Contes pour les Bibliophiles d'Octave Uzanne. Traduits par Miloslav Novotny, illustrés par Jan Konupek. Imprimé et publié par Jaroslav Picka à Prague en 1933 à 75 exemplaires (26e volume). Lecture pour bibliophiles. 1 volume in-8 (21,5 x 13 cm), en feuilles, sous couverture à rabats de papier fort marron marbré, avec auteur et titre imprimé en noir au dos en long et marque de l'imprimeur-éditeur sur le premier plat imprimée en noir, 69-(1)-(1) pages. 7 bois gravés pleine page par Jan Konupek (compris dans la pagination). La page de titre indique la date 1930 tandis que le colophon indique celle de 1933 (date d'achevé d'imprimer sans doute).
Ce précieux petit volume, imprimé en 1933, soit deux ans après le décès d'Octave Uzanne (peut-être commencé dès 1930 ... avec le consentement probable d'Octave Uzanne ??), est imprimé sur beau papier vélin crème filigrané HOLLAND (vélin de Hollande sans doute fait main). Il contient les contes suivants : Une vente de livres à l'Hotel Drouot (Ma bibliothèque aux Enchères) [DRAZBA KNIH V HOTELU DROUOTOVE (Ma knihovna v drazbe)], conte initialement paru dans les Caprices d'un bibliophile en 1878 ; Un ex libris mal placé (Histoire d'hier) [O EXLIBRIS, JEZ SE OCTLO NA NEPRAVEM MISTE (Pribeh ze vcerejska], conte initialement paru dans les Caprices d'un bibliophile en 1878 ; et enfin L'Héritage Sigismond, luttes homériques d'un vrai bibliofol [DEDICTVI PO SIGISMONDOVI (Homerské boje opravdového bibliofila), conte initialement paru dans les Contes pour les bibliophiles en 1895. Ce sont donc 3 contes anciennement publiés par Octave Uzanne qui sont repris ici en 1933 pour cette édition bibliophilique en langue tchèque, ornée d'étonnantes gravures sur bois par Jan Konupek. Jan Konupek est né le 10 octobre 1883 à Mladá Boleslav et est mort le 13 mars 1950 à Prague. Sa renommée de peintre, illustrateur et graveur est internationale. Son intense activité artistique Moderne Art pendant l'entre deux guerres en fait une figure majeure de l'art tchèque. On lui doit également de nombreux ex libris gravés à l'eau-forte, notamment. L'illustration tourmentée que Jan Konupek donne ici pour ces trois contes pour les bibliophiles d'Octave Uzanne sont magistrales et méritent d'être mises en valeur. Nous reproduisons donc au cours de cet article l'intégralité des 7 bois gravés.
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Voici un lot de 6 correspondances échangées entre Octave Uzanne et le relieur Henri Noulhac (*), entre le 13 janvier 1896 et le 24 mars 1900. Relations courantes de bibliophile à relieur d'art. Uzanne très satisfait du travail de Noulhac, qui visiblement lui propose par ailleurs d'acheter un exemplaire de Mouche(Conte de Maupassant - sans doute l'édition pour les Bibliophiles contemporains publiée en 1892). TEXTE DES LETTRES CI-DESSOUS * * * Lettre I. [17, Quai Voltaire, Paris - Carte-lettre, monogramme dans l'angle supérieur gauche] 13 janvier 1896 Cher Monsieur, Je suis de retour depuis quinze jours et j'ai trouvé mes beaux livres si bien reliés. J'espérais vous voir un matin et vous en remercier, en vous réglant, mais je vois que je dois forcer votre discrétion, et je vous prie de me venir voir un matin qui vous conviendra. Agréez mes salutations empressées. Octave Uzanne * * * Lettre II. [Carte postale - adressée à M. Noulhac, relieur, 10, Rue de Buci, 10, Paris] [cachet de la poste du 8 mars 1896] Ce dimanche Je vous attendais ce matin, cher monsieur, avec mon train de livres. Sont-ils terminés ? vous verrai-je bientôt ? Mes compliments et bien à vous, Octave Uzanne * * * Lettre III. [Carte postale - adressée à M. Noulhac, relieur, 10, Rue de Buci, Paris] [cachet de la poste du 23 mai 1897] Cher Monsieur, Vous m'obligerez en m'envoyant demain vers 10h votre petit apprenti pour une course. Mes compliments et bien à vous. Octave Uzanne * * * Lettre IV. [Carte postale - adressée à M. Noulhac, relieur, 10, Rue de Buci, Paris] [cachet de la poste du 5 février 1898] Cher Monsieur, Je vous serais obligé de me venir voir demain matin si cela vous est possible. Je vous ai mis quelques livres de côté à joindre à ceux que vous avez. Mes compliments Octave Uzanne 17 Quai Voltaire Samedi * * * Lettre V. [Carte postale - adressée à M. Noulhac, relieur, 10, Rue de Buci, Paris] [cachet de la poste du 22 décembre 1898] 22. XII. 98 Cher Monsieur, Je trouve votre lettre de retour d'une absence de 48 heures - Je maintiens pour Mouche le prix que je vous ai fait et qui est peu élevé étant donné l'exemplaire - Donc rien à faire. Mes salutations. Octave Uzanne * * * Lettre VI. [17, Quai Voltaire, Paris - Carte-lettre, monogramme imprimé en jaune dans l'angle supérieur gauche - accompagnée de l'enveloppe à l'adresse de Monsieur Noulhac 37 Rue Mazarine Paris (vignette OU dans l'angle supérieur gauche] 24 mars 1900 Monsieur Noulhac Vous m'obligerez si vous pouvez passer demain matin dimanche chez moi vers 9 à 10 - Je vous remettrais de nouveau quelques exemplaires à relier. Bien à vous Octave Uzanne * * * (*) Henri Noulhac, né à Châteauroux en 1866. Il fut apprenti puis ouvrier relieur dans cette ville avant de venir à Paris en 1890 où, pendant quatre ans, il travailla dans différents ateliers. En 1894, il s'établit à son compte au 10 rue de Buci, puis quelques années plus tard, 6 rue du Pont-de-Lodi et enfin 37 rue Mazarine. Henri Beraldi l'encouragea à ses débuts en lui confiant des travaux à exécuter en janséniste car il n'était ni dessinateur ni doreur, mais un relieur consciencieux cherchant toujours à se perfectionner. Bientôt, il monta un atelier de dorure et s'adjoignit un ouvrier de cette spécialité. Il se lança alors dans la reliure décorée, faisant d'abord des copies, surtout de l'époque romantique, puis des décors modernes dessinés par des spécialistes, tels Giraldon et Chadel, puis plus tard par sa propre fille, élève de Giraldon. Il travailla pour de nombreux amateurs qu'il contribua à former avant qu'ils ne deviennent professionnels tels Rose Adler et Madeleine Gras. Henri Noulhac exerça jusqu'à sa mort, à l'âge de soixante-cinq ans, le 22 mars 1931. Ce fut un artisan probe, d'une perfection et d'une sûreté de main remarquables ayant au plus haut point conscience de son métier. (Julien Fléty, Dictionnaire des relieurs français ayant exercé de 1800 à nos jours, p. 136).
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Paris Librairie Dramatique 1866 in 12 (17,5x12) 1 volume reliure pleine percaline marron de l'époque, pièce de titre de cuir rouge, couverture conservée, 36 pages, rousseurs éparses. Relié à suite: LES SOULIERS DE BAL. Comédie, par Octave Gastineau (Calmann-Lévy 1880, 20 pages, couverture conservée). Relié à suite: PERFIDE COMME L'ONDE. Comédie en un acte, par Octave Gastineau (Tresse & Stock 1889, 30 pages, couverture conservée). Octave Gastineau, 1824-1878, auteur dramatique français. Relié à suite: LES LETTRES DE MADAME SAVIGNÉ. Comédie en un acte, par Marcel Gastineau (Tresse & Stock 1895, 27 pages, couverture conservée). Bon exemplaire
Très bon Reliure
Toulon : E. Aurel,1866-1867,ville de Toulon / publié sous l'administration de M. Auguste Audemar,2 parties en un volume in4 (15, 580 p.) ; 32 cm ,reliure demi toile,page de couverture collée sur le 1er plat,
petit manque à la couverture ,texte frais
MIRBEAU (Octave). LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE [À PAUL HERVIEU]. 1 page sur un bifeuillet de papier bleuté à en-tête imprimé « 3 boulevard Delessert », 18 × 13,5 cm. Remarquable lettre écrite en pleine Affaire Dreyfus. « [Paris, 21 février 1898] Cher ami, Vous n’avez pas à être touché de ces mots stupides sur vous. Hélas, depuis cette affaire, je ne puis plus rien faire ; je ne pourrais écrire que là-dessus, et je n’en ai pas le moyen. Aujourd’hui, à la sortie, nous avons été fortement hués et poursuivis. C’était admirable ! Mercredi je serai encore au procès. Pour le dernier jour, je ne puis abandonner cet admirable Zola. Ah ! J’aurais voulu que vous fussiez là, vendredi et samedi ! Ç’a été une chose que vous ne pouvez concevoir. Et vos yeux de voyant eussent vu le crime ! Le crime de Pellieux et de Boisdeffre ! Aussi visiblement que vous me voyez quand je suis devant vous. Ce sont de bien grands bandits. Et cet Esterhazy ! Ah ! Lui du moins, c’est un gredin magnifique ! Je vous embrasse bien tendrement. Octave Mirbeau » Cette lettre est restée inédite jusqu’en 2017, lors de la parution d’un article de Pierre Michel : « Lettres inédites d’Octave Mirbeau à Paul Hervieu », dans les « Cahiers Octave Mirbeau », n° 24, 2017, pages 163-207. Cette lettre y figure sous le numéro 51. C’est cet article qui nous permet d’apporter les précisions suivantes : — « [c]es mots stupides sur vous » : allusion à un article paru dans le Journal du 20 février. — Zola se trouve en procès depuis le 7 février et Mirbeau, qui l’accompagne chaque jour, lui tient parfois lieu de garde du corps. — « [j]e n’en ai pas le moyen » : « Les colonnes du Journal lui seraient fermées s’il y développait des analyses dreyfusardes » (Pierre Michel, article cité). — « à la sortie » : à la sortie du tribunal, où le procès de Zola s’est tenu du 7 au 23 février 1898. — « Mercredi » désigne le 23 février — il s’agit bien du dernier jour du procès de Zola.
10,5 x 16,5 Paris 1887 "6 Rue Gounod, Quartier Monceau [gravé]. Madame, Votre majesté me permettra-t-elle de lui avouer que son nom et sa personne ont toujours été pour moi l'objet d'un culte secret, et qu'il m'a semblé rêvé quand j'ai lu ces lignes bienveillantes et charmantes signée de sa main ? Oui, Madame, il est vrai que depuis longtemps votre double caractère de Reine et de poète, et la double couronne qui orne votre front, tiennent mon imagination comme enchantée sous leur prestige : aussi je n'ai pu recevoir sans une véritable émotion un témoignage particulier d'une si haute et si précieuse sympathie. Que ne puis-je, Madame, comme vous avez la bonté de m'y inviter, aller vous dire moi-même chez vous, dans votre palais et dans vos bois, combien je suis touché de votre gracieuse attention ! Mais je suis, hélas, bien vieux et bien souffrant pour entreprendre de longs voyages, malgré tout l'attrait de vos forêts des Carpathes qui doivent ressembler à celles que Shakespeare peuple de poétiques enchantements et de...idéales. Cependant, Madame, nous vivons ici dans un temps si sombre et si menaçant qu'un républicain aussi tiède que moi peut s'attendre d'un jour à l'autre à voyager bon gré mal gré en Europe, et à manger le pain amer de l'exil. Si quelque chose peut m'adoucir cette perspective, c'est la pensée de pouvoir du moins diriger cet exil vers les forêts des Ardennes et des Carpathes et d'y être peut-être aussi heureux dans mes rencontres que le philosophe Jacques. En attendant, que votre majesté daigne ne pas oublier le rêveur lointain qui met à ses pieds le présent hommage de mon admiration sympathique et de son très respectueux dévouement. Octave Feuillet. Paris le 16 décembre 1887." Le romancier et dramaturge Octave Feuillet, très à la mode sous le Second Empire, entretint, comme Pierre Loti ou d'autres écrivains français, des relations étroites avec la reine de Roumanie. Elisabeth de Wied (Prusse, 1843 - Bucarest, 1916), en littérature Carmen Sylva, épousa Charles de Hohenzollern-Sigmaringen en 1869 et devint reine de Roumanie lorsque son mari devint roi en 1881. Sa culture et sa maîtrise des langues lui permirent de traduire en allemand des écrivains français, dont le "Pêcheur d'Islande" cette même année 1887. Octave Feuillet avait élu à l'Académie française en 1862. Le ton de sa lettre témoigne également de son humeur dépressive quelques années avant sa mort. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Sète Chez l'Auteur 1931 in 4 (28x21,5) 1 volume reliure demi basane havane bigarrée de l'époque, dos à nerfs orné, pièce de titre de cuir beige, 162 feuillets de copies tapucrites (imprimées seulement au recto). Francis-Octave Balma. Avec la mention : '' Il a été tiré de cette traduction quelques exemplaires au photocopieur pour être offerts à quelques lettrés et amis '' sic. Texte en français seul. Très rare exemplaire de cette traduction par Francis-Octave Balma, non éditée et non publiée dans le commerce. Envoi autographe signé par Francis-Octave Balma, daté 1932. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide Signé par l'auteur Édition limitée
1908 1 in-4 3 pages in-4 signées et monogrammées, montées en tête de l'ouvrage d'Octave Mirbeau. Paris, Charpentier et Fasquelle, 1908, in-4, demi-maroquin fauve à coins, dos lisse à encadrement de fleurs et feuillages mosaïqués Art nouveau, titre et tête dorés, couverture illustrée rempliée conservée, XX pages, 416 pages. (Reliure René Aussourd).
Manuscrit autographe d'Octave Mirbeau (Trévières 1848 - 1917 Paris) de 3 pages, signé et monogrammé O. M. , "Une heure chez Rodin", publié in Le Journal, le 8 juillet 1900. Ces pages manuscrites sont suivies par l'ouvrage d'Octave Mirbeau "La 628-E8", orné d'illustrations de Bonnard (Fontenay-aux-Roses 1867-1947 Cannet). Édition de luxe illustrée de croquis dans les marges. Un des 200 exemplaires sur vélin dArches. Légères marques et usures. Mirbeau fidèle ami et grand admirateur de Rodin, malgré des divergences idéologiques, a longtemps soutenu son ami et lui a permis de recevoir de nombreuses commandes. Le texte est dithyrambique, manifestement exalté, très imagé, capital pour la compréhension de l'uvre de Rodin. Mirbeau vient de visiter les sculptures de Rodin : « Ici cest comme un jardin qui serait rempli de bien des fleurs je les respire.. je me grise de leurs odeurs je me sens moi-même devenir un ( ) et ces femmes et ces visages et ces formes me font comprendre des choses. Je comprends la beauté des fleuves, des mers, des forêts, des grands ciels où passent les nuageset des montagnes rondes comme des seins Et voici que s'ouvrent devant mes yeux éblouis toutes les portes et tous les palais et tous les jardins de la vieDésormais je ne pourrais plus voir dautres sculptures que celle-là ».
( Bandes Dessinées ) - Eddy Paape - Jean Graton - Octave Joly - Pierre Dupuis - René Goscinny - Dino Attanasio - Michel Tacq dit Mitacq ou Tacq.
Reference : 30604
(1954)
Editions Dupuis 1954. In-4 agrafé de 32 pages au format 28,5 x 19 cm. Couvertures de Eddy Paape et Morris. Plats et intérieur frais, malgré d'infimes frottis aux coins et un numéro inscrit en couverture. Les histoires vraies de l'oncle Paul n° 7 contenant 7 histoires dessinées par Dino Attanasio sur scénarios de Octave Joly ( La Mort de Roland - Guillaume Tell ), Jean Graton sur scénario de Octave Joly ( Trafalgar ), Eddy Paape sur scénario de Octave Joly ( Boduognat contre César ), Michel Tacq dit Mitacq ou Tacq sur scénario de Octave Joly ( Dollard des Ormeaux - Rien à signaler, mon Général ) et Pierre Dupuis sur scénario de René Goscinny ( De Lattre ). Edition originale en bel état général.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Chez Bertrand Hugonnard-Roche 2015. Fort in-8 broché non paginé au format 24 x 15 x 5 cm. Couverture en couleurs ( reproduction de l'originale ) par George de Feure sous jaquette en couleurs ( reproduction de celle de Paul Berthon ). Contient 31 illustrations hors-texte en 2 états ( noir & couleur ), fac-similés des illustrations originales d'Oswald Heidbrinck. La page de titre, faux-titre et justification du tirage est également en 2 états. La troisième couverture par E. Belville a été reproduite également en couleur en frontispice. Fameux et rare livre d'Octave Uzanne reproduit en fac-similé. En fin d'ouvrage on trouve 101 pages avec la postface inédite, écrite par Bertrand Hugonnard-Roche, ainsi que deux textes d'Octave Uzanne : La Bibliophilie Moderne et La Reliure Moderne. Les 13 dernières pages sont une table inédite des termes du Dictionnaire. Un des 100 exemplaires du tirage de tête, qui ne sera pas réimprimé, accompagnés d'une lettre, d'une carte-autographe, de l'ex-libris du Bibliophilosophe et d'un tiré à part du texte : La Décoration des Livres aux Salons de 1898, par Octave Uzanne. Exemplaires numérotés et paraphés à la main par l'éditeur ( n° 38 ). Edition en partie originale et en état de neuf. Epuisé.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
[Léon Lebègue] - Anatole FRANCE - Léon LEBÈGUE, illustrateur - Octave UZANNE, éditeur
Reference : AMO-4524
(1898)
Paris, Bibliophiles indépendants [H. Floury, libraire], [mai] 1898, [sur les presses de Lahure à Paris]. 1 volume petit in-4 (23,5 x 17,5 cm), XXIV-(1) pp. + suite de chaque page en noir sur Chine. Toutes les pages sont illustrées pleine page (27) et mises en couleurs au pochoir à l'aquarelle. Reliure strictement de l'époque plein maroquin vermillon, plats richement décorés d'un encadrement doré, dos orné de filets et fleurons dorés, double-filet doré sur les coupes, large encadrement intérieur de maroquin orné d'une frise de feuillages dorés, doublures et gardes de soie brochée polychrome, doubles-gardes de papier marbré, tranches dorées (reliure signée E. CARAYON). Etui bordé. Parfait exemplaire. Tous les exemplaires sont imprimés sur un beau papier Japon, la suite non aquarellée est reliée in fine sur papier de Chine. ÉDITION ORIGINALE. ÉDITION BIBLIOPHILIQUE DIRIGÉE PAR OCTAVE UZANNE POUR LES BIBLIOPHILES INDÉPENDANTS. TIRAGE A 210 EXEMPLAIRES SEULEMENT POUR LES SOUSCRIPTEURS. BIEN COMPLET DE LA SUITE DE TOUTES LES PAGES EN NOIR SUR PAPIER DE CHINE. CELUI-CI PORTE LE N°185.
La Leçon bien apprise d'Anatole France (qui sera reprise dans les Contes de Jacques Tournebroche en 1909 et illustrés par le même Léon Lebègue) est un conte moyen-âgeux du temps de Louis XI. L'histoire de Violante, une femme mal mariée dans sa jeunesse à un avocat très aigre, malingre et faible de complexion. La dame aimait joyaux et dentelles, se laver le visage au lait d'ânesse. Son confesseur la réprimandait sur sa légèreté. Les amants se bousculent mais elle se refuse en dame vertueuse déclarée. A son confesseur qui part pour Venise elle demande de rapporter un miroir. Celui-ci lui ramène un crâne de mort ! Voilà ce qu'elle deviendrait si elle continuait à jouer la coquette. La dame dit retenir la leçon. Mais un Chevalier de ses soupirants vint à la prendre par force ... enfin presque. La dame s'étant livrée sans trop de résistance. Elle avait retenu la leçon : il faut se hâter de faire l'amour et bien remplir le petit espace de temps qui nous est réservé pour cela. La leçon était apprise ... et l'avocat malingre ... cocu ! Ce livre magistralement illustré avec toute la truculence rendue par les aquarelles de Léon Lebègue, est l'un des plus réussis pour les Bibliophiles indépendants. Octave Uzanne a dirigé, comme à son habitude, de bout en bout, la mise en train de ce luxueux volume. Superbe et parfaite reliure décorée signée Emile Carayon qui fut l'un des relieurs fétiches d'Octave Uzanne et d'une grande partie des bibliophiles de cette époque (1880-1900). Provenance : ex libris gravé au chiffre (fin XIXe s.) non identifié. ON JOINT : - Carte de voeux d'Octave Uzanne pour l'An Nouvel 1898 illustrée par Léon Lebègue, état mis en couleurs au pinceau. - Carte de voeux d'Octave Uzanne pour l'An Nouvel 1898 illustrée par Léon Lebègue, état en noir. SPLENDIDE EXEMPLAIRE DE CE LIVRE RARE ET MAGNIFIQUE.
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Guérande Imprimerie de La Presqu'ile pour OCTAVE METAYER 1930 un tract publicitaire d'époque, format : 21 x 27,5 cm, 1938, Guérande Imprimerie de La Presqu'ile pour OCTAVE MÉTAYER Editeur,
Octave et son père obtiennent à Pénestin leurs premières concessions en 1905, sur la Vilaine. Les bouchots y sont déjà nombreux depuis les premières implantations qui se sont substitués vers 1880 à la cueillette traditionnelle des moules sauvages par les habitants; En 1920, les Métayer sinstallent au Bile pour y exploiter quasi industriellement les Moules,..........................RARE TRACT...................................en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Guérande GRANDS ETABLISSEMENTS OSTREICOLES ET MYTILICOLES DU BILE, EN PENESTIN (MORBIHAN) OCTAVE METAYER 1930 un tract publicitaire d'époque, format : 21 x 27,5 cm, 1930 environ, GRANDS ÉTABLISSEMENTS OSTRÉICOLES ET MYTILICOLES DU BILE, EN PÉNESTIN (MORBIHAN) OCTAVE MÉTAYER Editeur,
Octave et son père obtiennent à Pénestin leurs premières concessions en 1905, sur la Vilaine. Les bouchots y sont déjà nombreux depuis les premières implantations qui se sont substitués vers 1880 à la cueillette traditionnelle des moules sauvages par les habitants; En 1920, les Métayer sinstallent au Bile pour y exploiter quasi industriellement les Moules,..........................RARE TRACT...................................en trés bon état (very good condition). en trés bon état
". 1947. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Huile sur toile. Dimensions : 39 x 58cm (avec cadre : 47 x 67cm). Datée et signée en haut à droite : Gonnet 47. Encadrement à refaire. Au dos : ""Au Docteur Rimand de la part d'Octave Gonnet et de ses parents en reconnaissance de ses bons soins et témoignage de fidèle amitié"". Mention du titre et signature au dos.. . . . Classification : 920.4-Huile"
Gonnet Octave (1913-2008) est un peintre français originaire des Charentes. En contact avec l'art dès son plus jeune âge, il suivra après son baccalauréat une formation de céramiste à la manufacture de Sèvres. Octave Gonnet peignit de nombreux paysages lorsque la tuberculose le poussa à partir vivre en montagne. Après avoir travaillé comme comptable, Octave Gonnet retrouve en 1947 sa première spécialité de céramiste d'art. Il se reconvertira par la suite dans la verrerie à Saint-Gobain (usine d’Aniche, Nord). En 2010, la Maison Commune de Oingt présente une rétrospective de l'artiste. Classification : 920.4-Huile
Octave Uzanne (1851-1931), écrivain, bibliophile, éditeur. L.A.S., Paris, 10 avril 1883, 1p 1/2 in-8. A l'avocat belge Octave Maus (1856-1919). Il transmettra la demande de Maus à Quantin quand il sera de retour. Il signale aussi son voyage pour Constantinople à partir du 20 avril et ne sera pas de retour avant le 10 juin. Maus étant allé là-bas, il lui précise : « Je reste à votre disposition si vous avez quelque Pacha à faire complimenter ». « Présentez mes amitiés à Picard ». Il s'agit évidemment d'Edmond Picard (1836-1924), fameux avocat belge, socialiste, franc-maçon et antisémite. [261]
1910 Gouache, crayon et encre de Chine sur papier teinté, signée sur le dessin du "vendangeur nu" en bas à droite et dédicacé «à lami Felix bien affectueusement. O.Guillonnet». (1900). 38,5 x 24,4 cm. et 38,5 x 24,4 cm.
Ces deux dessins représentent une étude pour un vendangeur. Dun côté un homme nu, de lautre un homme habillé. Dans les deux cas, c'est un travailleur, une hotte à vendanger en osier sur le dos, un panier entre les mains. Octave Guillonnet montre son talent de décorateur et sa grande maîtrise à mettre son personnage en mouvement. Octave-Denis-Victor GUILLONNET (Paris 1872 - Montgeron 1967) est un peintre et illustrateur français, exposé par le célèbre galeriste Georges PETIT, recherché pour ses paysages champêtres. Octave Guillonnet est l'élève dHenri ROYER (1869-1938) et Fernand CORMON (1845-1924) à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Artiste aux multiples talents, il obtient sa première médaille au Salon de Paris à l'âge de 15 ans.Durant sa carrière, il est décoré de la légion dhonneur et reçoit la bourse nationale des voyageurs pour effectuer un voyage détude dun an en Algérie. Membre du jury de lÉcole des Beaux-arts, ses uvres sont exposées au musée dart moderne de Paris, musées de Nantes, Laval, Roubaix, Bordeaux, Orléans, Rennes, Rouen... .Infimes taches et essais de couleurs.
1910 Mine de plomb, sanguine et pastel, signée du monogramme en bas à droite sur papier chamois, (1910). 63.5 x 53 cm., encadrée.
Octave-Denis-Victor GUILLONNET (Paris 1872 - Montgeron 1967) est un peintre et illustrateur français, exposé par le célèbre galeriste Georges PETIT, recherché pour ses paysages champêtres. Octave Guillonnet est l'élève dHenri ROYER (1869-1938) et Fernand CORMON (1845-1924) à l'École des Beaux-Arts de Paris. Artiste aux multiples talents, il obtient sa première médaille au Salon de Paris à l'âge de 15 ans. Durant sa carrière, il est décoré de la légion dhonneur et reçoit la bourse nationale des voyageurs pour effectuer un voyage détude dun an en Algérie. Membre du jury de lÉcole des Beaux-arts, ses oeuvres sont exposées au Musée d'Art Moderne de Paris, Musées de Nantes, Laval, Roubaix, Bordeaux, Orléans, Rennes, Rouen... . Octave Guillonnet montre son talent de décorateur et sa grande maîtrise à mettre ses personnages en mouvement avec ces 3 grâces nues esquissant des pas de danse. Infimes manques et trous d'épingle marginaux, légers plis.