Mornay Paris 1932 In-8 carré ( 205 X 155 mm ) de 362 pages, broché sous couverture illustrée en couleurs rempliée. Illustrations en couleurs de Ch.-A. EDELMANN dans et hors-texte. Bel exemplaire numéroté sur Rives enrichi hors-justification d'une belle AQUARELLE ORIGINALE signée, d'une gravure et d'une esquisse au crayon gris de Ch.-A. EDELMANN.
Javal Et Bourdeaux Paris 1927 In-4 carré ( 330 X 260 mm ) de 204 pages, en feuilles sous couverture illustrée, rempliée, chemise et étui. Premier tirage des 11 "puissantes" eaux-fortes originales hors-texte de Raphaël Freida. TIRAGE LIMITE. 1 des 360 numérotés sur vélin d'Arches contenant l'état définitif des eaux-fortes. Défauts à l'étui, livre en parfait état, non rogné. Carteret, IV-283 : "Edition recherchée et cotée l'illustrateur a du talent".
1908 1 in-4 3 pages in-4 signées et monogrammées, montées en tête de l'ouvrage d'Octave Mirbeau. Paris, Charpentier et Fasquelle, 1908, in-4, demi-maroquin fauve à coins, dos lisse à encadrement de fleurs et feuillages mosaïqués Art nouveau, titre et tête dorés, couverture illustrée rempliée conservée, XX pages, 416 pages. (Reliure René Aussourd).
Manuscrit autographe d'Octave Mirbeau (Trévières 1848 - 1917 Paris) de 3 pages, signé et monogrammé O. M. , "Une heure chez Rodin", publié in Le Journal, le 8 juillet 1900. Ces pages manuscrites sont suivies par l'ouvrage d'Octave Mirbeau "La 628-E8", orné d'illustrations de Bonnard (Fontenay-aux-Roses 1867-1947 Cannet). Édition de luxe illustrée de croquis dans les marges. Un des 200 exemplaires sur vélin dArches. Légères marques et usures. Mirbeau fidèle ami et grand admirateur de Rodin, malgré des divergences idéologiques, a longtemps soutenu son ami et lui a permis de recevoir de nombreuses commandes. Le texte est dithyrambique, manifestement exalté, très imagé, capital pour la compréhension de l'uvre de Rodin. Mirbeau vient de visiter les sculptures de Rodin : « Ici cest comme un jardin qui serait rempli de bien des fleurs je les respire.. je me grise de leurs odeurs je me sens moi-même devenir un ( ) et ces femmes et ces visages et ces formes me font comprendre des choses. Je comprends la beauté des fleuves, des mers, des forêts, des grands ciels où passent les nuageset des montagnes rondes comme des seins Et voici que s'ouvrent devant mes yeux éblouis toutes les portes et tous les palais et tous les jardins de la vieDésormais je ne pourrais plus voir dautres sculptures que celle-là ».
MIRBEAU (Octave). LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE [À PAUL HERVIEU]. 1 page sur un bifeuillet de papier bleuté à en-tête imprimé « 3 boulevard Delessert », 18 × 13,5 cm. Remarquable lettre écrite en pleine Affaire Dreyfus. « [Paris, 21 février 1898] Cher ami, Vous n’avez pas à être touché de ces mots stupides sur vous. Hélas, depuis cette affaire, je ne puis plus rien faire ; je ne pourrais écrire que là-dessus, et je n’en ai pas le moyen. Aujourd’hui, à la sortie, nous avons été fortement hués et poursuivis. C’était admirable ! Mercredi je serai encore au procès. Pour le dernier jour, je ne puis abandonner cet admirable Zola. Ah ! J’aurais voulu que vous fussiez là, vendredi et samedi ! Ç’a été une chose que vous ne pouvez concevoir. Et vos yeux de voyant eussent vu le crime ! Le crime de Pellieux et de Boisdeffre ! Aussi visiblement que vous me voyez quand je suis devant vous. Ce sont de bien grands bandits. Et cet Esterhazy ! Ah ! Lui du moins, c’est un gredin magnifique ! Je vous embrasse bien tendrement. Octave Mirbeau » Cette lettre est restée inédite jusqu’en 2017, lors de la parution d’un article de Pierre Michel : « Lettres inédites d’Octave Mirbeau à Paul Hervieu », dans les « Cahiers Octave Mirbeau », n° 24, 2017, pages 163-207. Cette lettre y figure sous le numéro 51. C’est cet article qui nous permet d’apporter les précisions suivantes : — « [c]es mots stupides sur vous » : allusion à un article paru dans le Journal du 20 février. — Zola se trouve en procès depuis le 7 février et Mirbeau, qui l’accompagne chaque jour, lui tient parfois lieu de garde du corps. — « [j]e n’en ai pas le moyen » : « Les colonnes du Journal lui seraient fermées s’il y développait des analyses dreyfusardes » (Pierre Michel, article cité). — « à la sortie » : à la sortie du tribunal, où le procès de Zola s’est tenu du 7 au 23 février 1898. — « Mercredi » désigne le 23 février — il s’agit bien du dernier jour du procès de Zola.
Lettre poignante de Mirbeau confronté à des problèmes de santé :Avant son départ pour Contrexéville, O. Mirbeau aurait souhaité voir son ami mais ...Je nen ai pas eu le courage. Je mène une vie affreuse, désespérée. Depuis presque deux mois que jai un catarrhe de lestomac. Vous ne savez pas ce que cest... Cest le suicide, voilà ! Je travaille pourtant, un peu, quelquefois le matin. Mais je nai plus la foi au travail... Et alors, ça devient une chose douloureuse aussi...Maurice de Féraudy, sociétaire de la Comédie-Française, interprètera notamment Isidore Lechat, personnage cynique et sans scrupule (Les affaires sont les affaires dOctave Mirbeau), rôle quil jouera plus de 2 000 fois et dans lequel il fera ses adieux à la Grande Maison. La pièce connaît un succès mondial. Chroniqueur, critique influent et redouté, Octave Mirbeau met sa plume au service de la fiction. Son univers théâtral et romanesque est empreint dune même noirceur, dun pessimisme sans concession. Libertaire, anticlérical, antimilitariste, il est résolument dreyfusard. Les dernières années de sa vie seront désolantes : marquées par la maladie et le désespoir devant le spectacle de la terrifiante boucherie de la Grande Guerre.
Vichy 10-08-1906, 11,6x18 cm, une feuille.
Emouvante lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson alors qu'il venait de perdre son père.18 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, enveloppe jointe. "Mon cher Fred, Je ne vous ai pas écrit ; mais vous savez bien qu'il n'y a pas dans mon cur, la moindre indifférence. Thadée a dû vous dire combien nous avions partagé votre douleur. Thadéea dû vous dire souvent quelle amitié profonde, j'ai pour vous. Peut-être ne vous l'ai-je pas exprimée, telle que je la sens, mais je la sens fortement, et je voudrais bien que vous la sentiez aussi un peu. C'est un gros chagrin que de ne plus être aimé de ceux qu'on aime véritablement. Vous allez partir ; et vous faîtes bien de quitter cette maison où durant plus de six mois, vous avez assisté à l'horrible agonie de votre pauvre père. Tâchez de travailler pour notre joie à tous... et revenez avec une belle uvre[...]". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
s.l. [cachet de Seine et Marne] 15 Septembre 1901, 12,5x17,6 cm, une feuille.
Emouvante lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson.15 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier de deuil à encadrement noir, filigrané "JDL & cie", enveloppe jointe. "Merci de votre gentille lettre. je savais déjà par Alexandre [Natanson], combien vous aviez été inquiets de l'état de ma femme. C'est une joie délicieuse quand on a le cur tourmenté, de savoir qu'on a des amis comme vous, comme vous tous, les braves gens duRelai. Dites bien à votre femme que la mienne a été très sensible à son amitié... Et embrassez tout le monde avec effusion. Dites aussi à Olga [femme d'Alexandre Natanson] et à Misia [femme de Thadée] que nous les aimons tendrement, et à Alexandre, qu'il est un charmant ami." Long post scriptum sur la mauvaise santé de son épouse, l'ancienne comédienne Alice Régnault : "La journée d'hier n'a pas été bonne, et la plaie du bras présentait un aspect méchant. Aujourd'hui cela va un peu mieux. Mais c'est une chose à surveiller de très près. Les mouvements se font un peu plus facilement mais elle souffre toujours extrêmement la nuit, au moindre jeu des muscles". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. Le "Relai" correspond à un ancien relais de poste àVilleneuve-sur-Yonne acheté par Thadée Natanson en 1897 qui devint une destination pour tous leurs amis écrivains et artistes. On y croisait les peintres Nabis, Vuillard, Valloton, Bonnard ou Roussel ainsi que Toulouse-Lautrec. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Nice, Villa Ibrahim, chemin des Baumettes 8 Février 1901, 12,5x17,6 cm, une feuille.
Amicale lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson, quelques temps après son mariage.12 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier de deuil à encadrement noir, filigrané "JDL & cie", enveloppe jointe. "Je vous envoie, à votre femme et à vous, tous nos vux affectueux, et je voudrais pouvoir chanter en votre honneur un bel épithalame. Le malheur est que je ne suis pas poète. Mais nous somme vos amis et nous vous embrassons de tout notre cur. Nous avions espéré que vous viendriez passer quelques jours à Cannes et nous nous faisions une fête de vous avoir ici. Misia nous dit que vous avez renoncé à ce voyage. Comme c'est ennuyeux ! [...]". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Cormeilles-en-Vexin 22 août 1906 ou 1908, 12,6x17, cm, une feuille.
Amicale lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson.12 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier à en-tête "Cormeilles-en-Vexin(S.&O.)", enveloppe jointe. "Cher ami, J'avais bien pensé que cette vieille bonne femme qui tape si fort sur les matelas, avait du écorcher mon nom. Mais dans l'incertitude, car je pouvais penser aussi que vous étiez pris avec quelqu'un de très sérieux, [...]. Ceci mon cher Fred pour vous dire que je suis parti de chez vous, triste de ne pas vous avoir vu, voilà tout, et sans le moindre sentiment mauvais. Vous savez que j'ai pour vous une affection solide et je vous connais assez gentil pour moi, pour me permettre de supposer des sottises. [...]"" Avec un amusant post-scriptum : "Ne prêtez pas attention à ce gribouillage... L'auto a je ne sais pas quoi, j'y travaille.. et n'y fait rien de bon.. d'ailleurs.. Et mon mécanicien se prend la tête, à deux mains noires d'huile grasse [...]". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
[1896]. 3 pages in-4 à l'encre violette, découpées pour l'impression et remontées Manuscrit autographe signé. Bel article sur Mounet-Sully, paru dans Le Journal du 7 juin 1896, puis recueilli dans Gens de théâtre (1924).
« Décidément, il y a quelque chose de pourri dans le Danemark de la littérature ». Le journaliste raconte avec verve une visite à Mounet-Sully, à qui il révèle le « blasphème » de Catulle Mendès, qui, dans un article intitulé Le Vrai Hamlet, se plaignait de ce que l'Hamlet représenté par Mounet-Sully ne fût pas celui de Shakespeare, mais celui, romantique, de Delacroix. Le « grand tragédien », imperturbable, « demeura un instant, silencieux, puis d'une voix profonde, d'une voix de gouffre il prononça : - Décidément, il y a quelque chose de pourri dans le Danemark de la littérature »... Mirbeau, sans prendre parti, relate sa conversation avec Mounet-Sully, pour lequel suffit, pour faire une bonne pièce, presque un bon comédien, et rien d'autre : "à quoi bon des pièces, puiqu'il y a sa voix, ses gestes et ses dents...". Mirbeau et Mendès sont alors de bons amis, alors que, douze ans plus tôt, les deux hommes s'étaient courtoisement battus en duel, le 29 décembre 1884, ne s'infligeant que des égratignures, avant d'en faire publiquement son mea culpa : « Je revois dans une clairière, proche de la Seine, habit bas et l'épée à la main, deux hommes destinés à s'aimer par un commun amour, par une même passion fervente des joies esthétiques, et qui pourtant allaient se ruer l'un sur l'autre. C'était M. Catulle Mendès et moi. Vous l'avez oublié, mon cher Mendès, ce méchant et déraisonnable article où, par une inconcevable folie, reniant mes propres croyances, je vous reniais vous, le poète de tant de beaux rêves, le chantre de tant d'exquises musiques. Je m'en souviens, moi, pour le haïr " (in « Impressions littéraires », Le Figaro, 29 juin 1888, cité dans l'article Mendès du Dictionnaire Octave Mirbeau, par Pierre Michel). C'est à Mendès que Mirbeau confia le premier jet de Les affaires sont les affaires, qu'il venait juste de finir.
Paris Dentu 1893 Paris, Dentu, 1893. 341 pp.. Reliure de l’époque signée Paul Vie. Pleine percaline bleue, pièce de titre, titre doré, deux plats de couvertures conservés, signé. Trace claire sur un plat. ÉDITION ORIGINALE. Tirage courant après 13 ex. sur hollande. Précieux envoi autographe signé à Octave Mirbeau : " à Octave Mirbeau son admirateur Georges d'Esparbès" L'exemplaire, relié pour Mirbeau en pleine percaline signée Paul Vié, comporte cette longue note satirique autographe signée par l'auteur du Jardin des supplices : "Note biographique On avait pu croire, un instant, avec La Légende de L'Aigle, que Georges d'Esparbès deviendrait, peut-être, un jour, un conteur épique, intéressant. Mais, depuis, il n'a fait que remanier avec ennui les mêmes histoires. C'est un esprit borné, brut, envieux, timide, paysan, tout à fait inintelligent. Un jour que, dans une réunion d'amis, on parlait de raffinements de l'amour, d'Esparbès scandalisé s'écria, d'une voix et avec des gestes colères : - Vous êtes tous des salauds ! Eh bien moi, je baise ma femme, tous les jours, debout contre le mur en honnête hommeouitas de cochons, nom de Dieu ! c'était d'ailleurs sa façon habituelle de parler. O.M. " Mirbeau ne portait visiblement pas d'Esparbès dans son coeur. Il l'invoquera pour se railler de l'armée belge dans La 628-E8 : "Le plus comique tout est toujours le plus comique en Belgique , cest larmée belge. Larmée belge est bien plus terrible à voir que larmée allemande, non par le nombre de ses soldats, mais par la chamarrure de ses uniformes. Elle rappelle en beaucoup plus hippodrome les plus splendides moments de lÉpopée napoléonienne. Il ne lui manque que ses guerres et ses victoires, et Monsieur dEsparbès, pour les chanter. Les Belges nont pas osé aller jusque-là" Couverture rigide
Edition originale Signé par l'auteur
[1902], 18,1 x 22,9 cm, 2 feuillets et un quart.
Manuscrit autographe signé d'Octave Mirbeau, 99 lignes à l'encre noire sur 3 feuillets, correction manuscrite de l'auteur et une correction au crayon bleu de typographe. Manuscrit utilisé pour la composition et l'impression de l'article "Habitudes", publié le 20 avril 1902 dans le Journal, quotidien lancé en 1892 par Fernand Xau. Le début de la carrière de Mirbeau est essentiellement porté par le journalisme qui lui permet de publier et de gagner sa vie malgré son peu de penchant pour l'activité. Très vite redouté pour son activité pamphlétaire, Gustave Mirbeau,distillant une ironie piquantese dresse ici contre l'injustice institutionalisée par l'Etat et la société. Mené par l'écriture dense et efficace de Gustave Mirbeau, ce manuscrit est probablement un dernier jet comme le laissent penser la conformité des deux textes et les rares corrections apportées à l'original, notamment par le crayon bleu d'un typographe. Au dos du dernier feuillet se trouve une version antérieure des premières lignes de l'article. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris, Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle éditeur, 1903 In-8 (19,2 x 13,5cm) de (3)ff., 288pp. et (20)ff. ajoutés, soie janséniste bleu marine à la Bradel, dos orné d'un fleuron doré, double filet doré et date en pied, pièce de titre de basane brune, entièrement non rogné, couvertures conservées (Pierson).
"Édition originale. Pratique courante à l'époque, le texte de la pièce avait fait l'objet d'une pré-originale sous forme d'un supplément à L'Illustration (25 avril 1903). Exemplaire sur grand papier de Hollande imprimé spécialement pour Monsieur Georges Berr -le tirage de tête se composant de 5 Chine, 10 Japon et 15 Hollande. Produit de la période la plus faste, sur le plan créatif, de la carrière de Mirbeau -Le Jardin des supplices était paru en 1899 et Le Journal d'une femme de chambre en 1900-, la pièce Les Affaires sont les affaires marque ""un retour à la grande comédie classique de mœurs et de caractères"" d'après Pierre Michel, qui précise ""Isidore Lechat est un type qui restera"": celui du brasseur d'affaires impitoyable et influent, propriétaire de journaux, auquel rien ne résiste hormis sa fille -moderne, volontaire, éprise d'indépendance- et la force du fatum - se manifestant par l'accident mortel de son fils. Le succès fut immédiat, bientôt européen puis mondial, et ne s'est jamais démenti depuis. Envoi autographe signé d'Octave Mirbeau à l'acteur Georges Berr, destinataire désigné de cet exemplaire nominatif, l'un des interprètes de la pièce lors de sa création: à Georges Beer [sic] à qui je dois un grand rôle, et que je remercie pour le petit, de tout mon cœur Octave Mirbeau. Sociétaire de la Comédie-Française depuis 1886, Georges Berr (1867-1942) fut ainsi le premier à donner vie au personnage de Xavier Lechat, l'infortuné fils du protagoniste principal - d'où ""petit rôle""- de Les Affaires sont les affaires. Lui-même prit la plume, devenant, en plus de sa carrière de comédien, un vaudevilliste de talent. L'acteur demanda au relieur, Pierson, d'inclure dans son exemplaire les articles de critiques: une vingtaine de feuillets, certains rognés jusqu'à ressembler à de simples onglets, ont ainsi été ajoutés afin qu'y soient contrecollées les coupures de presse (critiques de Catulle Mendès, Camille de Sainte-Croix, François de Nion, Émile Faguet, Nozière…) où Berr n'a pas manqué de souligner les passages le concernant. Très bel exemplaire en pleine soie signée de Pierson. Les délicates couvertures imprimées saumon ont été parfaitement préservées."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
Bibliothèque Internationale d'Édition, 1902. In-12 br. Coll. " Les célébrités d'aujourd'hui ". Portrait de Mirbeau en frontispice par Henry Bataille. Biographie illustrée de portraits, caricatures, autographes, suivi d'opinions, de documents et d'une bibliographie. Ornements typographiques d'Orazi. E.O.(Léger manque au dos).
[Mirbeau] - Pascal PIA - [Pierre Durand dit] - (Paris - 1903 - 1979] - Ecrivain français
Reference : 33187
1 page in8 - trés bon état -
A propos de Pierre Michel, "le Mirbellois" qui s'efforce de réunir la correspondance de Mirbeau : "c'est un agrégé" - Il pense que ses recherches faisaient partie de la préparation d'une thèse - Il donne son adresse à Angers - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
A Paris, Editions Mornay, Libraires, Collection Les Beaux Livres N° 20, 1923, 1 volume in-8 de 205x155 mm environ, 1f.blanc, faux-titre, frontispice, titre en rouge et noir avec vignette, xxv-323 pages, 1f. (justificatif de tirage), 1f.blanc, reliure demi chagrin à coins cerise, dos à 4 nerfs portant titres dorés, orné de caissons et motifs dorés, cuir souligné d'un filet doré sur les plats, tranche de tête dorée, gardes marbrées, couvertures et dos d'origine conservés. Dos insolé, sinon bon état. Exemplaire N° 184, un des 924 exemplaires sur papier de Rives, numérotés de 73 à 1000, comprenant 78 illustrations couleurs par De Pidoll (bandeaux, lettrines, culs-de-lampe, dans le texte et pleine page).
Octave Mirbeau, né le 16 février 1848 à Trévières (Calvados) et mort le 16 février 1917 à Paris, était un écrivain, critique d'art et journaliste français. Il connut une célébrité européenne et de grands succès populaires, tout en étant également apprécié et reconnu par les avant-gardes littéraires et artistiques Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Helleu et Sergent, Editeurs, 1923, 125 Boulevart Saint-Germain, 1 volume in-4 de 270x205x40 mm environ, 202 pages, reliure signée Guetant, demi chagrin rouge à coins, dos à 5 nerfs portant titres et date dorés, tranche de tête dorée, signet assorti, gardes de couleurs. Exemplaire N°148 HC, 1 des 177 ex. sur Vélin du Marais, orné de 72 bois originaux de Hermann-Paul. Petits frottements sur les coupes, infime petit accroc sur le cuir du dernier plat, quelques rousseurs marginales, sinon bon état.
Octave Mirbeau, né le 16 février 1848 à Trévières (Calvados) et mort le 16 février 1917 à Paris, est un écrivain, critique d'art et journaliste français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
s.l. [Paris] [1897], 13,5x18,3 cm, une feuille.
Billet autographe signé d'Octave Mirbeau. 2 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier à en-tête "68 avenue du bois de Boulogne". "Alors, Monsieur, entendu, pour les Mauvais Bergers". Les Mauvais bergers correspond à la tragédie d'Octave Mirbeau, drame social incarné au théâtre de la Renaissance, le 15 décembre 1897, par Sarah Bernhardt et Lucien Guitry dans les rôles principaux. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
s.l. [Paris] 1er Juillet 1903, 13,8x18,3 cm, une feuille.
Lettre autographe signée d'Octave Mirbeau adressée vraisemblablement à Léon Tonnelle, directeur de la revue Le Roman Romanesque. 12 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier gris à en-tête "68 avenue du bois de Boulogne". "Monsieur, je serais très heureux si vous vouliez bien reproduire dans Le Roman Romanesqueet aux conditions de la Société des gens de lettres, Sébastien Roch, publié chez Fasquelle et qui est un livre auquel je tiens particulièrement. Peut-être aussi, trouverez-vous dans Les vingt et un jours d'un neurasthénique quelques nouvelles que vous pourriez publier. En outre, je vous indique en outre, dans Les Contes de la Chaumière(Fasquelle) une nouvelle : Agronomiequi est presque d'actualité, puisque c'est d'elle que j'ai tiré le caractère de Lechat dans Les Affaires sont les affaires. [...]". Octave Mirbeau publiera son roman Le Calvaire dans le numéro 8 de la revue le Roman Romanesque paru en décembre 1903. Les titres mentionnés dans la lettre n'ont finalement pas été publiés. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris, Paul Ollendorff, 1885. In-12, 295p. Edition originale rare, mention de quatrième édition. Ce recueil de nouvelles est un des quelques livres d'Octave Mirbeau publié sous le pseudonyme d'André Bauquenne, qui fut d'abord le pseudonyme d'André Bertéra, resté un quasi-inconnu mais de qui Mirbeau fut le nègre. Voir à ce sujet l'article de Pierre Michel sur le site de la société Mirbeau. Reliure demi-basane rouge d'époque, dos à nerfs, quelques rousseurs, léger jaunissement général du papier. Ouvrage rare, bon exemplaire.
Paris Bibliothèque Charpentier 1904 Un volume in-8 broché, 287 pages. Dos cassé, papier d'édition bruni. Envoi de Mirbeau "A M. C. Prudhon cordial hommage Octave Mirbeau".
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Paris Bernheim Jeune 1920 In-12 Agrafé Edition originale
Catalogue invitation de l'exposition organisée du 1er au 18 décembre 1920 . Préface d'Octave Mirbeau. Liste des 33 oeuvres exposées. 10 reproductions. 24 pp.
Couverture souple. Broché. 416 pages.
Périodique. Rédacteur en chef : Pierre Michel. Société Octave Mirbeau, 1997.
Paris, Bibliotèque Charpentier, 1913. Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 422 pp. Reliure de l'époque de demi-chagrin basane glacée acajou, dos lisse orné d'un filet d'encadrement doré, filets dorés, filets verticaux en pointillés dorés, larges fleurons dorés, titre doré, tête mouchetée.
Edition originale ; dépourvue de toute mention de ''mille''. Comme Mirbeau, malade depuis plusieurs années, n’était plus en état d’écrire, c’est son disciple Léon Werth qui, sur ses indications, acheva l’œuvre en chantier et en rédigea les derniers chapitres. Ce récit d’inspiration rabelaisienne, met en scène un monde de fantaisie. Mais le romancier y décrit aussi, et ce sous les couleurs les plus noires, la misère intellectuelle et matérielle des habitants de Cormeilles-en-Vexin, où il habite, et qu’il rebaptise Ponteilles-en-Barcis. A l'instar de La 628-E8, le véritable héros de ce roman-fable n’est pas un homme: c’est le propre chien éponyme de Mirbeau, mort en octobre 1901 et devenu figure mythique, et placé au centre du récit et par le truchement duquel le romancier, devenu vieux et incapable de poursuivre ses grands combats esthétiques et politiques, exprime sa révolte, son dégoût et sa soif de liberté. Renouant ainsi avec l’héritage des philosophes cyniques grecs, qui recouraient à la «falsification» des valeurs sociales et à leur transgression pour mieux en démontrer l’absurdité. Angles et coupes élimés. Décoloration et frottements superficiels affectant le dos. Papier oxydé. Du reste, bonne condition.
L'ASSIETTE AU BEURRE, n° 61, 31 mai 1902. In-4 agrafé. Texte d'O. Mirbeau dessins de L. Braun. E.O.