Bruxelles, Vandenberghen, 1762; 2 parties en un vol. in-12, titre, iv pp., un f. n. ch., 174 pp., un f. vierge, 180 pp., basane brune granitée, dos à nerfs, pièces de titre, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Une des quatre éditions parues la même année 1762. Cette apologie des Jésuites de France a connu de nombreuses attributions : Louis Patouillet (1699-1779) pour Lelong ; André-Christophe Balbany (1723-1788) pour Backer et Sommervogel ; Gabriel Brotier (1723-1789), pour Bachaumont. L'accord s'est fait récemment sur l'abbé Novi de Caveirac (1713-1782), qui n'était pas Jésuite, mais la collaboration d'autres pères est plus que probable, sur le modèle d'ailleurs initié par les productions de polémique du premier jansénisme. Backer & Sommervogel I, 791.Relié avec dix autres pièces sur l'Affaire des Jésuites, réparties à la fin du volume, puis dans un second :[I.] 1. [NOVI DE CAVEIRAC :] Nouvel appel à la raison, des écrits et libelles publiés par la passion contre les Jésuites de France. Bruxelles, Vandenberghen, 1762, viij-273 pp. - II. Sentence du Chastelet, qui condamnedeux écrits imprimés ayant pour titre, l'un, Appel à la raison, l'autre, Nouvel appel à la raison (...), à être lacérés & brûlés en Place de Grève, par l'exécuteur de la haute-justice, &c. Du 18 novembre 1762. Paris, P.-G. Simon, 1762, 130 pp. - 3. [GRIFFET (Henri) :] Remarques sur un écrit intitulé : Compte rendu des constitutions des Jésuites. Par M. Louis-René de Caradeuc de La Chalotais (...). S.l.n.d. [1762], 175 pp. Backer & Sommervogel III, 1820. [II.] 4. Arrest de la Cour de Parlement, qui juge l'appel comme d'abus interjetté par M. le Procureur général, des bulles, brefs, constitutions & autres règlemens de la Société se disant de Jésus (...). Du six août 1762. Paris, P.-G. Simon, 1762, 168 pp. - 5. Arrest du Parlement, la Cour suffisamment garnie de Pairs, du trois mars mil sept cent soixante-quatre, et procès-verbal de vérification des textes des assertions, cités dans l'instruction pastorale de M. l'archevêque de Paris, du 28 octobre 1763 (...). Paris, P.-G. Simon, 1764, 264 pp. - 6. Remontrances du Parlement, la Cour suffisamment garnie de Pairs, au sujet de la réponse du Roi au Parlement, concernant la convocation des Princes & des Pairs, ordonnée à l'occasion de l'instruction pastorale de M. l'archévêque de Paris, du vingt-huit octobre 1763. Réponse du Roi à ces remontrances, et arrestés du Parlement. S.l.n.d. [1763], 103 pp. - 7. Parallèle de la conduite du clergé avec celle du Parlement, à l'égard des Jésuites. S.l., 1762, 147 pp. - 8. Arrest et arrêté du Parlement, séant à Rouen, au sujet d'un libelle intitulé : Mémoires présentés au Roi par deux magistrats du Parlement d'Aix (...). Rouen, Imprimerie de Richard Lallemand, 1763, 23 pp. - 9. Arrest de la Cour de Parlement, séant à Rouen, rendu, toutes les chambres assemblées, au sujet des lettres-patentes en forme d'édit, données à Versailles au mois de mars 1762, tendant au rétablissement de ceux qui se disoient ci-devant de la Compagnie de Jésus. Rouen, Jacques-Joseph Le Boulanger, 1762, 9 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.n., s.l. 1756, 3 ouvrages en un Vol. in 8 (12,5x19,5cm), (8) 228pp. (2) ; 119pp. ; (6) 230pp., relié.
Edition originale de ces trois rares mémoires sur le protestantisme, tous les trois sont parus sans indication éditoriale. Reliure en plein veau blond d'époque. Dos lisse orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Une tomaison est présente, le livre devait être rangé parmi une collection de pamphlets et mémoires. Mors fendus et ouverts. Coiffes élimées. Coins émoussés. Novi de Cabeirac étudie dans son mémoire les effets de la Révocation de l'édit de nantes. On sait qu'il fut fanatiquement intolérant, même si son étude de la démographie et de l'économie est sérieuse. Le second mémoire plaide la cause des protestants auprès du pouvoir royal et dénonce l'horreur des crimes qui furent perpétrés contre eux. L'identité de l'auteur fait encore débat. L'oeuvre est parfois attribuée à Antoine Court, personnage central de l'Eglise du Désert. Né en 1695 sur les confins ardéchois des Cévennes et mort en 1760 à Lausanne, ce dernier est au cur des drames engendrés par la révocation de l'édit de Nantes. Prédicant clandestin, puis consacré pasteur par un ancien camisard, Pierre Corteiz, Antoine Court est au sortir de la révolte cévenole l'un des restaurateurs du protestantisme français. Dénonçant le prophétisme, il organise aux Montèzes, près de Monoblet, en pays cévenol, le premier synode du Désert afin de rétablir la discipline des églises réformées. Hostile à la violence et adepte de la résistance passive, Court défend tout au long de sa vie la cause de la communauté protestante française et la liberté de conscience. A cette fin, il publie le Patriote Français et Impartial, en 1752 13 . Dans son Histoire des troubles des Cévennes, paru l'année de sa mort, il s'affirme comme l'un des premiers historiens réformés de la guerre des camisards 14 . Antoine Court avait donc publié en 1752 ce livre intitulé Le patriote français et impartial en réponse à la lettre de l'évêque d'Agen au contrôleur général Machault d'Arnouville, promouvant une attitude d'intolérance à l'encontre des réformés. Il est vrai que la Lettre d'un patriote, diffusée quatre ans plus tard, présente quelques similitudes avec l'ouvrage précédent. Outre le mot patriote qui ne laisse d'interroger, certaines parties semblent très proches15 . Mais quelles raisons auraient pu pousser Antoine Court à réitérer quatre ans plus tard sa défense de la communauté protestante dans un ouvrage assez similaire quoique beaucoup plus réduit ?" (Lien vers l'artcle en pied de cette notice). Le troisième mémoire veut venger la religion catholique et attaque les écrits et les personnes qui osent défendre les protestants, et nie les effets négatifs de la Révocation de l'édit de Nantes. C'est en défense contre le second mémoire de ce recueil : Lettre d'un patriote, que Novi de Caveirac écrira son fameux Apologie de Louis XIV. - Photos sur www.Edition-originale.com -
sans lieu. 1756 In-8 de 4 ff. et 229 pp., pleine basane, dos lisse orné, reliure tordue, mors fragiles, déchirures sans manque restaurées à quelques feuillets. (Reliure de l'époque).
Mémoire dû au virulent théologien nimois Jean Novi de Caveirac, en réponse au livre de Ripert de Monclar et l'abbé Quesnel.
S.l., 1768 in-8, titre, 170 pp., un f. n. ch. d'errata, broché sous couverture d'attente.
C'est la première des deux réfutations de l'abbé Novi de Caveirac (1713-1782) des Recherches historiques de Christian Friedrich Pfeffel von Kriegelstein. Il ne faut pas la confondre avec celle parue en 1769 en quatre parties, et qui porte rigoureusement le même titre. Dans les deux cas, il s'agit d'une commande de la Cour de Rome, soucieuse de défendre ses droits historiques à la possession d'Avignon et du Comtat.Cioranescu, XVIII, 48 542 (pour l'édition de 1769). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
, 1758.
Première édition. A été publié par la suite sous le titre de "Apologie de Louis XIV et de son conseil, sur la révocation de l'Edit de Nantes." Farouche partisan de la révocation de l'Edit de Nantes, l'abbé Novi de Caveirac montrent que les calvinistes ne peuvent être tolérés "par la nature de leurs principes" et "en raison de leur conduite passée." Après avoir examiné les conséquences économiques de leur départ de France, il expose les moyens qui permettraient d'augmenter la population sans les protestants. Il faut bannir le luxe et la misère du Royaume. Il préconise ainsi la diminution des impôts, l'établissement d'une taille réelle, la suppression de la gabelle et des corvées et un renforcement de l'Administration provinciale. Alfred Sauvy a analysé cet ouvrage dans: "Quelques démographes ignorés du XVIIIe siècle." INED 3402. Petit accroc à la coiffe, mais bel exemplaire. /// In-8 de (4), VI, (4), 565, (1), LXIIII, (2) pp. Veau marbré, dos à nerfs orné, tranches rouges. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
, , 1758. In-8 de (2)-VI-(4)-565-(1)-LXIII-(3) pp., cartonnage papier, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure du XIXe siècle).
Édition originale. Ouvrage publié en réponse à l'ouvrage d'Antoine Court (1695-1760), Lettre d'un patriote sur la tolérance civile des protestans de France et sur les avantages qui en résulteroient pour le royaume, 1756. L'abbé Novi de Caveirac (1713-1782) justifie la révocation de l'Edit de Nantes et étudie ses conséquences sur la dépopulation du royaume, due à l'émigration massive des protestants. Pour ce faire, il se livre à une étude en profondeur du phénomène de la dépopulation et de ses conséquences économiques. Pour lutter contre un prétendu dépeuplement de la France, qu'il nie être lié à la Révocation, l'auteur préconise des solutions économiques "infaillibles" : le soulagement des misérables, la réforme de la taille, la suppression de la gabelle, et une réforme de l'administration. La Dissertation que l'on trouve à la suite de L'Apologie a valu à une condamnation, par contumace, à être mis au carcan et banni à perpétuité. Barbier ( I, 240) signale que cette ouvrage est paru la même année avec ce titre : Paradoxe intéressants sur les causes et les effets de la révocation de l'édit de Nantes ; la dépopulation et la repopulation du royaume, l'intolérance civile et rigoureuse d'un gouvernement pour servir de réponse à la lettre d'un patriote, et c'est sous ce titre que l'on trouve une excellente analyse de l'ouvrage par Sauvy in, Quelques démographes ignorés du XVIIIe siècle.Provenance : bibliothèque Pierre Louÿs avec sa griffe sur le feuillet de garde ; ex-libris Raymond Picard ; M. de Châteauvieux. INED, 3400 bis ; Higgs, 1869.
S.n., s.l. 1758, In 8 (12x20cm), (2) vj (4) 565pp. (1) lxiij (3), relié.
Edition originale. Reliure en demi basane blonde d'époque marbrée. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin fauve. Mors supérieur fendu en tête, et en queue sur 10 cm. Frottements sur les plats. Ex libris aux armes du XVIIIe : Bibliothèque de M. de Cangey, gentilhomme ordinaire de la chambre de M. le Comte d'Artois. L'ouvrage fut originellement écrit en réponse à un livre d'Antoine Court (1695-1760), Lettre d'un patriote sur la tolérance civile des protestans de France et sur les avantages qui en résulteroient pour le royaume (1756) ; c'est pourquoi il est écrit au vocatif. L'auteur justifie, au moyen d'une étude historique et économique sérieuse, la révocation de l'édit de Nantes. "L'auteur fait un grand étalage d"érudition et de science en matière d"économie politique. La Dissertation offre des recherches curieuses" (Michaud). Cette défense de l'intolérance fournit de très intéressantes remarques sur la démographie. L'auteur enfin donne des solutions économiques afin de sortir de cette menace démographique. La dissertation sur la journée de la Saint-Barthélémy nie que ce fut une affaire religieuse, et même le nombre de morts, et cherche à en atténuer l'importance historique. Le livre souleva d'amples indignations, notamment celles de Voltaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
, 1758; in-12, (1) f., vj pp., (2) ff., 565 pp., (1)pp., lxviij pp., (1) pp., cartonnage d'attente dos muet (pt accros sur le dos). Bon état de texte - mais pas de reliure correcte -. Edition originale de cet ouvrage de controverse qui parut également sous le titre Paradoxes intéressans sur la cause de la révocation de l'Edit de Nantes, la dépopulation et repopulation du royaume. Novi de Caveirac, controversiste ultramontain, cherche ici à atténuer le massacre de la Saint-Barthélémy et à justifier la proscription. Il y eut contre ce livre un soulèvement général de l'opinion et en particulier Voltaire exprima dans plusieurs écrits l'horreur que de semblables doctrines lui inspiraient. Avec le recul de l'histoire, il faut cependant reconnaître que certaines analyses de Caveirac sont bâties sur des faits solidement établis (voir en particulier l'analyse économique des conséquences de la révocation, et les causes réelles de la ruine des manufactures de soieries tourangelles) même si ses conclusions sont toujours aussi révoltantes. Quérard II, 90. Quérard II, 90.
Bon état de texte - mais pas de reliure correcte -. Edition originale de cet ouvrage de controverse qui parut également sous le titre Paradoxes intéressans sur la cause de la révocation de l'Edit de Nantes, la dépopulation et repopulation du royaume. Novi de Caveirac, controversiste ultramontain, cherche ici à atténuer le massacre de la Saint-Barthélémy et à justifier la proscription. Il y eut contre ce livre un soulèvement général de l'opinion et en particulier Voltaire exprima dans plusieurs écrits l'horreur que de semblables doctrines lui inspiraient. Avec le recul de l'histoire, il faut cependant reconnaître que certaines analyses de Caveirac sont bâties sur des faits solidement établis (voir en particulier l'analyse économique des conséquences de la révocation, et les causes réelles de la ruine des manufactures de soieries tourangelles) même si ses conclusions sont toujours aussi révoltantes. Quérard II, 90. Quérard II, 90.