1970 7 décembre 1970. 1 p. in-4, 31 lignes.
"Il ne faut pas m'en vouloir de mon silence." Il a été très peu à Paris, "puis le tracas du prix Fémina pendant huit jours". Il s'occupe également très peu de Grasset. Il trouve le texte que propose Maurel (Les Canaris en queue de poisson, finalement publié par Robert Laffont en 1971) trop court et lui demande ce que sont les "cinq textes à venir". "Si vous avez par devers vous quelque chose de plus important que Les Canaris, c'est cela qu'il faudrait publier. La publication d'une plaquette use l'attention de la critique sans intérêt pour l'écrivain. Mieux vaut frapper tout de suite un grand coup, - et ensuite donner les choses courtes. C'est notre point de vue. Je vous le répète donc : nous serions désolés que Christian Maurel allât ailleurs. D'autant plus qu'il paraît souhaiter venir chez nous !" Il demande pardon enfin pour son silence et sa hâte, "mais [je] je ne voudrais pas que cela pût nuire à un éventuel accord entre vous et Grasset". François Nourissier fut conseiller littéraire aux éditions Grasset de 1958 à 1996.