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NOAILLES Louise-Charlotte-Philippine [Duchesse de DURAS]
Reference : HISTOFRA3333441221
(1888)
Journal des prisons de mon père, de ma mère et des miennes
Paris, E. Plon, Nourrit & Cie, 1888, 14 x 22, 322 pages sous demi-basane moutarde - dos à cinq nerfs titré. Portrait-frontispice de la duchesse de Duras.
![Journal des prisons de mon père, de ma mère et des miennes. NOAILLES Louise-Charlotte-Philippine [Duchesse de DURAS]](https://static.livre-rare-book.com/pictures/LCS/histofra3333441221_1_thumb.jpg)
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Coins émoussées.
Journal des prisons de mon père, de ma mère et des miennes.
Paris, Plon, 1888 in-8, 322 pp., portrait d'après un physionotrace (sous serpente) en frontispice, demi-chagrin bordeaux à coins, dos à nerfs, fleuron au sanglier en pied, tête rouge (reliure de l'époque). Qqs rousseurs.
Retirée dans son château de Mouchy-le-Châtel (Oise), la famille de Noailles est arrêtée le 2 août 1793. Elle est d'abord enfermée à la prison de Beauvais, puis à celle de Chantilly, transférée enfin à Paris, au Collège de Plessis pour la duchesse de Duras, à la Conciergerie pour ses parents. Elle sera libérée le 19 octobre 1794, mais son père et sa mère ont été guillotinés en juillet. Le récit de la duchesse de Duras éclaire bien l'état d'esprit des prisonniers durant la Terreur.Fierro, 493. Une première édition avait été publiée en 1870 à très petit nombre pour la famille. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Journal des prisons de mon père, de ma mère et des miennes.
Paris, E. Plon, Nourrit et Cie, 1888. In-8°, demi-chagrin brun, dos à nerfs (reliure de l'époque). 322 pp.
"J'ai été mise en arrestation le 23 août 1793, au château de Mouchy-le-Châtel, dans le département de l'Oise, avec mon père et ma mère..."La duchesse de Duras sera libérée le 19 octobre 1794, mais son père et sa mère furent guillotinés en juillet. Son récit décrit bien l'état d'esprit des prisonniers durant la Terreur. (Fierro, 493). L'ouvrage comprend également trois autres récits de proches de la famille de Noailles :- Journal de Madame Latour.- Journée du 21 juillet 1794. Relation de M. Grelet.- Récit d'un témoin oculaire du 22 juillet 1794, par Carrichon, prêtre ; ainsi qu'une note sur l'acquisition du cimetière de Picpus.Portrait en frontispice.Dos usé.
