Presses Universitaires de Rennes, 2017, in-8 br., 260 p., N° 26 de Parlement(s) revue d'histoire politique, état de neuf.
"Si vis pacem para bellum", tel était l'adage qui prévalait encore à la veille de la Grande Guerre. Comment, dans ce contexte, défendre la paix, comment la préparer puis la promouvoir pendant et au lendemain d'une guerre totale que l'on voudrait croire être la Der des Der ? Un jeu complexe s'instaure entre les parlementaires et les sociétés civiles qu'ils sont censés représenter, en un moment crucial pour la conception et la mise en oeuvre de la Paix. Alors que la sécurité collective trouve ses premières expressions avec les conférences internationales de désarmement et la création de la Société des Nations, les fascismes menacent de réviser par la force les traités de paix. Ce dossier, constitué d'études de cas et de commentaires de sources sur la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne avant, pendant ou après la Première Guerre mondiale, évalue la façon dont les parlements traduisent ou non les aspirations pacifistes de leurs sociétés civiles. Réciproquement, il montre comment des opinions publiques pacifistes, y compris féministes, peuvent influencer leurs représentants et le débat démocratique. Des enjeux qui trouvent un cruel écho dans l'actualité. Voir le sommaire sur photos jointes.