Ajaccio Alain Piazzola 2006 1 4° Cartonnage éditeur illustré 204 A partir d'un choix de tableaux français et italiens L'auteur nous propose une approche originale de la rhétorique gestuelle aux 17° et 18° siècles ...
Direcctrica artistique des "Musiciens de théâtre", directrice du Conservatoire de musique de Meaux et de diverses institutions elle donne aussi des conférences et anime des séminaires sur le sujet.Envoi par colissimo avec assurance très bon état Remises possibles sur les achats en lot, achetez plusieurs objets à la fois ! Reçoit sur rendez-vous pour consultation des ouvrages.
Editions Alain Piazzola, 2006, in-4°, 204 pp, préface de Jean-Marc Olivesi, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, biblio, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, soulignures et annotations stylo sur 15 pages, bon état
A partir d'un choix de tableaux français et italiens, pour la plupart issus des collections du musée Fesch d'Ajaccio, Nicole Rouillé nous propose une approche originale de la Rhétorique gestuelle aux XVIIe et XVIIIe siècles, et apporte ainsi sa contribution à cette "découverte du continent baroque" qui séduit les chercheurs depuis la première moitié du XXe siècle. La composition, les postures, les gestes, les physionomies, en résumé l'ensemble des choix du peintre ne sauraient reposer sur sa seule inspiration. Une judicieuse mise en rapport des traités de l'époque, fréquemment cités tout au long de l'ouvrage, avec les tableaux étudiés, permet de rendre compte de façon évidente que les choix du peintre s'inscrivent pleinement dans une esthétique du geste, du mouvement, de la mise en scène... Mais pour appréhender totalement ce sujet, on ne saurait le limiter à la peinture, bien trop liée aux arts de la scène, à l'éloquence. Jean-Marc Olivesi rappelle dans sa préface que cette période "lie la théologie, l'esthétique et la rhétorique aux différents arts, articulés de manière quasi dialectique". C'est en élargissant son propos que Nicole Rouillé rend sa démonstration plus probante. Ainsi la célèbre formule de Nicolas Poussin, "Moy qui fait profession des choses muettes", ne saurait faire oublier tout ce que la peinture doit au "corps éloquent". (4e de couverture)