1867 PARIS, E. Dentu - 1867 - 3ème édition - In-8 - Broché - 32 pages - Avec cachet "timbre impérial" - Bon exemplaire - Envoi rapide et soigné
- ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
--Début des hostilités de la guerre de 1870-- Nicolas Anne Théodule CHANGARNIER (1793-1877) - Général et homme politique français, ancien Gouverneur de l'Algérie.
Reference : 8778
1 L.A.S. (203 x 132) 3 pp., "Autun, le 26 juillet 1870", à une "pauvre mère désolée". Très bon état.
Très belle lettre rassurante au début des hostilités de la guerre de 1870 (déclarée le 19 juillet)."Dans vos cruelles préoccupations pauvre mère désolée, vous avez encore une généreuse pitié pour mes souffrances de soldat. Ma gratitude infinie ose vous offrir des consolations inspirées par la connaissance de la guerre moderne. Les chocs de cavalerie contre cavalerie sont rares et peu dangereux. Ceux de la cavalerie contre de l'infanterie, non ébranlée, seraient si funestes à la première qu'on les évitera certainement. Mais quand la fortune des armes se sera prononcée en faveur de nos troupes, bien supérieures en qualité à celles de l'ennemi, la brigade du comte Pajol ramènera de nombreux prisonniers, et vous reverrez votre fils enchanté d'avoir pris part à de grands évènements.Pour moi, je suis inconsolable. Vous avez raison de me plaindre. Je me sentais en pleine possession de moi-même. J'étais si sur de n'avoir rien perdu de ma clairvoyance A la barbe de Monsieur Bocher, je me permets de vous embrasser tendrement. Changarnier". Lors de la campagne de 1870, Changarnier (à 77 ans !) offrit de nouveau ses services, et demanda au gouvernement impérial un commandement en chef qui ne lui fut pas accordé. Il dut se contenter d'un rôle de conseiller et rejoignit le quartier général à Metz avec Bazaine. Charles Pierre Victor, comte PAJOL (1812-1891) est nommé, en 1870, général de la 1ère brigade de la 3e division de Latrille de Lorencez (4e corps d'armée de Ladmirault) et assiste aux batailles devant Metz.