Tot Brussel, Gobaerdt Schoebaerdts, M. DC. XLIV. (1644). 16 x 10,5 cm, page de titre, 9 pp. n.p. (introduction), 11 pp. n.p. (tafel), 1 pp. n.p. (approbatio), 376 pp. Page 195 mal imprimée en "198", page 321 mal imprimée en "221", page 353 mal imprimée en "253". Relié plein vélin d'époque à lacets (sans les lacets) dos lisse, titre manuscrit au dos, couture légèrement lâche sans gravité, ex-libris manuscrit sur le contreplat, sinon bon exemplaire. Rare édition de cet ouvrage écrit par Pietro Giacomo Bacci prêtre italien, historien et homme de lettres (vers 1575-1656) et traduit ici en néerlandais par Joannes Vernimmen. Jointe une gravure représentant Neri né le 22 juillet 1515 à Florence et mort le 26 mai 1595 à Rome, saint catholique fondateur de la congrégation de l'Oratoire. Il est également une figure importante de la Contre-Réforme catholique. Béatifié le 11 mai 1615 par le pape Paul V et canonisé le 12 mars 1622 par le pape Grégoire XV, il est le second patron de la ville de Rome et est surnommé le « Saint de la joie ». Il est commémoré le 26 mai de chaque année.
Philippe Romolo Neri (1515-1595), connu sous le nom d'Apôtre de Rome, était un prêtre italien connu pour avoir fondé une société de clergé séculier appelée la Congrégation de l'Oratoire. Il est né à Florence et a reçu son premier enseignement des frères de San Marco, le célèbre monastère dominicain de Florence. Il choisit de s'installer à Rome en 1533. Il s'est occupé des malades et des pauvres, ce qui lui a valu plus tard le titre d'Apôtre de Rome. Il s'occupe également des prostituées de la ville. En 1548, il fonde avec son confesseur, Persiano Rossa, la confrérie de la Très Sainte Trinité des pèlerins et des convalescents, dont l'objectif premier est de répondre aux besoins des milliers de pèlerins pauvres qui affluent à Rome. En 1551, Neri reçoit tous les ordres mineurs, est ordonné diacre, puis prêtre. En 1556, il créa l'institut auquel son nom est plus particulièrement lié, l'Oratoire. Les membres de la société entreprenaient diverses formes de travail missionnaire à travers Rome, notamment la prédication de sermons dans différentes églises tous les soirs, une idée totalement nouvelle à l'époque. Il passait également une grande partie de son temps à écouter des confessions, ce qui lui a permis d'obtenir de nombreuses conversions. Neri considérait qu'un tempérament joyeux était plus chrétien qu'un tempérament mélancolique, et il portait cet esprit dans toute sa vie. C'est le secret de la popularité de Neri et de sa place dans le folklore des pauvres romains. De nombreux miracles lui ont été attribués. Lors de l'autopsie de son corps, on découvrit que deux de ses côtes avaient été brisées, un événement attribué à l'expansion de son cur pendant qu'il priait avec ferveur dans les catacombes. Philippe Neri était un mystique, un homme d'extases et de visions, dont le plus grand bonheur était d'être seul avec Dieu. Pourtant, à l'appel de la charité, il abandonna les délices de la prière et chercha Dieu en aidant son prochain. Toute sa vie est celle d'un contemplatif en action. Neri est mort le 25 mai 1595, après avoir passé la journée à se confesser et à recevoir des visiteurs. Il a été béatifié par Paul V en 1615 et canonisé par Grégoire XV en 1622. Sa mémoire est célébrée le 26 mai. Son corps se trouve dans la Chiesa Nuova à Rome. Neri est l'une des figures influentes de la Contre-Réforme.