Paris Bibliothèque des Curieux, coll. "Les Maîtres de l'amour" 1911 1 vol. in-8, broché, 321 pp., portrait-frontispice, bibliographie. Deuxième édition reprenant l'introduction et les notes d'Apollinaire. Petites mouillures au dos, sinon bon état.
Introduction, essai bibliographique par Guillaume Apollinaire. Bibliothque des Curieux, Paris, 1921. In-8 p., bross., pp. (4),321,(5), con un ritratto dell'A. Disponibile la seconda parte contenente: "Flicia ou mes Fredaines". Texte intgral d'aprs l'exemplaire de l'dition de Londres (Lige), 1778. Ben conservato..
Paris Georges Briffaut, s.d. [1940] 1 vol. broché gr. in-8, broché, couverture rempliée, III + 320 pp. Bonne édition présentée par Louis Perceau et illustrée de nombreuses lithographies hors-texte par H. Bellair. Tirage limité à 450 exemplaires numérotés sur vélin. Cet ouvrage manque à la B.N.F. En bonne condition.
1792 1792-1864 [Bruxelles, vers 1870 ?] ; 2 vol. in-12 de [2] ff., 259 pp. ; [2] ff., 264 pp., brochés.
[CURIOSA]. Les débuts libertins et les aventures lubriques d'une fille de joie. Cette édition est ornée de 2 frontispices érotiques gravés sur cuivre. D'après Jacques Duprilot, il pourrait s'agir d'un piratage de l'édition Poulet-Malassis de 1864. Bon exemplaire conservé broché. Petits manques aux coiffes.
Paris, Tchou, "Mémoires indiscrets", 1968, 9,5 x 14,5, 455 pages en deux tomes. Cartonnages éditeur ornés de médaillons. Introduction et essai bibliographique par Guillaume Apollinaire. Quelques illustrations - hors texte - sépias.
1954 1954. Andréa de Nerciat - Félicia ou mes Fredaines / Arcanes 1954
Cercle du Livre Précieux 1961 41 pages 1961. 41 pages.
L’Or du Temps, coll. « La Bibliothèque Privée » 1969 2 volumes. Un des exemplaires numérotés. In-8 reliure éditeur rouge. Dos et premier plat avec motifs floraux dorés et titre doré au dos. 20,5 cm sur 13. X-252, 66 pages. Tranches poussiéreuses, coiffe supérieure légèrement frottée sinon bon état d’occasion.
André-Robert Andréa de Nerciat, né le 17 avril 1739 à Dijon et mort en janvier 1800 à Naples, est un romancier français connu pour ses œuvres libertines, notamment pour son roman posthume, Le Diable au corps (1803) Bon état d’occasion
Cercle du Livre Précieux 1961 Un des 2000 ex numérotés. Fac similé de l’édition de 1793. In-8 reliure toile moirée. Dos lisse orné de fers et titre dorés. Premier plat avec fers dorés. Rhodoid. 21 cm sur 13. 318-39 pages. Légère trace de stylo sur la tranche sinon bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
Zulma / Champs erotiques 2002 368 pages 14 0cm x 21 0cm x 2 5cm. 2002. broché. 368 pages. Le plus connu et le plus réédité des romans de Nerciat concentre l'essence du romanesque libertin en un dosage subtil d'humour d'évasion et d'élan passionnel. En dépit de sa dimension parodique Félicia n'en est pas moins un vrai roman avec ses mystères ses épisodes palpitants ses improbables coïncidences et hasards merveilleux... Nerciat éprouve un authentique plaisir de conter de bâtir des châteaux en Espagne de merveilleux décors telle la demeure de Sir Sidney où l'on peut circuler invisible de pièce en pièce d'entresols en couloirs secrets... Jean-Christophe Abramovici en donne enfin une édition digne de ce nom
French édition - Le livre présente des marques de stockage et/ou de lecture sur la couverture et/ou les pourtours mais reste en très bon état d'ensemble. Expédition soignée sous blister dans une enveloppe a bulles
Superbe exemplaire conservé dans ses reliures uniformes de l’époque en maroquin rouge à grain long finement décoré. Londres, 1812 [Bruxelles]. 4 vol. in-16, avec 24 figures d'après Borel. I/ (2) ff., 1 frontispice, 100 pp., 7 figures hors texte. II/ (2) ff., 130 pp., (1) f., 6 figures hors texte. III/ (2) ff., 112 pp., 6 figures. IV/ (2) ff., 108 pp., 4 figures. Plein maroquin rouge à grain long, roulette florale dorée encadrant les plats, dos lisses ornés de motifs dorés et de filets dorés formant faux-nerfs, filets dorés aux pointillés sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 128 x 74 mm.
Superbe édition illustrée de ce très important roman érotique d’André de Nerciat qui n’était autre que son premier livre. La plupart des ouvrages que Nerciat a publiés sont écrits d’une façon très libre, on peut en juger par l’aveu suivant qu’il fait dans une de ses Préfaces: «L’intention de l’auteur, dit-il, est d’engager les femmes à n’être pas si timides et à trancher les difficultés; les maris à ne pas se scandaliser aisément et à savoir prendre leur parti; les jeunes gens à ne point faire ridiculement les céladons, et les ecclésiastiques à aimer les femmes malgré leur habit, et à s’arranger avec elles sans se compromettre dans l’esprit des honnêtes gens.» « Du chevalier André-Robert Andréa de Nerciat, aventurier cosmopolite et mondain, diplomate et agent secret, bibliothécaire comme Casanova et auteur fameux d'ouvrages pornographiques, on ne sait toujours, à quelques détails près, que ce qu'en disait Guillaume Apollinaire en 1911 dans son importante édition des ‘Œuvres’. Il est pourtant de ceux dont la carrière et les écrits mériteraient de plus amples investigations.» (Raymond Trousson, Romans libertins du XVIIIe siècle). Nerciat n'a pas cessé d'écrire pendant les années troublées de la Révolution, et ses romans, d'abord lestes, se font de plus en plus corsés. Le Diable au corps, qu'il disait composé en 1776, ne paraîtra qu'en 1803. Les aventures de Felicia passeront pour innocentes en regard des exploits d’une marquise et de sa coterie rapportés dans un roman dialogué riche en obscénités, jusqu'à la zoophilie. En 1792, Mon noviciat raconte les débuts de la libertine Lolotte et les expériences de sa mère et de leur servante Félicité. Tous les tabous – inceste, sodomie, saphisme – y sont allégrement bousculés, mais Nerciat, avec une prudence imposée par les circonstances, prétend donner à ses gravelures une portée politique. Il s'agit en effet de peindre « au naturel la dépravation de mœurs de ces vilains nobles [...] que nous avons si sagement chassés pour jamais de notre France ». Le propos sera patriotique et édifiant: « Je me suis donc déterminé civiquement à faire les frais de cette édition, trop heureux […] si la vue de tant d'images licencieuses, de nature à soulever le cœur de tout bon démocrate, peut envenimer encore la patriotique haine que nous devons, en francs nationaux, à ces vrais pourceaux d'Epicure.» La même année, Monrose est une suite de Félicia, où le héros, après quatre volumes d'aventures se marie et conclut : « Disons donc du libertinage, bien mieux encore que de la guerre : C'est une belle chose quand on en est revenu. » Nerciat, lui, n'en revenait pas puisqu'il publia encore, en 1793, Les Aphrodites, où il décrit, en scènes dialoguées, les pratiques d'une société secrète de débauche régentée par Mme Durut robuste ogresse, et l'insatiable comtesse de Mottenfeu qui a pris ses quatre mille neuf cent cinquante-neuf amants dans toutes les classes aussi bien que parmi ses parents et ses domestiques. Les noms seuls des personnages- Fièremotte, Confourbu, Cognefort ou Durengin - en disent assez sur les extravagances d'un libertinage qui prend des proportions épiques. Ici encore, Mme Durut encourage à une lecture antiaristocratique parfois contredite, il est vrai, par des sous-entendus ironiques. On ne sera pas surpris de voir Sabatier de Castres noter en 1797 que Nerciat est « l'auteur de quelques romans orduriers très mal écrits ». Pourtant, si Nerciat est un pornographe, il ne l'est pas à la manière de la Vénus dans le cloître ou du Portier des Chartreux. Chez lui, l'érotisme procède d'une philosophie de la vie, selon laquelle la satisfaction sexuelle est l'un des éléments essentiels du bonheur et de l'épanouissement de l'individu. Son univers ne connaît aucun prolongement métaphysique et ses personnages songent moins que jamais à l'au-delà ou aux récompenses futures. Pas de place non plus pour le sentiment, l'érotisme se bornant à la recherche effrénée de la jouissance et fondant une morale du plaisir. Seul compte le physique, appelé toujours à se surpasser, mais cet érotisme, complémentaire de celui de Sade, ne comporte jamais ni contrainte ni cruauté. Ses romans mêlent toutes les classes dans la seule égalité qui lui semble réelle, ce plaisir demeure celui d'une élite qui récuse la morale bourgeoise et les tabous du vulgaire. Par l'excès même de ses débordements joyeux, ce monde est une sorte d'utopie sexuelle, où hommes et femmes se rencontrent dans un parfait équilibre de l'offre et de la demande. Pour en montrer le fonctionnement, Nerciat a su aussi inventer une langue à lui, créer un nouveau langage du plaisir et faire preuve d'une étonnante invention verbale. Le jeune Stendhal qui lisait en même temps La Nouvelle Héloïse et aimait à se croire « à la fois un Saint-Preux et un Valmont » - s'enchanta de ces petits volumes de Nerciat dérobés dans la bibliothèque de son grand-père Gagnon : « Je deviens fou absolument ; la possession d'une maîtresse réelle, alors l'objet de tous mes vœux, ne m'eût pas plongé dans un tel torrent de volupté » Si Nerciat professe une philosophie, ses héroïnes l’incarnent : la libido est le moteur de tous les actes et rien ne doit lui être interdit. De là, impitoyable, la critique de la morale religieuse qui en interdit l'essor : scandale de « l'éducation superstitieuse » des couvents qui brime hypocritement la nature mais nourrit le vice et encourage l’homosexualité, haine du bigot Caffardot, du directeur de conscience Béatin, le « corrupteur spirituel », le « suborneur de pénitentes». La nature et le code social se contredisent : «J'ai satisfait hier un désir immense en me livrant au plus aimable des hommes : je viens de goûter des vrais plaisirs avec un autre qui n'est pas sans agréments. La nature a trouvé son compte à ce partage, que condamnent à la vérité les préjugés et le code rigoureux de la délicatesse sentimentale. Il y a donc nécessairement un vice dans la rédaction des lois peu naturelles dont ce code ridicule est composé». (Raymond Trousson, Romans libertins du XVIIIe siècle). L’illustration de la présente édition, superbe, se compose d’un frontispice et de 23 figures gravées par Elluin d’après Borel. Les figures sont ici retournées, sauf le frontispice, et la huitième figure est couverte. Superbe exemplaire conservé dans ses reliures uniformes de l’époque en maroquin rouge à grain long finement décoré.
L’illustration de la présente édition, superbe, se compose d’un frontispice et de 23 figures gravées par Elluin d’après Borel. Londres, 1812 [Bruxelles]. 4 vol. in-16, avec 24 figures d'après Borel. I/ (2) ff., 1 frontispice, 100 pp., 7 figures hors texte. II/ (2) ff., 130 pp., (1) f., 6 figures hors texte. III/ (2) ff., 112 pp., 6 figures. IV/ (2) ff., 108 pp., 4 figures. Plein maroquin rouge à grain long, roulette florale dorée encadrant les plats, dos lisses ornés de motifs dorés et de filets dorés formant faux-nerfs, filets dorés aux pointillés sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 128 x 74 mm.
Superbe édition illustrée de ce très important roman érotique d’André de Nerciat qui n’était autre que son premier livre. La plupart des ouvrages que Nerciat a publiés sont écrits d’une façon très libre, on peut en juger par l’aveu suivant qu’il fait dans une de ses Préfaces : « L’intention de l’auteur, dit-il, est d’engager les femmes à n’être pas si timides et à trancher les difficultés ; les maris à ne pas se scandaliser aisément et à savoir prendre leur parti ; les jeunes gens à ne point faire ridiculement les céladons, et les ecclésiastiques à aimer les femmes malgré leur habit, et à s’arranger avec elles sans se compromettre dans l’esprit des honnêtes gens. » « Du chevalier André-Robert Andréa de Nerciat, aventurier cosmopolite et mondain, diplomate et agent secret, bibliothécaire comme Casanova et auteur fameux d'ouvrages pornographiques, on ne sait toujours, à quelques détails près, que ce qu'en disait Guillaume Apollinaire en 1911 dans son importante édition des ‘Œuvres’. Il est pourtant de ceux dont la carrière et les écrits mériteraient de plus amples investigations. » (Raymond Trousson, Romans libertins du XVIIIe siècle). Nerciat n'a pas cessé d'écrire pendant les années troublées de la Révolution, et ses romans, d'abord lestes, se font de plus en plus corsés. Le Diable au corps, qu'il disait composé en 1776, ne paraîtra qu'en 1803. Les aventures de Felicia passeront pour innocentes en regard des exploits d’une marquise et de sa coterie rapportés dans un roman dialogué riche en obscénités, jusqu'à la zoophilie. En 1792, Mon noviciat raconte les débuts de la libertine Lolotte et les expériences de sa mère et de leur servante Félicité. Tous les tabous – inceste, sodomie, saphisme – y sont allégrement bousculés, mais Nerciat, avec une prudence imposée par les circonstances, prétend donner à ses gravelures une portée politique. Il s'agit en effet de peindre « au naturel la dépravation de mœurs de ces vilains nobles [...] que nous avons si sagement chassés pour jamais de notre France ». Le propos sera patriotique et édifiant : « Je me suis donc déterminé civiquement à faire les frais de cette édition, trop heureux […] si la vue de tant d'images licencieuses, de nature à soulever le cœur de tout bon démocrate, peut envenimer encore la patriotique haine que nous devons, en francs nationaux, à ces vrais pourceaux d'Epicure.» La même année, Monrose est une suite de Félicia, où le héros, après quatre volumes d'aventures se marie et conclut : « Disons donc du libertinage, bien mieux encore que de la guerre : C'est une belle chose quand on en est revenu. » Nerciat, lui, n'en revenait pas puisqu'il publia encore, en 1793, Les Aphrodites, où il décrit, en scènes dialoguées, les pratiques d'une société secrète de débauche régentée par Mme Durut robuste ogresse, et l'insatiable comtesse de Mottenfeu qui a pris ses quatre mille neuf cent cinquante-neuf amants dans toutes les classes aussi bien que parmi ses parents et ses domestiques. Les noms seuls des personnages- Fièremotte, Confourbu, Cognefort ou Durengin - en disent assez sur les extravagances d'un libertinage qui prend des proportions épiques. Ici encore, Mme Durut encourage à une lecture antiaristocratique parfois contredite, il est vrai, par des sous-entendus ironiques. On ne sera pas surpris de voir Sabatier de Castres noter en 1797 que Nerciat est « l'auteur de quelques romans orduriers très mal écrits ». Pourtant, si Nerciat est un pornographe, il ne l'est pas à la manière de la Vénus dans le cloître ou du Portier des Chartreux. Chez lui, l'érotisme procède d'une philosophie de la vie, selon laquelle la satisfaction sexuelle est l'un des éléments essentiels du bonheur et de l'épanouissement de l'individu. Son univers ne connaît aucun prolongement métaphysique et ses personnages songent moins que jamais à l'au-delà ou aux récompenses futures. Pas de place non plus pour le sentiment, l'érotisme se bornant à la recherche effrénée de la jouissance et fondant une morale du plaisir. Seul compte le physique, appelé toujours à se surpasser, mais cet érotisme, complémentaire de celui de Sade, ne comporte jamais ni contrainte ni cruauté. Ses romans mêlent toutes les classes dans la seule égalité qui lui semble réelle, ce plaisir demeure celui d'une élite qui récuse la morale bourgeoise et les tabous du vulgaire. Par l'excès même de ses débordements joyeux, ce monde est une sorte d'utopie sexuelle, où hommes et femmes se rencontrent dans un parfait équilibre de l'offre et de la demande. Pour en montrer le fonctionnement, Nerciat a su aussi inventer une langue à lui, créer un nouveau langage du plaisir et faire preuve d'une étonnante invention verbale. Le jeune Stendhal qui lisait en même temps La Nouvelle Héloïse et aimait à se croire « à la fois un Saint-Preux et un Valmont » - s'enchanta de ces petits volumes de Nerciat dérobés dans la bibliothèque de son grand-père Gagnon : « Je deviens fou absolument ; la possession d'une maîtresse réelle, alors l'objet de tous mes vœux, ne m'eût pas plongé dans un tel torrent de volupté » Si Nerciat professe une philosophie, ses héroïnes l’incarnent : la libido est le moteur de tous les actes et rien ne doit lui être interdit. De là, impitoyable, la critique de la morale religieuse qui en interdit l'essor : scandale de « l'éducation superstitieuse » des couvents qui brime hypocritement la nature mais nourrit le vice et encourage l’homosexualité, haine du bigot Caffardot, du directeur de conscience Béatin, le « corrupteur spirituel », le « suborneur de pénitentes ». La nature et le code social se contredisent : « J'ai satisfait hier un désir immense en me livrant au plus aimable des hommes : je viens de goûter des vrais plaisirs avec un autre qui n'est pas sans agréments. La nature a trouvé son compte à ce partage, que condamnent à la vérité les préjugés et le code rigoureux de la délicatesse sentimentale. Il y a donc nécessairement un vice dans la rédaction des lois peu naturelles dont ce code ridicule est composé ». (Raymond Trousson, Romans libertins du XVIIIe siècle). L’illustration de la présente édition, superbe, se compose d’un frontispice et de 23 figures gravées par Elluin d’après Borel. Superbe exemplaire conservé dans ses reliures uniformes de l’époque en maroquin rouge à grain long finement décoré.
Collection Les Maîtres de l'amourParis, Bibliothèque des curieux, 1910 in-8, [2] ff. n. ch., 292 pp., avec un portrait-frontispice, broché.
Premier volume de la série de trois qu'Apollinaire consacra à l'édition de l'oeuvre de Nerciat.Cioranescu, XVIII, 48 118. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Amsterdam (sans nom d'éditeur) 1795 , TI : frontispice, 224, 4 gravuresTII : 240ppTI: xviii, 199pp, tables ; 1gravureTII: frontispice, 218, tablesTIII : 207pp, tables ; TIV: frontispice, 213pp, tablesSix tomes, grands in-16 reliés en plein maroquin rouge à longs grains, plats ornés d’un triple listel doré, dos à cinq nerfs orné de fleurons à l’or, tranches dorées, importantes dentelles intérieures. Reliure signée de Petit.
Andrea de Nerciat (1739-1802) est à l’image de ses romans un personnage hors du commun, lieutenant colonel de la garde des gendarmes du roi, il quitte la carrière militaire en 1775 et poursuit une vie d’aventure qui lui fera traverser l’Europe entière. On le voit en 1780 sous bibliothécaire, il réapparait en tant que directeur des bâtiment du prince de Hesse en 1783, il est a Paris où il compose de la musique des romans de comédies, pour enfin reprendre le métier des armes et devenir agent secret. Son goût du secret et de la duplicité le pousse sans doute à défier la censure par ses écrits scandaleux qu’il continuera de produire toute sa vie. Félicia ou Mes Fredaines publiés pour la première fois en 1775 et systématiquement poursuivit par la censure et l’église reparaîtra tel un Phoenix au cours de 18 ( !) rééditions clandestines. Mon noviciat ou les Joies de Lolotte paraît en 1792. Les Aphrodite de fragments Thali-Priapique en 1793, le Diable au corps en 1802. Son rôle sous la révolution n’est pas très clair, peu-être fut il policier pendant la publication de ses ouvrages licencieux, agent double, il est arrêté à Rome par les troupes françaises en 1798 durant 2 ans, il meurt peu après en 1802. A la différence du Marqui de Sade, son contemporain, les scènes de débauche décrites par Narciat sont exemptes de violence. Les scènes libertines les plus osées y sont décrites avec légèreté voir une pointe d’humour. Apollinaire dit de Nerciat qu’il était « l’expression la plus délicate et la plus voluptueuse du XVIIIe siècle ». Nerciat s’amuse en effet en écrivant et partage ses fantasmes débridés sans considérations métaphysiques, car sa plume est guidée par le plaisir du texte et l’envie de braver l’interdit.Monrose ou suite de Félicia parut initialement en 1792 sous le titre de « Monrose ou le libertin par fatalité, suite de Félicia » On reconnaît bien là l’humour de Nerciat. Monrose se trouve être le personnage dans « la Pucelle » de Voltaire, clin d’œil appuyé de l’auteur au maître du genre. Cette édition parut en 1795, ici somptueusement reliée en plein maroquin rouge par Petit est illustré de deux frontispices et treize gravures non signée par Borel pour Félicia et de quatre frontispices pour Monrose soit 17 gravures en tout. Certaines de ces images sont très libres et d’autres plus allusives. Un chef d’œuvre de littérature érotique, en reliure de Petit.Rare et bel ensemble
Collection Les Maîtres de l'amourParis, Bibliothèque des curieux, 1911 in-8, [2] ff. n. ch., 320 pp., avec un frontispice, broché.
Bonne édition de l'oeuvre la plus connue d'Andréa de Nerciat, très convenablement établie par Apollinaire.Cioranescu, XVIII, 48 118. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Borderie Obliques 1979 Editions Borderie, Images Obliques, 1979, 142 p., cartonnage éditeur, bon état.
Recueil d'illustrations érotiques. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Ed. De l’Ibis, 1956, in8,broche,Compositions couleurs par Klem. Tirage à 1800 exemplaires, un des exemplaire sur Vélin.
bon etat
Paris, [Charles Renaudie], 1891 grand in-8, [3] ff. n. ch., 88 pp., avec 6 planches hors texte tirées en bistre, sous serpentes, demi-chagrin brun, dos à nerfs fleuronné, simple filet doré sur les plats, tête dorée (reliure de l'époque).
Tirage limité à 300 exemplaires hors commerce. Celui-ci non justifié. Seconde édition, procurée par le mystérieux Duringe (libraire dont le nom d'éditeur ne figure sur aucune page de titre, et dont l'activité, poursuivie par son épouse, s'exerça au moins de 1891 à 1914) ; elle permet l'accès à cette composition à la fois très libre et tout en finesse, rédigée dans un style quand même ampoulé, dont le goût va progressivement disparaître au début du XIXe siècle.À la même date de 1799, parurent deux recueils libertins portant ce même titre de Contes saugrenus : le nôtre (que l'éditeur attribue ici à Andréa de Nerciat avec quelque probabilité), absolument rarissime, et un autre, dû à la plume de Sylvain Maréchal (et qui contient neuf contes - et non six - aux titres tous différents), que l'on peut rencontrer plus facilement. Si notre texte est bien de la main de Nerciat, sa publication semble coïncider avec la période de son incarcération au Château Saint-Ange dans la Rome alors occupée par les Français ; ses manuscrits lui ayant été dérobés, cette impression sans son accord demeure cohérente avec ce que l'on sait de ses derniers moments (il sera libéré par les Napolitains, mais mourra peu après).Gay I, 714 (confond les deux titres de Nerciat et de Sylvain Maréchal). Pia, 265-66 (exemplaire de l'originale incomplet de 4 gravures). Vente Nordmann II, 19 (notre réédition) et I, 12 (pour l'originale). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, s.n. [Charles Renaudie], 1891 grand in-8, [3] ff. n. ch., 88 pp., manquent les gravures, broché sous couverture rouge muette et rempliée. Dos abîmé avec manques de papier.
Tirage limité à 300 exemplaires hors commerce. Celui-ci non justifié.Seconde édition, procurée par le mystérieux Duringe (libraire dont le nom d'éditeur ne figure sur aucune page de titre, et dont l'activité, poursuivie par son épouse, s'exerça au moins de 1891 à 1914) ; elle permet l'accès à cette composition à la fois très libre et tout en finesse, rédigée dans un style quand même ampoulé, dont le goût va progressivement disparaître au début du XIXe siècle.À la même date de 1799, parurent deux recueils libertins portant ce même titre de Contes saugrenus : le nôtre (que l'éditeur attribue ici à Andréa de Nerciat avec quelque probabilité), absolument rarissime, et un autre, dû à la plume de Sylvain Maréchal (et qui contient neuf contes - et non six - aux titres tous différents), que l'on peut rencontrer plus facilement. Si notre texte est bien de la main de Nerciat, sa publication semble coïncider avec la période de son incarcération au Château Saint-Ange dans la Rome alors occupée par les Français ; ses manuscrits lui ayant été dérobés, cette impression sans son accord demeure cohérente avec ce que l'on sait de ses derniers moments (il sera libéré par les Napolitains, mais mourra peu après).Gay I, 714 (confond les deux titres de Nerciat et de Sylvain Maréchal). Pia, 265-66 (exemplaire de l'originale incomplet de 4 gravures). Vente Nordmann II, 19 (notre réédition) et I, 12 (pour l'originale). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
GARNIER 2011 350 pages 13x19x2cm. 2011. Poche. 350 pages.
# AUTEUR: Andréa de Nerciat # ILLUSTRATEUR: Klem # ÉDITEUR: Edition de l'Ibis - Paris # ANNÉE ÉDITION: 1956 # ENVOI, BEAUX PAPIERS: vélin # COUVERTURE: 1/2 basane rouge à coins - dos à nerfs - liserés - faune et titre dorés # DÉTAILS: Grand in 8° relié 117pp.+ 2ff. N° 431 des 1400 exemplaires sur Vélin. 10 illustrations hors-texte en couleurs et 8 dans le texte, de Klem. Légèreté, joliesse, pureté de style, les oeuvres de Nerciat lui font un bouquet de petites pièces où l'extrême science de la périphrase ne laisse jamais de place à la graveleuse pornographie. Le chevalier s'inscrit dans la meilleure tradition de la littérature galante et anime les lettres françaises depuis la renaissance.(Préface) # PHOTOS visibles sur www.latourinfernal.com
# ÉTAT: Très bon état, plats et dos conservés
[Collot] - ANDREA DE NERCIAT (André Robert) - [André COLLOT, illustrateur]
Reference : AMO-2166
(1928)
Félicia ou Mes fredaines par André de Nerciat, illustrée de 20 eaux-fortes coloriées à la main par l'artiste (André Collot). Belle reliure de l'époque en maroquin. Tirage à 300 exemplaires sur vélin blanc. ANDREA DE NERCIAT (André Robert) - [André COLLOT, illustrateur] FELICIA OU MES FREDAINES. Orné de vingt eaux-fortes coloriées à la main par l'artiste. Paris. 1928 1 volume in-4 (25,5 x 20 cm), de 238-(1) pages. 20 eaux-fortes dans le texte (à mi-page) coloriées à la main au crayon de couleurs par l'artiste. Reliure plein maroquin caramel, pastiche de reliure du XVIIIe siècle, dos à faux-nerfs richement orné aux petits fers dorés, triple-filet doré en encadrement extérieur des plats, roulette dorée en encadrement intérieur des plats, doublures et gardes de papier marbré, relié sur brochure, non rogné, couverture crème imprimée en bleu (titre). Superbe exemplaire dans une fine reliure (non signée). A noter des mors partiellement fendus, sans incidence sur la solidité de la reliure. Cuir des mors bruni. Le dos est légèrement plus foncé que les plats. Superbe condition malgré cela. TIRAGE A 331 EXEMPLAIRES SEULEMENT. CELUI-CI, 1 DES 300 EXEMPLAIRES SUR VÉLIN BLANC. Le détail du tirage est le suivant : 1 ex. sur Japon nacré blanc avec plusieurs suites ; 30 ex. sur Japon avec aquarelle et suite des remarques et 300 ex. sur vélin blanc. Ce roman libertin d'Andréa de Nerciat (un bourguignon salé ... de naissance) a été réimprimé de nombreuses fois au cours des dernières années du XVIIIe et des premières années du XIXe siècle, et ce, malgré une condamnation à la destruction. Dutel, dans sa bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1650 et 1880, n'en compte pas moins de 17 impressions entre 1775 et 1869. Dutel indique que ce roman aurait été publié vers 1775, et donne pour première édition, l'édition sans figures d'Amsterdam, sans date, en 221 et 256 pages, sans doute à cause des erreurs de pagination relevées. Ce roman libertin concentre l'essence du romanesque libertin en un dosage subtil d'humour, d'évasion et d'élan passionnel. Le tour de force de l'auteur est de se livrer à une parodie jubilatoire tout en écrivant un vrai roman d'aventure, avec ses mystères, ses épisodes palpitants, ses improbables coïncidences et hasards merveilleux... Avec Margot, Thérèse ou Juliette, Félicia est à coup sûr l'une des plus grandes courtisanes de la littérature du XVIIIe siècle. TRÈS BELLE ÉDITION CLANDESTINE DE LUXE ILLUSTRÉE PAR ANDRÉ COLLOT. Référence : Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1920 et 1970, n°1556 Photographies sur demande. Pics on request. TRÈS BEL EXEMPLAIRE FINEMENT RELIÉ EN MAROQUIN A L’ÉPOQUE.
Phone number : 06 79 90 96 36
10/18 1997 531 pages 1997. 531 pages.