Paris Bibliothèque des Curieux, coll. "Les Maîtres de l'amour" 1911 1 vol. in-8, broché, 321 pp., portrait-frontispice, bibliographie. Deuxième édition reprenant l'introduction et les notes d'Apollinaire. Petites mouillures au dos, sinon bon état.
Introduction, essai bibliographique par Guillaume Apollinaire. Bibliothèque des Curieux, Paris, 1921. In-8 p., bross., pp. (4),321,(5), con un ritratto dell'A. Disponibile la seconda parte contenente: "Félicia ou mes Fredaines". Texte intégral d'après l'exemplaire de l'édition de Londres (Liège), 1778. Ben conservato..
Paris Georges Briffaut, s.d. [1940] 1 vol. broché gr. in-8, broché, couverture rempliée, III + 320 pp. Bonne édition présentée par Louis Perceau et illustrée de nombreuses lithographies hors-texte par H. Bellair. Tirage limité à 450 exemplaires numérotés sur vélin. Cet ouvrage manque à la B.N.F. En bonne condition.
1792 1792-1864 [Bruxelles, vers 1870 ?] ; 2 vol. in-12 de [2] ff., 259 pp. ; [2] ff., 264 pp., brochés.
[CURIOSA]. Les débuts libertins et les aventures lubriques d'une fille de joie. Cette édition est ornée de 2 frontispices érotiques gravés sur cuivre. D'après Jacques Duprilot, il pourrait s'agir d'un piratage de l'édition Poulet-Malassis de 1864. Bon exemplaire conservé broché. Petits manques aux coiffes.
L’illustration de la présente édition, superbe, se compose d’un frontispice en double-état et de 23 figures gravées par Elluin d’après Borel non signées. Londres, s.d. [Paris, Cazin, 1782]. 4 parties en 2 volumes in-16 de: I/ (2) ff., 1 frontispice grave en double-état, 159 pp., (2) ff., pp. 160 à 352, 13 planches hors-texte; II/ (2) ff., 204 pp., (2) ff., pp. 205 à 396, 10 planches hors-texte. Chagrin bordeaux, encadrements de triple filets dorés sur les plats avec fleurons d’angles, dos à nerfs ornés, filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle. 124 x 80 mm.
Superbe édition illustrée de ce très important roman érotique d’André de Nerciat qui n’était autre que son premier livre, «l’une des plus charmantes productions du siècle» (Gay). B.N., Enfer, 442-445; Cohen 749; Galitzin 645: «Les 24 figures libres, gravées par Eluin, d’après Borel, sont très brillantes, voir sur ce charmant ouvrage érotique l’analyse chaleureuse qu’en a donné Monselet dans ses Galanteries du XVIIIe siècle»; Gay, II, 267; Pia 248; Sander 1428. La plupart des ouvrages que Nerciat a publiés sont écrits d’une façon très libre, on peut en juger par l’aveu suivant qu’il fait dans une de ses Préfaces: «L’intention de l’auteur, dit-il, est d’engager les femmes à n’être pas si timides et à trancher les difficultés; les maris à ne pas se scandaliser aisément et à savoir prendre leur parti; les jeunes gens à ne point faire ridiculement les céladons, et les ecclésiastiques à aimer les femmes malgré leur habit, et à s’arranger avec elles sans se compromettre dans l’esprit des honnêtes gens.» « Du chevalier André-Robert Andréa de Nerciat, aventurier cosmopolite et mondain, diplomate et agent secret, bibliothécaire comme Casanova et auteur fameux d'ouvrages pornographiques, on ne sait toujours, à quelques détails près, que ce qu'en disait Guillaume Apollinaire en 1911 dans son importante édition des ‘Œuvres’. Il est pourtant de ceux dont la carrière et les écrits mériteraient de plus amples investigations.» (Raymond Trousson, Romans libertins du XVIIIe siècle). Nerciat n'a pas cessé d'écrire pendant les années troublées de la Révolution, et ses romans, d'abord lestes, se font de plus en plus corsés. Le Diable au corps, qu'il disait composé en 1776, ne paraîtra qu'en 1803. Les aventures de Felicia passeront pour innocentes en regard des exploits d’une marquise et de sa coterie rapportés dans un roman dialogué riche en obscénités, jusqu'à la zoophilie. En 1792, Mon noviciat raconte les débuts de la libertine Lolotte et les expériences de sa mère et de leur servante Félicité. Tous les tabous – inceste, sodomie, saphisme – y sont allégrement bousculés, mais Nerciat, avec une prudence imposée par les circonstances, prétend donner à ses gravelures une portée politique. Il s'agit en effet de peindre « au naturel la dépravation de mœurs de ces vilains nobles [...] que nous avons si sagement chassés pour jamais de notre France ». Le propos sera patriotique et édifiant: « Je me suis donc déterminé civiquement à faire les frais de cette édition, trop heureux […] si la vue de tant d'images licencieuses, de nature à soulever le cœur de tout bon démocrate, peut envenimer encore la patriotique haine que nous devons, en francs nationaux, à ces vrais pourceaux d'Epicure.» La même année, Monrose est une suite de Félicia, où le héros, après quatre volumes d'aventures se marie et conclut : « Disons donc du libertinage, bien mieux encore que de la guerre : C'est une belle chose quand on en est revenu. » Nerciat, lui, n'en revenait pas puisqu'il publia encore, en 1793, Les Aphrodites, où il décrit, en scènes dialoguées, les pratiques d'une société secrète de débauche régentée par Mme Durut robuste ogresse, et l'insatiable comtesse de Mottenfeu qui a pris ses quatre mille neuf cent cinquante-neuf amants dans toutes les classes aussi bien que parmi ses parents et ses domestiques. Les noms seuls des personnages- Fièremotte, Confourbu, Cognefort ou Durengin - en disent assez sur les extravagances d'un libertinage qui prend des proportions épiques. Ici encore, Mme Durut encourage à une lecture antiaristocratique parfois contredite, il est vrai, par des sous-entendus ironiques. On ne sera pas surpris de voir Sabatier de Castres noter en 1797 que Nerciat est « l'auteur de quelques romans orduriers très mal écrits ». Pourtant, si Nerciat est un pornographe, il ne l'est pas à la manière de la Vénus dans le cloître ou du Portier des Chartreux. Chez lui, l'érotisme procède d'une philosophie de la vie, selon laquelle la satisfaction sexuelle est l'un des éléments essentiels du bonheur et de l'épanouissement de l'individu. Son univers ne connaît aucun prolongement métaphysique et ses personnages songent moins que jamais à l'au-delà ou aux récompenses futures. Pas de place non plus pour le sentiment, l'érotisme se bornant à la recherche effrénée de la jouissance et fondant une morale du plaisir. Seul compte le physique, appelé toujours à se surpasser, mais cet érotisme, complémentaire de celui de Sade, ne comporte jamais ni contrainte ni cruauté. Ses romans mêlent toutes les classes dans la seule égalité qui lui semble réelle, ce plaisir demeure celui d'une élite qui récuse la morale bourgeoise et les tabous du vulgaire. Par l'excès même de ses débordements joyeux, ce monde est une sorte d'utopie sexuelle, où hommes et femmes se rencontrent dans un parfait équilibre de l'offre et de la demande. Pour en montrer le fonctionnement, Nerciat a su aussi inventer une langue à lui, créer un nouveau langage du plaisir et faire preuve d'une étonnante invention verbale. Le jeune Stendhal qui lisait en même temps La Nouvelle Héloïse et aimait à se croire « à la fois un Saint-Preux et un Valmont » - s'enchanta de ces petits volumes de Nerciat dérobés dans la bibliothèque de son grand-père Gagnon : « Je deviens fou absolument ; la possession d'une maîtresse réelle, alors l'objet de tous mes vœux, ne m'eût pas plongé dans un tel torrent de volupté » Si Nerciat professe une philosophie, ses héroïnes l’incarnent : la libido est le moteur de tous les actes et rien ne doit lui être interdit. De là, impitoyable, la critique de la morale religieuse qui en interdit l'essor : scandale de « l'éducation superstitieuse » des couvents qui brime hypocritement la nature mais nourrit le vice et encourage l’homosexualité, haine du bigot Caffardot, du directeur de conscience Béatin, le « corrupteur spirituel », le « suborneur de pénitentes». La nature et le code social se contredisent : «J'ai satisfait hier un désir immense en me livrant au plus aimable des hommes : je viens de goûter des vrais plaisirs avec un autre qui n'est pas sans agréments. La nature a trouvé son compte à ce partage, que condamnent à la vérité les préjugés et le code rigoureux de la délicatesse sentimentale. Il y a donc nécessairement un vice dans la rédaction des lois peu naturelles dont ce code ridicule est composé». (Raymond Trousson, Romans libertins du XVIIIe siècle). L’illustration de la présente édition, superbe, se compose d’un frontispice en double-état et de 23 figures gravées par Elluin d’après Borel non signées. Précieux exemplaire conservé dans ses reliures uniformes en chagrin rouge du XIXe siècle finement décoré.
Superbe exemplaire conservé dans ses reliures uniformes de l’époque en maroquin rouge à grain long finement décoré. Londres, 1812 [Bruxelles]. 4 vol. in-16, avec 24 figures d'après Borel. I/ (2) ff., 1 frontispice, 100 pp., 7 figures hors texte. II/ (2) ff., 130 pp., (1) f., 6 figures hors texte. III/ (2) ff., 112 pp., 6 figures. IV/ (2) ff., 108 pp., 4 figures. Plein maroquin rouge à grain long, roulette florale dorée encadrant les plats, dos lisses ornés de motifs dorés et de filets dorés formant faux-nerfs, filets dorés aux pointillés sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 128 x 74 mm.
Superbe édition illustrée de ce très important roman érotique d’André de Nerciat qui n’était autre que son premier livre. La plupart des ouvrages que Nerciat a publiés sont écrits d’une façon très libre, on peut en juger par l’aveu suivant qu’il fait dans une de ses Préfaces: «L’intention de l’auteur, dit-il, est d’engager les femmes à n’être pas si timides et à trancher les difficultés; les maris à ne pas se scandaliser aisément et à savoir prendre leur parti; les jeunes gens à ne point faire ridiculement les céladons, et les ecclésiastiques à aimer les femmes malgré leur habit, et à s’arranger avec elles sans se compromettre dans l’esprit des honnêtes gens.» « Du chevalier André-Robert Andréa de Nerciat, aventurier cosmopolite et mondain, diplomate et agent secret, bibliothécaire comme Casanova et auteur fameux d'ouvrages pornographiques, on ne sait toujours, à quelques détails près, que ce qu'en disait Guillaume Apollinaire en 1911 dans son importante édition des ‘Œuvres’. Il est pourtant de ceux dont la carrière et les écrits mériteraient de plus amples investigations.» (Raymond Trousson, Romans libertins du XVIIIe siècle). Nerciat n'a pas cessé d'écrire pendant les années troublées de la Révolution, et ses romans, d'abord lestes, se font de plus en plus corsés. Le Diable au corps, qu'il disait composé en 1776, ne paraîtra qu'en 1803. Les aventures de Felicia passeront pour innocentes en regard des exploits d’une marquise et de sa coterie rapportés dans un roman dialogué riche en obscénités, jusqu'à la zoophilie. En 1792, Mon noviciat raconte les débuts de la libertine Lolotte et les expériences de sa mère et de leur servante Félicité. Tous les tabous – inceste, sodomie, saphisme – y sont allégrement bousculés, mais Nerciat, avec une prudence imposée par les circonstances, prétend donner à ses gravelures une portée politique. Il s'agit en effet de peindre « au naturel la dépravation de mœurs de ces vilains nobles [...] que nous avons si sagement chassés pour jamais de notre France ». Le propos sera patriotique et édifiant: « Je me suis donc déterminé civiquement à faire les frais de cette édition, trop heureux […] si la vue de tant d'images licencieuses, de nature à soulever le cœur de tout bon démocrate, peut envenimer encore la patriotique haine que nous devons, en francs nationaux, à ces vrais pourceaux d'Epicure.» La même année, Monrose est une suite de Félicia, où le héros, après quatre volumes d'aventures se marie et conclut : « Disons donc du libertinage, bien mieux encore que de la guerre : C'est une belle chose quand on en est revenu. » Nerciat, lui, n'en revenait pas puisqu'il publia encore, en 1793, Les Aphrodites, où il décrit, en scènes dialoguées, les pratiques d'une société secrète de débauche régentée par Mme Durut robuste ogresse, et l'insatiable comtesse de Mottenfeu qui a pris ses quatre mille neuf cent cinquante-neuf amants dans toutes les classes aussi bien que parmi ses parents et ses domestiques. Les noms seuls des personnages- Fièremotte, Confourbu, Cognefort ou Durengin - en disent assez sur les extravagances d'un libertinage qui prend des proportions épiques. Ici encore, Mme Durut encourage à une lecture antiaristocratique parfois contredite, il est vrai, par des sous-entendus ironiques. On ne sera pas surpris de voir Sabatier de Castres noter en 1797 que Nerciat est « l'auteur de quelques romans orduriers très mal écrits ». Pourtant, si Nerciat est un pornographe, il ne l'est pas à la manière de la Vénus dans le cloître ou du Portier des Chartreux. Chez lui, l'érotisme procède d'une philosophie de la vie, selon laquelle la satisfaction sexuelle est l'un des éléments essentiels du bonheur et de l'épanouissement de l'individu. Son univers ne connaît aucun prolongement métaphysique et ses personnages songent moins que jamais à l'au-delà ou aux récompenses futures. Pas de place non plus pour le sentiment, l'érotisme se bornant à la recherche effrénée de la jouissance et fondant une morale du plaisir. Seul compte le physique, appelé toujours à se surpasser, mais cet érotisme, complémentaire de celui de Sade, ne comporte jamais ni contrainte ni cruauté. Ses romans mêlent toutes les classes dans la seule égalité qui lui semble réelle, ce plaisir demeure celui d'une élite qui récuse la morale bourgeoise et les tabous du vulgaire. Par l'excès même de ses débordements joyeux, ce monde est une sorte d'utopie sexuelle, où hommes et femmes se rencontrent dans un parfait équilibre de l'offre et de la demande. Pour en montrer le fonctionnement, Nerciat a su aussi inventer une langue à lui, créer un nouveau langage du plaisir et faire preuve d'une étonnante invention verbale. Le jeune Stendhal qui lisait en même temps La Nouvelle Héloïse et aimait à se croire « à la fois un Saint-Preux et un Valmont » - s'enchanta de ces petits volumes de Nerciat dérobés dans la bibliothèque de son grand-père Gagnon : « Je deviens fou absolument ; la possession d'une maîtresse réelle, alors l'objet de tous mes vœux, ne m'eût pas plongé dans un tel torrent de volupté » Si Nerciat professe une philosophie, ses héroïnes l’incarnent : la libido est le moteur de tous les actes et rien ne doit lui être interdit. De là, impitoyable, la critique de la morale religieuse qui en interdit l'essor : scandale de « l'éducation superstitieuse » des couvents qui brime hypocritement la nature mais nourrit le vice et encourage l’homosexualité, haine du bigot Caffardot, du directeur de conscience Béatin, le « corrupteur spirituel », le « suborneur de pénitentes». La nature et le code social se contredisent : «J'ai satisfait hier un désir immense en me livrant au plus aimable des hommes : je viens de goûter des vrais plaisirs avec un autre qui n'est pas sans agréments. La nature a trouvé son compte à ce partage, que condamnent à la vérité les préjugés et le code rigoureux de la délicatesse sentimentale. Il y a donc nécessairement un vice dans la rédaction des lois peu naturelles dont ce code ridicule est composé». (Raymond Trousson, Romans libertins du XVIIIe siècle). L’illustration de la présente édition, superbe, se compose d’un frontispice et de 23 figures gravées par Elluin d’après Borel. Les figures sont ici retournées, sauf le frontispice, et la huitième figure est couverte. Superbe exemplaire conservé dans ses reliures uniformes de l’époque en maroquin rouge à grain long finement décoré.
Collection Les Maîtres de l'amourParis, Bibliothèque des curieux, 1910 in-8, [2] ff. n. ch., 292 pp., avec un portrait-frontispice, broché.
Premier volume de la série de trois qu'Apollinaire consacra à l'édition de l'oeuvre de Nerciat.Cioranescu, XVIII, 48 118. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Arcanes La mandragore Broché 1954 In-12 (14,4 x 19,2 cm), broché, 319 pages ; pliures au dos, coin supérieur du premier plat corné, par ailleurs assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Arcanes La mandragore Broché 1953 In-12 (14,4 x 19,2 cm), broché, 319 pages ; pliures au dos, quelques rousseurs et traces sur les plats, par ailleurs assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Editions Eryx Livre en feuillets 1946 In-8 (20x26.5 cm), livre en feuilles sous couverture rempliée, chemise cartonnée et emboîtage, 100 pages, tirage total de l'édition de luxe à 695 exemplaires, le nôtre est un des 17 exemplaires sur Vélin de Rives (n°9) comprenant un dessin original de l'ouvrage, une suite des 8 hors-texte et une suite des dessins inutilisés, ouvrage illustré par P.E. Bécat, compositions en couleurs in et hors-texte, contient également un bon de livraison ; dos de la chemise jauni (+ légères traces roses), quelques rousseurs et taches sur l'emboîtage aux bords frottés, intérieur très frais, bel exemplaire. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Charles bertrand 1969 in12. 1969. reliure décorative editeur. 250 pages. Etat correct
Famot 1978 in12. 1978. reiure editeur. 389 pages. Bon Etat intérieur propre
Tchou / curiosa 1981 in8. 1981. reliure plein suedine. 301 pages. Très Bon Etat
Nouvelles éditions francaises 1929 grand in 8. 1929. Broché. 320 pages. Bon Etat intérieur sans rousseurs couverture salie sur papier alfa 2000 exemplaires
L'Or du Temps Reliure d'éditeur 1969 In-8 (20,5 x 14 cm), relié plein skyvertex, 327 pages, signet, couverture muette ornée de dorures, signet ; très légers défauts sur les plats, très bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Editions Famot Relié 1978 In-12 (11,7 x 16,6 cm), reliure pleine peau, dos lisse, décor doré sur le dos et les plats, tête dorée, 389 pages, illustrations en noir hors texte, vignette couleur contrecollée en regard de la page de titre ; dorures passées sur le dos et les mors, traces en gouttière et sur la tranche de queue, ex-libris et petite vignette collée sur la page de faux titre, par ailleurs intérieur frais, assez bel état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Amsterdam (sans nom d'éditeur) 1795 , TI : frontispice, 224, 4 gravuresTII : 240ppTI: xviii, 199pp, tables ; 1gravureTII: frontispice, 218, tablesTIII : 207pp, tables ; TIV: frontispice, 213pp, tablesSix tomes, grands in-16 reliés en plein maroquin rouge à longs grains, plats ornés d’un triple listel doré, dos à cinq nerfs orné de fleurons à l’or, tranches dorées, importantes dentelles intérieures. Reliure signée de Petit.
Andrea de Nerciat (1739-1802) est à l’image de ses romans un personnage hors du commun, lieutenant colonel de la garde des gendarmes du roi, il quitte la carrière militaire en 1775 et poursuit une vie d’aventure qui lui fera traverser l’Europe entière. On le voit en 1780 sous bibliothécaire, il réapparait en tant que directeur des bâtiment du prince de Hesse en 1783, il est a Paris où il compose de la musique des romans de comédies, pour enfin reprendre le métier des armes et devenir agent secret. Son goût du secret et de la duplicité le pousse sans doute à défier la censure par ses écrits scandaleux qu’il continuera de produire toute sa vie. Félicia ou Mes Fredaines publiés pour la première fois en 1775 et systématiquement poursuivit par la censure et l’église reparaîtra tel un Phoenix au cours de 18 ( !) rééditions clandestines. Mon noviciat ou les Joies de Lolotte paraît en 1792. Les Aphrodite de fragments Thali-Priapique en 1793, le Diable au corps en 1802. Son rôle sous la révolution n’est pas très clair, peu-être fut il policier pendant la publication de ses ouvrages licencieux, agent double, il est arrêté à Rome par les troupes françaises en 1798 durant 2 ans, il meurt peu après en 1802. A la différence du Marqui de Sade, son contemporain, les scènes de débauche décrites par Narciat sont exemptes de violence. Les scènes libertines les plus osées y sont décrites avec légèreté voir une pointe d’humour. Apollinaire dit de Nerciat qu’il était « l’expression la plus délicate et la plus voluptueuse du XVIIIe siècle ». Nerciat s’amuse en effet en écrivant et partage ses fantasmes débridés sans considérations métaphysiques, car sa plume est guidée par le plaisir du texte et l’envie de braver l’interdit.Monrose ou suite de Félicia parut initialement en 1792 sous le titre de « Monrose ou le libertin par fatalité, suite de Félicia » On reconnaît bien là l’humour de Nerciat. Monrose se trouve être le personnage dans « la Pucelle » de Voltaire, clin d’œil appuyé de l’auteur au maître du genre. Cette édition parut en 1795, ici somptueusement reliée en plein maroquin rouge par Petit est illustré de deux frontispices et treize gravures non signée par Borel pour Félicia et de quatre frontispices pour Monrose soit 17 gravures en tout. Certaines de ces images sont très libres et d’autres plus allusives. Un chef d’œuvre de littérature érotique, en reliure de Petit.Rare et bel ensemble
A Versailles pour les amis du bon vieux temps, s.d. [Circa 1928]. In-8 br. Texte d'Andréa de Nerciat. dessins de Marcel Jeanjean d'après Jean-Gilles Legendre. 8 illustrations en couleurs hors texte et 81 dessins au trait dans les marges rehaussés en couleurs au pochoir. Ex. num. sur vergé de Rives.
Collection Les Maîtres de l'amourParis, Bibliothèque des curieux, 1911 in-8, [2] ff. n. ch., 320 pp., avec un frontispice, broché.
Bonne édition de l'oeuvre la plus connue d'Andréa de Nerciat, très convenablement établie par Apollinaire.Cioranescu, XVIII, 48 118. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1954 1954. Andréa de Nerciat - Félicia ou mes Fredaines / Arcanes 1954
Ed. De l’Ibis, 1956, in8,broche,Compositions couleurs par Klem. Tirage à 1800 exemplaires, un des exemplaire sur Vélin.
bon etat