L’un des traités de tabacologie majeurs illustré des premières représentations d’Amérindiens cultivant le tabac. Séduisant exemplaire conservé dans sa reliure en vélin de l’époque à recouvrement. Lugduni Batavorum, Isaac Elzevier, 1626.In-4 de : 1 frontispice, 1 portrait de l’auteur, (18) ff., 256 pp., (4), 9 planches à pleine pages dans le texte. Petit manque dans la marge blanche de la p. 207. Ex libris manuscrit à l’encre sur la contregarde. Relié en plein vélin rigide à recouvrement de l’époque, dos lisse avec titre manuscrit. Reliure de l’époque.217 x 164 mm.
Seconde édition, la plus complète, de l’un des plus importants ouvrages relatifs au tabac. Arents, II, n°148; Willems, Les Elzevier, 257; Bibliotheca Osleriana, 3490; Leclerc, Bibliotheca Americana, 3399; Sabin 52173; Bragge, Bibliotheca Nicotiana, 27. La Tabacologia de Neander figure parmi les plus importants ouvrages relatifs au tabac; la présente édition est la plus achevée, c'est elle qui figurait dans la célèbre collection des Candolle (Catalogue des ouvrages prélinnéens de la bibliothèque des Conservatoire et Jardin botanique de la ville de Genève, n° 135). Neander, médecin allemand qui s'attacha surtout à la recherche des propriétés des plantes, étudie ici le tabac. Il conseille l'usage de longues pipes, comme celles des Indiens, pour permettre le refroidissement de la fumée. Mais, s’il recommande l’utilisation du tabac dans la préparation de médicaments, il se pose aussi contre un usage du tabac récréatif. Selon ses dires, le tabac était " une plante créée par Dieu mais le diable s’en est mêlé; en prendre avec excès ruine l’âme et le corps." “The text is preceded by a list of varieties of tobacco, and is followed by letters to Neander from W. van der Meer, J. Raphelengius and Adrianus van Valkenburg… Neander studied at Leyden and practiced at Bremen, his birth-place. Details of his life are unknown but he calls himself “Medicus, philosophus et poeta”. There are many editions of this ‘Tabacologia’, the first being an Elzevir, 1622, of which this is a good reprint… The number of diseases for which tobacco was used is remarkable.” (Bibliotheca Osleriana, 3490). "The little that is new in this treatise is of very definite value in the history of tobacco, and that little is rendered more impressive by the novel and accurate illustrations which decorate the work. Among them are the earliest representations known to us of American natives engaged in cultivating and curing tobacco, of curious pipes, and of the kalian of Persia" (Arents). Le présent ouvrage est orne d'un beau titre gravé, d'un portrait de l'auteur et de 9 belles gravures sur cuivre à pleine page montrant des plants de tabac, des scènes de récolte... Le frontispice gravé et le portrait de Neander sont ici en premier tirage. Ces gravures sont du plus haut intérêt car ce sont les premières représentations connues d’Amérindiens cultivant et fumant du tabac. « 9 figures sur cuivre représentant la plante, la récolte faite par les Indiens et des pipes indiennes » (Leclerc, Bibliotheca Americana, 3399). Très bel exemplaire de ce traite de tabacologie illustre de gravures du plus haut intérêt, conserve dans sa reliure en vélin de l’époque à recouvrement.
Célèbre édition originale française avec titre de relais à la date de 1626 du « Traité du tabac » imprimée à Lyon, recherchée notamment pour la beauté de ses estampes. A Lyon, chez Barthelemy Vincent, 1626. In-8 de (4) ff., 342 pages, (1) p. et 9 superbes estampes hors texte. Plein maroquin vert janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée de Chambolle-Duru vers 1875. 173 x 107 mm
Édition originale de la traduction française de Jacques Veyras avec titre de relais à la date de 1626, de l’un des plus importants ouvrages relatifs au tabac. Graesse IV, 652 ; Waring II, 709 ; Ferchl 379 ; Leclerc, Bibliotheca Americana, 407; Sabin XII, 576. Arents 148 a : « The little that is new in this treatise is of very definite value in the history of tobacco, and that little is rendered more impressive by the novel and accurate illustrations which decorate the work. Among them are the earliest representations known to us of American natives engaged in cultivating and curing tobacco, of curious pipes, and of the kalian of Persia ». Jean Néander (1596-1630), médecin de Brême, propose une réflexion sur le tabac et sur l’usage que l’on peut en faire dans la médecine, et s’oppose à tout usage purement récréatif. Il conseille l'usage de longues pipes, comme celles des Indiens, pour permettre le refroidissement de la fumée. Selon ses dires, le tabac était " une plante créée par Dieu mais le diable s’en est mêlé; en prendre avec excès ruine l’âme et le corps." Ouvrage curieux et riche de recettes médicales dans la composition desquelles entre les feuilles ou d’autres parties du tabac. L’auteur voit dans le tabac une petite panacée, affirmant qu’il apaise la faim et la soif et peut servir d’antidote en cas d’empoisonnement à l’ellébore (hellébore). Il souligne l’importance des hollandais dans l’importation du tabac d‘Amérique en Europe. Y est abordé la culture, la cueillette, la transformation, le stockage du tabac. Ainsi que la façon de le fumer au moyen d’une pipe. L’édition est illustrée de 9 figures gravées sur cuivre à pleine page. Les 3 premières représentent les différentes espèces de plantes, les 3 suivantes dépeignent des scènes de culture et de transformation du tabac et les 3 dernières figurent divers types de pipes. Ces gravures sont du plus haut intérêt car ce sont les premières représentations connues d’Amérindiens cultivant et fumant du tabac. « 9 figures sur cuivre représentant la plante, la récolte faite par les Indiens et des pipes indiennes » (Leclerc, Bibliotheca Americana, 3399). Bel exemplaire relié en maroquin vert janséniste de Chambolle-Duru vers 1875.