1971 Tokyo, Color Planning Center, designed by Ikuo Amano, printed by Toppan Co., ltd, 1971, 1 plaquette in-8° carrée (210 x 210 mm) brochée sous couverture noire imprimée au palladium et illustrée en noir, de (24) pp.Bas du plat supérieur légèrement froissé, très bel exemplaire par ailleurs.
Très rare catalogue d'une exposition qui s'est tenue au Pavillon de Marsan, Palais du Louvre du 7 avril au 26 mai 1971. Elle y présentait 41 détournements du célèbre tableau de Léonard de Vinci, la Joconde, par les artistes japonais Makoto Nakamura et Shigeo Fukuda.Toutes les oeuvres exposées sont ici reproduites en couleurs.Bien complet du livret "Texte de la technique" encarté en couverture inférieure.Les commentaires sont imprimés en 4 langues (Français, Allemand, Anglais et Japonais).
1974 Tokyo, Unac Tokyo, 1974, 383x266mm (étui), 2 volumes, brochure.Pleine toile de l’éditeur avec le titre et les noms des auteurs, étui toilé rouge avec titre (taches caires).Volume 1 : Makoto Nakamura, 50 planches (365x258mm).Volume 2 : Shigeo Fukuda, 50 planches (365x258mm).Brochure: 364x255mm, 16 pages, dont une reproduction du tableau de « Mona Lisa » en frontispice suivie des préfaces de Man Ray et Shuzo Takiguchi, texte de Gassiot Talabot, postface des deux auteurs, index des planches et notes techniques, le tout en japonais et en anglais. (103541)
L’exposition itinérante de ces planches :1970 : La galerie Ichibankan à Tokyo1971 : Musée d’Arts Décoratifs à Paris 1972 : Carpenter Center for Visual Arts à l’Université de Harvard1974 : Central Museum of Arts à TokyoLe projet de la publication a coïncidé avec le prêt du tableau de Mona Lisa par De Vinci du Musée de Louvre au Musée de Tokyo.« Deux designers japonais viennent de faire une démonstration qui, a de quoi laisser perplexes ceux qui, issus du Pop ou de l'Op art, ont tenté une approche de la question. En effet Makoto Nakamura et Shigeo Fukuda ont tenu au Pavillon de Marsan une exposition intitulée "Les cent sourires de la Joconde", qui, à partir d'un thème iconographique bien connu, nous donne cent variations formelles obtenues par la photogravure. Il s'agit d'une opération mécanique, qui révèle de riches possibilités d obtenir un rendu fidèle de l'image et de la couleur mais qu'ils ont fait dévier de leur finalité par des manipulations variées intervenant au niveau de l'utilisation de la plaque et de la trame de points, de la solarisation, de l'encrage et de l'impression. Le nombre de virtuosités serait certes assez éblouissant à lui seul pour valoir beaucoup d'intérêt, mais une fois la surprise passée, il ne nous retiendrait pas longtemps, si, comme c'est le cas, la maîtrise technique ne se double pas d'une vision originale et d'une étonnante perspicacité dans le traitement de l'image ou il est facile de distinguer deux tendances, qui appartiennent en propre à chacun des protagonistes.Makoto Nakamura exalte les composantes de l'image, la passe au filtre de différentes couleurs (principalement en monochrome), opère un retour au négatif et utilise des points lumineux rythmant le caractère de la composition. Shigeo Fukuda brise l'apparence de l'image par des méthodes péremptoires, voire brutales ; il contraint l'écran opaque du tableau à se fissurer, à craquer et à éclater pour faire jaillir des vibrations colorées, des aplats multicolores, des crépitements de stries et de particules qui agressent la rétine et provoquent la transfiguration de la formeCes œuvres doivent donc être considérées comme l'un des inventaires les plus imposants que nous ayons jamais eu concernant les moyens d'analyse et de restructuration de l'image. » (D'après Gérard Gassiot Talabot)Ref. Fukuda Shigeo. Tokyo, Kôdansha, 1979, no.544-573, ill. Bon état malgré quelques traces d'humidité sur la toile des portfolios.
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