Paris, C. Joubert, s.d. in-8, [4] pp. n. ch., avec une illustration en noir sur la première page, musique notée, en feuille.
Créée en 1875 d'après le dépôt légal de la BnF, la pièce célèbre l'héroïsme et les morts comptabilisés après la guerre ("Tout est fini. - La guerre a tu sa grande voix. / On n'entend pus siffler le plomb ni les mitrailles ; / Les canons fatigués reposent leurs entrailles. / C'est le soir et la lune argente les grands bois. / Autour du feu, les soldats se racontent / Tous les dangers courus. / En silence ils se comptent, / Et cherchent des amis qui ne reviendront plus").Le parolier Gaston Villemer (1842-1892) a composé les paroles de nombreuses chansons revanchardes dans les années qui ont suivi la guerre franco-allemande de 1870-1871, toutes créées par Thérèse Amiati (1851-1889), divette spécialisée depuis la Commune dans le patriotico-larmoyant. À ce titre, elle fut longtemps considérée comme une des représentantes principales du genre "chanson patriotique", un emploi alors bien défini du café-concert, voire, un cran au-dessus, "la prêtresse consacrée" d'un chauvinisme très affirmé, largement partagé après 1870 par toutes les couches de la société.Le compositeur Charles Malo (1835-1914) donna aussi beaucoup dans le même genre. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT