Editions du Palais Royal, 1970, in-4°, 184 pp, 138 gravures et documents sur 64 pl. hors texte en héliogravure, reliure pleine toile rouge éditeur, blason impérial doré au 1er plat, bon état
La place Vendôme sous la Révolution ; La construction de la colonne ; Les trois Napoléon de la colonne ; La seconde statue ; Grande silhouettes de jadis ; Les heures tumultueuses de la colonne sous la Commune ; Les temps modernes. — « ... des pages ou sonnent les heures tourmentées de cette colonne érigée en 1806 par ordre de l’Empereur sur les fondements mêmes de la statue du Roi-Soleil. Corsetée de sa base au sommet par 425 bas-reliefs coulés dans le bronze de 1200 canons pris à l’ennemi à Austerlitz, à Iéna, à Friedland, elle est tout à la gloire de la Grande Armée et de la Légion d’Honneur, et à sa base viendra échouer en 1812 le complot extraordinaire que le général Malet et le général La Horie, parrain de Victor Hugo, payèrent de leur vie dans la plaine de Grenelle. Sur cette place, au centre de laquelle Napoléon faillit être inhumé en 1840 lors de son retour de Sainte Hélène, la Colonne Vendôme est un hommage suprême aux armées qui, de l’An II à 1814 , emportaient avec elles à travers l’Europe la liberté dans les plis de nos drapeaux victorieux. ... Alors la France de l‘Empire, des rives des mers du Nord à la Méditerranée, comptait 110 départements et étendait sa protection sur cent millions d’Européens. Véritable sceptre impérial, sous lequel se succèdent, depuis bientôt deux siècles, les régimes des Tuileries à l’Élysée, l’histoire de cette colonne est chargée d’une émotion intense par les souvenirs glorieux qui s’y rattachent et l’on reste confondu devant l’aberration de la Commune qui l’abattit en mai 1871. Sa restauration en 1875 est un symbole de pérennité des grandes traditions françaises... » (Prince Achille Murat, avant-propos)