1760 Francfort et Leipsic, chez Knoch et Eslinger 1760. In 12° de 4 ff., 400 pp. et 24 pp. de table des matières. Reliure en pleine basane d'époque, dos orné à 5 nerfs. Bon exemplaire, le dos porte en son centre la trace longitudinale de l'ouverture par des lecteurs (voir la photo).
Fils de Jean-Jacques Moser, publiciste allemand, professeur extraordinaire à l'Université de Tübingen dès l'âge de 19 ans, Frédéric Charles, formé aux affaires publiques après des études à Iéna, est nommé conseiller aulique de Hesse-Hombourg, puis aide son père dans la direction de son académie de chancellerie. Moser entre ensuite dans les fonctions publiques, obtient de l'empereur d'Autriche en 1763 un diplôme de renouvellement de noblesse, est nommé baron et administrateur du comté impérial de Falkenstein. En 1770, il prend la tête des affaires publiques à Darmstadt avec le titre de premier ministre et de chancelier. Disgracié, il décide de se rendre à Vienne et intente un procès à son souverain devant le conseil aulique de l'empire. Il obtient satisfaction. Ses biens lui sont rendus, et il obtient une pension de 5000 florins.Il se retire alors dans le Wurtemberg.Il a publié un certain nombre d'ouvrages parmi lesquels Essai d'une grammaire politique, Des langues de cour et d'état en Europe, Opuscules pour servir à l'explication du droit public et des nations, et du cérémonial de cour et de chancellerie, l'Ambassadrice et ses droits...ainsi que le présent ouvrage qui fait appel à son expérience propre.
Mannheim & Leipzig, C. F. Schwan & G. C. Göz, 1790 in-8, 576 pp., avec un portrait-frontispice gravé sur cuivre (Hertzberg), basane fauve marbrée, dos à nerfs orné de filets dorés, pièces de titre et de tomaison, encadrement de simple filet à froid sur les plats, tranches rouges (reliure de l'époque). Trois coins abîmés.
Onzième volume de cette série qui en comporte douze, publiés de 1783 à 1790.Il renferme les 11 dissertations suivantes, la plupart concernant les familles régnantes de l'Empire : I. Aktenmässiger Bericht von der Religions-Veränderung der Prinzessin Elisabeth von Braunschweig Gemahlin Kayser Carl des VI, denen hierüber entstandenen theologischen Streitigkeiten und von dem kayserlichen Hof dabey gemachten Füschriften, von den Jahren 1705 bis 1709 (pp. 3-172). - II. Letzte Lebens-Tage des grossen Helden Moriz, Prinzen von Oranien Grafens zu Nassau, &c. (pp. 173-206). - III. Licht und Schatten in der Schilderung Churfürsten Carl Ludwigs zu Pfalz, gestorben den 20. Aug. 1680 (pp. 207-230). - IV. Merkwürdiges ungedrucktes Testament Johann Reinhards Grafen zu Hanau, des letzen seines Stammes, vom 27. Oktober 1727 (pp. 231-268). - V. Instruction für den Hofmeister und Lehrer des jetzregierenden Herrn Herzogs zu Würtemberg und seiner Herrn Brüder ; vom Jahr 1742 (pp. 269-288, pièce en français). - VI. Heinrichs, Herrn zu Limburg, thesaurus paternus in usum filii collectus (pp. 289-342). - VII. Beyträge zur Geschichte der Publizität (pp. 343-380). - VIII. Biographische Nachrichten von dem berühmten Rechts- und Staatsgelehrten Dieterich von Reinking, Erbherrn zu Wellingsbüttel (pp. 381-408). - IX. Anekdoten den gewesenen geheimen Rath Churfürsten Carls zu Pfalz Johann Ludwig Langhans betreffend (pp. 409-440). - X. 5 (pp. 441-444). - XI. Kabinet-Stücke (pp. 445-570). Friedrich Karl von Moser-Filsteck (1723-1798), après avoir servi Louis IX de Hesse-Darmstadt comme principal ministre, dut démissionner en 1780 et fut expulsé deux ans après à la suite d'un différend avec le prince sur fonds d'accusation de détournements. Il se reconvertit alors dans le journalisme, de 1782 à sa mort, écrivant notamment sur les hommes d'État anciens et modernes et les institutions politiques, dénonçant le despotisme, la corruption et le militarisme des cours princières, l'abrutissement du peuple par la religion et demandant de grandes exigences de conscience et de sens du devoir aux hauts fonctionnaires. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Hambourg, Chrétien Herold, 1760 ; in-8. 2ff.-214pp. Veau brun de l'époque, dos à nerfs. Coins frottés, coiffes manquantes, mors fragiles, papier jauni, des rousseurs.
Maximes et remarques générales. De la cour et de l'économie particulière d'un souverain. Du choix et des qualités des serviteurs. Des ministres. Des affaires et de l'art de les traiter. Des appointements. (A propos de Moser : MICHAUD, Biographie universelle, T.30, p. 238-39).