Paris,, s.d.. 2 ouvrages in-8. Reliés en un volume demi-chagrin vert bouteille, dos à nerfs, caissons filets à froid, titres et fleurons dorés, tranches jaspées. (Reliure de l'époque).
Chroniques du Morvan. 1396 : (Paris, Imprimerie de madame de Lacombe, 1850 ; 141pp.-1f.). Édition originale extrêmement rare, qui ne fut pas mise dans le commerce. Cette édition à tirage très limité, sur papier vélin, était destinée aux invités d’une soirée donnée par le Duc de Mortemart en l’honneur de sa fille. Dans un exemplaire se trouvait une lettre autographe de Monsieur de Mortemart au Président Dupin, où il déclare que ces Chroniques avaient été écrites pour sa fille et que celle-ci avait voulu en faire un tirage pour le château et ses voisins. (Catalogue Chanut n° 3 février 1980). - En 1868, l’abbé Joly imprima sur ses presses de Bissey-le-Pierre une nouvelle édition du livre avec une notice sur l’abbé Leclerc neveu du curé de Thoisy-la-Berchère. Une note manuscrite ancienne qui se trouve sur un exemplaire de l’édition de 1868 (collection privée) attribue l’ouvrage à cet abbé Leclerc, mort jeune. - Les quatre chroniques de ce recueil historique dédié "A la chatelaine de Thoisy" sont titrées : Conforgien ; Nicopolis ; Le saut de Gouloux ; Thoisy. - Une seconde édition paraîtra en 1868 sous le titre : "Le Morvan d'autrefois, ses châteaux, ses seigneurs, d'après des chroniques du XIVème siècle". (Fonds Morlon n°987. – Catal. Dupont n°129 - Vente Bibliothèque J. Derymacker, 2006, n°196). Meillant sous Louis XII : (Paris, Firmin-Didot, 1851 ; 1f.-IVpp.-1f.-167pp.). Imprimé sur papier fort. Le premier feuillet reproduit, en noir, le blason de Louis d'Ars, en scène dans le récit. Roman historique composé par le possesseur des châteaux de Meillant dans le Cher et d'Entrains dans la Nièvre. "Lettre à la Chatelaine" ; "Meillant" ; "Venouse" ; "Ars"; "Savone" ; "Description du mors perfide". L'on sait que Les Chroniques du Morvan, du même auteur, n'ont été tirées qu'à petit nombre pour son entourage. - Ex-dono à l'encre sur le premier faux-titre : "au sire Jules de Noailles, hommage de Babbute". Bien relié, rousseurs claires tout au long des deux ouvrages.