S.l. [Genève], chez Jean Durant, 1581. In-8 de 248 pp. (A-P8 Q4), veau gris, dos orné à nerfs, triple filet doré sur les plats, tranches rouges (Galette).
Premier ouvrage de l'auteur. Troisième édition fort rare de ce petit traité de Philippe de Mornay, dédié à sa soeur et publié une première fois en 1575.Le texte de Mornay occupe les 70 premières pages. Il est suivi de traductions d'auteurs anciens sur le même thème : l'Axioque de Platon, le discours de Cicéron touchant la mort tiré de son traité De Senectute, un extrait de Sénèque sur la vie et la mort, le sermon de la mortalité de St Cyprien, le traité de St Ambroise Du bien de la mort et de quelques sentences, prières et méditations touchant la mort.Marque au livre enflammé entouré de deux rameaux (36 x 32 mm) de Jean Durant, imprimeur-libraire : originaire des environs de Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or), Jean Durant fut reçu habitant de Genève en 1553 et bourgeois en 1556.Provenance : Henri Lutteroth (1802-1889), journaliste protestant et laïque engagé ; Ernest Stroehlin (1844-1907) docteur en théologie et professeur d'histoire de la religion à l'Université de Genève - avec son ex-libris dont la devise est Mente Libera, le monogramme "GES" (pour Gaspard-Ernest Stroehlin), et l'inscription Champel allusion vraisemblable au lieu d'exécution de Michel Servet, opposant de Calvin : Ernest Stroehlin fut, en effet, membre du Comité pour l'érection du premier monument expiatoire de Champel, qui fut inauguré en 1903.Bel exemplaire établi au XIXe siècle par Galette, relieur rue Mazarine, ancien ouvrier de Thouvenin. Paul Chaix, Alain Dufour, Gustave Moeckli, Les Livres imprimés à Genève de 1550 à 1600, p. 104 ; Adams, M 1804 ; Haag VII, 538 ; Catalogue de livres sur le protestantisme composant la bibliothèque de feu H.-Th. Lutteroth (1889), 271.
A La Rochelle, Par Hierosme Haultin, 1598. 1 vol. in-8 de 91-(2)-956 pp., vélin souple à rabats (reliure de l'époque).
Deuxième édition revue et augmentée ; la première publiée la même année à la même adresse.Ce fameux et important ouvrage de Duplessis-Mornay, un des plus illustres représentants de la Réforme en France, où la messe était attaquée à l'aide de témoignages puisés dans le nouveau Testament dans les Pères et les docteurs de l'Eglise, produisit en France et à Rome une vive réaction. La Sorbonne le condamna ; les jésuites de Bordeaux le déférèrent au Parlement ; toutes les chaires retentirent d'invectives contre l'ennemi de la messe. Une conférence fut arrêtée pour le 4 Mai 1600 à Fontainebleau entre Duplessis-Mornay et Du Perron, évêque d'Evreux. Celui-ci tenta de prouver que l'auteur avait inséré dans son livre une foule de passages tronqués ou falsifiés. Suite au discrédit qui fut infligé à son ouvrage, Duplessis-Mornay se retira à Saumur où il prépara une nouvelle édition.Très bon exemplaire dans sa première reliure ; des rousseurs.
Amsterdam, Louys Elzevier, 1652-1651. 2 vol. in-4 de (8)-1207-(15) pp. ; 903-(11) pp. 275-(3) pp., vélin rigide, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition originale des troisième et quatrième parties. Après la mort de Duplessis-Mornay, le 11 novembre 1623, ses secrétaires ont entrepris, sous la férule de Jean Daillé, la publication de ses papiers. Très rapidement, deux volumes furent imprimés sur les presses installées au château de La Forêt-sur-Sèvre, le 1er en 1624 (sans indication de lieu), le second en 1625. Mais devant les difficultés rencontrées par l’imprimeur saumurois Jean Bureau qui était venu s’établir au château à la demande des héritiers de Mornay, la publication fut interrompue. Elle ne reprit qu’en 1651-52 par la mise en lumière de deux nouveaux tomes qui viendront compléter l’édition débutée en 1624. (H. Daussy, Les Huguenots et le Roi, p. 26 et suivantes). Comme le souligne Hauser (n°1612), il ne s’agit pas de « mémoires » au sens ou nous l’entendons, mais plutôt, suivant la division adoptée par Daillé, de traités, discours, mémoires et advis. En un mot, ce sont les papiers de Mornay, papiers parmi lesquels figurent I°, des écrits de Mornay antérieurement publiés sous le voile du pseudonyme ou de l'anonyme ; 2° des écrits inédits ; 3° des lettres de et à Mornay ; 4° des instructions remises à Mornay lors de ses diverses missions, ou rédigées pour d'autres négociateurs sous son inspiration ; 5° des pièces officielles (Déclarations ou protestations du roi de Navarre, etc.) dont Mornay est sans doute l'auteur. Ex-libris manuscrit sur le titre à l'encre du temps "Le Ch. des cinq villes". Quelques pâles rousseurs sinon bel exemplaire en reliure d'époque.Brunet III, 1912 ; Hauser, III, 1612-1485 ; Willems, 1149-619.
Paris, Jean Richer, 1583. In-8 de (16)-603-(2) pp., vélin rigide à recouvrement, titre manuscrit sur le dos à nerfs, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Deuxième édition revue par l'auteur dédiée "a tres haut et tres puissant Henri Roy de Navarre". Texte majeur, dont l'originale fut imprimée à Anvers en 1581, où le politique et polémiste réformé Philippe de Mornay (1549-1623) - que son rôle fit surnommer « le pape des huguenots » - propose une apologie du christianisme contre les athées à qui il prouve l'existence de Dieu, contre les épicuriens à qui il montre la providence divine, contre les païens à qui il prouve l'immortalité de l'âme, contre les Juifs à qui il montre la nécessité d'un nouveau culte, etc. A la même époque, Duplessis-Mornay prit une place de premier rang auprès du futur Henri IV qui le nomma avec Henri III gouverneur de Saumur où il fondera en 1599 la première académie protestante. Provenance : Isaac d'Huisseau avec sa signature autographe sur le titre. Pasteur à Saumur, Isaac d'Huisseau (1607-1672) publia l'édition définitive en 1650 du texte de la Discipline des Églises réformées tandis que parut en 1670, sous le voile d'un anonymat vite découvert, La Réunion du christianisme ou la Manière de rejoindre tous les Chrestiens sous une seule confession de foy à l'origine d'une fameuse controverse qui entraîna son excommunication : bien que soutenue par certains professeurs de l'Académie de Saumur, La Réunion du chistianisme fut condamnée par le synode provincial de l'Anjou à deux reprises. Bel exemplaire en vélin du temps orné d'un titre à encadrement et d'un bandeau sur le dernier feuillet gravés sur bois. Pâle mouillure marginale sur les premiers feuillets, infime galerie de ver marginale. Haag, VII, 512.
Leiden, B. & A. Elzevier, 1651. In-8 de (24)-805 pp., maroquin brun, dos à nerfs, tranches dorées (reliure du XIXe siècle).
Édition elzévirienne dédiée à Constantin Huyghens.Texte majeur, dont l'originale fut imprimée à Anvers en 1581, où le politique et polémiste réformé Philippe de Mornay (1549-1623) - que son rôle fit surnommer « le pape des huguenots » - propose une apologie du christianisme contre les athées à qui il prouve l'existence de Dieu, contre les épicuriens à qui il montre la providence divine, contre les païens à qui il prouve l'immortalité de l'âme, contre les Juifs à qui il montre la nécessité d'un nouveau culte, etc. A la même époque, Duplessis-Mornay prit une place de premier rang auprès du futur Henri IV qui le nomma avec Henri III gouverneur de Saumur où il fondera en 1599 la première académie protestante. Bel exemplaire.Haag, VII, 512 ; Willems, 697.
A Genève, par Philippe Albert, 1612. In-8 de (48)-1355-(1)-(31) pp, vélin (reliure de l'époque).
Nouvelle édition genevoise, suite à la condamnation le 22 août 1611 en Sorbonne de la première édition (Saumur 1611) de ce « détestable livre » suivant le mot de Richelieu dans ses mémoires. Le célèbre polémiste a dédié son livre au roi de France et une traduction latine à celui d'Angleterre. Il l'a composé alors que les protestants étaient à Saumur, pour s'élever contre le pouvoir de l'Église et du pape Paul V comparé à la bête de l'Apocalypse. Le fonds de l'impression fut conservé au Château de Saumur dont Mornay était gouverneur, mais celui-ci fut démis en 1621 de sa charge, et les gens de la suite du roi, alors à Saumur brûlèrent peu après dans la cour du château, la plupart des exemplaires du Mystère d'iniquité.Très bon exemplaire dans sa première reliure. Des rousseurs.Bourgeois & André, VII, 6081 ; Sauvy, Livres saisis à Paris entre 1678 et 1701, 93.
Saumur, Portau, 1611. In-folio de (2)-13-(1)-607-(1) pp., vélin souple (reliure de l'époque).
Première édition en français ornée d'une vignette au titre et d'une planche double hors-texte. Elle a été publiée la même année que l'édition latine Mysterium iniquitatis chez le même éditeur.Le célèbre polémiste a dédié son livre au roi de France et une traduction latine à celui d'Angleterre. Il l'a composé pendant que les protestants étaient à Saumur, pour s'élever contre le pouvoir de l'Église et du pape Paul V comparé à la bête de l'Apocalypse. Ce « détestable livre » suivant le mot de Richelieu dans ses mémoires, fut condamné en Sorbonne le 22 août 1611 et provoqua une vive polémique. Le fonds de l'impression fut conservé au Château de Saumur dont Mornay était gouverneur, mais celui-ci fut démis en 1621 de sa charge, et les gens de la suite du roi, alors à Saumur brûlèrent peu après dans la cour du château, la plupart des exemplaires du Mystère d'iniquité.Vignette à la Tour de Babel sur le titre (18 x 17 cm) ; Portrait de l'auteur hors-texte gravé par L. Gaultier.Très rare complet de la planche dépliante : Tel se fait peindre Paul cinquiesme en la premiere page de plusieurs livres a lui dediez, imprimez à Rome & à Bouloigne.. Des feuillets roussis, restauration ancienne sur le coin inférieur droit du plat supérieur. Bourgeois André, VII, 6081 ; Sauvy, Livres saisis à Paris entre 1678 et 1701, 93.
Jean du Jon ou Dujon (ca.1570?-?), médecin ordinaire des rois Henri III, Henri IV, Louis XIII, conseiller du roi, protestant, médecin ordinaire de Philippe de Mornay dit Duplessis-Mornay, médecin de François d'O mignon d'Henri III. On le dit originaire de Béziers mais il est peut-être le fils du fameux pasteur François du Jon (1545-1602), Jean-Casimir (1570-1624).
Reference : 013822
Jean du Jon ou Dujon (ca.1570?-?), médecin ordinaire des rois Henri III, Henri IV, Louis XIII, conseiller du roi, protestant, médecin ordinaire de Philippe de Mornay dit Duplessis-Mornay, médecin de François d'O mignon d'Henri III. On le dit originaire de Béziers mais il est peut-être le fils du fameux pasteur François du Jon (1545-1602), Jean-Casimir (1570-1624). P.S., juin 1602, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses appointements. [328-2]
Jean du Jon ou Dujon (ca.1570?-?), médecin ordinaire des rois Henri III, Henri IV, Louis XIII, conseiller du roi, protestant, médecin ordinaire de Philippe de Mornay dit Duplessis-Mornay, médecin de François d'O mignon d'Henri III. On le dit originaire de Béziers mais il est peut-être le fils du fameux pasteur François du Jon (1545-1602), Jean-Casimir (1570-1624).
Reference : 013823
Jean du Jon ou Dujon (ca.1570?-?), médecin ordinaire des rois Henri III, Henri IV, Louis XIII, conseiller du roi, protestant, médecin ordinaire de Philippe de Mornay dit Duplessis-Mornay, médecin de François d'O mignon d'Henri III. On le dit originaire de Béziers mais il est peut-être le fils du fameux pasteur François du Jon (1545-1602), Jean-Casimir (1570-1624). P.S., 7 novembre 1621, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses appointements. [328-2]
PLESSIS-MORNAY, Philippe de MORNAY, dit & Charlotte Duplessis-Mornay (1548-1606) & Valentin Conrart ( 1603-1675 ):
Reference : 131228aaf
A Paris, chez Treuttel et Würtz, libraires, (de l’impr. de Crapelet), 1824 - 1825, gr. in-8vo, Exemplaire frais, reliure en d.-cuir d’époque, dos à 4 nerfs, orné or, plats couverts de papier marbré. Bel état.
Première édition. Haag VII, 541; Hauser, 1612; Bourgeois & André, 670; Cioranescu, 16277
Phone number : 41 (0)26 3223808