Les Indes savantes, 2006, gr. in-8°, 553 pp, préface de Nguyen Thê Anh, 24 pl. de photos et 12 pl. de cartes et photos en couleurs hors texte, tableaux et cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Dans ce deuxième volet consacré à l'Indochine des années vingt, Patrice Morlat traite de la politique indigène attenante au "mandat" géostratégique confié par la métropole à sa grande possession d'Asie : être son balcon sur le Pacifique. On ne peut pas en effet faire mener 20 millions d'Indochinois par 20 000 Français sans avoir établi une politique indigène et un discours colonial approprié. Ce livre couvre en quatre parties tous les aspects de cette politique : discours, réformes politique et judiciaire, instruction publique, politique religieuse, administration des différents pays de l'Union et enfin l'émergence d'une opinion publique vers 1925. Il intéressera naturellement tous les spécialistes ou amateurs de l'Indochine coloniale mais également ceux qui s'intéressent aux Missions étrangères de Paris, au Grand Orient de France, à la littérature coloniale, etc.
L’Harmattan, coll. « Recherches Asiatiques » 1995 In-8 broché 24 cm sur 15,5. 320 pages. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
Paris, Les Indes savantes, 2016. Fort in-8 broché, couv. ill. en coul., 665 pp., 8 pl. en n/b. et en coul., tableaux et ill. in-t., annexes, bibliographie, index.
Comme neuf. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
Paris, les Indes savantes 2001 In-4 25 x 156,5 cm. Reliure éditeur simili-cuir bleu-marine, report auteur & titre dorés sur le dos et le premier plat orné d’une vignette polychrome contrecollée, 610 pp., 49 infographies, bibliographie, index, table des infographies, table des matières. Exemplaire en bon état. Coin émoussé, sinon exemplaire en très bon état.
Bon état d’occasion
CHANSON-JABEUR (Chantal), Alain FOREST, Patrice MORLAT (dir.).
Reference : 116587
(2015)
ISBN : 9782846544320
Les Indes savantes, 2015, gr. in-8°, 489 pp, 17 gravures et photos, 7 cartes et plans, broché, couv. illustrée, bon état
28 études érudites. – Les colonisateurs ont souvent tenté de faire passer la répression des populations dominées comme un acte de police "normal", contrôlé ou prolongé par la meilleure des justices... Cela en vertu d'un pouvoir de violence qui serait la prérogative d'un Etat lui-même "normal"... C'est oublier que le pouvoir colonial est un "Etat d'exception". Si les modes d'exploitation et les fonctions dévolues aux indigènes évoluent au fil des décennies coloniales, ces évolutions s'opèrent dans un cadre qui, lui, ne bouge pas... et ne doit pas bouger : celui de la domination d'un peuple sur les autres ; c'est-à-dire, inéluctablement, celui de la violence faite par un peuple aux autres. On aura beau tourner la question coloniale en tous sens, on ne peut donc faire l'économie d'une de ses constantes, indissociable du maintien sous tutelle et en situation d'infériorité : la répression, brutale ou quotidienne, toujours en état de vigilance. Au fil des différents articles de cet ouvrage, les meilleurs spécialistes actuels des sociétés non-occidentales éclairent différents aspects de cette répression : la répression "brutale", les "régimes" et appareils répressifs, les procédures de neutralisation des individus - notamment les bagnes -, les tentatives d'étouffement des mouvements sociaux et de contrôle des opinions. Enfin, l'ouvrage se prolonge par l'examen de la question dans des situations coloniales contemporaines, au Bangladesh, au Tibet.