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Les Mouchoirs de Proust.
Chez l'auteur, 2014. (VITRIN)
Édition de 30 exemplaires. Chacun, signé et numéroté, est unique et entièrement fait à la main par l'artiste. Il comprend : - quatre mouchoirs en tissu, brodés de fil rouge. - une feuille de protection. - une boîte en carton 27,5 x 15,5 x 2,5 cm, tapissée de papier, avec couvercle en verre. - un livret d'accompagnement. "J'ai lu A la recherche du temps perdu plusieurs fois. De lecture en lecture, des associations se font et donnent matière à la réalisation d'œuvres plastiques. "Les Mouchoirs de Proust" en est une. C'est une nuit, de façon subite, que m'est apparue la phrase homophone de l'incipit de La Recherche. "Longtemps, je me suis couché de bonne heure." "Longtemps, Je m'essuie couché de bonheur." Une sorte de révélation... Les mouchoirs Tous différents, dénichés dans des foires, brocantes ou vide-greniers ; donnés par des amis, envoyés par des personnes rencontrées en voyage, chacun à son histoire. Les mots "Longtemps Je m'essuie couché de bonheur." La phrase homophone de l'incipit de La Recherche est brodée en fil rouge sur quatre mouchoirs, à raison d'un mot ou groupe de mots par mouchoir. Ces mots, je les ai brodés dans des lieux différents, dans un train, chez les uns, chez les autres, au coin d'une cheminée, dans un jardin. Ainsi, chaque exemplaire de l'édition me rappelle des lieux, des personnes, des histoires qui m'ont été racontées, des saisons. La feuille de protection Une feuille de papier cristal, translucide, enveloppe les quatre mouchoirs pliés et épinglés dans leur boîte. Dessous, on devine les mots brodés, sans être bien sûr de les avoir bien lus. Sur la feuille, on voit aussi des fils imprimés, ceux qu'Arachné fabrique pour tisser sa toile, comme l'héroïne du roman, à la fois geôlière et prisonnière. La boîteContenant les mouchoirs, elle est tapissé du fameux papier "carta Varese", à motif floral, fabriqué en Italie et qui, au XIXe siècle, tapissait intérieurs, couloirs, petits cabinets, commodes, fonds de tiroirs. Le couvercle ressemble à un cadre avec sa surface vitrée, écran transparent, élément omniprésent dans La Recherche. Le livret d'accompagnement "Longtemps, je me suis couché de bonne heure." "Longtemps Je m'essuie couché de bonheur." 8 pp. qui racontent le glissement d'une phrase à l'autre, en traversant toute La Recherche, et où la typographie, telle une respiration, devient de plus en plus resserrée. Le meilleur hommage que je puisse faire à La Recherche, serait de l'avoir sans cesse présente avec moi, où que je sois. M e faudrait-il donc l'apprendre par coeur ? Je m'y suis mise en 2012, mot à mot, petit à petit, depuis la première ligne. Peut-être n'irai-je pas très loin. Mais le plaisir que j'y prends est immense. Nicole Morello, janvier 2014."
The Hallucinogenic peyotl cactus (2).
Chez l'artiste, 2000, in-4, 18 ff. [36 pp.] de papier carton découpé, gouache et couleur phosphorescente, emboîtage décoré par l'artiste.
Le cactus peyotl est une plante du Mexique dont on extrait un hallucinogène puissant, la mescaline. L. /DB1Le livre de Nicole Morello est une illustration de cette plante et des effets de sa consommation. Il s'ouvre à la façon d'un accordéon et apparaît au spec tateur dans son ensemble, comme une sculpture de papier. La partie inférieure figure la plante, le cactus découpé en fines lamelles, avec ses fleurs. La partie supérieure représente des petits monstres qui jaillissent de la plante, tels des étamines, et nous transportent dans un monde onirique, où règnent les plantes carnivores. Ce livre est très typique du travail de l'artiste, née en 1953 : un découpage minutieux, une coloration vive et un effet ludique et fantastique. Pour renforcer ce caractère, l'ar tiste a peint les contours avec de la couleur phosphorescente; ainsi il reste la nuit un dessin tracé dans l'espace. Magnifique "livre d'artiste", unique. Signé et daté in-fine.
Cactus peyotl hallucinogène géant.
Chez l'artiste, 2001, in-folio (72,5 x 58 x 5,5 cm), carton, papier, toile, gouache. Livre unique comprenant 22 ff. [44 pp.], faites chacune de deux feuilles de papier collées sur le recto et verso d'une toile de lin, puis découpées au cutter et peintes.
Version géante du Cactus hallucinogène (2000). Le contour du motif découpé dans chaque page est retracé à la peinture phosphorescente. Une fois chargé de lumière, le dessin sculpté se voit aussi dans le noir. Quelques recommandations : On peut feuilleter le livre en le posant à plat sur une table et en tournant les pages une à une, très délicatement, en veillant à ce que les étamines ne s'emmêlent pas. Avant de refermer le livre, il faut prendre soin de refaire passer toutes les pages, une à une, de gauche à droite. On peut aussi présenter le livre debout, comme une sculpture. Sa base est inclinée dans ce but. Pour que la plante s'épanouisse pleinement, on peut espacer régulièrement les feuilles en intercalant les bâtonnets joints entre chaque page . Il ne faut pas oublier de retirer tous les bâtonnets avant de refermer le livre. Le cadre en bois joint permet aux cartons de couverture de rester bien plats une fois le livre fermé. Signé et daté in-fine. Pièce unique, spectaculaire.
