Paris, Masson et Fils, 1860, in-8, 106 pp, [32] pp. de catalogue, Broché, couverture imprimée, PREMIÈRE ÉDITION de ce traité avec lequel Morel réforma les moyens coercitifs employés contre les aliénés dans l'asile de Marieville, dont il obtint la direction en 1848. En effet, Magnan et Morel furent la politique du "non-restreint", soit l'abolition de la camisole de force et des instruments visant à restreindre le mouvement des aliénés, politique mise en place antérieurement en Angleterre par James Conolly. Bénédict-Augustin Morel (1809-1873), orphelin né à Vienne, fit ses études à Lyon où il était l'ami et le colocataire de Claude Bernard. Docteur en 1839, il travaille à Paris auprès de Falret à la Salpêtrière. En 1851, il commence à donner un cours de maladies mentales à l'asile de Maréville et, en 1856, il est nommé directeur de l'établissement de Saint-Yon. Chrétien prosélyte autrement connu pour son "Traité des dégénérescences physiques" (1857) et son "Traité des maladies mentales" (1860), Morel a posé au milieu du XIXe siècle les fondements de la théorie de l'aliénation héréditaire et de la maladie mentale comme une régression de l'espèce humaine. Ses travaux, qui découlent du darwinisme et de la théorie de la sélection naturelle des espèces, dominent la pensée en la matière durant cette période qui précède l'essor de la psychanalyse ; ils sont notamment à la base des réflexions d'Émile Zola dans les Rougon-Macquart. Cachet ex-libris du Dr Carrier sur la page de titre. Restauration au dos, bon état. (Bogousslasky, Following Charcot, p.85; Semelaigne I, p.342-351) Couverture rigide
Bon 106 pp., [32] pp. de catalogue
Nancy et Paris, Grimblot, veuve Raybois et Victor Masson, 1852-1853, in-8, 2 volumes, [4]-XVIII-471 pp, 13 pl. + [4]-600 pp, 10 pl, 3 tabl, Demi-chagrin rouge postérieur (milieu XXe siècle), couvertures conservées, Première édition de cet ouvrage important et rare. 23 planches lithographiées représentant les aliénés de l'asile de Maréville près de Nancy. Trois tableaux analytiques et synoptiques des maladies mentales dépliants hors-texte. Important traité qui abonde en documents et qui rapporte les cours de Morel faits à l'asile de Maréville. Bénédict-Augustin Morel (1809-1873), orphelin né à Vienne, fit ses études à Lyon où il était l'ami et le colocataire de Claude Bernard. Docteur en 1839, il travaille à Paris auprès de Falret à la Salpêtrière. En 1851, il commence à donner un cours de maladies mentales à l'asile de Maréville et, en 1856, il est nommé directeur de l'établissement de Saint-Yon. Chrétien prosélyte autrement connu pour son "Traité des dégénérescences physiques" (1857) et son "Traité des maladies mentales" (1860), Morel a posé au milieu du XIXe siècle les fondements de la théorie de l'aliénation héréditaire et de la maladie mentale comme une régression de l'espèce humaine. Ses travaux, qui découlent du darwinisme et de la théorie de la sélection naturelle des espèces, dominent la pensée en la matière durant cette période qui précède l'essor de la psychanalyse ; ils sont notamment à la base des réflexions d'Émile Zola dans les Rougon-Macquart. Ex-libris manuscrit au crayon daté de 1880 du médecin Paul Gérente (1851 1913), interne dans les asiles d'aliénés et futur détenteur du Prix Esquirol (1883) ; il fit carrière en politique en tant que sénateur d'Alger. Cachet de Michel Collée. Rousseurs. Reliure en très bon état. Semelaigne I, p. 342 et suiv. Couverture rigide
Bon 2 volumes, [4]-XVIII-471 pp.,
Paris, Victor Masson, 1860, in-8, [4]-XVI, 866 pp, Demi-chagrin noir de l'époque, dos à faux nerfs, Première édition de cet important ouvrage dans lequel l'auteur présente une nouvelle classification des maladies mentales basée sur l'étiologie : il les dispose en six groupes les aliénations héréditaires ; les aliénations par intoxication ; les folies hystérique, épileptique et hypochondriaque ; l'aliénation idiopathique ; les folies sympathiques et la démence. Bénédict-Augustin Morel (1809-1873), orphelin né à Vienne, fit ses études à Lyon où il était l'ami et le colocataire de Claude Bernard. Docteur en 1839, il travaille à Paris auprès de Falret à la Salpêtrière. En 1851, il commence à donner un cours de maladies mentales à l'asile de Maréville et, en 1856, il est nommé directeur de l'établissement de Saint-Yon. Chrétien prosélyte autrement connu pour son Traité des dégénérescences physiques (1857), Morel a posé au milieu du XIXe siècle les fondements de la théorie de l'aliénation héréditaire et de la maladie mentale comme une régression de l'espèce humaine. Ses travaux, qui découlent du darwinisme et de la théorie de la sélection naturelle des espèces, dominent la pensée en la matière durant cette période qui précède l'essor de la psychanalyse ; ils sont notamment à la base des réflexions d'Émile Zola dans les Rougon-Macquart. Cachet ex-libris de Michel Collée. Bon exemplaire. Quelques rousseurs claires; légers frottements. Semelaigne I, 350. Couverture rigide
Bon [4]-XVI, 866 pp.