Il le félicite pour sa nomination à l’Institut et lui renouvelle son admiration pour son œuvre. Il espère qu’il a pu terminer le monument de Dumas (monument d’Alexandre Dumas fils, inauguré en 1906), et qu’il pourra enfin goûter quelques repos à Cuy [Cuy Saint-Fiacre]. « Ce Cuy où j’ai laissé tant de souvenirs attendrissants et qui me donne droit à tant de reconnaissance envers vous – Ce Cuy, où j’ai été dans le bien être et le charme de vivre tant d’angoisses estivales ! ». [Marguerite de Saint Marceaux aimait recevoir à Cuy ses amis peintres, musiciens et écrivains] Il lui précise qu’il est en Roumanie depuis 4 semaines, « La cour, malheureusement est en grand deuil par suite de la mort du prince de Hohenzollern, frère du roi. Celui-ci a interdit toute musique, toute réception au palais, au grand désespoir de la reine. Je n’ai pu la voir qu’une fois ; cela me prive de la récompense quotidienne qu’étaient les deux heures charmantes passées auprès de cette unique souveraine… ». Cette situation le condamne, lui, détestant la promenade, à rester toute la journée devant sa table et son piano. « J’ai pu terminer cet été l’œuvre dramatique que j’ai commencée il y a plus de 3 ans et dont ma vie d’hiver et mes travaux symphoniques ont si souvent interrompu la réalisation… ».