La Vouivre, 2005, in-8° carré, xii-200 pp, édition établie par le comte Morand, texte sur 2 colonnes, 37 illustrations dans le texte et hors texte, index, broché, bon état
En février 1799 l'essentiel de la conquête de l'Égypte est achevé, il s’agit maintenant d'organiser le pays. Le général Desaix, commandant les troupes françaises dans la Haute-Égypte, la divise en trois provinces: Belliard gouverne celle de Thèbes, Morand celle de Girgeh et Davout celle de Siout. Dans cet ouvrage, fruit du déchiffrement de plus de trois cents lettres échangées sur six mois, on peut reconstituer la vie de Morand qui non content de recruter des troupes, créer des industries, lever des impôts (après avoir fait un recensement des surfaces cultivables et des ressources des villages), se trouve obligé dans un premier temps de réprimer des villages en rébellion puis de poursuivre les mamelucks et les arabes venant piller. Ces opérations militaires sont appuyées par Lasalle. En mai, la situation devenue calme, la France s'établit sur la mer Rouge à Kosseir : Morand soutient par des envois d'argent et de matériaux Belliard et son adjoint Donzelot. Mourad bey, fin juin, sort des oasis et Desaix essaye de l'empêcher de descendre vers le delta et de le renvoyer vers Assouan. La nuit du 11 au 12 août c'est Morand qui encerclera sa smalah à Samanhout, provoquera des pertes importantes en mameluks et saisira des armes et un butin précieux : ce sera la fin de la puissance de Mourad bey. Fin août, Morand est rappelé au Caire, laissant sa place à Ravier.
La Vouivre, 2006, in-8° carré, vi-185 pp, édition établie par le comte Morand d'après les archives familiales inédites, texte sur 2 colonnes, 41 ill. dans le texte et hors texte, index, broché, bon état
Avec Kleber, Morand ouvre les premiers pourparlers et sonde Anglais et Turcs sur les conditions qu'ils mettraient à un éventuel repli français : Desaix et Poussielgue ne feront que prendre son relais. On lit avec intérêt comment un militaire se fait diplomate. Sous Menou, bien conscient, et pour cause, de la situation précaire des français, il mesure sa responsabilité dans la défense du delta du Nil et la résistance du Caire. C'est peut-être dans cette sombre période, privée d'espoir, que l'on trouve les pages les plus poignantes. On y lit l'angoisse du militaire isolé avec ses hommes, sans nouvelles et sans ordres... (Préface)
Charles-Antoine Morand (1771-1835), général, comte et pair de France, aide-de-camp de Napoléon.
Reference : 015744
Charles-Antoine Morand (1771-1835), général, comte et pair de France, aide-de-camp de Napoléon. L.A.S, 10 brumaire an II [1er novembre 1802], 1p in-4. A François-Joseph Rudler (1757-1837), alors préfet du Finistère. Il le remercie pour les renseignements envoyés au préfet du Morbihan, Louis Jullien (1765-1839) sur des rassemblements de « brigands », i.e. de chouans, dans les cantons du Faouët et du Gourin. « J'ai ordonné une battue dans ces contrées qui aura lieu le 18 du courant » soit le 9 novembre 1802. Beau document. [93]