London, Longmans, 1890. In-12 de XII-168 pp., carte repliée en frontispice, percaline aubergine de l'éditeur.
Texte français. Édition scolaire du Journal de la Campagne de Russie de Montesquiou-Fezensac à l'usage des étudiants anglais.
two volumes. 8vo. Modern half morocco, marbled boards, spines gilt in compartments, gilt lettering to spines. Interesting and nice collection of scarce tracts dealing with the finances of France in the early years of the revolution. Contains: MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Aux trois ordres de la Nation. No place, (1789). 30 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Mémoire sur les Assignats, ou Supplément aux Mémoires sur les Finances du Royaume. A Paris, De l'Imprimerie de Didot l'ainé, Octobre 1791. 36 pp - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Lettre de Montesquiou, Député à l'Assemblée Nationale, A M***. A Paris, ce 11 novembre 1790. (Drop-head title). No place, (1791). 11, (1) pp.- (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Réponse de M. Montesquiou, à MM. Bergasse, Maury, &c. A Paris, De l'Imprimerie Nationale, 1791. 12 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Réponse de M. Montesquiou à M. Mirabeau l'Ainé Sur la fabrication des Assignats. (Drop-head title). No place, (1790). 8 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Réponse de M. de Montesquiou à la réplique de M. Bergasse. A Paris, Chez P. Didot l'aîné Et Desenne, 1791. (2), 51, (1) pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Lettre ..... à M. Clavière, sur son ouvrage intitulé: De la conjuration contre les finances de l'Etat, et des moyens à prendre pour en arréter les effets. (Drop-head title). A Paris, De l'Imprimerie de Du Pont, (1792). 32 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Motion faite à l'Assemblée Nationale, Le 17 Mai 1791, ..... , sur les moyens de remédier à la rareté du numéraire. A Paris, De l'Imprimerie Nationale, 1791. 12 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Opinion .... Sur les Assignats-Monnoie. (Drop-head title). (Paris, De l'Imprimerie Nationale, (1790). 12 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Opinion .... , Sur la liquidation de la dette publique. (Drop-head title). A Paris, De l'Imprimerie Nationale, (1790). 32 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Opinion ..... Sur l'organisation du trésor publique. Le 10 Mars 1791. (Drop-head title). A Paris, De l'Imprimerie Nationale, (1791). 8 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Mémoires sur les finances du Royaume, Présentés à l'Assemblée Nationale, à la Séance du 9 Septembre 1791, ..... Avec des Pièces Justificatives. A Paris, De l'Imprimerie Nationale, 1791. With 59 leaves with tables. 81, (1) pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Plan de travail. Présenté à l'Assemblée Nationale, au nom du Comité des Finances, .... (Drop-head title). (A Paris), Chez Baudouin, Imprimeur de l'Assemblée Nationale, (1790). 20 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport fait à l'Assemblée Nationale, Au nom du Comité des Finances, ...., Le 18 Novembre 1789. A Paris, Chez Baudouin, Imprimeur de l'Assemblée Nationale, (1789). With 7 folding tables on 19 leaves.(2), 25, (1) pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport fait à l'Assemblée Nationale, Au nom du Comité des Finances, ...., Le 26 Septembre 1789. (Drop-head title). A Paris, Chez Baudouin, Imprimeur de l'Assemblée nationale, 1789. 24 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport fait à l'Assemblée Nationale, Au nom du Comité des Finances, ...., Le 26 Février 1790. (Drop-head title). A Paris, De l'Imprimerie nationale, (1790). 11, (1) - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport fait à l'Assemblée Nationale, Au nom du Comité des Finances, ...., A la Séance du 15 Mars 1790, Sur le Mémoire de M. le Premier Ministre des Finances, du 6 du même mois. A Paris, De l'Imprimerie Nationale, 1790. (2), 29, (1) pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport sur la Dette Publique fait à l'Assemblée Nationale, Au nom du Comité des Finances, Le 27 Août 1790, .... A Paris, De l'Imprimerie Nationale, 1790. 31, (1) pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport fait à l'Assemblée Nationale, Sur l'ordre de liquidation & de remboursement de la dette publique, au nom des Commissaires réunis des Finances & d'Aliénation. (Drop-head title). A Paris, De l'Imprimerie Nationale, (1791). 32 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) État des dépenses publiques pour l'année 1791. Publié au nom du Comité des Finances, et suite du rapport du 6 Février 1791. A Paris, De l'Imprimerie Nationale, 1791. With 13 folding tables. 8, 12 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport fait à l'Assemblée Nationale, au nom du Comité des Finances, ...., Sur la demande faite par la Municipalité de Paris, d'une avance de fonds. (Drop-head title). (Paris), De l'Imprimerie Nationale, (1791). 7, (1) pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport fait au nom des Comités des Finances et de l'Extraordinaire, ..... , Dans la Séance du 17 Avril 1791. (Drop-head title). (Paris), De l'Imprimerie Nationale, (1791). 7, (1) pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport des Commissaires de l'Assemblée Nationale, Envoyés dans les Départemens de la Meuse, de la Moselle et des Ardennes, ..... , le 13 Juillet 1791. 16 pp.Kress, numbers B.2159, B.1861, B.1606, and B.1863, owns only the items 6, 13, 14 and 16; Martin & Walter, 24935, 24940, 24951, 24943, 24944, 24946, 24952, 24960, 24962, 24963, 24964, 24959, and numbers 24967-24977; Mattioli 2469 (item 10) and 2470 (item 14).Anne-Pierre, Marquis de Montesquiou-Fézénsac was a writer and general. He was born in 1739 to a noble family of the Périgord. He was elected to the Estates General as a representative of the nobles from the bailliage of Meaux. Although a close friend of Provence and presumably an advocate of his viewpoint, Montesquiou-Fézénsac proposed that nobles should surrender their priviliges in taxation. Because of his willingness to speak out on matters of taxation and finances he was selected, in 1789, for the Committee of Finances in the National Constituent Assembly, and soon became its rapporteur. He was named president of the Constituent Assembly on 14 March 1791. In May 1791 he was promoted lieutenant-general, served under Lafayette, and in February 1792 was given the command of the Army of the South. In September of the same year he completed the conquest of Savoy, but in November 1792 he was accused of royalist leanings, and had to take refuge in Switzerland. In 1795 his name was erased from the list of emigrés and he returned to Paris, where he died on 30 December 1798.
Phone number : 31 20 698 13 75
s.d. (ca 1920), 620 ff. sous trois chemises de 25x33cm, en feuilles sous chemises.
| Un inestimable testament poétique du mentor de Marcel Proust, qui dort à l'abri des regards depuis la mort de son auteur|<br>* L'ensemble de poèmes manuscrits autographes en grande partie inédits de Robert de Montesquiou-Fezensac est rassemblé par le comte en un recueil intitulé Le Dernier Pli des neuf voiles, dont la composition s'étend de son tout premier recueil (Les Chauves-Souris, 1892) jusqu'à son dernier triptyque (Offrandes, 1915). Ensemble manuscrit de 620 feuillets. 532 feuillets inédits, de premier jet, manuscrits au recto et numérotés au crayon, conservés dans 3 chemises en demi-maroquin rouge à coins de l'époque, étiquettes de maroquin rouge avec auteur et titre doré?; les poèmes sont ensuite placés dans des chemises avec titre manuscrit et numérotation prévue pour leur parution. Selon une note de l'auteur, «?les différences d'encre n'ont pas de signification, simple hasard de copie?». Rares feuillets de la main de son secrétaire Henri Piniaud?: f.20 du «?Huitième voile?» et f.29 du «?Neuvième voile?». 23 feuillets présentent les textes imprimés ou tapuscrits des poèmes et sont enrichis de corrections de la main de Montesquiou. Un jeu d'épreuves imprimées se trouve en tête de la première chemise, ainsi qu'un calque au crayon d'après Aubrey Beardsley réalisé par l'auteur et accompagné de ses indications manuscrites. Sublime ode au dandysme, à l'homosexualité et la beauté, cette promenade mondaine et poétique de Montesquiou plonge le lecteur dans le Paris fin-de-siècle et décadent décrit dans la Recherche du temps perdu de son ami Marcel Proust. Empreint de son enthousiasme légendaire pour l'Art pictural, décoratif, théâtral et floral, le recueil livre également des centaines de vers endeuillés par la disparition de l'amant du comte, Gabriel Yturri. Grâce à ce recueil de poèmes de Robert de Montesquiou-Fezensac dont on avait perdu toute trace depuis 1986, il est désormais possible d'achever la réhabilitation du poète aristocrate qui a longtemps incarné et façonné l'esprit parisien. Montesquiou a laissé en mai 1920 des instructions manuscrites pour la publication posthume du recueil, initialement annoncée en deux volumes, et jamais réalisée. à sa mort un an plus tard, les poèmes seront légués à son secrétaire Henri Pinard, qui les vendra à une date inconnue. Passés aux enchères le 24 novembre 1986, ils sont mentionnés dans le colloque Loire-Littérature en 1989. Ce manuscrit considérable de Montesquiou se construit comme une véritable «?demeure de poésie?» à l'image de ses célèbres appartements d'esthète décrits par Huysmans, où les «?voiles?» en enfilade contiennent des dizaines de poèmes inédits écrits parallèlement à ses précédents recueils. L'auteur a lui-même indiqué la parenté de chaque «?voile?» avec un recueil publié, annonçant ici la complétion totale de son uvre par l'ajout de poèmes qui dormaient encore dans ses papiers. Les trois épaisses chemises renferment des trésors de rareté et de curiosité, parfois tracés sur des feuilles colorées, souvent contrecollés sur de plus grandes feuilles rigoureusement ordonnées en attendant leur parution. Des poèmes écrits sans rature, fluides, à l'écriture galbée et précieuse côtoient de nombreux autres manuscrits de premier jet?: biffures et corrections témoignent également du travail en cours sur les nouveaux poèmes?; elles ont été appliquées dans les épreuves imprimées de l'ouvrage, présentes en tête de la première chemise du manuscrit. Quelques poèmes sont repris tels quels de recueils déjà parus mais sont légèrement modifiés, selon les explications données par l'auteur. Montesquiou ajoute également quelques bandes de notes manuscrites détaillant ses intentions. Le manuscrit renferme un florilège poétique d'art sacré, de fleurs rarissimes et de mobiliers anciens ornant ses célèbres appartements parisiens «?autour desquels s'étaient bâties tant de légendes?» (Jacques Saint-Cère) qui alimentèrent les personnalités de Des Esseintes, du baron Charlus, de Dorian Gray et du paon vaniteux dans le Chantecler d'Edmond Rostand. Montesquiou était d'ailleurs accablé par les traits de ces célèbres fantômes de fiction dont il serait le dénominateur commun, la matrice originelle. Les goûts qui ont forgé ces personnages poussant le raffinement à l'excès ne sont pourtant jamais loin?: porcelaines de Saxe, tasses de chine, mobilier Empire... un véritable musée de papier se construit au fil des vers, reconstituant les intérieurs si célébrés du comte?: «?[...] quand je [touchais un laque, Un ivoire, un objet [qui séduit le regard, Et du cristal [limpide ou de l'albâtre opaque Je sentais me [frôler l'effleurement de l'art?» Les «?voiles?» du recueil manuscrit regorgent de poèmes orientalistes et symbolistes où l'on croise les tableaux de Gustave Moreau, l'extase de Sainte-Thérèse du Bernin qui «?frissonne d'amour?» ou le Saint-Sébastien, martyr fétiche de l'uranisme, transpercé par les flèches de l'amour et du désir. On retrouve également les manuscrits de ses curieuses dédicaces florales et parfumées sur des papiers colorés, dans le plus pur esprit d'un Des Esseintes, réunies dans le Commentaire descriptif d'une collection d'objets de parfumerie. Ce titre hautement scientifique désignait des impressions poétiques nées d'expériences olfactives?: «?Les subtiles cassolettes / Où dort le dernier soupir / De la mort des violettes / Dans un reste d'élixir?». L'omniprésence des titres latins rappelle également la bibliothèque de son alter ego huysmansien, grand bibliomane comme Montesquiou. Dans l'intimité de l'idylle de Montesquiou, le manuscrit renferme l'ultime hommage du poète à son amant. Présenté ici dans son état final, son recueil à la mémoire de «?son fidèle Yturri?», intitulé Le Chancelier de Fleurs, est complété grâce aux soixante-dix poèmes inédits sur son compagnon. Le jeune Argentin flamboyant et ombrageux de neuf ans son cadet, que le poète, du haut de sa vénérable lignée, anoblit en «?don Gabriel de Yturri?», partagea sa vie durant vingt années. Ce dernier s'éteignit des suites de son diabète en 1905, deux mois seulement avant la mère de Marcel Proust. La sensibilité des deux amants les avait encore davantage rapprochés d'eux-mêmes et éloignés des autres, se complaisant dans la préciosité artistique, l'amour de la Beauté et du bibelot dont ces poèmes sont l'éclatant témoignage?: «?Pourtant vous êtes là, sur ce [papier sensible, Comme mon cur. Tous deux [nous sommes fiers de nous Lui, de garder encor votre image [visible, Moi, de faire durer ce qui reste de [vous?» («?Premier voile?»). L'union Montesquiou-Yturri est si fusionnelle qu'un doute plana longtemps sur le véritable auteur des vers publiés sous le nom du comte. Montesquiou n'hésite pas à placer des allusions facétieuses à son attirance homosexuelle qu'il condamne - pour le moins hypocritement - chez ses contemporains et ses prédécesseurs, notamment dans un sonnet sur Philippe d'Orléans, installant une statue lascive d'Antinoüs et Hadrien?: «?Accoudés l'un à l'autre, ils sont debout et nus / Leur mollesse les unit, mais leur type contracté [...] Seul, le passant lettré sait ce qui les diffame / Et que, pour sa gouverne, en ce lieu les a mis / Monsieur frère du Roi, qui n'aime pas Madame?!?» («?Sixième voile?»). à la mort d'Yturri, Montesquiou inconsolable publie Le Chancelier, recueil poétique et biographique en l'honneur de ce messager tant aimé, qui portait les fameux bouquets que le poète offrait à ses proches. Leur relation houleuse et passionnelle transpire de ces lignes macabres aux accents désespérés, dévoilées après sa propre disparition?: «?Vous qui m'avez, d'hier, devancé [dans la tombe. Vous avez en cela, qui ne m'est [point offert. Déjà le jour descend, le soir naît, la [nuit tombe. Et je demeure seul, comme [l'anneau de fer.?» Avec la publication du Dernier Pli des neuf voiles, Montesquiou espérait le triomphe posthume de ses uvres poétiques, tandis que ses mémoires - qui, eux, ont été édités - assureraient sa renommée en tant que chroniqueur de son temps. Jaloux de son protégé Marcel Proust, désormais couronné de gloire et d'honneurs, Montesquiou se souvient amèrement des temps où son jeune disciple s'initiait auprès de lui aux arcanes de la haute société et aiguisait ses aspirations littéraires. Les deux hommes accusent en 1905 le deuil d'une mère vénérée et d'un compagnon irremplaçable, qui les unit étroitement. Proust a par la suite fameusement sacrifié son amitié avec le comte pour son grand uvre, exposant sans pitié ses vices au travers du baron de Charlus, en qui Montesquiou s'était aisément reconnu malgré les dénégations de l'écrivain. Leurs caractères capricieux et la réclusion de Proust eurent raison de cette amitié fraternelle, qui influença néanmoins grandement le style et la substance de la Recherche du temps perdu. Passées ses déceptions avec les littérateurs, Montesquiou se montre plus clément avec les poètes, et notamment l'inconstant D'Annunzio avec lequel il eut des relations troublées, mais aussi Paul Verlaine dont il fut proche durant les dernières années de l'auteur des Poèmes saturniens. Dans une version tapuscrite avec corrections manuscrites du «?Sonnet anniversaire?», marquant les 25 ans de la mort du clochard céleste, il mentionne sa destructrice et paroxysmique relation avec Rimbaud?: «?Ce hasard t'a conduit en de [tristes méandres?; Les uns furent [cruels, à force [d'être tendres?; Les autres [furent beaux, [à force d'être [amers?». L'ensemble manuscrit contient également des hommages aux icônes artistiques du Tout-Paris, les acteurs Charles Le Bagy, Ida Rubinstein, Réjane, mais surtout Sarah Bernhardt, le corpus de Montesquiou s'enrichissant de deux poèmes jusqu'alors inconnus dédiés à l'actrice. Proche du cercle des inverties, Montesquiou multiplie également les offrandes poétiques à ses muses aux penchants lesbiens. Le «?premier voile?» du manuscrit renferme le tout premier poème encore inédit dédié à la poétesse Lucie Delarue-Mardrus, amante de Nathalie Clifford-Barney, qui avait fameusement éconduit le jeune Philippe Pétain. Elle fut rivale d'Anna de Noailles dans les affections de Montesquiou, qui consacre également un poème à cette dernière. Oscillant entre admiration et haine de la gent féminine, on retrouve des sonnets dédiés aux grandes personnalités qui l'entourèrent, telles la marquise de Casa-Fuerte, Mme Edmond Rostand, la princesse Bibesco, la comtesse Piccolomini, mais aussi des vers au vitriol sur les courtisanes célèbres, la Pompadour («?Elle est épouvantable en même temps qu'exquise?», («?Deuxième voile?»), ou encore la Païva «?la belle Juive qui s'empare de Paris / Pour y faire un choix sinistre de maris?» («?Deuxième voile?»). Le «?seigneur des Hortensias?», signe ses adieux au travers de centaines de feuillets manuscrits inédits et dévoile une pièce de sa demeure poétique encore inexplorée. Son personnage de fiction a longtemps fait de l'ombre à sa qualité d'auteur, qui retrouve sa juste place dans cet exceptionnel ensemble perdu depuis un siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris : Imprimerie Nationale. 1791 In-8, 8 pages. Broché, tel que paru.
Paris emprunte à l'Etat pour financer des dépenses extraordinaire dont la destruction de la Bastille. Anne-Pierre de Montesquiou puis de Montesquiou-Fézensac, dit le « marquis de Montesquiou ». Né le 17 octobre 1739 à Paris et mort le 30 décembre 1798 à Paris, est un homme politique français qui fut lieutenant général des armées du roi, agronome, membre de l'Académie française (1784), puis député aux États généraux, général dans les armées de la Révolution et député à la Convention qu'il présida avant de régner sur la Commission des finances.
S.n., s.l. 9 Juin 1911, 13,5x21cm, quatre pages sur deux feuilles.
Etonnante lettre autographe datée et signée du comte dandy, de quatre pages sur deux grandes feuilles (16 lignes), écrite à l'encre noire à son "cher ami" Henri Lapauze dénonçant son manquement à la parole donnée et suscitant l'ire épistolaire du poète. Henry Lapauze devait célébrer Robert de Montesquiou dans un livre-hommage regardant ce dernier et, à son grand dam il l'a oublié, piquant ainsi à vif son impulsif amour-propre : "... ce n'est pas pour récriminer, encore moins pour réclamer - tous deux incompatibles avec la fierté - mais pour enregistrer qui dédommage des méconnaissances..." et, affront supplémentaire pour la fierté du dandy-poète : "... vous ne parliez... que de Lavedan !" alors que, double et suprême trahison, Robert de Montesquiou honorait sa promesse en lui dédicaçant son dernier ouvrage : "Dans le moment même où j'inscrivais, pour vous, la dédicace par moi promise,me parvenait le fascicule où devait s'exprimer les commentaires promis par vous, pour le livre qui me rend hommage..." Le poète et écrivain Robert de Montesquiou lui en serait très reconnaissant : "... le poète et l'ami qui, tous deux en un, vous remercient d'avance affectueusement..." Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Imprimerie nationale, 1790. Together 3 pieces bound in 1 volume. (2), 63, (1) pp.; 28 pp.; (2), 20 pp. 4to. Modern boards. First work: Not in Kress (cf.: B.1606); not in Goldsmiths; not in Einaudi; not in INED; Martin & Walter 24968; Stourm, p. 162: 'Grand rapport souvent cité. Exposé général de la situation. Enumération des dettes du pays, spécialement des dettes 'criarde'. Recettes et dépenses annuelles. Nouvelle contribution des privillégies évaluée à 30 millions. Gestion des biens du clergé. Besoins extraordinaires'. - First pages with a few spots.Second work: Not in Kress; not in Goldsmiths; not in Einaudi; not in INED; Martin & Walter 24971; Stourm, p. 163: 'Important étude de la situation financière'. Stourm knows an 8vo edition only. Third work: Not in Kress; not in Goldsmiths; not in Einaudi; not in INED; Martin & Walter 24972; Stourm, p. 163: 'Les origines de la dette actuelle sont entachées de faillites. Tableaux des capitaux exigibles et de leurs intérêts'. All first editions. Anne-Pierre, Marquis de Montesquiou-Fezensac (1739-1798), writer and general. In April 1792 he was promoted to lieutenant-general and a month later was dispatched to the marquis de Lafayette's army. A year later Dumouriez selected him as commander for the Armée du Midi. With this army he crossed the Italian frontier to Savoy. A dispute with the Convention led to the accusation of compromising the Republic's dignity, and choosing not to face a trial, Montesquiou withdrew to the canton of Zürich where he remained until after 9 Thermidor. In 1797 he returned to France a became a member of the Constitutional Circle, which opposed the Clichyens, a right-wing political grouping (Historical Dictionary of the French Revolution, 1789-1799, ii, pp. 676-677.)
Phone number : 31 20 698 13 75
(S.l., s.n.). Avril 1793. 8°. 82 p. Sans reliure.
Barth 3574. - Général en chef de l'armée des Alpes, il reçoit l'ordre de la Convention nationale d'entrer dans Genève, mais les Genevois ont appelé à l'aide les cantons de Berne et de Zurich, et le marquis de Montesquiou-Fézensac préfère négocier, ce qui lui vaut son rappel par la Convention. Dubois-Crancé appuie le 9 novembre 1792 un décret d'accusation contre lui, pour avoir compromis la dignité de la République en traitant, sans mandat, avec les magistrats de Genève, l'éloignement des troupes suisses. Prévenu à temps, Montesquiou se réfugie en Suisse, à Bremgarten, dans le canton de Zurich. (Wikipedia).
[DIATRIBE ANTI-RÉVOLUTIONNAIRE] MONTESQUIOU-FEZENSAC (François-Xavier, abbé de)
Reference : 190452
S.l., 1789 in-8, 30 pp., dérelié.
Ce texte anonyme est traditionnellement attribué à l'abbé de Montesquiou, député du clergé de Paris aux Etats-Généraux. Celui que Mirabeau appelait « le petit serpent enjôleur » y dénoncerait ici le désordre des finances et l'anarchie révolutionnaire menée par "un petit Robespierre, qui n'était connu à Arras que pour son ingratitude pour l'évêque qui l'avait fait élever" ou encore par "un Mirabeau, échappé à la corde, mais jamais à l'infamie, et dont le nom seul est une grosse injure", etc. Ce proche des milieux royalistes émigre à la suite du 10 août 1792. La tradition crut reconnaître dans ce texte agressif le style alerte de Montesquiou, l'historiographie contemporaine est désormais plus prudente (BNF).Inconnu à Monglond ainsi qu'à Tourneux."Apocryphe attribué à l'abbé de Montesquiou" M. & W., 489. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[DIATRIBE ANTI-RÉVOLUTIONNAIRE] MONTESQUIOU-FEZENSAC (François-Xavier, abbé de)
Reference : 235972
S.l., 1789 in-8, 31 pp., broché, couv. papier marbré. Dos abîmé. Mouillures.
Ce texte anonyme est traditionnellement attribué à l'abbé de Montesquiou, député du clergé de Paris aux Etats-Généraux. Celui que Mirabeau appelait « le petit serpent enjôleur » y dénoncerait ici le désordre des finances et l'anarchie révolutionnaire menée par "un petit Robespierre, qui n'était connu à Arras que pour son ingratitude pour l'évêque qui l'avait fait élever" ou encore par "un Mirabeau, échappé à la corde, mais jamais à l'infamie, et dont le nom seul est une grosse injure", etc. Ce proche des milieux royalistes émigre à la suite du 10 août 1792. La tradition crut reconnaître dans ce texte agressif le style alerte de Montesquiou, l'historiographie contemporaine est désormais plus prudente (BNF).Inconnu à Monglond ainsi qu'à Tourneux."Apocryphe attribué à l'abbé de Montesquiou" M. & W., 489. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[DIATRIBE ANTI-RÉVOLUTIONNAIRE] MONTESQUIOU-FEZENSAC (François-Xavier, abbé de)
Reference : 131097
S.l., 1789 in-8, 31 pp., broché, sous couv. d'attente bleue. Petite déchirure à la page de titre sans atteinte au texte.
Ce texte anonyme est traditionnellement attribué à l'abbé de Montesquiou, député du clergé de Paris aux Etats-Généraux. Celui que Mirabeau appelait « le petit serpent enjôleur » y dénoncerait ici le désordre des finances et l'anarchie révolutionnaire menée par "un petit Robespierre, qui n'était connu à Arras que pour son ingratitude pour l'évêque qui l'avait fait élever" ou encore par "un Mirabeau, échappé à la corde, mais jamais à l'infamie, et dont le nom seul est une grosse injure", etc. Ce proche des milieux royalistes émigre à la suite du 10 août 1792. La tradition crut reconnaître dans ce texte agressif le style alerte de Montesquiou, l'historiographie contemporaine est désormais plus prudente (BNF).Inconnu à Monglond ainsi qu'à Tourneux."Apocryphe attribué à l'abbé de Montesquiou" M. & W., 489. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[DIATRIBE ANTI-RÉVOLUTIONNAIRE] MONTESQUIOU-FEZENSAC (François-Xavier, abbé de)
Reference : 163634
S.l., 1789 in-8, 31 pp., dérelié.
Ce texte anonyme est traditionnellement attribué à l'abbé de Montesquiou, député du clergé de Paris aux Etats-Généraux. Celui que Mirabeau appelait « le petit serpent enjôleur » y dénoncerait ici le désordre des finances et l'anarchie révolutionnaire menée par "un petit Robespierre, qui n'était connu à Arras que pour son ingratitude pour l'évêque qui l'avait fait élever" ou encore par "un Mirabeau, échappé à la corde, mais jamais à l'infamie, et dont le nom seul est une grosse injure", etc. Ce proche des milieux royalistes émigre à la suite du 10 août 1792. La tradition crut reconnaître dans ce texte agressif le style alerte de Montesquiou, l'historiographie contemporaine est désormais plus prudente (BNF).Inconnu à Monglond ainsi qu'à Tourneux."Apocryphe attribué à l'abbé de Montesquiou" M. & W., 489. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Revue N.R.F., 1er avril 1931, pp. 608 à 611. (GG6B)
Excellent article de Ramon Fernandez à propos des lettres de Proust à R. de Montesquiou : "la publication de la Correspondance [de Proust] continue. Les lettres à Montesquiou en ont surpris quelques-uns, parmi lesquels des proustiens convaincus. On y trouve Proust, trop élogieux, et presque servile. J'avoue que l'effet d'ensemble n'est pas très plaisant, mais pour juger il faut avoir comme Montesquiou... [qui] n'était qu'un noble émancipé et nerveux, profondément naïf, enfantin, artiste devant ses pairs, aristocrate devant les bourgeois... et finissant toujours par confondre le grandiose et le maniéré". .
S.n., S.l. Janvier 1911, 21x27cm & 20,5x13,5cm, 2 feuilles.
Lettre autographe signée du comte dandy, 31 lignes écrites à l'encre noire, adressée probablement à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze évoquant notamment une oeuvre d'Ingres en sa possession, remerciant aussi son correspondant pour ses critiques toujours lucides et bienveillantes à son égard. "Cher ami, je crois posséder une miniature d'Ingres père ; c'est laid, mais assez curieux, un tétard de Georges Rivière junior, mais un tétard sur ivoire ! Merci pour votre mot révélateur mais toujours compréhensif et sympathique en ce qui vous concerne, tous les deux, c'est l'important. Il n'y a qu'un terme que je n'accepte pas, dans votre protestation, c'est le monosyllabe tous. "Envers et contre plusieurs" suffit et, d'ailleurs, est plus exact. Tous le monde n'est pas si bête que de ne pas voir et entendre ce que je mets dans mes livres, bien notamment dans celui-là, et ce que ça vaut. Il y a même beaucoup de gens qui s'en aperçoivent , m'en félicitant et m'en remerciant de cent façons. Et comme ce sont les meilleurs, je suis content. Vous êtes, de ceux-là, tous deux. Je le savais ; mais une fois d eplus, je m'en félicite, non sans vous en complimenter un peu. Votre Montesquiou Janvier 911." Sur un feuillet à part, Robert de Montesquiou a ajouté, en guise de post-scriptum, : "P.S. Votre "L'homme propose et Dieu dispose" m'a bien fait rire. Cette fois, c'est le Dieu d'Israël ; et celui-là, n'est jamais tout à fait converti." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n., S.l. s.d. (1920), 22,5x18cm, une page recto-verso.
Lettre autographe signée du comte dandy, 39 lignes écrites à l'encre noire,probablement adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze à propos de la tristesse qui l'accable après la disparition d'un ami commun. Afin d'honorer son souvenir, Robert de Montesquiou réclame une faveur éditoriale à son correspondant. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, une mouillure ayant fait bavé deux lettres du mot Reuilly en angle supérieur gauche de la lettre. "Neuilly, Mon cher ami, cette carte, toute seule, vous parlera de mon chagrin, trop grand pour que j'en puisse, moi-même, parler, et pour que je puisse m'en taire... Vous aurez assisté au dernier éclat de ce foyer chaleureux et généreux, brûlant, brûlé d'intention (mot illisible) . Je vous demande de vous souvenir que mon pauvre ami se fit une fête d'être le premier à me mettre en relation avec votre aimable femme. Cette pensée nous sera un lien, pour moi, très fort. Je n'oublierai jamais, non plus, qu'une de ses joies finales lui vint des paroles prononcées par vous, sur mon livre. C'est vous dire que l'insertion, intégrale et textuelle, de la note discrète, dont le texte est ci-joint, à la place, hélas ! marquée dans la nécrologie, fera de moi, une fois de plus votre obligé. Robert de Montesquiou. 10 juillet." - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n., S.l. s.d. (1920), 22,5x18cm, une page recto-verso.
Lettre autographe signée du comte dandy, 55 lignes écrites à l'encre noire,probablement adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze dans laquelle Robert de Montesquiou, fin et confirmé collectionneur, s'insurge contre le fait que son correspondant conteste la véracité d'un dessin d'Ingres faisant partie de sa collection privée. Piqué dans son vif de collectionneur averti, il consent tout de même, en toute mansuétude reconnaissante, à ne pas en tenir rigueur à Henri Lapauze. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "7 décembre, je vous ferai tout d'abord remarquer, mon cher confrère, que me voici de votre part, en butte à cette forme d'indignité qui menace les collectionneurs complaisants, auxquels on finit par contester l'authenticité des objets d'art communiqués ou prêtés par eux, sur instante demande. Rougissez ! Le dessin est signé d'Ingres et daté de 1835. Ce qui, selon moi, et contrairement à votre insinuation, le signe davantage, c'est précisément son inimitable faire, au point que si, contre toute vraisemblance, l'oeuvre était d'un autre maître, il faudrait le regretter pour Ingres. Quant au modèle, l'attribution est moins sûre. On me l'a donnée pour un Liszt adolescent, et c'est vraisemblable. Mais je n'affirme rien, et d'ailleurs, cela m'est égal. En résumé, s'il m'avait, tout d'abord, paru regrettable que cet inique traitement me vînt de vous, je l'ai préféré ensuite, à cause de beaucoup de bons et d'inoubliés offices qui me permettent de vous pardonner. Allez et ne pêchez plus ! Cte Robert de Montesquiou. P.S. Je pourrai me procurer une indication de vente, que je vous donnerai." - Photos sur www.Edition-originale.com -
...Je crois bien que je serai désolé de vous causer le moindre ennui, par une déclamation de ces gestes, et pour une chose dont je nai aucun souci... Il explique : ...Car si votre témoignage intime me plaît extrêmement, sa publication, je vous le répète ny ajoute rien pour moi. Je suis fait aux injustices ; mieux, je les aime, étant persuadé que, dune part, elles portent, en elles, le châtiment, plus ou moins prochain, de ceux et de celles qui les commettent. De lautre, lexaltation finale, de ceux à légard de qui elles sont commises...Il linvite à revenir le voir et ajoute un long post-scriptum au sujet dun Monsieur Guitharel auquel il a écrit ...Est-ce un homme susceptible, rébarbatif, peu accommodant ? Il me semble lui avoir parlé comme il fallait. Peut-être un peu dinsistance de votre part, pour tout arranger...Descendant de Blaise de Montluc, le comte Robert de Montesquiou-Fézensac est un écrivain aujourdhui connu pour apparaître dans les œuvres des autres. Proust voyait en lui un « professeur de beauté » et il sest autoproclamé - cest le titre dun de ses recueils poétiques, lexpression venant de Flaubert, dans Salammbô - « le Chef des odeurs suaves ». On le prétend à la fois le modèle de Des Esseintes, dans À rebours, de Joris-Karl Huysmans quil na pas connu, et du baron de Charlus, dans lœuvre de Proust dont il fut proche (on le voit aussi dans Monsieur de Phocas de Jean Lorrain et Chantecler dEdmond Rostand). De son vivant, il était déjà un personnage, du monde artistique et du monde tout court où il exerçait son baudelairien « plaisir aristocratique de déplaire ».Il fut peint par James Whistler, Antonio La Gandara et Giovanni Boldini, photographié par Nadar, dessiné par Caran dAche en une du Figaro. Familier de Gustave Moreau, il en fut un critique réputé. En musique, il soutint Claude Debussy et Gabriel Fauré.Le Palais rose se trouve au Vésinet. Robert de Montesquiou y vécut de 1908 à sa mort en 1921.
L'ACTION FRANCAISE. 1908. In-8. Broché. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos abîmé, Intérieur frais. 56 pages - 1er plat desoidarisé - 2e plat absent. VENDU EN L'ETAT.. . . . Classification Dewey : 320-Science politique
"NOTA : Léon de Montesquiou-Fézensac (comte) (1873-1915), essayiste et militant monarchiste et nationaliste français. Biographie. Le comte Léon Odon Anatole Marie de Montesquiou-Fézensac est né à Briis-sous-Forges (Essonne) le 12 juillet 1873....Léon de Montesquiou(-Fézensac) fut, en janvier 1905, secrétaire-général de la Ligue d'Action Française. En février 1906, il sera à l'initiative de la création de l'Institut d'Action Française, au sein duquel il sera chargé de la chaire ""Auguste Comte"". Classification Dewey : 320-Science politique"
Paris, Imprimerie Nationale, (1792) in-8, 7 pp.
Général commandant l'Armée du Midi, Montesquiou-Fézensac occupe la Savoie en septembre 1792 mettant en déroute les troupes sardes. Dans cette lettre destinée au ministre de la guerre, rendue publique à des fins de propagande, Monstesquiou-Fézensac s'énorgueillit de ce qu'il nomme « un triomphe ». - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie Nationale, 1790 in-8, 29 pp., sous ficelle. Cet exemplaire contient une coquille typographique sur la page de faux-titre (le 15 mars au lieu du 12 mars). La page de titre rétablit ensuite la date exacte de la séance.
Député élu par la noblesse de Paris en 1789, rallié au Tiers état, Montesquiou devient rapidement rapporteur du Comité des Finances à la Constituante, puis président de ce même comité en 1791. Après une présentation des quatre principales parties du mémoire de Necker (besoins de l'année et moyens d'y satisfaire, question des billets-monnaie mis en circulation, Comité de Trésorerie, situation des affaires en 1791 et le remplacement des impôts), Montesquiou émet quelques réserves sur la méthode du ministre. Piqué, Necker ne tarde d'ailleurs pas à répondre aux objections du Comité. Ce texte illustre les tensions à l'œuvre sur les questions économiques dès le début de la Révolution.Martin & Walter, 24971. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[DÉPENSES DE LA VILLE DE PARIS] MONTESQUIOU-FEZENSAC (Anne-Pierre de)
Reference : 201536
Paris, Imprimerie nationale, s.d. (1791); in-8, 7 pp., dérelié. Petit trou de ver dans la marge supérieure sans atteinte au texte.
Député élu par la noblesse de Paris en 1789, vite rallié au Tiers état, Montesquiou est rapporteur du Comité des Finances à la Constituante et en devient président en 1791. Cette même année, la Municipalité de Paris demande une avance au trésor public de 3 millions de livres. Montesquiou y est favorable et appuie le décret autorisant le versement des fonds par la caisse de l'extraordinaire en faisant l'inventaire de toutes les dépenses de la ville depuis 1789 : démolition de la Bastille, fêtes de la Fédération, frais du nouveau casernement, habillement et armement de la garde nationale etc.Martin & Walter, III, 24975. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie nationale, (1791) in-8, 7 pp., tableaux dépl., cousu. Qqs salissures dans les marges.
Député élu par la noblesse de Paris en 1789, vite rallié au Tiers état, Montesquiou est rapporteur du Comité des Finances à la Constituante et en devient président en 1791. Cette même année, la Municipalité de Paris demande une avance au trésor public de 3 millions de livres. Montesquiou y est favorable et appuie le décret autorisant le versement des fonds par la caisse de l'extraordinaire en faisant l'inventaire de toutes les dépenses de la ville depuis 1789 : démolition de la Bastille, fêtes de la Fédération, frais du nouveau casernement, habillement et armement de la garde nationale etc.Martin & Walter, III, 24975. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie Nationale, 1790 in-4, 28 pp., dérelié.
Député élu par la noblesse de Paris en 1789, rallié au Tiers état, Montesquiou devient rapidement rapporteur du Comité des Finances à la Constituante, puis président de ce même comité en 1791. Après une présentation des quatre principales parties du mémoire de Necker (besoins de l'année et moyens d'y satisfaire, question des billets-monnaie mis en circulation, Comité de Trésorerie, situation des affaires en 1791 et le remplacement des impôts), Montesquiou émet quelques réserves sur la méthode du ministre. Piqué, Necker ne tarde d'ailleurs pas à répondre aux objections du Comité. Ce texte illustre les tensions à l'œuvre sur les questions économiques dès le début de la Révolution.Martin & Walter, 24971. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Paris, De l'Imprimerie Nationale, s.d. (1790) in-8, 11 pp., dérelié.
Député élu par la noblesse de Paris en 1789, rallié au Tiers état, Montesquiou devient rapidement rapporteur du Comité des Finances à la Constituante, puis président de ce même comité en 1791. Toujours soucieux de la bonne tenue des deniers publics, Montesquiou souhaite décréter une réduction provisoire de 60 millions sur le montant des dépenses du trésor.Martin et Walter, III, 24970. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie Nationale, 1790 in-8, 30 pp., dérelié. Qqs feuillets brunis.
Député élu par la noblesse de Paris en 1789, rallié au Tiers état, Montesquiou devient rapidement rapporteur du Comité des Finances à la Constituante, puis président de ce même comité en 1791. Après une présentation des quatre principales parties du mémoire de Necker (besoins de l'année et moyens d'y satisfaire, question des billets-monnaie mis en circulation, Comité de Trésorerie, situation des affaires en 1791 et le remplacement des impôts), Montesquiou émet quelques réserves sur la méthode du ministre. Piqué, Necker ne tarde d'ailleurs pas à répondre aux objections du Comité. Ce texte illustre les tensions à l'œuvre sur les questions économiques dès le début de la Révolution.Martin & Walter, 24971. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Maison du Bibliophile/Librairie Escoffier, 1923, gr. in-8, br., XII-252 pp. (SS89A)
Catalogue de vente de la Bibliothèque de Robert de Montesquiou à l'Hôtel Drouot, première vente en avril 1923 (800 numéros présentés). Premier volume seul sur 3 parus. Préface de Maurice Barrès. Illustré de bois originaux de P. GUSMAN.