MONTESQUIEU. Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de.
Reference : LCS-18566
Charmant exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque. S.l., 1767. In-12 de 236 pp., pp. 259 à 285, (1) f. d’Avis au Lecteur. Veau granité, double filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné de filets dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 164 x 94 mm.
Rare édition parue l’année de l’originale de l’œuvre littéraire «la plus vivante» de Montesquieu. « L’abbé de Guasco, qui avait eu avec Montesquieu une correspondance suivie, fit imprimer [l’édition originale de] ce volume à Florence en 1767. Il y publia trois lettres contre Mme Geoffrin (pp. 222-241), que celle-ci supprima d’une réimpression qu’elle fit exécuter elle-même sous la rubrique de Florence et Paris, Vincent Durant neveu, 1767, in-18. Cette partie de la correspondance ne se retrouve même pas dans une contrefaçon exécutée à Paris, la même année. Le soin que Mme Geoffrin mit à rechercher, pour les détruire, les exemplaires de la vraie édition florentine explique qu’ils soient devenus fort rares.» (Picot, Cat. James de Rothschild, n° 1897). « La correspondance de Montesquieu, la partie la plus vivante de son œuvre, est demeurée inédite de son vivant». (Roger Caillois). La première édition, l’un des seuls livres qualifiés de «fort rare» par Émile Picot, dans le catalogue de la bibliothèque Rothschild, contient les Lettres de Montesquieu adressées à ses amis italiens du 21 décembre 1729 au mois de février 1755, quelques jours avant sa mort. La partie la plus piquante concerne les pages 222 à 241, véritable réquisitoire contre la dictature parisienne de Madame Geoffrin (1699-1777). Son salon fut l’un des plus fréquentés de ce siècle où les bureaux d’esprit eurent tant d’influence sur le mouvement littéraire et philosophique. La présente édition, parue l’année de l’originale, contient 56 lettres dont 55 de Montesquieu couvrant la période 1729-1755. Les trois lettres dans lesquelles Montesquieu attaque Mme de Geoffrin (pp. 237-258) ont été, sans doute à l’initiative de la salonnière, supprimées de cette édition et la pagination saute ainsi de la p. 236 à la p. 259. La correspondance de Montesquieu nous livre un tableau sans complaisance et d’une extrême sincérité sur la personnalité de l’auteur, ses pensées, ses valeurs et certains évènements importants du Siècle des Lumières. Bel exemplaire grand de marges de l’œuvre littéraire la plus vivante de Montesquieu, conservé dans sa reliure de l’époque. Provenance: Jean Siegler avec ex libris, «Ex-libris du Cabinet d’un Vieux Bibliophile».
MONTESQUIEU. Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de.
Reference : LCS-18587
Des bibliothèques du chef Vendéen Jacques-Aubin Gaudin de La Bérillais et Giraud Badin, avec ex-libris. A Paris, rue S. Jacques, Chez Huart & Moreau fils, Libraires de la Reine, & Libraires-Imprimeurs de Monseigneur le Dauphin, à la Justice & au grand Saint Basile, 1748. 1 volume de 3 ff., 365 pp. et 3 pp. In-12 maroquin rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné, filet sur les coupes, tranches dorées. Reliure en maroquin de l’époque. 168 x 97 mm.
Edition originale définitive donnée par Montesquieu même. «L’édition définitive donnée par Montesquieu, est celle de Paris, 1748, in-12 de (3) ff. y compris le frontispice d’Eisen, 365 pp. et (3) pp. «Les ff. lim. contiennent un joli frontispice d’Eisen, gravé par De la Fosse et tiré sur papier fort. Les mêmes artistes ont signé le fleuron du titre et le fleuron placé au-dessus du titre de départ. Le Dialogue de Sylla et d’Eucrate paraît ici pour la première fois. Le privilège, daté du 20 septembre 1747, est accordé pour neuf ans à Pierre-Michel Huart.» (Cat.James de Rothschild, n° 2080). On y trouve joint, pour la première fois, le Dialogue de Sylla et d’Eucrate qui avait d’abord paru dans le Mercure de France de février 1745, pp. 61-72.» (Tchémerzine IV-928). L’œuvre se rattache par certains de ses aspects au Discours sur l’histoire universelle de Bossuet, mais elle est libérée des intentions théologiques qui présidèrent à la naissance de cette dernière ; les Considérations de Montesquieu se développent suivant une nouvelle harmonie, selon la logique humaine des faits qui s’enchaînent et s’ordonnent en un processus causal. Certaines « causes générales, morales ou physiques » influent sur le cours de l’histoire, et la direction générale de l’histoire entraîne à son tour tous les événements particuliers : les peuples qui changent de gouvernement pour en adopter un qui se trouve en contradiction avec leurs exigences historiques naturelles s’exposent à de graves conséquences. Les Romains furent grands et prospères aussi longtemps qu’ils se gouvernèrent selon certains principes : l’amour de la liberté, du travail, de la patrie, la sévère discipline militaire, la sage politique du Sénat dans ses rapports avec les peuples vaincus. Ils furent en décadence lorsqu’ils agrandirent de façon démesurée leur Empire et que leur puissance universelle les obligea à changer leur mode de gouvernement en substituant de nouveaux principes aux anciens. L’éloignement des armées fit s’évanouir l’esprit républicain ; le droit de cité fut étendu à trop de peuples ; les richesses furent accumulées indûment ; le pouvoir, passé des mains des patriciens dans celles du peuple, ouvrit la voie aux abus les plus monstrueux des empereurs. Au milieu de ces considérations, qui ont la clarté de l’évidence, trouvent place des portraits et des tableaux admirables qui font de ce livre un chef-d’œuvre de grâce austère, rempli de l’antique et classique amour de la liberté. Les idées fondamentales de L’Esprit des lois s’organisent ici et s’affirment dans un exemple historique précis, dont la conception, se libère nettement des influences religieuses et dynastiques et, par là, annonce les horizons plus vastes de l’historiographie moderne : celle-ci d’ailleurs reprendra et développera certains points de l’analyse de Montesquieu (par exemple l’importance de la tradition, et du milieu). Très bel exemplaire relié en maroquin rouge provenant de la bibliothèque du Vendéen Jacques Aubin Gaudin de La Bérillais, né à Nantes le 14 avril 1733, guillotiné à Nantes le 18 avril 1793, appelé aussi La Bérillais, Laberillais ou Gaudin-Bérillais. Au début de la Révolution française, il se retire sur ses terres près de Nantes. Il invite des prêtres réfractaires à célébrer dans sa chapelle des messes illégales. Il est secrètement l'un des deux chefs nantais d'une vaste conjuration royaliste, l'Association bretonne créée par La Rouërie. Quand la guerre de Vendée éclate en mars 1793, il désapprouve ce soulèvement paysan. C'est contre son gré qu'il est élu chef par vingt et une paroisses de la région. La Bérillais accepte alors le commandement, mais refuse d'attaquer Nantes à la tête de ses troupes royalistes et impose sa volonté de rechercher la paix par la négociation, en tant que conciliateur. Il rédige un manifeste présentant les principales revendications populaires, le transmet aux autorités, entreprend sur cette base des démarches de négociation et fait temporiser ses troupes, mais il est arrêté par les républicains. Malgré les témoignages attestant son désir de paix et les négociations en cours, il est condamné à mort le 18 avril 1793 comme général des insurgés, et de la bibliothèque Giraud-Badin.
A Amsterdam, et à Leipsick, Chez Arkstée et Merkus, 1758. 3 volumes in-4 de [4]-LXXXVI-527; [4]-XVI-634; [4]-648 pages, plein veau marbré, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, étiquette de titre et tomaison rouge et brune, tranches marbrées.
Illustré de deux cartes géographiques dépliantes (mappemonde et Europe) et d'une en-tête par de Sève. "Edition publiée par Richer, avocat au parlement, d'après les manuscrits communiqués par la famille et les changements proposés par l'auteur lui-même, et imprimée par Moreau, ancien secrétaire de Montesquieu, célèbre par son érudition, qui corrigea les épreuves." Vian, p. 24. Rousseurs.
1721 Cologne, Pierre Marteau [i. e. Amsterdam, Susanne de Caux], 1721 ; 2 vol. petit in-12, 312 pp. ; 347 pp., maroquin bleu nuit janséniste, dos à nerfs, coupes filetées, dentelle intérieure, tranches dorées (Thivet).
VÉRITABLE DEUXIÈME ÉDITION, FORT RARE. Publiée à l'automne 1721, quelques mois seulement après l'originale, elle se distingue par un nombre plus faible de lettres (140 contre 150 pour la première), mais aussi par l'ajout de trois lettres qui seront conservées dans les éditions suivantes. Elle parut comme l'originale à l'adresse de « Cologne, chez Pierre Marteau », stratagème éditorial bien connu pour se prémunir de la censure et de l'interdiction de parution dont l'ouvrage, « réprouvé absolument », fut immédiatement victime. Rochebilière, en s'appuyant sur un article de Louis Vian, la croyait antidatée et faite pour les besoins de la candidature académique de Montesquieu. Il ajoutait : « Cette seconde édition est tellement rare que M. Vian avait cru longtemps que son exemplaire était unique. » On sait désormais avec certitude qu'elle parut en 1721, chez la même éditrice que l'originale, Susanne de Caux, veuve Desbordes. En revanche, les raisons de son remaniement demeurent mystérieuses... A-t-elle été composée sur un autre manuscrit ? Permit-elle à l'éditrice, qui avait imprudemment vendu son droit de copie, de profiter du succès du livre ? Seuls 3 exemplaires sont répertoriés par le CCfr (Bibliothèque nationale de France, Bordeaux et Versailles). Très bel exemplaire relié par Thivet durant le dernier tiers du XIXe siècle.- Dos légèrement foncés, petite galerie de ver traversant la marge extérieure du second volume, sans gravité (et sans atteinte au texte). Rochebilière, n° 775. Philip Stewart, « Lettres persanes », Dictionnaire Montesquieu [en ligne], sous la dir. de Catherine Volpilhac-Auger, ENS de Lyon, septembre 2013.
Paris, Simart, 1725. In-12 de [12]-82-[2] pages, plein veau brun, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, mors proprement restaurés.
Edition originale, bien complète du feuillet d'approbation et de privilège. "Désignée par Montesquieu comme un « petit roman », cette œuvre en prose d’inspiration mythologique et galante, composée de sept chants, se présente, selon la préface, comme la traduction d’un poème grec. Son ambition : faire "voir que nous sommes heureux par les sentiments du cœur et non pas par les plaisirs des sens." Montesquieu l’a écrite quand il fréquentait la cour de Chantilly, une société galante et lettrée animée par Mademoiselle de Clermont. Dans la préface d’une édition ultérieure, l’auteur confie qu’il voulait alors "plaire au beau sexe, à qui il doit le peu de moment heureux qu’il compte dans sa vie et qu’il adore encore". Après un accueil réservé, cette "peinture poétique de la volupté" connaît un grand succès de librairie." Gallica.
Londres, [sans nom], [sans date]. Petit in-8 de [4]-136 pages, plein veau brun, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre rouge, filet doré sur les coupes, tranches rouges.
Illustré d'un frontispice, d'un vignette de titre et de 8 vignettes, un pour chaque chant, et la dernière pour la pièce ajoutée, Céphise & Amour. Ces gravures sont parfois attribuées à de Sève (Cohen, 725) et parfois à Pierre, dessinées par Watelet et terminées par Cochin (Louis Vian, Histoire de Montesquieu, p.393). Il m'est difficile de déterminer quelle est précisément cette édition, car on trouve pour ce titre-là: Huart comme éditeur, à Paris, en 1742. Outre la collation de notre exemplaire, il existe une version avec exactement les mêmes illustrations, mais la collation change: [4]-VIII-85 pages. Sommes-nous ici en présence d'une contrefaçon? Quoi qu'il en soit, l'exemplaire est très beau, imprimé sur un beau papier, et il ne coûte pas cher!
MONTESQUIEU (Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu).
Reference : 110682
A Copenhague & à Genève, Chez Claude Philibert, 1764, 4 volumes in-12 de 160x100 mm environ, Tome I : faux-titre, xcii-324 pages, 1f.blanc, - Tome II : faux-titre, xx-412 pages, 1f.blanc, Tome III : faux-titre, titre, xii-420 pages, 1f.blanc, - Tome IV : faux-titre, titre, 246-106 pages, 1f.blanc, pleine basane marbrée fauve (reliures restaurées), dos à nerfs portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons à fleurons et motifs dorés, coupes dorées, tranches rouges. Quelques rousseurs et cernes, des notes manuscrites à l'encre et au crayon à papier sur les gardes et contreplats
Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, est un penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français des Lumières, né le 18 janvier 1689 à La Brède (Guyenne, près de Bordeaux) et mort le 10 février 1755 à Paris Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
A Florence et se trouve à Paris, chez Vincent et Durand. 1767. 17x9,5 cm. 285 S. Reliure plein cuir mouchetté, pièce de titre rouge, dos lis.
Vgl. Tchemerzine IV, 932. - Edition bien nettoyé des trois lettres contre Mme. Geoffrin. Une de plusieurs contrefaçons de la même date. L'édition originale publiée à Florence par l'abbé de Guasco en 1767 contient 3 lettres contre Mme Geoffrin, ce qui causa la destruction d'une grande partie de l'édition par l'accusée elle-même, qui en recherchait avidement les exemplaires, et qui publiée une édition.
3 Bände. Londres, Chez Nourse, 1767. 4°. 2 Bl., 32 S., LXXXVI S., 1 w. Bl., 527 S.; 2 Bl., XVI S., 643 S.; 2 Bl., 747 S. Mit gestochenem Frontispiz und 2 gestochenen, gefalteten Karten im ersten Band. Lederbände der Zeit mit 2 verschiedenfarbenen goldgeprägten Rückenschildern, Rückenvergoldung, dreifacher Deckelfiletierung, Steh- und Innenkantenvergoldung.
Tchemerzine IV, 933. - Neudruck der Ausgabe Amsterdam Arkstée & Merkus von 1758 durch Richer mit der Hilfe des Sohnes von Montesquieu "d'après le texte de l'auteur et les changements trouvés dans ses papiers". Hier jedoch erstmals mit den "Lettres familières" im 3. Band. - Mit gestochenen Exlibris "E.A. Fischer" (Wegmann 2156), dem Mitbegründer der Berner Akademie und Sekretär der Fischerschen Post. - Einbände berieben, Ecken mässig bestossen. Kapitale etwas angerissen. Papier stellenweise etwas gebräunt.
Paris, Emile Chamontin, coll. Petits chefs-d'oeuvre d'autrefois, 1942. In-12 broché de 58-[4] pages, couverture bleue rempliée, vignette de titre imprimée en bleu contrecollée au premier plat. Dos muet, très légèrement insolé, ce qui constitue le seul défaut de ce joli petit livre.
Illsutré de 15 eaux-fortes originales de André Edouard Marty, dont un titre, des bandeaux et des culs-de-lampe. Tirage limité à1420 exemplaires, celui-ci un des 1400 sur vélin d'Arches numérotés en arabe (849).
MONTESQUIEU, Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu.
Reference : 111012
A Paris, Chez Plassan, Régent-Bernard, et Grégoire, de l'Imprimerie Plassan, l'An IV, 1796, 5 volumes in-4 de 292x220 mm environ, Tome 1. 1f.blanc, 5ff. (titre, avertissement)-lxxx-406 pages, 1f.blanc, Avec un portrait de Montesquieu et 2 cartes dépliantes, - Tome 2. 1f.blanc, 468-xiv pages, 1f.blanc, - Tome 3. 1f.blanc, faux-titre, titre, iv-466 pages, 1f.blanc, Avec une planche hors texte, - Tome 4. 1f.blanc, faux-titre, titre, iv-487 pages, 1f.blanc, Avec 2 planches hors-texte, - Tome 5. 1f.blanc, faux-titre, titre, iv-471 pages,1f.blanc, Avec 10 planches hors-texte, pleine basane racinée fauve, dos lisses portant titres et tomaisons dorés sur pièces en maroquin vert foncé, ornés de caissons à riches motifs dorés, coupes dorées, encadrement des plats de guirlande de fleurs et filets dorés, tranches mouchetées de vert foncé, gardes marbrées de couleurs. Des coiffes arasées avec manque de cuir sur le tome I, des frottements sur les mors et les plats avec épidermures craquelures auréoles et restaurations sur le cuir, des rousseurs et pages brunies, petit trou marginal sur les derniers feuillets du tome 2, petite galeries sur la garde marbrée du tome 5. Belle série rare et complète du portrait de l'auteur en frontispice d'après Chaudet, des deux cartes dépliantes et des 13 figures par Chaudet, Moreau, Perrin, Vernet et Peyron.
Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, est un penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français des Lumières, né le 18 janvier 1689 à La Brède (Guyenne, près de Bordeaux) et mort le 10 février 1755 à Paris. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
[Imprimerie de G. Gounouilhou] - MONTESQUIEU ; [ MONTESQUIEU, Charles Louis de Secondat Baron de ; DE MONTESQUIEU, Baron Albert ]
Reference : 54204
(1899)
Ensemble 6 vol. in-8 carré br. sous couverture rempliée, Pensées et Fragments inédits de Montesquieu (2 Tomes - Complet) Imprimerie de G. Gounouilhou, Bordeaux, 1899-1901, xxxiv-541 ; 655 pp. [ Avec : ] Voyages de Montesquieu (2 Tomes - Complet) Alphonse Picard et Fils (tome I), Imprimerie de G. Gounouilhou, Bordeaux, 1894-1896, xlviii pp., 2 ff., 370 pp., 2 ff. n. ch., 1 f. blanc ; XIX-518 pp. [Avec : ] Mélanges inédits, Gounouilhou et Rouam, 1892 [ Avec : ] Histoire véritable publiée d'après un Nouveau manuscrit avec une Introduction et des Notes par L. de Bordes de Fortage, G. Gounouilhou, Bordeaux, 1902, XVI-74 pp. et 3 ff. n. ch.
Complet. Très rare ensemble réunissant 6 des superbes volumes de l'édition des oeuvres de Montesquieu publiée chez Gounouilhoux par la Société des Bibliophiles de Guyenne. Etat satisfaisant (couv. frottées et qq. dos fendus, bel état intérieur) pour cet ensemble méritant d'être établi dans une reliure de qualité. Prix en l'état.
MONTESQUIEU, Charles-Louis de Secondat (baron de) - (DESTUTT DE TRACY - VILLEMAIN - D'ALEMBERT - HELVETIUS, Claude-Adrien - VOLTAIRE - CONDORCET, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de - BERTOLINI)
Reference : 25268
(1840)
Paris DALIBON 1840 -in-8 demi-veau 8 volumes, reliure demi-veau glacé havane in-octavo à coins (binding half-calfskin in-octavo with corners) (13,2 x 21,2 cm), RELIURE D'ÉPOQUE, dos 4 nerfs (spine with raised bands), décoration "or" et à froid (gilt and blind stamping decoration), Auteur, Titre et Tomaison frappés "or", pièce de titre et de tomaison sur fond noir avec un filet "or" de part et d'autre, roulette "or" en place des nerfs avec un filet "or" de part et d'autre, entre nerfs à fleuron central "or" dans un fleuron fumé à froid avec double roulettes à froid et un filet "or" de part et d'autre, filet et roulette "or" en tête et en pied, Papier peigné marron aux plats, toutes tranches lisses jaspées, orné d'un Portrait-frontispice à l'eau-forte de Montesquieu d'après Devéria gravé sur cuivre par H. C. Müller, (XLVI + 429) + (442) + (472) + (526) + (615) + (VIII +456) + (566) + (487) Pages, 1822 Paris DALIBON, LIBRAIRE (imprimerie de L.-T. CELLOT) Editeur,
Comprend:I. Essai sur la vie et les ouvrages de Montesquieu, signé : D*** [Depping]. Éloge de Montesquieu, par d'Alembert. Éloge de Montesquieu, par Villemain. Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence ; II. Analyse de "l'Esprit des lois" par d'Alembert. Analyse raisonnée de "l'Esprit des lois" par Bertolini. De l'Esprit des lois, I-X ; III. De l'Esprit des lois, XI-XXX ; V. De l'Esprit des lois, XXXI. Défense de "l'Esprit des lois". Réponse de M. de Risteau aux observations sur "l'Esprit des lois". Commentaire sur quelques principales maximes de "l'Esprit des lois", par Voltaire. Lettre d'Helvétius. Remerciement sincère à un homme charitable, attribué à Voltaire ; VI. Lettres persanes ; VII. Arsace et Isménie. Le Temple de Gnide. Essai sur le goût. Discours. Ébauche de l'éloge historique du maréchal de Berwick. Pensées diverses. Notes sur l'Angleterre. Poésies. Lettres familières ; VIII. Commentaire sur "l'Esprit des lois", par M. le Cte Destutt de Tracy, suivi d'observations inédites de Condorcet sur le 29e livre et d'un mémoire sur cette question : "Quels sont les moyens de fonder la morale d'un peuple" ? .......... Bonne édition des oeuvres de Montesquieu, la première à contenir le Commentaire de Destutt de Tracy, revu par l'auteur. Très complète, elle rend compte de la réception de Montesquieu du temps des Lumières (D'Alembert, François Risteau, Voltaire, Helvetius, Condorcet) et au début du XIXe. Le Commentaire sur L'Esprit des Lois de Destutt de Tracy, fut d'abord traduit en anglais et publié à Philadelphie par Jefferson en 1811. La première publication en français date de 1817 à Liège. Il forme ici l'intégralité du volume 8 avec : Quels sont les moyens de fonder la morale d'un peuple et les Observations de Condorcet. "Au système de Montesquieu, Destutt de Tracy oppose un plan de gouvernement républicain reposant sur le suffrage universel. C'est à l'époque redevenu une nouveauté. Il définit la liberté par le pouvoir d'exécuter ses volontés et, par là d'atteindre au bonheur" (D. Bagge, "Les idées politiques en France sous la Restauration", p. 150). (Brunet, III, 1859. Vicaire, V, 1104) ....... BELLE RELIURE ROMANTIQUE ...... TRÉS BIEN RELIÉ ............ EN TRÉS BON ÉTAT (very good condition). en trés bon état
à Paris, Imprimerie Crapelet, chez Lefèvre, 1816.
Bel ensemble complet en 6 volumes reliés in octavo (210x130mm), basane brune à dos lisse décoré et titré, encadrement doré sur les plats, tranches jaspées. Vol1:faux-titre,portrait de Montesquieu gravé et dessiné par De Villiers en frontispice,titre,(xcviii,Vie de Montesquieu, analyse de L'Esprit des Lois,préface et avertissement de l'auteur),434pages (livresIàXIII);Vol2:fbnc,faux-titre,titre,494pages(livresXIVàXXV);Vol3:fbnc,faux-titre,titre,541pages(livresXXVIàXXXI,Défense de L'Esprit des lois, Eclaircissements sur L'Esprit des lois,Remerciement à un homme charitable);Vol4:fbnc,faux-titre,titre,504pages(table des matières,Considérations sur les Causes de la Grandeur des Romains, et de leur Décadence);Vol5:fbnc,faux-titre,titre,464pages(préface,Lettres persanes,table des matières);Vol6:fbnc,faux-titre,titre,559pages(Oeuvres diverses). L'ensemble des 6 volumes réunit De l'Esprit des Lois (3vol), Considérations sur les causes de la grandeur des Romains, et leur décadence (1vol); Les Lettres persanes (1vol); Oeuvres diverses (1vol). Considéré comme le chef-d'oeuvre de Montesquieu (1689-1755), De l'Esprit des lois est publié dès novembre 1748 à Genève mais interdit en France. Magistrat, homme de lettres et philosophe, Charles de Secondat, baron de la Brède et de Montesquieu apparaît aujourd'hui comme un important devancier de l'école historique moderne, comme un maître de droit constitutionnel et un brillant écrivain. Bien imprimée selon Brunet et plus complète que l'édition de Bernard -en 5vol-. De l'Esprit des lois paraît en 1748. Et même si le contrôleur général Silhouette -traducteur de L'Essai sur l'Homme de Pope- n'avait à l'époque de sa sortie que de jeter le manuscrit au feu, même si l'ouvrage ne fit qu'une bien faible sensation, se furent deux femmes : Geoffrin et Tencin, qui les premières, louèrent l'oeuvre du philosophe. "La sorbonne cherche à m'attaquer, il y a 2 ans qu'elle y travaille sans savoir presque comment s'y prendre" commente l'auteur. Selon Augier, Montesquieu se partageait entre Paris et La Brède (proche de Bordeaux) où il se plaisait à converser avec les paysans "parce qu'ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers". On se souvient du "Et moi aussi je suis peintre" repris par l'homme de lettres à l'initiative d'un Corrège. Une première édition est publiée à Genève sous la férule tatillonne du professeur Jacob Vernet qui en modifie non seulement quelques mots mais en supprime aussi le passage de ''L'Invocation aux Muses''. Cette dernière réapparaîtra dans l'édition suivante à Paris. Selon Auger et les écrits de Grimm, à la mort de Montesquieu, outre les membres de l'Académie française, le seul homme de lettres présent fut Diderot. Considéré comme amusement de la société de mlle de Clermont, Le Temple de Gnide n'en fut pas moins dénommé "L'Apocalypse de la galanterie" par du Deffand. Brunet(T3,p1860). Dos insolé, rares manques sur les plats. Bonne condition de l'ensemble.
2 volumes in-4 (260 x 188 mm), veau moucheté de lépoque, dos à 5 nerfs ornés de caissons fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre et tomaison de maroquin bordeaux, double filet estampé à froid en encadrement des plats, tranches rouges, (8), xxiv, 522 p. et (4), xvi, 564 p. Genève, Barrillot & fils, s.d. [1748].
Edition originale du premier tirage de cet ouvrage révolutionnaire, qui marque les débuts de la science politique moderne. Fruit de plus de vingt années de recherches, 'De l'Esprit des lois' fut publié anonymement à Genève vers la fin octobre 1748. Montesquieu, alors à Bordeaux, veilla à ne pas attirer l'attention des autorités françaises sur son oeuvre et évita tout contact direct avec l'éditeur Barrillot.Pour superviser l'impression, Montesquieu confia cette tâche au pasteur genevois Jacob Vernet, rencontré à Rome, avec lequel il entretenait des échanges réguliers. Barrillot décéda en juin 1748, alors que l'impression était encore en cours. Son fils prit la relève, mais Montesquieu envoya tardivement les manuscrits de trois livres supplémentaires, initialement non prévus, nécessitant l'insertion de nombreux cartons et la recomposition partielle du texte.L'édition fut finalement achevée à la fin du mois d'octobre 1748, et Montesquieu reçut rapidement un exemplaire. Mécontent du résultat, il dressa des listes d'errata, bien que de nombreux exemplaires de ce premier tirage aient déjà été distribués et quil fut bientôt question de publier une réimpression parisienne. (Dangeau, 'Montesquieu', Bibliographie, p. 15. En Français dans le Texte, n°138. Gébelin, "La Publication de l'Esprit des lois", in 'Revue des bibliothèques', XXXI, pp. 125-158. PMM, n°197. Tchemerzine-Scheler, IV, 929. Cf.. C. Volpilhac-Auger, 'Un auteur en quête déditeurs? Histoire éditoriale de loeuvre de Montesquieu', 2011, p. 24-146).Rousseurs et piqûres éparses, quelques feuillets brunis. Des auréoles claires marginales. Discrètes traces de restauration à la reliure.Bon exemplaire, bien relié à l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
[G. Gounouilhou J. Rouam & Cie] - MONTESQUIEU ; [ MONTESQUIEU, Charles Louis de Secondat Baron de ; DE MONTESQUIEU, Baron ]
Reference : 41930
(1891)
Eau-forte de Léo Drouyn, 1 vol. in-8 br. sous couv. rempliée, G. Gounouilhou, Bordeaux, J. Rouam & Cie, Paris, 1891, 81 pp. avec eau-forte de Drouyn en frontispice
Bon état pour cette belle publication sur magnifique papier vergé de la Société des Bibliophiles de Guyenne.
[ G. Gounouilhou, J. Rouam & Cie] - MONTESQUIEU ; [ MONTESQUIEU, Charles Louis de Secondat Baron de ; DE MONTESQUIEU, Baron ; DROUYN, Léo ]
Reference : 55477
(1891)
Eau-forte de Léo Drouyn, 1 vol. in-8 br., G. Gounouilhou, Bordeaux, J. Rouam & Cie, Paris, 1891, 81 pp. avec eau-forte de Drouyn en frontispice
Bon exemplaire bien complet de la belle eau-forte de Léo Drouyn. Voir également dans notre catalogue le tirage de luxe sur beau papier vergé.
[Imprimerie de G. Gounouilhou] - MONTESQUIEU ; [ MONTESQUIEU, Charles Louis de Secondat Baron de ; DE MONTESQUIEU, Baron Albert ]
Reference : 41928
(1899)
Publiés par le Baron Gaston de Montesquieu, 2 vol. fort in-8 carré br. sous couverture rempliée, Imprimerie de G. Gounouilhou, Bordeaux, 1899-1901, xxxiv-541 ; 655 pp.
Complet. Introuvable exemplaire bien complet de cette splendide édition, publiée sur un magnifique papier vergé. Etat satisfaisant (dos fendus, couv. frottées avec mq. importants, surtout au second plat du tome 2, parfait état intérieur) pour cet exemplaire méritant d'être établi dans une reliure de qualité. Prix en l'état.
Geneve, Barrillot (sic!) & Fils, [1748]. 4to. Two lovely contemporary uniform full calf bindings with richly gilt spines, gilt title- and tome-labels and single gilt line-borders to boards. Edges of boards blindtooled. Very neatly restored at hinges and corners, barely noticeable. 19th century book-plate (""FAMA"") to inside if front boards. Old handwritten notes in ink to front free end-papers. Some leaves evenly browned, as usual. Vol. I with contemporary owner's inscription ""B. Heiman/ 1756/ S. st."" to verso of title-page. Light inkspotting to half-title and occasional light brownspotting. Vol. II with very small owner's name to verso of front free end-paper: ""Mr. Gustavo Horta"" and with a worm tract. The worm tract is mostly very small and only in the very top corner of the upper blank margin or as a tiny hole in the inner blank margin towards the hinge. From pp. 493 to 544, the worm tract is larger, but still situated in the blank margin (outer) and far from affecting text at any point. With both half-titles, preface (vol. 1), and tables of contents. No errata at the end of volume one, and no folded map. Woodcut printer's devices to title-pages. (8), XXIV, 522"" (4), XVI, 564 pp.
The very rare first edition, first issue of Montesquieu's seminal main work, ""[i]n many ways one of the most remarkable works of the eighteenth century"" (PMM 197), in which the author presents his theory of constitutional monarchy, advocating constitutionalism and the separation of powers, and explains human laws and social institutions. The very first printing, i.e. the first edition, first issue, of the present work is of the utmost scarcity. Numerous editions and issues of the work were printed in the months following the first appearance. The present copy has the first issue pointers (the two ""r""s in ""Barrillot"" on the title-page, no errata). It does not have a folding map, as mentioned by Brunet, but whether this is actually supposed to be present or not in the first printing, has not been established - some bibliographers say that it should not be there.Montesquieu began writing this his magnum opus in 1743, by the end of which year he had almost finished the first draft of it. The same year he began the first of two great revisions of it, which he finished in 1746. In 1747 he finished his second revision, adding several new chapters, and chose J. Barrillot from Geneva to publish the work, which finally appeared for the first time in November 1748, in two quarto volumes, with no mention of author or year. Numerous editions and issues appeared the following months and years, and by 1751 22 editions of the work had appeared. Already in 1750 the work was published in English, the English editions amounting to 10 by 1773, and by 1801 the work had appeared in both German (1789), Dutch, Danish, Polish, Italian, and Russian (1801). The work exercised the greatest of influence, both negative and positive, and numerous anti-Montesquieu-pamphlets and articles appeared during the last half of the 18th century. Because of the work, Montesquieu was also attacked by the Sorbonne, as well as in the general assembly of the French clergy, and in Rome. In 1751 the work was placed on the Index.As the number of editions, translations etc. bears witness to, the work provided the greatest of impact on 18th century political thought as well as actual politics and law. In fact, few other works can be claimed to possess the same power of influence as this one, directly affecting the likes of Tocqueville and Catherine the Great. Although Montesquieu had to defend himself against great thinkers like Voltaire, ""his theories underlay the thinking which led up to the American and French revolutions, and the United States Constitution in particular is a lasting tribute to the principles he advocated."" (PMM 197). ""Montesquieu was one of the great political philosophers of the Enlightenment. Insatiably curious and mordantly funny, he constructed a naturalistic account of the various forms of government, and of the causes that made them what they were and that advanced or constrained their development. He used this account to explain how governments might be preserved from corruption. He saw despotism, in particular, as a standing danger for any government not already despotic, and argued that it could best be prevented by a system in which different bodies exercised legislative, executive, and judicial power, and in which all those bodies were bound by the rule of law. This theory of the separation of powers had an enormous impact on liberal political theory, and on the framers of the constitution of the United States of America."" (SEP).Kress: 4920" Tchemerzine: VIII, 459 PMM 197.
Montesquieu (Charles-Louis de Secondat, baron de la Brède et de Montesquieu).
Reference : 1489
(1819)
Paris E. A. Lequien 1819 Huit tomes en quatre volumes in-8, reliure cartonnée recouverte de papier marbré caillouté bleu, pièce de titre rouge (cartonnage de l'époque portant l'étiquette de Pélicier). 350, 340, 378, 352, 272, xii-386 pp., portrait de Montesquieu en frontispice du premier tome gravé par Burdet.
La première édition collective imprimée par Pierre et Jules Didot sur papier vergé. Elle contient De l'Esprit des Lois (tomes 1 à 4 , avec un riche index), Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Dissertation sur la politique des Romains dans la religions, Dialogue de Sylla et d'Eucrate (tome 5), Lettres persanes (tome 6), Oeuvres diverses (tome 7), Pièces diverses sur Montesquieu, commentaires et éloges (tome 8). Quelques rousseurs. (Vicaire, V, 1103) Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Geneve, Barrillot, 1749. 8vo. In contemporary full calf with four raised bands and gilt lettering to spine. Small paper-label to spine. Wear to extremities, boards with scratches and holes in the leather showing the wooden boards. Wormholes to spine. Part 1 with underlignings and marginal annotations. Bookblock split between part 1 and 2, otherwise internally nice and clean. (4), XXIV, 356, (4), 358, (6), XII, 383 pp.
Early edition, published the year after the original, corrected by the author, of this seminal work, ""[i]n many ways one of the most remarkable works of the eighteenth century"" (PMM 197), in which the author presents his theory of constitutional monarchy, advocating constitutionalism and the separation of powers, and explains human laws and social institutions. Montesquieu began writing this his magnum opus in 1743, by the end of which year he had almost finished the first draft of it. The same year he began the first of two great revisions of it, which he finished in 1746. In 1747 he finished his second revision, adding several new chapters, and chose J. Barrillot from Geneva to publish the work, which finally appeared for the first time in November 1748, in two quarto volumes, with no mention of author or year. Numerous editions and issues appeared the following months and years, and by 1751 22 editions of the work had appeared. Already in 1750 the work was published in English, the English editions amounting to 10 by 1773, and by 1801 the work had appeared in both German (1789), Dutch, Danish, Polish, Italian, and Russian (1801). The work exercised the greatest of influence, both negative and positive, and numerous anti-Montesquieu-pamphlets and articles appeared during the last half of the 18th century. Because of the work, Montesquieu was also attacked by the Sorbonne, as well as in the general assembly of the French clergy, and in Rome. In 1751 the work was placed on the Index.As the number of editions, translations etc. bears witness to, the work provided the greatest of impact on 18th century political thought as well as actual politics and law. In fact, few other works can be claimed to possess the same power of influence as this one, directly affecting the likes of Tocqueville and Catherine the Great. Although Montesquieu had to defend himself against great thinkers like Voltaire, ""his theories underlay the thinking which led up to the American and French revolutions, and the United States Constitution in particular is a lasting tribute to the principles he advocated."" (PMM 197). ""Montesquieu was one of the great political philosophers of the Enlightenment. Insatiably curious and mordantly funny, he constructed a naturalistic account of the various forms of government, and of the causes that made them what they were and that advanced or constrained their development. He used this account to explain how governments might be preserved from corruption. He saw despotism, in particular, as a standing danger for any government not already despotic, and argued that it could best be prevented by a system in which different bodies exercised legislative, executive, and judicial power, and in which all those bodies were bound by the rule of law. This theory of the separation of powers had an enormous impact on liberal political theory, and on the framers of the constitution of the United States of America."" (SEP).(PMM 197 - first edition)
Amsterdam, Zacharie Chatelaine, 1749. 8vo. In contemporary full calf with four raised bands and richly gilt spine. Wear to extremities, boards with large wormholes, with loss of leather. Upper 1 cm of leather on spine missing. Ex-libris pasted on to pasted down front end-paper. Internally fine and clean. (4), XXIV, 356, (4), 358, (4), 383 pp.
First Amsterdam-edition, corrected by the author, of this seminal work, ""[i]n many ways one of the most remarkable works of the eighteenth century"" (PMM 197), in which the author presents his theory of constitutional monarchy, advocating constitutionalism and the separation of powers, and explains human laws and social institutions. Montesquieu began writing this his magnum opus in 1743, by the end of which year he had almost finished the first draft of it. The same year he began the first of two great revisions of it, which he finished in 1746. In 1747 he finished his second revision, adding several new chapters, and chose J. Barrillot from Geneva to publish the work, which finally appeared for the first time in November 1748, in two quarto volumes, with no mention of author or year. Numerous editions and issues appeared the following months and years, and by 1751 22 editions of the work had appeared. Already in 1750 the work was published in English, the English editions amounting to 10 by 1773, and by 1801 the work had appeared in both German (1789), Dutch, Danish, Polish, Italian, and Russian (1801). The work exercised the greatest of influence, both negative and positive, and numerous anti-Montesquieu-pamphlets and articles appeared during the last half of the 18th century. Because of the work, Montesquieu was also attacked by the Sorbonne, as well as in the general assembly of the French clergy, and in Rome. In 1751 the work was placed on the Index.As the number of editions, translations etc. bears witness to, the work provided the greatest of impact on 18th century political thought as well as actual politics and law. In fact, few other works can be claimed to possess the same power of influence as this one, directly affecting the likes of Tocqueville and Catherine the Great. Although Montesquieu had to defend himself against great thinkers like Voltaire, ""his theories underlay the thinking which led up to the American and French revolutions, and the United States Constitution in particular is a lasting tribute to the principles he advocated."" (PMM 197). ""Montesquieu was one of the great political philosophers of the Enlightenment. Insatiably curious and mordantly funny, he constructed a naturalistic account of the various forms of government, and of the causes that made them what they were and that advanced or constrained their development. He used this account to explain how governments might be preserved from corruption. He saw despotism, in particular, as a standing danger for any government not already despotic, and argued that it could best be prevented by a system in which different bodies exercised legislative, executive, and judicial power, and in which all those bodies were bound by the rule of law. This theory of the separation of powers had an enormous impact on liberal political theory, and on the framers of the constitution of the United States of America."" (SEP). Tchemerzine VIII, p. 460(Kress: 4920 - first edition)(PMM 197 - first edition)
1819 .Nouvelle édition contenant l'éloge de Montesquieu par M. Villemain, les notes d'Helvetius, de Condorcet, et le commentaire de Voltaire sur l'Esprit des Lois. A Paris, Chez E. A. Lequien, 1819, 8 volumes petit in-8, maroquin brun, dos lisses ornés de frises, roulettes et filets dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, plats ornés d'un encadrement et motif géométrique au trait noir frappé de rosettes dorées à chaque intersection (reliure de l' époque).Jolie et intéressante édition imprimée par Didot L'ainé. Un portrait-frontispice gravé par Burdet au Tome 1.Exemplaires dans un état exceptionnel ... reliure de l'époque charmante ... du plus bel effet ....