[GUERRE D'INDÉPENDANCE AMÉRICAINE - MANUSCRITS / AMERICAN WAR OF INDEPENDENCE - MANUSCRIPTS] MONTEIL (François-Aymar, chevalier de).
Reference : 4472
(1776)
Brest, St Domingue, et à bord de la "Renomée" et du "Conquérant"..., 1776-1779. 1776 30 manuscrits rédigés à lencre brune de : I. [2] pp. in-folio ; II. [8] pp. in-4° ; III. [1] p. in-4° ; IV. [2] pp. in-folio ; V. [2] pp. in-4° ; VI. + VII. [3] pp. in-4°; [8] ff. doubles in-8° et in-4° ; [14] ff. doubles ou simples in-8°, in-4° et in-folio. (taches, traces de plis, défauts d'usage.) Cartonnage à rabats ancien recouvert de papier bleu, fermeture à lacet.
Ensemble de 30 documents manuscrits provenant des archives personnelles de François-Aymar, chevalier de Monteil (1725-1787), lun des plus brillant officier de marine française de la guerre dindépendance des États-Unis, membre fondateur de la société des Cincinnati. François de Monteil entre dans les Gardes de la Marine à Toulon le 15 août 1741. Il sillustre dés le début de sa carrière notamment lors de combats contre les Anglais. En 1746, il est nommé Enseigne de Vaisseau et Lieutenant de Vaisseau en 1756. Il se distingue au cours de la guerre de 7 ans, notamment aux combats de Gondelour (29 avril 1758), de Négapatam (30 août 1758) et de Pondichery (10 septembre 1759). 30 mars 1759 : il est fait Chevalier de lOrdre Royal de St Louis. En 1766, il participe au raid mené contre les établissements anglais de Terre Neuve. Il occupe ensuite différents postes de commandement à terre (Inspecteur des forêts et des ateliers de mature, Commandant des Gardes de la Marine, Major dinfanterie au régiment de Rochefort, Brigadier des Armées Navales), et à la mer : il commande la frégate la Zéphyr pour une mission au Levant. Le 17 février 1776, le roi Louis XVI lui écrit de Versailles « Monsieur le Chevalier de Monteil, vous ayant choisi pour commander ma frégate La Renommée que je fais armer au Port de Brest, je vous fais cette lettre pour vous dire que mon intention est que vous suiviez cette destination. Sur ce, Je prie Dieu qu'il vous ait Monsieur le Chevalier de Monteil, en sa sainte garde ». Le 20 avril, alors quil commande cette frégate, il heurte un récif à la sortie de Brest et subit de graves avaries. Il est acquitté par le Conseil de Guerre le 28 mai. Le 1er juillet 1777 : il est nommé commandant de la compagnie des Gardes de la Marine à Brest. Du 1er avril 1778 au 31 décembre 1779, il assure le commandement du Conquérant dans la flotte de dOrvilliers. Il participe à la bataille dOuessant en juillet 1778, au cours de laquelle il est blessé, et à la campagne de la Manche de larmée navale franco-espagnole de mai à octobre 1779. Il est fait Chevalier de lOrdre de St Lazare et du Mont Carmel. Le 4 mai 1779, il est promu Chef descadre. Du 1er janvier 1780 au 21 juillet 1781, il commande le vaisseau de 74 le Palmier dans lescadre de Guichen et prend part aux trois combats de la Dominique les 17 avril, 15 et 19 mai 1780. Le 9 mai 1781, avec cinq vaisseaux et deux frégates il attaque à la demande des Espagnols, létablissement de Pensacola (Floride) tenu par les Anglais quil contraint à capituler. Le roi a approuvé quil accepte le portrait enrichi de diamants que lui a fait adresser le Roi dEspagne pour le remercier. Du 21 juillet au 14 décembre 1781, il commande à bord du vaisseau de 80 le Languedoc, larrière garde de la flotte de de Grasse à la victoire de la Chesapeake (5 septembre 1781). Le 1er septembre 1781 : il est fait Commandeur de lOrdre Royal de St Louis. Le 8 février 1783, il est promu Lieutenant Général des Armées Navales et sera membre fondateur de la Société des Cincinnati de France le 7 janvier 1784. Les présentes archives provenant de ce célèbre marin sont constituées de : I. Lettre autographe du chevalier de Monteil, à bord de la Renommée le 14 avril [1776] (2 pp. in-fol.), relatant une sortie effectuée au large de Brest avec la "Perle" et le "Moucheron", et évoquant les qualités de la "Renommée" comparable à lancienne "Sylphide", aussi bien pour gouverner que pour porter la voile. Le chevalier est préoccupé par lamélioration des navires français alors que sannonce la guerre contre les Anglais : « Je ne manquerais pas au retour de dresser un devis relatif aux perfections quon pourrait ajouter aux frégates de cette espèce dont lusage est cher à la paix mais qui peuvent être dune très grande utilité à la guerre » II. Lettre autographe, Brest 23 juin 1776, adressée à son frère Charles François Just, marquis de Monteil (8 pp. in-4°). Lettre écrite avant son départ pour Saint-Domingue. Monteil annonce à son frère son prochain départ pour Saint-Domingue. Il regrette que le secret de cette mission ait été mal gardé et sétonne davoir été désigné pour commander une frégate, alors que des officiers plus jeunes que lui dirigent des vaisseaux de 74 canons. Son frère, qui doit rencontrer le ministre, pourrait intervenir en sa faveur : « Je mabstiendrai de rien dire à M. de Sartine, dont il put inférer que je pars mécontent; de votre côté, faites-lui envisager la manière dont il me traite, et que du moins, il doit en toute justice, envoyer le plus tôt possible une des 10 ou 12 frégates quon dispose ici, me relever, pour quen cas darmement je prenne ma place, et quil doit honnêtement me laisser le moins longtemps possible aux ordres, ou de M. Dennery, ou à ceux de M. de Traversais mon cadet, surtout nayant point de division à mon commandement, et me trouvant très déplacé sur la plus belle frégate mais la moins logeable et la plus incommode que corsaire ait jamais monté »... Il ajoute : « Javoue quen ce quil mest permis de voir ici de mes paquets, il est apparent que je ne prendrai point de vivres à St Domingue, quainsi jen repartirai le plus tôt quil se pourra. On me recommande de tenir la mer, de relâcher dans les ports le moins possible. Jamais recommandation ne fut plus superflue, lorsquon doit supposer que je sais que les ports jusque vers la fin de septembre en ces climats, sont les plus malsains quon puisse limaginer, et quand heureusement la mer, en ce temps, est toujours assez saine » ... Il annonce quil va demeurer à bord de son bâtiment, et quil quittera Brest pour Cadix avec trois autres frégates dès que les vents seront favorables. « Vous sentez [...] combien il mimporte dêtre instruit de ce que vous aurait pu dire au ministre quand vous pourrez le voir et lui demander que vu lapparence dun grand armement, il ne me laisse pas en une colonie aux ordres de tout le monde, avec ma frégate où je suis dépourvu de toutes commodité. Que ce serait me faire payer trop cher un malheur, où le conseil de guerre ma jugé innocent : que sans ce malheur, armant de grands navires, il neut pu avoir lidée de men priver, pour me restreindre à une seule frégate désormais le lot de nos lieutenants » ... III. Pièce manuscrite signée « Michel » : description du gréement de la "Renommée", Brest 7 mai 1777 (1 p. in-4°), avec les dimensions, en pieds, des différentes voiles de la frégate (envergure, chute et bordure). IV. « Devis de la frégate du Roy la Renommée au retour de la campagne de 12 mois 25 jours, finie le 29 avril [1777], que cette frégate vient de faire sous le commandement de Mr le Cher de Monteil, faisant partie de lescadre commandée par Mr le Cte Duchaffaut, et ensuite aux côtes de St Domingue » (2 pp. in-folio.) : caractéristiques techniques du bâtiment, embarquement du lest et des munitions au départ de Brest en juin 1776 V. Lettre écrite en son nom, Môle Saint-Nicolas [Saint-Domingue] 7 janvier 1777 (2 pp. in-4°). Il est question de la maladie de Monteil, atteint dune « fièvre continue », de la protection du cabotage libre le long des côtes de Saint-Domingue, et de la guerre dIndépendance américaine : « Les bâtiments américains anglais paraîtront peu à lavenir dans ces parages, si toutefois ce que nous apprîmes hier par un capitaine de bateau français venant de New York est vrai. Il assure que les troupes royalistes nétaient à son départ quà cinq milles de Philadelphie, que le Congrès en était délogé, que chacun fuyait et abandonnait cette ville. Les Hessois et les Ecossais au dire de ce capitaine ont le plus contribué au succès du général Howe ». VI et VII. 2 Lettres autographes signées par F. Hofer, augustin, aumônier du bagne, Brest 24 et 26 mai 1777 (3 pp. in-4°), sur ses dépenses lors de ses campagnes avec le chevalier de Monteil. VIII. Correspondance du Chevalier davril, mai et juin 1779 ( 8 ff doubles in 8° et in 4°) rédigées à Brest et à bord du « Conquérant ». Le Chevalier évoque le prochain départ de lescadre dOrvilliers et le début de sa mission. Depuis 1778, il commande le vaisseau le Conquérant dans lescadre du comte dOrvilliers. il participa à la bataille dOuessant au cours de laquelle il est blessé. En mai 1779, lescadre reprends la mer pour, de conserve avec la flotte espagnole, protéger un débarquement en Angleterre. Après avoir rencontré une escadre anglaise qui esquiva le combat, et éprouvé par une épidémie qui décimait les équipages, dOrvilliers dut annuler le projet et rentra à Brest en septembre. Brest 28 [avril]. « Je moccupe fort de mon vaisseau, il fait des temps affreux ; La Motte Picquet continue à ne trouver pas un seul petit moment, voilà ce qui arrive et ce qui fait souvent regretter lindécision dans les partis. Sur une idée insuffisamment expliquée pour que lescadre et le convoy allât à Rochefort incorporer celuy qui est à lisle dAix, MM. de Guichen et La Motte Picquet ont envoyé un courrier pour scavoir si on persiste dans cette idée, ou on croit dune autre part quil paroit venir à la tête du ministre, dappuyer le tout par les 25 vaisseaux quon espère avoir prêts le 15 may, par la jonction des 4 relâchés à Lorient [...] On attend de sçavoir le sort de lEngageante et du reste du convoy. Tout cela achalande fort les corsaires » ... Brest 12 mai. « Il faudra, au moins quelques jours avant la levée des ancres, prescrire les guidons pour suppléer les pavillons des chefs, or sur cela je suis bien décidé à me refuser darborer rien que ma simple flamme, à laquelle je me suis réduit et où jai été imité, par MM. Hector et Beausset. Il faut que M. de S[artine] soit un homme bien étrange, de nous faire dire par sa lettre du 12 mars, quil a suffisamment de généraux [...] et à présent quil paroit convenir quil na à peu près rien du tout pour suppléer les généraux que sa liste luy a pu fournir, nous bercer et nous faire attendre à la dernière de toutes les extrémités [...] la forme quon a laissé prendre à cette guerre est des plus affligeantes pour ceux qui sy livraient avec ardeur. Linaction des forces de Ponant, le séjour ridicule de nos frégates dans les rades ou ports, celuy aussi des vaisseaux susceptibles comme le mien de marche avantageuse, le désordre de larsenal, le manque de chefs à son détail ; le défaut dautres chefs pour les hôpitaux, les revues, les classes, les envoys à tirer des ports intermédiaires : en général, toute lorganisation dune marine en mouvement, a rendu son mouvement tardif et bien infructueux » ... Brest 19 mai. « La jonction des 3 vaisseaux de Rochefort, des deux de Toulon, surtout lextrême difficulté de compléter larmée, sont des obstacles quil sera peut etre [?] de vaincre avant la fin du mois. [] je regrette les brèches affreuses que les maladies ont fait à mon équipage ainsi quaux autres. On doit à jamais sentir que ceux qui depuis 2 ans crioient pour des casernes et des hôpitaux voyoient bien, on y supplée du mieux possible en élevant des baraques » à bord du Conquérant 3 juin. « Lexemple de tant de marins victimes ici de nos déficits en casernes, hôpitaux, &c., doivent exciter dès notre départ à travailler bien assidûment. M. de Sartine scait tout ce que je luy ai écrit pour quon délogeât les capucins sans se contenter du vain secours de leur cloître pour nos convalescents. Il faut tout prendre, il y a deux ans que cela devroit être fait, on y logera 800 à 1000 convalescents ». 3 copies de lettres de Monteil à Sartine, Brest, à bord du Conquérant, avril-mai 1779, demandant sa promotion au grade de chef descadre (quil obtient en mai 1779) IX. Ensemble de 14 lettres et documents divers, la plupart des courriers adressés au chevalier en1779 (in-8°, in-4° et in-folio) : réponse du vicomte (Marly 5 mai 1779) ; lettre de nomination du chevalier dans lOrdre de Saint-Lazare ; 12 mai 1779, affaire concernant le marquis de Mirepoix, un sous-commissaire de la marine ayant servi en Inde, le départ de la flotte espagnole de Cadix, sa nomination au grade de chef descadre, une livraison de farine à bord du Conquérant, copie dun ordre à Du Couëdic [ Charles Louis du Couëdic (1740-1780), célèbre pour le combat acharné qu'il livre, le 6 octobre 1779, à bord de la frégate La Surveillante contre la frégate anglaise HMS Quebec. Il meurt le 7 janvier 1780 à Brest des suites de ses blessures.]; sur son intention de ne « tenir la mer » que jusquau 8 septembre tout au plus Précieux documents levant le voile sur période cruciale de la vie de ce célèbre marin, de son échouage en 1776 qui faillit briser sa carrière à sa nomination au grade de chef descadre en mai 1779 ; documents permettant une approche intime des préoccupations et des actions de ce célèbre marin, qui fut, par les postes quil occupa à terre et à la mer, à la fois artisan de la modernisation de la flotte française et homme daction au cur de combats majeurs de la guerre dindépendance américaine. Provenance : archives personnelles du chevalier. 30 manuscripts written in brown ink by : I. [2] pp. in-folio; II. [8] pp. 4to ; III. [1] p. 4to ; IV. [2] pp. in-folio ; V. [2] pp. 4to ; VI. + VII. [3] pp. 4to ; [8] double ff. 8vo and 4to ; [14] double or single ff. 8vo, 4to and in-folio. Antique blue paper-covered boards with flaps. Set of 30 handwritten documents from the personal archives of François-Aymar, chevalier de Monteil (1725-1787), one of the most brilliant French naval officers of the American War of Independence and a founding member of the Society of the Cincinnati. François de Monteil joined the Navy Guards in Toulon on August 15, 1741. He distinguished himself from the beginning of his career, notably during battles against the English. In 1746, he was appointed Ensign and Lieutenant in 1756. He distinguished himself during the Seven Years' War, notably in the battles of Gondelour (April 29, 1758), Negapatam (August 30, 1758) and Pondichery (September 10, 1759). March 30, 1759: he was made a Knight of the Royal Order of St Louis. In 1766, he participated in the raid against the English settlements in Newfoundland. He then held various command positions on land (Inspector of Forests and Mature Workshops, Commander of the Marine Guards, Infantry Major in the Rochefort Regiment, Brigadier of the Naval Armies), and at sea: he commanded the frigate the Zephyr for a mission to the Levant. On February 17, 1776, King Louis XVI wrote to him from Versailles: "Mr. Chevalier de Monteil, having chosen you to command my frigate La Renommée that I am having fitted out in the Port of Brest, I am writing you this letter to tell you that it is my intention that you follow this destination. I pray to God that he will have you, Mr. Chevalier de Monteil, in his holy custody. On April 20, while in command of this frigate, he hit a reef as he left Brest and suffered serious damage. He was acquitted by the Council of War on May 28. July 1, 1777: he was appointed commander of the company of the Navy Guards in Brest. From April 1, 1778 to December 31, 1779, he was in command of the Conqueror in the fleet of d'Orvilliers. He took part in the battle of Ouessant in July 1778, during which he was wounded, and in the Channel campaign of the Franco-Spanish naval army from May to October 1779. He was made a Knight of the Order of St Lazarus and Mount Carmel. On May 4, 1779, he was promoted to Chief of Squadron. From January 1, 1780 to July 21, 1781, he commanded the 74th vessel le Palmier in the Guichen squadron and took part in the three battles of the Dominica on April 17, May 15 and 19, 1780. On May 9, 1781, with five ships and two frigates, he attacked, at the request of the Spaniards, the establishment of Pensacola (Florida) held by the English, whom he forced to surrender. The king approved that he accept the portrait enriched with diamonds that the King of Spain had sent him to thank him. From July 21 to December 14, 1781, he commanded the rear guard of Grasse's fleet on board the 80th vessel Languedoc at the Chesapeake victory (September 5, 1781). September 1, 1781: he was made Commander of the Royal Order of St Louis. On February 8, 1783, he was promoted to Lieutenant General of the Naval Armies and became a founding member of the Society of Cincinnati of France on January 7, 1784. The present archives from this famous sailor consist of : I. Autograph letter from the Chevalier de Monteil, on board the Renommée on April 14 [1776] (2 pp. in-fol.), relating an outing off the coast of Brest with the "Perle" and the "Moucheron", and evoking the qualities of the "Renommée" comparable to the old "Sylphide", both for steering and for sailing. The knight is preoccupied by the improvement of French ships while the war against the English is coming: "I would not fail on my return to draw up an estimate relating to the perfections which one could add to the frigates of this kind whose use is expensive in peace but which can be of a very great utility in the war..." II. Autograph letter, Brest June 23, 1776, addressed to his brother Charles François Just, marquis of Monteil (8 pp. in-4°). Letter written before his departure for Saint-Domingue. Monteil announces to his brother his next departure for Saint-Domingue. He regrets that the secret of this mission was badly kept and is astonished to have been designated to command a frigate, whereas younger officers than him direct 74-gun ships. His brother, who was to meet with the minister, could intervene on his behalf: "I will refrain from saying anything to M. de Sartine, from which he could infer that I am leaving unhappy; on your side, make him consider the way he treats me, and that at least, he must in all fairness, send as soon as possible one of the 10 or 12 frigates that are at his disposal here, to relieve me, so that in the event of an armament, I will be able to take my place, and that he must honestly leave me for as little time as possible at the orders of M. Dennery, or to those of Mr. de Traversais my junior, especially not having a division at my command, and finding myself very out of place on the most beautiful frigate but the least lodgable and the most inconvenient privateer ever to have sailed"... He adds: "I admit that from what I am allowed to see here of my packages, it is apparent that I will not take any supplies to St. Domingue, so I will leave as soon as I can. I am advised to stay at sea, to stay in the ports as little as possible. Never was this recommendation more superfluous, when one must suppose that I know that the ports until the end of September in these climates, are the most unhealthy that one can imagine, and when fortunately the sea, in this time, is always quite healthy "... He announces that he will remain on board his ship, and that he will leave Brest for Cadiz with three other frigates as soon as the winds are favorable. "You feel [...] how important it is for me to be informed of what you could have said to the minister when you can see him and ask him that, given the appearance of a large armament, he not leave me in a colony at the orders of everyone, with my frigate where I am deprived of all comfort. That it would be to make me pay too dearly for a misfortune, in which the council of war judged me innocent: that without this misfortune, arming large ships, he could not have had the idea of depriving me of it, to restrict me to only one frigate from now on the lot of our lieutenants "... III. Handwritten document signed "Michel": description of the rigging of the "Renommée", Brest, May 7, 1777 (1 p. in-4°), with the dimensions, in feet, of the various sails of the frigate (span, leech and edge). IV. "Estimate of the royal frigate the Renommée on the return from the campaign of 12 months and 25 days, finished on April 29 [1777], which this frigate has just completed under the command of Mr. le Cher de Monteil, part of the squadron commanded by Mr. le Cte Duchaffaut, and then to the coasts of St. Domingue" (2 pp. in-folio.): technical characteristics of the ship, loading of ballast and ammunition at the time of departure from Brest in June 1776... V. Letter written in his name, Môle Saint-Nicolas [Saint-Domingue] January 7, 1777 (2 pp. in-4°). It is about Monteil's illness, suffering from a "continuous fever", the protection of free shipping along the coast of Saint-Domingue, and the American War of Independence: "The American English ships will appear little in the future in these parts, if however what we learned yesterday from a French ship captain coming from New York is true. He assures us that the Royalist troops were only five miles from Philadelphia when he left, that Congress was dislodged, that everyone was fleeing and abandoning that city. The Hessians and Scots, according to this captain, contributed most to the success of General Howe. VI and VII. 2 autograph letters signed by F. Hofer, Augustinian, chaplain of the prison, Brest May 24 and 26, 1777 (3 pp. in-4°), on his expenses during his campaigns with the knight of Monteil. VIII. Correspondence of the Chevalier of April, May and June 1779 (8 double ff in 8° and in 4°) written in Brest and on board of the " Conquérant ". The Chevalier evokes the next departure of the Orvilliers squadron and the beginning of its mission. Since 1778, he has commanded the ship "Le Conquérant" in the squadron of the Count of Orvilliers. He participated in the battle of Ushant during which he was wounded. In May 1779, the squadron set sail again to protect a landing in England together with the Spanish fleet. After encountering an English squadron that dodged the battle, and tested by an epidemic that decimated the crews, d'Orvilliers had to cancel the project and returned to Brest in September. Brest 28 [April]. "I am very busy with my ship, the weather is terrible; La Motte Picquet continues not to find a single moment, that is what happens and what often makes one regret indecision in parties. On an insufficiently explained idea for the squadron and the convoy to go to Rochefort to incorporate the one that is on the isle of Aix, Messrs. de Guichen and La Motte Picquet have sent a letter to find out if they persist in this idea, or if they believe on the other hand that it seems to come to the head of the minister, to support the whole by the 25 ships that they hope to have ready on May 15, by joining the 4 released at Lorient [...] They are waiting to know the fate of the Engageante and the rest of the convoy. All this is very interesting for the corsairs" ... Brest, May 12. "It will be necessary, at least a few days before the lifting of the anchors, to prescribe the guidons to replace the flags of the chiefs, but on that I am well decided to refuse to display anything but my simple flame, to which I have reduced myself and where I have been imitated by Messrs Hector and Beausset. M. de S[artine] must be a very strange man, to have us say in his letter of March 12, that he has enough generals [...] and now that he seems to agree that he has almost nothing at all to replace the generals that his list was able to provide him with, to lull us into waiting for the last of all extremes [...] the form that this war has been allowed to take is most distressing for those who were engaged in it with ardor. The inactivity of the Ponant forces, the ridiculous stay of our frigates in the roadsteads or ports, that of the vessels susceptible like mine of advantageous marching, the disorder of the arsenal, the lack of chiefs in its detail; the lack of other chiefs for the hospitals, the reviews, the classes, the dispatches to be drawn from the intermediate ports: in general, all the organization of a navy on the move, made its movement late and quite unfruitful " ... Brest May 19. "The junction of the 3 ships of Rochefort, of the two of Toulon, especially the extreme difficulty of completing the army, are obstacles that it will be possible [?] to overcome before the end of the month. [...] I regret the terrible losses that the illnesses have caused to my crew as well as to the others. One must forever feel that those who have been crying out for barracks and hospitals for the past two years are seeing that they are being compensated for as best they can by building barracks." ... on board the Conqueror June 3. "The example of so many sailors who are victims here of our deficits in barracks, hospitals, &c., must excite us as soon as we leave to work very assiduously. M. de Sartine knows all that I wrote to him so that the Capuchins would be dislodged without being satisfied with the vain help of their cloister for our convalescents. It is necessary to take everything, it should have been done two years ago, 800 to 1000 convalescents will be housed there". - 3 copies of letters from Monteil to Sartine, Brest, on board the Conquérant, April-May 1779, requesting his promotion to the rank of squadron leader (which he obtained in May 1779) IX. Set of 14 letters and various documents, most of them addressed to the knight in 1779 (in-8°, in-4° and in-folio): reply of the viscount (Marly 5 May 1779); letter of nomination of the knight in the Order of Saint Lazarus; May 12, 1779, affair concerning the Marquis de Mirepoix, a deputy commissioner of the navy having served in India, the departure of the Spanish fleet from Cadiz, his nomination to the rank of squadron leader, a delivery of flour on board the Conqueror, copy of an order to Du Couëdic [ Charles Louis du Couëdic (1740-1780), famous for the fierce battle he fought on October 6, 1779, on board the frigate La Surveillante against the English frigate HMS Quebec. He died on January 7, 1780 in Brest as a result of his wounds]; on his intention to "hold the sea" only until September 8 at the most... Precious documents revealing the crucial period in the life of this famous sailor, from his grounding in 1776 which nearly ended his career to his appointment to the rank of squadron leader in May 1779; documents allowing an intimate approach to the concerns and actions of this famous sailor, who was, through the positions he held on land and at sea, both a craftsman of the modernization of the French fleet and a man of action at the heart of major battles of the American War of Independence. Provenance: personal archives of the knight.
Phone number : 06 81 35 73 35
Plaquette in-12, agrafée, paginée de 796 à 809. Extrait du numéro spécial Le Français langue vivante de la revue Esprit, novembre 1962.
Plaquette in-8, agrafée, paginée de 77 à 104. Extrait des Archives de Sociologie des Religions n° 16-1963, illustrations, bibliographie. Rare.
Plaquette in-8, agrafée, paginée de 69 à 98. Extrait des Archives de Sociologie des Religions n° 19-1965. Rare.
HOCHART, Bernard ; SAUVAIGE, Jehan ; BEHU, Noël ; [ MONTEIL, Amans-Alexis ; DELZANT, Alidor ]
Reference : 65863
(1563)
1 vol. long in-folio (41,5 x 20,5 cm) reliure XIXe demi-vélin blanc, 8 ff. manuscrits sur vélin, interfoliés de 8 ff. de papier vergé XIXe portant la retranscription manuscrite du texte original
On trouve ce beau recueil décrit en 1835 par l'historien Amans-Alexis Monteil (1769-1850) dans son « Traité des Matériaux manuscrits de divers genres d'histoire » : « C'est un de ces précieux manuscrits qui disent beaucoup depuis la première jusqu'à la dernière ligne quand on sait les faire parler ». Alexis Monteil déduit de nombreux renseignement intéressant de ce manuscrit, par exemple qu'il n’y avait pas encore de registres d'état civil', que « en prêtant serment on donnait la main à celui qui le recevait », que l'on « donnait à ferme les droits de douane », qu'il y avait « sur l'Escaut, au passage de Condé, deux péages, deux droits, dont l'un, le grand, appartenait aux bourgeois de la ville si aujourd'hui vous ne voulez plus les appeler les seigneurs, et l'autre, le petit, appartenait au seigneur de la Marche ». On trouvera dans ce manuscrit le rôle (liste) du visnaige par eau, du visnaige par terre, mais aussi deux rôles de tonlieux et d'étalages. L'ouvrage a été relié (on a conservé l'ancienne pièce de vélin qui servait probablement de dos au document d'origine) et interfolié (avec la transcription partielle mais néanmoins assez complète), par Alexis Monteil lui-même. Dans un de ces catalogues de vente, Monteil écrivait d'ailleurs à propos de ses manuscrits : « Les manuscrits historiques sur parchemin ont leurs feuillets séparés par des feuillets en papier d'égale dimension, sur lesquels ont été extraits les passages les plus intéressants dont on a eu besoin ». La provenance de de cet important document est remarquable : des bibliothèques d'Alexis Monteil puis d'Alidor Delzant, avec sur la couverture d'origine du document sa signature autographe précisant « Bibliothèque de Paraÿs, Lot et Garonne, juillet 1898 » et son bel et grand ex-libris gravé en garde. De plus, un petit billet manuscrit rédigé par Delzant fournit des hypothèses à propos de Noël Béhu et précise : « Voir mes papiers relatifs à Condé Maltôtes 1570 et le rôle qui me vient de la vente d'Alexis Monteil ». Secrétaire et exécuteur testamentaire des frères Goncourt et du grand critique et écrivain Paul de Saint-Victor, Alidor Delzant (1848-1905) est né à Condé-sur-Escaut (Nord) et meurt à Parays (Lot-et-Garonne). Beau document, bien relié, de belle provenance. Monteil, Traité, 150 s.
1895 Paris, Ancienne Librairie Germer Baillière & Cie., Félix Alcan, Éditeur, [1895]. folio,s.d. [1895], gr. in-4 , demi-veau rouge à coins,dos à nerfs accidenté, [Rel. de l'époque], dos passé, titre et plat supérieur frottés,texte frais,sans rousseurs.. 2 ff.n.ch., x, 462 pp., 1 f.n.ch., portrait et 1 carte hors texte en couleurs. Numa Broc, Afrique, pp. 235-236. Édition originale, ornée d'un portrait de l'auteur en frontispice, 64 gravures dans le texte par Riou, certaines à pleine page, 15 cartes dans le texte et 1 carte repliée hors texte en couleurs. Préfacé par le vicomte Melchior de Vogüé, l'ouvrage relate le voyage du lieutenant-colonel Monteil à travers le Sénégal, le Mali, le Niger, le Nigéria et la Libye. L'objectif de cette mission était de reconnaître les pays situés entre le Niger et le Tchad, en particulier la ligne Say-Barroua, qui délimitait arbitrairement les zones d'influence française et anglaise. À partir de Saint-Louis du Sénégal, l'expédition Monteil passa par Kayes, Kita, Bamako et Ségou Sikoro, traversa la boucle du Niger jusquà Say, puis gagna le Lac Tchad par Sokoto et Kano, avant de se diriger vers Tripoli. Monteil est ainsi le premier Français à se rendre au lac Tchad, et le premier Européen à y parvenir par l'Atlantique. Les illustrations ont été réalisées d'après les documents de l'auteur et les photographies du commandant Quiquandon.
Paris: Ancienne Librairie Germer Baillière & Cie., Félix Alcan, Éditeur, [1895]. folio. pp. 2 p.l., x, 462, [2]. with half-title. double-page coloured map, frontis. portrait.Relation très remarquable (Chadenat - 641). "La "mission Monteil" est une mission politique et topographique visant à reconnaître les pays entre Niger et Tchad qui n'avaient plus été parcourus depuis le voyage de H. Barth (1850-54), et en particulier la ligne Say-Barroua, qui délimitait arbitrairement les zones d'influence française et anglaise dans des régions en fait mal connues. Monteil est le premier français à se rendre au Lac Tchad, et le premier européen à y parvenir par l'Atlantique. Il passe des traités de protectorat (à San, au Liptako) et un traité de commerce avec le sultan de Sokoto.
BEL EXEMPLAIRE EDITION ORIGINALE
Voyage à travers le Soudan et du Sahara accompli pendant les années 1890-91-92 Grand in 4° (320 x 230mm) relié demi marocain bleu, dos à 5 nerfs décorés bleu, tranche Jaspée, envoi de l’auteur Bel exemplaire 2ff.n.ch.,x,462 pp, 1 f.n.ch., Portrait et une carte hors texte en couleur. Numa Broc, Afrique, pp 235-236. Édition originale ornée d’un portrait de l’auteur en frontispice, 64 gravures dans le texte par Riou, certaines à pleine page, 15 cartes dans le texte et une carte repliée hors-texte en couleur . préfacé par le vicomte Melchior de Vogue, l’ouvrage relate le voyage du lieutenant-colonel Monteil à travers le Sénégal, le Mali, le Niger, le Nigéria et la Libye. l’objectif de cette mission était de reconnaître les pays situés entre le Niger et le Tchad, en particulier la ligne Say-barroua, qui délimitait arbitrairement les zones d’influence française et anglaise. A partir de Saint-Louis du Sénégal l’expédition Monteil passa par Kayes, Kita, Bamako et Ségou Sikoro, traversa la boucle du Niger jusqu’à Say, puis gagna le lac Tchad par Sokoto et Kano, avant de se diriger vers Tripoli. Monteil est ainsi le premier Français à se rendre au lac Tchad et le premier européen à y parvenir par l’Atlantique . Les illustrations ont été réalisées d’après les documents de l’auteur et les photographies du Commandant Quiquandon . Bon exemplaire de cette importante relation. Journey through Sudan and the Sahara accomplished during the years 1890-91-92 Large in 4° (320 x 230mm) bound half moroccan blue, spine with 5 blue decorated nerves, jaspered edge, author's delivery Nice copy 2ff.n.ch.,x,462 pp, 1 f.n.ch., Portrait and a colour non-text map. Numa Broc, Africa, pp 235-236. Original edition decorated with a portrait of the author in frontispiece, 64 engravings in the text by Riou, some full page, 15 maps in the text and a map folded out of text in color . With a preface by Viscount Melchior de Vogue, the book recounts Lieutenant Colonel Monteil's journey through Senegal, Mali, Niger, Nigeria and Libya. The aim of this mission was to recognize the countries located between Niger and Chad, in particular the Say-barroua line, which arbitrarily delimited the French and English zones of influence. From Saint-Louis in Senegal, the Monteil expedition passed through Kayes, Kita, Bamako and Ségou Sikoro, crossed the loop of the Niger as far as Say, then reached Lake Chad via Sokoto and Kano, before heading for Tripoli. Monteil is thus the first Frenchman to reach Lake Chad and the first European to reach it by the Atlantic. The illustrations are based on the author's documents and Commander Quiquandon's photographs. A good example of this important relationship.
Monteil Frédéric - de Monteil F.,Fenering S. - Chemouny A.,de Monteil F.
Reference : 24132
(1974)
Baboo 1974
Etat moyen Format Coquille
Paris, Brouillet, Paris, Brouillet1873 ; petit in-8, broché, couv. imprimée. 144 pp.ÉDITION ORIGINALE dédiée au journaliste et voyageur Gaston Lemay, un ami intime d’Edgar Monteil : “une histoire d’un frère ignorantin venant de moi ne saurait surprendre, car tu m’as toujours entendu accuser le cléricalisme de tous les maux qui frappent la société.”Récit à la première personne. C’est la vie d’un jeune paysan du Cantal placé par son père chez les frères à Mauriac. Récit glaçant des sévices subis pendant son enfance, son adolescence auprès de ces gardes chiourmes en soutane, comment il a tenté de fuir, etc. Jusqu’à ce qu’il devienne lui-aussi un frère ignorantin ivrogne, brutal et pervers. Les familles aisées confiaient l’éducation de leurs héritiers aux jésuites, aux oratoriens et autres soutanosaures érudits. Les classes défavorisées faisaient “dresser” les leurs chez les frères des écoles chrétiennes, appelés ignorantins, qui sévissaient surtout dans l’Est de la France. Le livre fit scandale. Le frère Philippe, Supérieur des Frères de la doctrine chrétienne déposa plainte en correctionnelle en décembre 1873, pour diffamation. Monteil fut condamné à un an de prison, 10000 fr. de dommages-intérêts et 2 ans de contrainte par corps. L’éditeur Jean Bouillet fut condamné à 6 mois de prison. Monteil préféra l’exil.Edgar Monteil est né à Vire en 1845 et mort à Villejuif en 1921. Sa vie est un roman. En 1867 il a fondé, avec les encouragements de G. Sand, le journal L’Étudiant qui sera supprimé un an plus tard par la police. Rédacteur en 1869 au journal Le Rappel, il côtoie Quinet, Louis Blanc et Victor Schoelcher. Communard, secrétaire de Delescluze, il sera arrêté par les versaillais, emmené à Satory puis emprisonné à Beauvais. Libre-penseur, anticlérical, franc-maçon, il sera persécuté durant l’Ordre moral, mais deviendra un notable de la Troisième République.
MONTEIL, P.-L., Lieutenant-Colonel de l'Infanterie de Marine - Illustrations de RIOU - Préface de M. le Vicomte Melchior de VOGUE
Reference : 18796
PARIS, Anc. Lib. Germer Baillière & Cie , Félix Alcan - Sans date, XIXème siècle - Fort In-4 -1/2 chagrin - Plats & Gardes marbrés - Tranches mouchetées - Bien complet des 65 gravures dont 1 en frontispice -& des 16 cartes dont 1 Hors-texte - Illustrations de RIOU d'après les documents de Lt-Cel Monteil & les photographies du commandant Quiquandon - 459 pages + 4 de table des gravures - Très bel exemplaire - très légères rousseurs sur pages de garde - Très bel exemplaire - 18796
Relation très remarquable (Chadenat - 641). "La "mission Monteil" est une mission politique et topographique visant à reconnaître les pays entre Niger et Tchad qui n'avaient plus été parcourus depuis le voyage de H. Barth (1850-54), et en particulier la ligne Say-Barroua, qui délimitait arbitrairement les zones d'influence française et anglaise dans des régions en fait mal connues. Monteil est le premier français à se rendre au Lac Tchad, et le premier européen à y parvenir par l'Atlantique. Il passe des traités de protectorat (à San, au Liptako) et un traité de commerce avec le sultan de Sokoto." - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
1895 Paris, Félix Alcan, s.d. (1895), grand in 8 de (3)ff., X-462-(2) pp., portrait en frontispice, carte en couleurs dépl. in fine, rel. d'ép. demi-chagrin rouge, dos à nerfs richement orné de caissons dorés, tranches dorées, bon ex. bien complet des cartes et planches.
La "mission Monteil" est une mission politique et topographique visant à reconnaître les pays entre Niger et Tchad qui n'avaient plus été parcourus depuis le voyage de H. Barth (1850-54). Monteil est le premier Français à se rendre au Lac Tchad, et le premier Européen à y parvenir par l'Atlantique. Ouvrage illustré de 65 gravures par RIOU d'après les documents du Lt-Cnel Monteil et les photographies du Commandant Quiquandon, et de 16 cartes.
P., Félix Alcan, s.d. (1895), gr. in-4°, 2 ff.n.ch., x-462, 1 f.n.ch. pp, un portrait gravé de l'auteur en frontispice, 64 gravures dans le texte par Riou, certaines à pleine page, 15 cartes dans le texte et une carte repliée hors texte en couleurs, reliure demi-maroquin vert, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, filet à froid sur les plats, tête dorée, couvertures conservées (rel. de l'époque), dos lég. passé, coiffes et nerfs frottés, bon état. Edition originale
Edition originale, ornée d'un portrait de l'auteur en frontispice, 64 gravures dans le texte par Riou, certaines à pleine page, 15 cartes dans le texte et une carte repliée hors texte en couleurs. Préfacé par le vicomte Melchior de Vogüé, l'ouvrage relate le voyage du lieutenant-colonel Monteil à travers le Sénégal, le Mali, le Niger, le Nigéria et la Libye. L'objectif de cette mission était de reconnaître les pays situés entre le Niger et le Tchad, en particulier la ligne Say-Barroua, qui délimitait arbitrairement les zones d'influence française et anglaise. À partir de Saint-Louis du Sénégal, l'expédition Monteil passa par Kayes, Kita, Bamako et Ségou Sikoro, traversa la boucle du Niger jusqu'à Say, puis gagna le Lac Tchad par Sokoto et Kano, avant de se diriger vers Tripoli. Monteil est ainsi le premier Français à se rendre au lac Tchad, et le premier Européen à y parvenir par l'Atlantique. Les illustrations ont été réalisées d'après les documents de l'auteur et les photographies du commandant Quiquandon. Bon exemplaire de cette importante relation (Numa Broc, Afrique, pp. 235-236).
Paris Félix Alcan s.d. [1895] gr. in-4 demi-veau bleu, dos à nerfs, tranches jaspées, couvertures conservées [Rel. de l'époque], dos passé, titre et plat supérieur frottés
2 ff.n.ch., x, 462 pp., 1 f.n.ch., portrait et 1 carte hors texte en couleurs.Numa Broc, Afrique, pp. 235-236.Édition originale, ornée d'un portrait de l'auteur en frontispice, 64 gravures dans le texte par Riou, certaines à pleine page, 15 cartes dans le texte et 1 carte repliée hors texte en couleurs. Préfacé par le vicomte Melchior de Vogüé, l'ouvrage relate le voyage du lieutenant-colonel Monteil à travers le Sénégal, le Mali, le Niger, le Nigéria et la Libye. L'objectif de cette mission était de reconnaître les pays situés entre le Niger et le Tchad, en particulier la ligne Say-Barroua, qui délimitait arbitrairement les zones d'influence française et anglaise.À partir de Saint-Louis du Sénégal, l'expédition Monteil passa par Kayes, Kita, Bamako et Ségou Sikoro, traversa la boucle du Niger jusqu’à Say, puis gagna le Lac Tchad par Sokoto et Kano, avant de se diriger vers Tripoli. Monteil est ainsi le premier Français à se rendre au lac Tchad, et le premier Européen à y parvenir par l'Atlantique. Les illustrations ont été réalisées d'après les documents de l'auteur et les photographies du commandant Quiquandon. Bon exemplaire de cette importante relation
P., Félix Alcan, s.d. [1894] ; in-4. 2ff.-frontispice-X-462pp.-1f. - 1 carte dépliante en couleurs. 15 cartes in-texte. Demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs, titre doré. Très légers frottements. Quelques rousseurs, mais bon exemplaire.
Préface de M. le Vte Melchior de Vogüé. 56 Illustrations in-texte de Riou d'après le texte et les documents de Monteil et les photographies du commandant Quiquandon. Parfait-Louis Monteil, (Paris 1855 - Herblay 1925), était un officier français ; il a dabord servit au Wietnam, avant de diriger, de 1890 à 1892, une expédition en afrique occidentale qui relia Dakar, au Sénégal, à Tripoli, en Libye. Le travail effectué pendant son expédition aura été déterminant pour la connaissance géographique de cette région jusqu'alors inexplorée par les occidentaux. Son livre sera récompensé par la Société Géographique en 1894.
P., C. Marpon et E. Flammarion, s.d. (1888), in-4° (30 x 21 cm), (8)-422 pp, 6 planches hors texte (dont le frontispice), 207 illustrations dans le texte et hors texte en noir par L. Montégut, reliure percaline rouge illustrée de l'éditeur, plats bisautés ; au premier plat, deux adolescents en costumes de marin tenant un drapeau tricolore avec en toile de fond une frégate à voile et vapeur et un temple tonkinois dans un encadrement noir et or ; encadrement noir et rosace au second plat, dos avec titres, caissons ornés et filets pointillés dorés, tranches dorées (Magnier et fils), qqs rousseurs éparses, bon état
"Un autre livre, qui sera certainement un des grands succès du jour, est intitulé Jean-le-Conquérant, sous la signature d'Edgar Monteil. L'auteur, dont le talent a toujours été reconnu par tout le monde, a su l'assouplir à la manière neutre qu'exige le livre destiné à la jeunesse, et jamais livre d'étrennes n'a été plus gai, plus nerveux, plus enlevé que Jean-le-Conquérant. Ce livre est d'un genre entièrement nouveau, il se lie à l'histoire de notre empire colonial dont il raconte une des plus récentes conquêtes ; il apprend aux jeunes gens, en les intéressant au suprême degré, comment on rend sa patrie plus grande et plus riche. L'intérêt du volume est d'autant plus vif qu'on trouve à chaque page des dessins spirituels dus à l'habile crayon de Montégut. Il n'y a pas de jeune Français qui ne doive suivre l'exemple de ce Jean-le-Conquérant, qui leur sera si sympathique." (Les Livres en 1888 : études critiques et analytiques) — "... Cet enthousiasme conquérant s’incarne donc logiquement dans des personnages jeunes, adolescents, auxquels le lecteur s’identifie aisément et qui constituent à ses yeux autant de modèles enviables. Souvent, et dans ces cas le lien se fait plus étroit, plus pédagogique, entre les visées coloniales, l’exaltation de la Patrie et le rôle déterminant de l’Armée, le jeune héros est un militaire, enrôlé dans l’infanterie de marine... Les avancées territoriales se cristallisent en même temps dans un symbole emblématique dont l’éloge est ressassé à longueur d’ouvrages, le drapeau tricolore, qui flotte sur le plat illustré d’un grand nombre de ces livres, visualisant et exaltant la présence française sur les cinq continents : « Que la France prenne tout, qu’elle subjugue ces peuples, que le drapeau aux trois couleurs flotte sur le monde entier… », s’écrie l’un des personnages de Jean-le-Conquérant. (...) Il arrive cependant que le doute soit semé quant à la légitimité des conquêtes coloniales, en particulier dans ce curieux roman d’Edgar Monteil, Jean-le-Conquérant, qui relève davantage de la fable que du récit d’aventures. Au terme de multiples péripéties, Jean devient l’esclave d’une jeune et riche Annamite qui se justifie en déclarant : « Nous domestiques chez Français, Français peut domestique chez nous. » Un peu plus tard, un haut dignitaire annamite ne dissimule sa surprise en remarquant que « les Français nous font méchamment la guerre, quoi que nous ne leur ayons rien fait, que nous ne soyons pas allés chez eux », ce qui fera dire au philosophe Candès (qui accompagne Jean, comme Pangloss accompagne Candide) : « Les Chinois et les Annamites seraient peut-être aussi un peuple heureux si nous autres, Européens, nous ne mettions pas les pieds sur leur sol ? » Ces propos n’engagent cependant aucun débat anticolonialiste et le roman-conte s’achève sur le retour triomphal, à Marseille, du héros que le maire félicite d’avoir « conquis un grand empire et ouvert à notre commerce de nouveaux et féconds débouchés. » Roman à la fois grinçant et primesautier, à la tonalité idéologique incertaine, Jean-le-Conquérant reste partagé entre le respect des valeurs humanistes et la glorification de la France coloniale, sans doute à l’image même de son auteur Edgar Monteil (1845-1921), ancien communard, ancien communard, anticlérical et franc-maçon, devenu préfet de la République en 1888." (Bernard Jahier, L’apologie de la politique coloniale française dans la littérature pour la jeunesse avant 1914, 2012)
Végapress, 1987, in-8 br. (15,5 x 24), 295 p., une lettre en fac-similé, pliure au plat sup., intérieur propre, bon état.
Vincent Monteil a connu Massignon de 1938 à 1962. Témoignage vibrant, enflammé et poignant, qui rapporte l'engagement de Massignon et de Monteil dans les années qui ont suivi le deuxième guerre mondiale. C'est l'occasion de parler des relations de la France avec l'Algérie, le Maroc et d'autre régions à majorité musulmane (pp. 73-207). Monteil apporte aussi quelque lumière sur la spiritualité de son ami (pp. 209-273). Sans doute l'une des meilleures approches de la vie spirituelle de Massignon. Voir le sommaire sur photos jointes.
Monteil Frédéric - Chemouny,Manga Edouard - de Monteil F.,Foulonneau Pierre
Reference : 24133
(1973)
Félix Alcan, in-4 rel. 1/2 chag. rouge ( 21 x 30), X-463 p., 1ère édition non datée (c. 1895), préface de Melchior de Vogüe, illustrations de Riou d'après le texte et les documents du lieutenant-colonel Monteil et les photographies du commandant Quiquandon (46 planches), portrait en front. sous serpente, 16 cartes dont une d'ensemble h.-t. dépl. en coul., dos orné à 4 faux-nerfs un peu frotté notamment aux coiffes, intérieur très frais sans rousseurs, blason du Lycée Condorcet sur le plat sup., bon exemplaire bien complet dans sa reliure d'époque, bon état.
Après avoir étudié au Sénégal le projet d’un chemin de fer entre Bafoulabé et Bamako, Parfait-Louis Monteil (1855-1925) exécuta de 1890 à 1892 un grand voyage dans l’Afrique occidentale depuis Saint-Louis du Sénégal et Kayes, à travers la boucle du Niger inconnue, jusqu’à Say. Puis il gagna le Lac Tchad par Sokoto et Kano, et remonta par Bedouaram, Aggadem, Bilma, Segueddin et Mouzouk jusqu'à Tripoli. Voir le sommaire sur photos jointes.
Paris, Félix Alcan, s.d. Fort in-folio, (4)-X-462-(2) pp., reliure éditeur bradel demi-chagrin noir, premier plat orné, tête dorée, couverture illustrée conservée (dos légèrement frotté).
* Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Société française d’éditions d’Art L.-Henry May - G. Mantoux 1895 Ouvrage illustré de 50 vignettes dans le texte et de 11 gravures hors texte d’après les dessins de Mlle C. Chalus; In-4 raisin, cartonnage percaline polychrome éditeur décoré au premier plat d'un motif en couleurs : scène de bataille entre un cow-boy et un indien se détachant sur fond de flammes dorées sur fond rouge, titre noir et doré, tranches dorées, ouvrage illustré de 50 vignettes dans le texte et de 11 gravures pleine page d'après les dessins de Mlle C. Chalus, 297 pp. Tranches légèrement irrégulières, taches extrêmement légères sur le 4e plat. Bel exemplaire.
L’auteur Edgar Charles François Louis Monteil (1845-19211) fut un libre penseur sous l’Ordre moral. écrivain, journaliste, fervent républicain, communard, anticlérical et franc-maçon, il fut au centre de diverses polémiques et deux fois condamné par la justice pour ses idées avant de devenir un notable de la IIIe République. Ses ouvrages furent adoptés par le Ministère de l’Instruction publique pour les étrennes et les Distributions de Prix. Bon état d’occasion Illustrés romantiques et modernes
Grasset, 1966, in-8°, 360 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état, envoi a.s.
Vincent Monteil, né en 1913, est un ancien officier de carrière, saint-cyrien, qu'une existence mouvementée a conduit du Maroc à l'Iran et d'Extrême-Orient en Afrique noire. Spécialiste des questions musulmanes, il est ensuite professeur à l'Université de Dakar et directeur de l'Institut fondamental d'Afrique noire. Résistant de la première heure et combattant des deux guerres – celle de la libération de la patrie et celle de l'émancipation des peuples d'Outre-Mer – il veut décrire ici l'itinéraire qui a mené le centurion à devenir un militant de la décolonisation. Alors que tant d'autres parlent de coeurs brisés ou de drames de conscience, il souhaite apporter ici son témoignage sur une évolution qui lui parait légitime et naturelle. Il a choisi de donner, dans ce livre, le fruit de l'expérience de sept étapes de sa vie, qui lui semblent décisives et significatives : sa participation à la trêve de Palestine, en 1948, lui a fait prendre conscience d'un problème particulièrement grave et trop souvent obscurci par une habile propagande ; plus de deux ans de séjour à Téhéran (1950-1952), comme attaché militaire, ont développé en lui une passion pour l'Iran et la Haute-Asie, terre mystique et sceptique tout ensemble ; son passage au corps expéditionnaire de Corée et d'Indochine (1953-1954) l'a rendu amoureux de l'une et de l'autre contrée, de leurs cultures, de leurs peuples ; chef de cabinet militaire de Jacques Soustelle, à Alger, en 1955, il a été mêlé de près aux débuts de la tragédie algérienne ; au Rocher Noir, en 1962, il a lutté contre l'OAS et préparé l'indépendance de l'Algérie comme conseiller technique de M. Fouchet, haut commissaire de la République française. En 1964, il est parti pour l'Amérique, à la découverte des Indiens, à la poursuite du bonheur ; depuis 1959, il parcourt l'Afrique noire et s'intéresse, avec ardeur, à ses paysages, à ses problèmes, à ses hommes, dont beaucoup sont, pour lui, très proches. Vincent Monteil est de ceux qui croient que le racisme est aussi stupide qu'odieux. Il veut continuer à se battre pour que la France, selon le voeu du général de Gaulle à Constantine, en 1943, soit partout « l'Évangile de la fraternité des races et de l'égalité des chances », pour qu'elle présente au monde un visage de lumière et de liberté. (L'éditeur)
LIBRAIRIE GERMER BAILLIERE. 4 FEV 1893. In-4. En feuillets. Bon état, Couv. légèrement pliée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 129 à 162. Lecture en colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue des cours littéraires. Sommaire : Vingt-sept mois en Afrique, par if. le Ct Monteil. L’évolution de la poésie lyrique au xrxe siècle. — Bernardin de Saint-Pierre, Chateaubriand et André Chénie F. Brunette Les relégués en Nouvelle-Calédonie, par Paul Mimande.La vraie constitution, par 11. Paul Laffitte.Un Nautch à Bénarès, souvenir de voyage, par Mme A. Bloch. La réforme de l’orthographe, par M. Michel Bréal, de l’Institut Chronique musicale. — Théatre-Lykique : Madame Chrysanthème, M. René de Reey.Théâtres. — Odeon : la Fille à Blanchard; — Ambigu : Mère et martyre, par M. J. du Tillet.Notes et Impressions. — Chapitre 56, par M. Fernand Vandérem Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Editions Marcel Daubin. 5 janvier 1951. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 8 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 386-Marine
Sommaire : Lorsque le danger se déclare, on fait appel a la Marine dit M. André Monteil, en inaugurant le buste de Georges Leygues, Regard sur 1950, douze mois de tache traditionnelle, La croisière de Dixmude III. le canal de Panama, Une mine est signalée, on fait appel aux hommes grenouilles par Marcel Juhel Classification Dewey : 386-Marine
MONTEIL P.-L., ..//.. Lieutenant-colonel Parfait-Louis Monteil (1855-1925).
Reference : 7687
(1894)
Paris, Félix Alcan, sd (1894), 1 volume, in-4, relié, X-463 p.. Edition originale. Nombreuses illustrations noir et blanc d'après photographies dont plusieurs hors-texte, 16 cartes dont une hors-texte couleur, notes et sources en bas de pages, positions déterminées astronomiquement en fin de volume. Reliure d'époque, demi chagin maroquiné marron à coins, dos lisse, pièce de titre noire, tête dorée, couvertures conservées, plats biseautés, coins choqués, rousseurs en début de volume, accroc à la coiffe supérieure, usure aux coiffes et aux coupes.
Bon état. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Paris, Paul Dupont, sd (1878), 2 volumes, in-8, reliés, 320 p. / 314 p.. Tome 1 : des origines au XVe siècle, Tome 2 : du XVIe au XIXe siècles. Notes et sources au bas des pages, 1 table par volume, sans table générale, frontispice à chaque tome, plusieurs gravures, certaines à pleine page. Reliure d'époque, demi chagrin marron, dos à nerfs avec caissons dorés richement ornés, titres et tomaisons dorés, plats de toile marron aux armes de la ville de Paris sur les premiers plats, petite usure aux angles et aux coupes.
Sur les métiers et les confréries d'artisans. Très bon état. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).