Paris, Chronique des lettres françaises, Paris, Chronique des lettres françaises1970 ; in-8, broché. 37 pp.Bibliographie détaillée des ouvrages de Montégut.MONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.
Paris, Escoffier, Paris, Escoffier1922 ; in-8, broché 2 ff. blancs, 346 pp., 1 f., 1 f. blancEDITION ORIGINALE de ce travail remarquable. Biographie critique suivie d’une importante bibliographie.Un des 20 EXEMPLAIRES SUR HOLLANDE.MONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.
4 pp. in-8De Limoges, le jeune Montégut sollicite l’appui de Philarète Chasles pour placer un article au Journal des Débats et lui annonce sa venue prochaine dans la capitale: “lorsque j’arriverai à Paris et que j’irai vous voir, ne soyez pas étonné et ne me recevez pas trop mal, je vous prie, si ma personne vous fait de l’effet d’une métamorphose d’Ovide réalisée. Au contraire, recevez moi bien à cause de l’agréable spectacle que je vous procurerai. Je désire que l’envie de me contempler dans cet état pythagorique, dans mon nouvel avatar, vous prédispose à me rendre le petit service que je réclame de vous et que le contenu de ce paquet vous expliquera (...)MONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.
3 pp., in-8En avril 1882, Montégut remercie son correspondant d’un compte rendu littéraire paru dans L’Echo du Nord, s’excusant longuement de ne pas lui avoir répondu plus tôt pour le livre que Dépret lui envoya il y a deux longues années. Cinq ans plus tard, nouveau compte rendu, nouveaux remerciement, nouveaux oublis et nouvelles excuses : “je suis d’autant plus confus de votre sympathique obligeance qu’elle se porte sur un personnage qui, aussi reconnaissant qu’il vous soit en réalité, doit vous paraître bien ingrat (...). J’ai été touché, plus que je ne saurais vous le dire de votre bon et persistant souvenir. La définition de l’écrivain original qui a des vues et qui les exprime comme il vaut m’a ravi, car outre qu’elle m’a coûté ce titre si enviable d’original, elle rend à merveille une certaine liberté qui m’a toujours caractérisé et que je n’ai jamais abdiquée sous aucun prétexte.”Pour Louis Dépret, un auteur Malassis, voir la notice en tête du n°418 dans le Catalogue Poulet-Malassis de Gérard OBERLEMONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, broché, couverture beige imprimée. VIII pp., 270 pp., 1 f. table - [Imprim. à Alençon]. Titre en rouge et noir.EDITION ORIGINALE, sauf pour Du Génie français. (voir le n° 722 du catalogue Poulet-Malassis d’Oberlé)La Renaissance et la Réformation, des controverses sur le XVIII° siècle, de la toute-puissance de l’industrie, de l’individualité humaine dans la société moderne, de l’idée de la monarchie universelle, de l’homme éclairé, de l’Italie et du Piémont, fragment sur le génie italien, Werther, Hamlet, confidences d’un hypocondriaque. “Montégut est tout entier dans ce livre trop dense (trop dense, techniquement s’entend, ce qui est un reproche inhabituel pour une édition Malassis). Quelle mine de pensées toujours d’actualité! Mais son long enrolement sous la bannière de Buloz et de la Revue des Deux Mondes n’a-t-il pas, au fond, un peu affaiblit Montéguet?” Laborde-Milaà pp. 46.La plupart des articles de ce recueil ne passèrent pas inaperçus. Selon A. Bellessort ils auraient influencé non seulement Brunetière, mais encore Renon.UN DES TRES RARES EXEMPLAIRES SUR HOLLANDE. Aucune bibliographie ne signale de tirage sur grand papier. Le tirage ordinaire fut de 1200 exemplaires. Launay 54 - Vicaire V 1091MONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, demi-chevrette rose, filet doré, tranches jaspées bleues (Reliure de l’époque) VIII pp., 270 pp., 1 f. table - [Imprim. à Alençon]. Titre en rouge et noir.EDITION ORIGINALE, sauf pour Du Génie français. (voir le n° 722 du catalogue Poulet-Malassis d’Oberlé)La Renaissance et la Réformation, des controverses sur le XVIII° siècle, de la toute-puissance de l’industrie, de l’individualité humaine dans la société moderne, de l’idée de la monarchie universelle, de l’homme éclairé, de l’Italie et du Piémont, fragment sur le génie italien, Werther, Hamlet, confidences d’un hypocondriaque. “Montégut est tout entier dans ce livre trop dense (trop dense, techniquement s’entend, ce qui est un reproche inhabituel pour une édition Malassis). Quelle mine de pensées toujours d’actualité! Mais son long enrolement sous la bannière de Buloz et de la Revue des Deux Mondes n’a-t-il pas, au fond, un peu affaiblit Montéguet?” Laborde-Milaà pp. 46.La plupart des articles de ce recueil ne passèrent pas inaperçus. Selon A. Bellessort ils auraient influencé non seulement Brunetière, mais encore Renon.Un des 1200 exemplaires sur papier d’édition. Il est frais et bien reliéLaunay 54 - Vicaire V 1091MONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, broché couverture beige imprimée. VIII pp., 270 pp., 1 f. table - [Imprim. à Alençon]. Titre en rouge et noir.EDITION ORIGINALE, sauf pour Du Génie français. (voir le n° 722 du catalogue Poulet-Malassis d’Oberlé)La Renaissance et la Réformation, des controverses sur le XVIII° siècle, de la toute-puissance de l’industrie, de l’individualité humaine dans la société moderne, de l’idée de la monarchie universelle, de l’homme éclairé, de l’Italie et du Piémont, fragment sur le génie italien, Werther, Hamlet, confidences d’un hypocondriaque. “Montégut est tout entier dans ce livre trop dense (trop dense, techniquement s’entend, ce qui est un reproche inhabituel pour une édition Malassis). Quelle mine de pensées toujours d’actualité! Mais son long enrolement sous la bannière de Buloz et de la Revue des Deux Mondes n’a-t-il pas, au fond, un peu affaiblit Montéguet?” Laborde-Milaà pp. 46.La plupart des articles de ce recueil ne passèrent pas inaperçus. Selon A. Bellessort ils auraient influencé non seulement Brunetière, mais encore Renon.Un des 1200 exemplaires sur papier d’édition. Exemplaire broché avec la couverture en bon état. Elle porte sur le second plat de nombreuses publicités et annonces de Poulet-Malassis. Les Fleurs du Mal y portent la mention épuisé.Launay 54 - Vicaire V 1091MONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.
[ Imprimerie de Ch. Lahure Hachette] - SHAKESPEARE, William ; [ MONTEGUT, Emile ]
Reference : 54600
(1867)
3 vol. in-4 reliure demi-basane noire, Imprimerie de Ch. Lahure, Paris, s.d. [ circa 1867-1870 ], 700 pp. et 1 f. ; 574 pp. et 1 f. ; 727 pp. et 2 ff. : Oeuvres de Shakespeare illustrées (3 Tomes - Complet) [ Oeuvres complètes de Shakespeare traduites par Emile Montegut et richement illustrées de gravures sur bois (3 Tomes - Complet) Tome I : Les Comédies : La Tempête - Les Deux Gentilhommes de Vérone - La Comédie des Méprises - Le Songe d'une Nuit d'été - Le Marchand de Venise - Beaucoup de bruit pour rien - Mesure pour mesure - La Mégère domptée - Peines d'Amour perdues - Comme il vous plaira - Tout est bien qui finit bien - Le Conte d'hiver - La Nuit des Rois - Les Joyeuses Commères de Windsor ; Tome II : Les Tragédies. Le Roi Jean - Le Roi Richard II - Le Roi Henri IV - Le Roi Henri V - Le Roi Henri VI - Le Roi Richard III - Le Roi Henri VIII ; Tome III : Les Grands Drames. Troïlus et Cressida - Timon d'Athènes - Coriolan - Jules César - Antoine et Cléopâtre - Roméo et Juliette - Othello ou le Maure de Venise - Macbeth - Hamlet - le Roi Lear - Cymbeline - Périclès ]
Bon et rare exemplaire bien complet de cette édition peu commune des oeuvres illustrées de William Shakespeare (mouill. souvent très discrète en tête du tome 1, belle fraîcheur intérieure par ailleurs), qui n'est autre que l'édition Hachette de 1867, mais sans les pages de titre de l'édition Hachette, ainsi qu'il arrive parfois. Vicaire, VII, 496 Rare exemplaire de l'édition en 3 volumes in-4 (à ne pas confondre avec l'édition en 10 vol. in-12) richement illustrée de très beaux hors texte et in texte. Eugène-Melchior de Vogüé évoquait ainsi le traducteur Emile Montégut : "Il trouvait le loisir de nous donner la meilleure traduction de Shakespeare, la seule qui ait fait passer dans notre langue quelque chose des grondements et des frissons de cet océan. Il prêtait encore plus qu'il ne donnait. Sait-on que Baudelaire s'est formé dans un commerce intime avec Montégut, et que le poète devait, pour une bonne part, la substance de sa pensée à cet excitateur d'idées ?" Vicaire, VII, 496
1881 1881 Paris Hachette et Cie 1881 1 in 12 Reliure Demi-Chagrin Vert à faux nerfs 472[pp]
Bel Ouvrage Très Bon Etat malgré quelques rousseurs.. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
P , Hachette , 1884 , in12 1/2 chagrin rouge , caissons dorés , 392 pp .Nombreuses gravures à pleine page. Langue: Français
Shakespeare William Lely Gilbert Montégut Émile
Reference : DME87AP
ISBN : B001BQ3FW2
Le François Broché D'occasion bon état 01/01/1945 174 pages
Paris Hachette 1875 In-12, 336 pp. demi-basane fauve, pièce de titre maroquin vert, dos à nerfs
Émile Montégut (1825-1895) est un essayiste, journaliste et critique français (à la Revue des Deux Mondes). Il publiera aussi d'autres récits de voyage, aux Pays-Bas et en Bourgogne. Sommaire : Nivernais (Cosne, Sancerre, La Charité, Nevers), Bourbonnais (Moulins, Souvigny, Montluçon, Aigueperse, Chateau de Randan, Vichy, La Palisse, etc.), Forez (Roanne, Saint-Etienne, Montbrison, Boen, La Batie, L'Astrée), Lyonnais. Epidermures et rousseurs. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
LIBRAIRIE CONTEMPORAINE. 1866. In-12. Cartonné. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Coiffe en tête abîmée, Mouillures. 334 pages - étiquette collée sur la page de titre - rousseurs et mouillures sans réelle conséquence sur la lecture - coins frottés - couverture d'attente - étiquette collée sur les coiffes allant légèrement sur les plats - tranches salies.. . . . Classification Dewey : 398.2-Conte populaire
Vendu en l'état - Exemplaire de travail. Classification Dewey : 398.2-Conte populaire
Paris, Hachette, collection "Tableaux de France", 1881, 1 demi chagrin, dos richement orné, plats en percaline, inscription en lettres dorées ornée de palmes sur le plat supérieur: "Ecole Industrielle des vosges - Collège d'Epinal", dans un triple encadrement estampé à froid. in-8 de (6)-407-(3) pages, illustrations à pleine page ;
Phone number : 06 80 15 77 01
1922 Paris, Escoffier, 1922, in 8 broché, XIV-346 pages ; non coupé ; couverture rempliée (avec piqûres). Importante bibliographie.
Tirage limité et numéroté. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Paris Poulet-Malassis et de Broise 1858 1 vol. relié in-12, demi-chagrin havane, dos à nerfs, tête dorée, couvertures conservées, VIII + 270 pp. Edition originale de ces mélanges consacrés au "génie français", à "la toute-puissance de l'industrie", à "l'individualité humaine dans la société moderne", etc. Bon exemplaire avec le catalogue de l'éditeur de juin 1858 relié en fin de volume (30 pp.) et un bel ex-libris gravé.
1886 demi-percal. bradel, couv. conservées. (rousseurs) in-12, (4ff.), 399pp., P. Hachette 1886
Envoi.
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1886 demi-basane bleue (rousseurs) in-12, (4ff.), 399pp., P. Hachette 1886
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1880 br. (rousseurs) in-12, 304pp., P. Hachette 1880
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Paris, Hachette, collection "Tableaux de la France", 1881, 1 br., couverture illustrée contrecollée sur cartonnage. in-8 de (4)-336 pp., illustrations h.t. ;
[...] Vichy, souvenirs de Madame de Sévigné. - Le chateau de Bourbon-Busset. - Le chateau de La Batie. - Les sculpteurs lyonnais. - La statue du Maréchal Suchet. - Un peintre lyonnais, Claude Bonnefond. Etc...
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Germer Baillière, Paris, 1869. In-12, pleine percaline imitation cuir, dos lisse orné de filets dorés, titre en lettres dorées, 324 pp. Introduction - Belgique : I. Gaspard de Crayer II. Jean Steen III. Musée Wiertz IV. Trois résurrections du passé - Bruxelles, Gand, Delft V. Pierre-Paul Rubens VI. Jordaens VII. Quentin Matsys VIII. Jean van Eyck et Memling - Hollande : ...
Il s'agit de la première édition de 1869, plus rare ; la seconde est parue en 1884 avec des illustrations. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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Paris. Librairie Hachette. 1886. In-12. Demi-Chagrin rouge. 4 nerfs. Titre et fleurons dorés. 410 p. Bon état malgré quelques pages légèrement déchirées. Couverture et coins frottés.
Librairie Hachette et Cie, Paris. 1890. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Coiffe en pied abîmée, Rousseurs. 419 pages. Etiquette de code sur la couverture. Quelques tampons de bibliothèque. Fortes rousseurs.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Le Théâtre de Théodore Barrière, Le roman en 1861, M. Octave Feuillet, M. Victor Cherbuliez, Le roman en 1876, M. Victorien Sardou, M. Emile Augier, Petites feuilles dramatiques. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
P., Poulet-Malassis 1858 In-12 broché. 270 pp et 36 pp (catalogue éditeur). Manque de papier au bas du dos.