A Paris, chez Jean Richer, rue Saint Jean de Latran, à l'arbre verdoyant Relié 1587 "Première édition parisienne des Essais de Montaigne publiée du vivant de l'auteur (1587) et « troisième édition originale de la plus grande rareté »(Tchemerzine). ""C'est la première édition des Essais avec une adresse parisienne. Elle corrige beaucoup de fautes présentes dans les deux premières impressions des Essais. C'est de loin l'édition la moins problématique puisqu'elle corrige la plupart des erreurs produites dans l'atelier de Simon Millanges"" (Philippe Desan). ""La plupart des exemplaires recensés à ce jour sont dans des reliures modernes, et tous les exemplaires connus dans une reliure de l'époque possèdent une page de titre soit remontée soit en fac-similé"" (Philippe Desan) (Bibliotheca Desaniana Catalogue Montaigne paru aux Classiques Garnier en 2011) Notre exemplaire comporte une page de titre en fac-similé. Sinon il est conforme aux autres exemplaires : in-12 de 4 feuillets comportant la page de titre, au lecteur, liste des chapitres, puis 1075 pages, 2 feuillets blancs. Exemplaire très enviable en reliure d'époque, vélin rigide, sans défaut. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
Le seul exemplaire - parmi ces 25 - répertorié relié en maroquin vert de l’époque à large dentelle. Paris, Jean-François Bastien, 1783. 3 volumes in-4, plein maroquin vert, plats ornés de larges dentelles dorées, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièce de titre et de tomaison de maroquin rouge, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque en maroquin vert à dentelle. Tome Ier: faux-titre; titre; portrait de Montaigne, xxiv pp. et 492 pp. Tome II: iv pp., 732 pp. Tome III: Faux titre, titre, 605 pp. 262 x 205 mm.
L’un des 25 exemplaires des Essais de Montaigne tiré in-4 en grand papier de Hollande en l’année 1783. «Imprimée sur très beau papier, et beaucoup plus soignée pour la correction que plusieurs autres du même éditeur. Elle contient une bonne table, et l’on y a suivi l’orthographe ancienne…» (Brunet, III, 1839). «Très bonne édition sans notes ni manchettes, sans les traductions des citations mais en en précisant les auteurs. L’édition de Bastien fit date dans la transmission des Essais. Il opéra en effet un retour aux sources, au-dessus de Coste, pour retrouver le texte de Montaigne: «J’ai, autant qu’il a été en moi, rendu cet auteur à lui-même». (Cf. P. Bonnet «un singulier éditeur de Montaigne au XVIIIe siècle», BSAM, 5è série, n° 13.) «Le charmant projet que Montaigne a eu de se peindre naïvement comme il l’a fait; car il a peint la nature humaine […] Un gentilhomme campagnard du temps de Henri III, qui est savant dans un temps d’ignorance, philosophe parmi les fanatiques, et qui peint sous son nom mes faiblesses et mes folies, est un homme qui sera toujours aimé.» Voltaire, 1734. Un bréviaire d'humanisme. Montaigne n'avait pas tort de dire de ce livre « consubstantiel à son auteur » que « qui touche l'un touche l'autre ». Comme il apportait non un système, mais une série de réflexions qui devaient leur unité à leur lien étroit avec son « moi », admirateurs et détracteurs ont exalté ou attaqué, dans les Essais, non une doctrine, mais une tournure d'esprit et une qualité d'âme. Les esprits critiques, plus soucieux de comprendre que de construire, épris avant tout de sincérité et de liberté, tels Voltaire ou Sainte-Beuve, ont aimé Montaigne et salué en lui leur maître. Les esprits rigoureux et systématiques, les êtres avides d'absolu, ceux qui ne croient pas pouvoir s'épanouir sans se donner et se dépasser, tels Pascal, Malebranche (ou Rousseau), irrités par son allure vagabonde, son penchant à l'égoïsme ou par la sérénité avec laquelle il accepte le relatif, ont haï et vilipendé Montaigne comme un représentant séduisant de leurs plus dangereuses tentations. Mais ses ennemis ont subi son influence et ses admirateurs l'ont trahi. Immense est envers lui la dette des classiques, qui se sont pourtant indignés de son désordre dans la composition et de son indiscrétion à étaler son « haïssable moi » jusqu'en ses particularités les plus vulgaires (telles que l'abondance de ses poils, son goût pour les melons, ou son incapacité à marcher sans se crotter !) Assez étrange, en revanche, fut l'enthousiasme du XVIIIe siècle qui, de ce conservateur, de cet ennemi de la violence et de la passion, de cet homme prudent et modéré, finit par faire le patron des réformateurs intempérants, des athées convaincus et même des révolutionnaires. Ces paradoxes témoignent de la vitalité et de la fécondité d'une œuvre dont il serait difficile d'exagérer l'importance. Les Essais, qui ont assimilé et nous ont transmis, sous une forme abordable et même charmante, tout l'acquis de l'Antiquité, sont en même temps la première en date et la plus décisive des œuvres modernes. Sans eux, aurions-nous les analyses lucides et vigoureuses de Pascal, la remise en question cartésienne, la sagesse de Molière et son sens du «naturel », la malice de La Fontaine, l'ironie de la critique voltairienne, le respect de Rousseau pour l'instinct et la nature, le culte gidien de la sincérité et les méandres subtils de l'analyse proustienne ? À propos de nos plus grands chefs-d'œuvre, on évoque Montaigne, parce que, le premier, il représente avec éclat la tendance fondamentale du génie français qui, de Pascal à Bergson, en passant par Racine, Vauvenargues, Stendhal ou Maine de Biran, produisit tant de psychologues et de moralistes. Malgré ses allures désordonnées et son mépris de la logique, ce gentilhomme gascon était bien français, par son esprit critique, sa méfiance à l'égard des grandes constructions métaphysiques, son bon sens et sa malice ; par son amour de la vie, son goût pour les plaisirs des sens et ceux de la conversation et par sa sociabilité comme par sa bonne grâce, sa franchise et son sens du courage, de la loyauté. Mais en même temps il fut admiré des Anglais au moment où ses compatriotes le dédaignaient et il ne fut pas sans influencer Goethe. C'est que, ennemi de tous les particularismes et faisant sien le fameux vers de Térence : « Homo sum et nil humanum a me alienum puto », il fut un humaniste au sens plein du mot ; l'adjectif humain vient spontanément à l'esprit pour le caractériser, peut-être parce qu'il n'a pas essayé de brusquer la nature pour la hausser au-dessus d'elle-même, mais aussi parce qu'il a su l'observer assez finement pour trouver le secret d'une harmonie qui, tout en donnant une bonne place aux plaisirs et à la douceur de vivre, n'exclut pas les joies et les efforts qui font la dignité d'une vie d'homme. Précieux et superbe exemplaire relié en maroquin vert de l’époque à large dentelle provenant des bibliothèques de la Princesse de Faucigny-Lucinge, puis Rothschild. Parmi les 25 exemplaires imprimés sur grand papier de Hollande en 1783, celui-ci est l’unique répertorié relié en maroquin vert de l’époque à large et belle dentelle.
1724 Londres, J. Tonson & J. Watts, 1724 (Londres, Guillaume Darres et Jean Brindley, 1740, pour le supplément). Ouvrage en 3 vol. in-4: 23 x 28 cm (XV + [8] + 363 + [10] pages, 538 + [14] pages, 411 + [12] + xviii + 95 pages). Tranches mouchetées de bleu. Reliures de l'époque en plein veau. Dos à 5 nerfs ornés de caissons dorés. Titre et tomaison sur pièces de maroquin bordeaux. Plats ornés d'un triple encadrement doré. Traces de frottement sur les reliures. Mors restaurés. Papier uniformément bruni. Envoi de photographies sur demande.
"L'une des plus belles et des meilleures éditions de Montaigne, la première qu'ait donné Pierre Cost." (Tchemerzine)
1657 Paris : Charles. Angot, 1657. In-fol.: 24 x 36 cm, 1 f. de titre, 1 front., 14 ff. n. chiff, dAvis, épître, préface, vie de lauteur et table. 834 pp. chiff. 840 de texte des trois livres des Essais, 21 ff. n. chiff de tables et privilège, pièces limin., 840 p. et la table. Quatrième et dernière édition in-folio des Essais de Montaigne, reproduisant celle de 1652, contrôlée par Henri Estienne, après les éditions de 1595 et 1635 établies sous la direction de Marie de Gournay. (Tchemerzine, VIII, 435 / Desan, Éditer les Essais au XVIIe, 1999). Édition partagée entre Charles Angot, Pierre Lamy, Pierre Rocolet, Denis Béchet et Louis Billaine, Edme Couterot, la veuve de Mathurin Du Puis, Sébastien Huré et Frédéric Léonard, Jacques et Emmanuel Langlois, Pierre Le Petit, Jean-Baptiste Loyson et Jean Piot. (A descriptive bibliography of Montaigne's Essais, 1580-1700). Volume enrichi dun titre frontispice gravé avec le portrait de Montaigne, le même qui fut utilisé à pour lédition de 1635. Reliure moderne en parchemin à rabats. Dos à nerfs avec pièce de titre de lépoque en maroquin brun. Rousseurs. Beau volume.
Paris, Garnier-Frères, 1865. 4 volumes grands in-8 de [4]-XXXII-495; [4]-525-[3]; [4]-527 et [4]-538 pages, demi-maroquin rouge à coins, dos à 5 nerfs avec titre doré, têtes dorées. Coins et bords très légèrement frottés. Reliure signée David.
Illustré d'un portrait de Montaigne par Staal en frontispice du premier volume. Un des 150 exemplaires numérotés sur grand papier (72) [Vicaire II, 342].
1725 Paris: Par la société, 1725. Complet en 3 vol.in-4: 3 ff. n. chiff. [faux-titre, front., titre], xcvi pp. [préface, préface de Mlle de Gournay, Vie de lauteur, Jugements et critique], 3 ff. n. chiff. [avis des librairies, table], 362 pp. [Essais. Livre I], 7 ff. n. chiff. [table des matières]; II/ 1 f. n. chiff. [titre], 540 pp. [table, Essais. Livre II], 8 ff. n. chiff. [table des matières]; III/ 1 f. n. chiff., [titre], [tables, Essais. Livre III, Lettres de Montaigne], 7 ff. n. chiff. [table des matières]. Seconde édition donnée par Pierre Coste, plus complète que la précédente (Londres, 1724). Gueullette et Jamet aîné y ont fait dimportantes additions. Avec un portrait de Montaigne gravé en frontispice par Chereau le Jeune. (Tchemerzine, VII, p. 443). Reliures uniformes de lépoque en veau brun. Dos à cinq nerfs avec pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et caissons ornés aux petits fers. Roulettes aux coupes et aux chasses. Toutes tranches rouges. Gouttières du 1er vol. fendues, tout comme une gouttière de queue au vol 2 et au vol. 3, manques aux coiffes de tête. Reliures toutefois de belle présentation et parfaitement solide. Papier remarquablement blanc et propre.
1616 A Geneve, de limprimerie de Philippe Albert, 1616. Un volume in-8° (114 x 174 mm) de [16]+1129+[1bl]+[32]. Reliure du XIXe siècle en demi-chagrin vert à coins, dos lisse orné, tranches mouchetées de bleu. Coiffes un peu frottées et coins légèrement frottés. Ex-libri manuscrit ancien sur la page de titre «Molard».
Edition dont la page de titre existe aussi avec la mention «A Cologny. Par Philippe Albert, 1616» (cf. notamment lexemplaire de la Bibliohèque de Genève coté 1042 et digitalisé dans e-rara.ch), masque destiné à faire penser à une édition de Cologne et à permettre à Philippe Albert (ca 1566-1631) dexporter sa fabrication vers les pays les plus farouchement catholiques. Notre version avec la mention «A Genève» est répertoriée, décrite et illustrée sous le no «17:1616 (Genève)» des Montaigne Studies de lUniversité de Chicago, avec indication quil sagit dun «rare exemplaire, signalé mais non reproduit par Sayce-Maskell».
A Rome et se trouve à Paris, chez Le Jay, 1775. 3 volumes petit in-12 de [8]-XCII-252; [4]-225; [4]-248 pages, demi-veau brun, dos lisse orné de filets dorés, pièces de titre et tomaison rouge et verte, tranches jaune.
Seconde édition parue un an après la première édition. Resté manuscrit dans les papiers conservés pendant deux siècles par les descendants de l’auteur, il fut découvert en 1769 par l’abbé de Prunis qui le confia à l’impression à M. Meusnier de Querlon. A partir de la moitié du deuxième volume et l'intégralité du troisième volume, le texte est en italien en regard du français, Montaigne l'ayant rédigé dans la langue de Dante, qu'il maîtrisait parfaitement. Très bon exemplaire. Brunet, III, 1841; Tchemerzine-Scheler IV, 914,b; Payen-Bastide 391-394.
1636 1 A Paris: Chez Martin Collet, en la gallerie des Prisonniers, à l'Image S. Martin, 1636. Un volume in-8. 11,5 x 17 cm. 8 ff. n. ch. [page de titre, Advis sur les Essais, Tables des chapitres, Discours], 1130 pp., 17 ff. n. ch. [Table]. Volume relié en vélin d'époque, dos lisse, titre et auteur inscrits à la plume dessus. La reliure est salie, mais est encore bien solide. Les pages sont uniformément roussies et présentent quelques mouillures ou piqûres occasionnelles, notamment au début et à la fin; la première garde est déchirée. Pour le reste, le livre est en bon état. L'une des éditions parues à Paris en 1636, dont l'impression a été partagée entre plusieurs imprimeurs, ici Martin Collet, et qui reproduit une page de titre identique quel que soit l'éditeur, avec toujours avec le même fleuron. Cette édition reprend le texte de celles de 1608, 1611 et 1617 (Tchemerzine, VIII, 429). Imposant ouvrage d'un monument de la littérature française du XVIe siècle. Rare et bel exemplaire.
à Paris, Aux Editions de la Chronique des Lettres Françaises, 1927, 1928, 1929, 1930. 7 vol. in-8 de XXVI -256-[2] / [4]-216-[2] / [4]-337-[4] / [4]-344-[2] / [4]231-[2] / [4]-259-[4] / [4]-275-[4], cartonnage décoré d'éditeur. Vignette gravée aux premiers plats repris en pages de titre. Coiffes un peu froissées, quelques plis aux dos, quelques plats très légèrement gondolés, 1 coin tapé, intérieur frais.
Tirage à 2'100 exemplaires, ici un des 100 sur papier de Hollande (15), tirage de tête.
1 vol. in-12 de 1 frontispice gravé comportant un portrait de l"auteur en médaillon, [1] f. de titre et [8] ff. de préfaces, 539 pp.,reliure moderne demi-veau à coins, dos à 5 nerfs, une toute petite et discrète épidermure.
Paris, Librairie des Bibliophiles - E. Flammarion, successeur, sans date. 7 volumes : 11 x 17,5 cm. I/ 221 pp. II/ 350 pp. III/ 335 pp. IV/ 352 pp. V/ 336 pp. VI/ 354 pp. VII/ 317 pp. Reliures en demi-veau beige, plats marbrés, dos lisses, pièces de titres maroquin orange, capitales dorées, gardes marbrées. Bon état.
10 A Genève: Chez Jean-Samuel Cailler, 1779. Dix vol. in-16: 9 x 14,5 cm. I/ LXXII, 280 pp. ; II/ 6 ff., 345[1] pp., 1 f. ; III/ 3 ff., 380 pp. ; IV/ 3 ff., 399[1] pp. ; V/ 2 ff., 390 pp. ; VI/ 3 ff., 366 pp., 1 f. ; VII/ 3 ff., 379[1] pp. ; VIII/ 3 ff., 380 pp. ; IX/ 3 ff., 368 pp. ; X/ 3 ff., 376 pp. Volumes sous couverture cartonnée marbrée d'époque, pièces de titre en papier rouge, titre écrit à la plume. Quelques très rares rousseur, petites déchirures aux IV, p. 267 et VIII, p. 149, sinon ensemble bien complet, propre et en bon état.
1924 6 Paris: Louis Conard, 1924-1927. Six volumes in-8. 12 x 18 cm. I/ xx, 240 pp. II/ 514 pp. III/ 544 pp. IV/ 558 pp. V/ 360 pp. VI/ 436 pp. Volumes reliés en demi veau raciné beige, dos à cinq nerfs décoré de fleurons dorés aux petits fers, pièces de titre en maroquin beige. Titre, tomaison et auteur en capitales dorées. Gardes recouvertes de papier marbré. Le texte est précédé par une importante étude sur Montaigne par Arthur Armingaud. Frontispice de l'auteur au début du volume I. Les reliures portent quelques discrètes éraflures, notamment aux coiffes, mais l'intérieur est propre. Bel et élégant ensemble.
MONTAIGNE, Michel (Michel Eyquem de Montaigne, seigneur de Montaigne).
Reference : 109463
A Amsterdam, Aux Dépens de la Compagnie, 1781, 3 volumes in-12 de 170x110 mm environ, Tome 1 : 1f.blanc, frontispice, lxxx-2ff.table-543 pages, 1f.blanc, - Tome 2 : 1f.blanc, 3ff.(titre, table)-820 pages, 1f.blanc, - Tome 3 : 1f.blanc, 2ff.(titre, table)-663 pages, 1f.blanc, plein veau marbré fauve, dos à nerfs portant titres et tomaisons marbrés, sur pièces de titre en maroquin bordeaux et tomaisons noires, ornés de caissons à fleurons et motifs dorés, coupes dorés, encadrements des plats d'un triple filet doré, gardes marbrées, tranches rouges. Coiffes ébréchées, 4 coins dénudés, petit trou sur le premier plat du tome 3, frottements et petites épidermures sur le cuir, petites rousseurs et pages brunies, petite mouillure très claire dans la marge supérieure des tomes 2 et 3. Avec portrait-frontispice dans le tome 1.
Michel Eyquem de Montaigne, seigneur de Montaigne, né le 28 février 1533 et mort le 13 septembre 1592 au château de Saint-Michel-de-Montaigne (Dordogne), est un philosophe, humaniste et moraliste de la Renaissance, ainsi qu'un écrivain érudit. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
(Les Essais de Montaigne en reliure strictement de l'époque. L'exemplaire d'un membre de la famille De Calonne) MONTAIGNE MICHEL EYQUEM DE. (Bordeaux, 1533 - Saint-Michel-de-Montaigne, 1592) "LES ESSAIS DE MICHEL SEIGNEUR DE MONTAIGNE. EDITION NOUVELLE ENRICHIE DANOTATIONS EN MARGE : CORRIGEE ET AUGMENTEE D'UN TIERS...". 1617, Rouen, I. Osmont (N. L'Oyselet sur la dernière page). 1 fort volume in-8° (173x115 mm) (dimensions pages 166x107 mm) (1) titre frontispice gravé par E. Charpy, (2) pp. (avis), (3) pp. (table des chapitres), (7) pp. (biographie), (1) f. avec le portrait de Montaigne, non signé, gravé par Thomas de Leu, 1129 (i.e. 1087 pp.), (1) pp. (fautes et sauts de numération aux pp. 698-609 et 739-740), (17) ff. (table). (a8, A-Z8, Aa-Zz8, Aaa-Yyy8, Aaaa-Bbbb8, Cccc2) Reliure strictement de l'époque en vélin rigide à rabats. Rare et jolie édition, réimpréssion des éditions de Paris de 1608 et 1611. Tout petit manque de papier à l'angle inférieur du f. M1 sans atteinte. Cahier Aa très très légèrement et partiellement dérelié. Traces de lacets en soie sur les plats. Très bel exemplaire, frais et en reliure du temps. "Cette édition a été partagée entre plusieurs libraires rouennais" (Tvili, 421). Provenance : Un ex libris manuscrit "De Calonne" sur le premier f. de garde. Très probablement l'exemplaire d'un membre de la famille du célèbre ministre des finances de Louis XVI. (Tchémerzine, IV, 889)
(Les Essais de Montaigne en reliure strictement de l'époque. L'exemplaire d'un membre de la famille De Calonne)
Paris, Hector Bossange, Imprimerie de la Chevardière, 1828, 4 volumes in-8 de 215x130 mm environ, 412, 390, 390, 387 pages, demi-reliure en veau vert foncé, dos nerfs à nerfs portant titres et tomaisons dorés, ornés de filets et frises dorés, tranches et gardes marbrées. Annotations à l'encre sur les gardes blanches, des rousseurs et pages brunies, mors un peu fragiles, accroc sur le cartonnage du tome 4, frottements sur le cuir et le cartonnage, petits trous de ver sur un mors, sinon bon état.
Michel Eyquem de Montaigne, dit Montaigne, seigneur de Montaigne, né le 28 février 1533 et mort le 13 septembre 1592 à Saint-Michel-de-Montaigne (Dordogne), est un philosophe et moraliste de la Renaissance. Il a pris une part active à la vie politique, comme maire de Bordeaux et comme négociateur entre les partis, dans le royaume alors en guerre (voir Guerres de religion en France). Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Montaigne (Michel de) - Paul Faure, ed. - Comte de Saint-Aulaire, préface
Reference : 86195
(1948)
Editions Bordas , Les Grands Maitres Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1948 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée rempliée à rabats éditeur blanche, illustrée d'une vignette en gravure grand In-8 1 vol. - 337 pages
3 cartes hors-texte en fin d'ouvrage et 8 planches hors-texte en noir et blanc (complet) 1ere édition dans cette collection, 1948 Contents, Chapitres : Préface, xxix, Texte, 308 pages - Le Journal de voyage en Italie est un récit de voyage de Montaigne en 1580 et 1581. - Le passage de Montaigne dans l'est de la France a été jugé insignifiant par Meusnier de Querlon (1702-1780), premier éditeur du Journal de voyage. La part exacte de ce qui revient au secrétaire de Montaigne, ou de Montaigne lui-même qui l'aurait dicté, reste discutée, mais le secrétaire tiendra la plume jusqu'à Rome. Pour Pierre Michel, cette partie reste un document de valeur historique et un témoignage psychologique de qualité. Montaigne quitte son château, le château de Montaigne, le 22 juin 1580, en compagnie de son frère cadet, de son beau-frère, de son secrétaire et de domestiques. Il participe au siège de la Fère, tenue par les Protestants, puis va à Beaumont sur Oise où d'autres gentilshommes le rejoignent. Le 5 septembre, Montaigne et sa troupe font d'une seule traite, le trajet allant de Beaumont à Meaux. La topographie de Meaux est décrite ainsi que la boucle de la Marne et le canal Cornillon, abbayes et monastères environnants. Le 8 septembre, les voyageurs sont à Épernay, d'où ils repartent le 9 pour Châlons, puis Bar le Duc. Contrairement à Meaux, le Journal ne dit rien de la ville de Châlons et de ses monuments, et très peu de Bar le Duc. Dans le courant septembre, il est à Épinal et traverse à la fin du mois le sud de l'Alsace de Bussang à Bâle. Le 29 septembre, il est à Mulhouse, désignée comme ville suisse du canton de Bâle. Le Journal contient une description détaillée de la ville et plusieurs entretiens de Montaigne avec des notables locaux. Ce passage de Montaigne est cité par tous les ouvrages traitant de l'histoire de Mulhouse. etc... etc... (source : Wikipedia). Montaigne se rend ensuite à Munich, puis à Rome et bains Della Villa avant de retourner chez lui. couverture très propre, à peine jaunie sur le haut du plat supérieur sans gravité, intérieur propre, papier un peu jauni, petite tache sur la tranche n'affectant pas l'intérieur, cela reste un bon exemplaire, bien complet des 11 planches hors-texte (8 illustrations et 3 cartes)
A Londres, De l'imprimerie de J. Tonson & J. Watts, M DCC XXIV. (1724), in-4to, Frontispice portrait + [4], XV, [9], 363, [13] / Vol. II [4], 538, [14] / Vol. III [4], 411, [13], rousseurs (staines), overlapping laether bindings. / reliures en cuir, titre ms. au dos.
French language edition. Michel de Montaigne, Essays First published in 1580, were a collection of essays and writings on a variety of topics and content. Montaigne was rather decisive in his rhetoric and used various Ancient Greek, Latin, and Italian texts as examples and references, such as Lucretius and Plutarch quotations. Montaigne himself stated that the goal of his essays was to describe man with utter frankness and honesty. According to the scholar Paul Oskar Kristeller, "the writers of the period were keenly aware of the miseries and ills of our earthly existence". Montaigne sought to break man down into his basic features, which, at the time, was extreme volatility. He wrote on marriage being an absolute necessity for raising children, but he also quoted, in the Essays, that Marriage is like a cage; one sees the birds outside desperate to get in, and those inside desperate to get out." This 1724 French language edition was curiously published in London and includes the first edits by Pierre Cost. According to Tchemerzine, this edition is one of the most beautiful and best editions of Montaigne!.
Phone number : 41 (0)26 3223808
In-4 (285 × 213 mm) de 1 portrait et [8]-liv-416 pp. ; veau fauve glacé, dos à nerfs, compartiments ornés de fleurons et fers d’angle, pièces d’armes dans les angles des plats (macle et chabot alternés), roulette intérieure, deux filets sur les coupes, tranches rouges (reliure de l’époque).
Luxueuse édition, la première en grand format, parue l’année de l’originale. Elle est ornée en frontispice d’un portrait gravé par Saint-Aubin : cette reprise de la gravure de Nicolas Voyer (1771) permit de diffuser largement l’image d’un Montaigne « au chapeau ». Le manuscrit original du Journal du voyage en Italie, que son auteur ne destinait pas à la publication mais conservait à son seul usage, fut oublié pendant près de deux siècles. Il ne fut retrouvé dans un coffre au château de Montaigne, par l’abbé Prunis, qu’en 1770. L’éditeur parisien Le Jay confia la tâche de l’éditer à Anne-Gabriel Meunier de Querlon, gardien des manuscrits de la Bibliothèque du Roi, qui dédia le livre à Buffon. Quatre éditions virent le jour en 1774. La première fut imprimée en deux volumes in-12 ; peu après parurent une édition in-quarto et une autre en trois volumes in-12 ; enfin, une quatrième édition, amputée du texte italien, vit le jour en deux volumes in-12. Le Jay choisit Rome comme adresse fictive, sans doute pour souligner le caractère « italien » du journal. Rédigé pour partie en français et pour partie en italien, le Journal du voyage en Italie a été tenu, au jour le jour et au gré de l’humeur, pendant le voyage que Montaigne entreprit juste après qu’eut paru la première édition des Essais – dix-sept mois, du 22 juin 1580 au 30 novembre 1581 – et qui fut interrompu par sa nomination comme maire de Bordeaux. Complément du maître-livre de l’auteur, le Voyage est même, écrit Paul Faure dans la préface à l’édition de 1948, « un essai plus vrai que les Essais ». De plus, par un coup du destin, le manuscrit autographe ayant disparu peu après sa découverte, le texte de 1774 représente le seul « original » à la disposition des lecteurs. Voir la fiche complète sur le site de la Librairie Métamorphoses : https://librairiemetamorphoses.com/boutique/livres/montaigne-michel-de/journal-de-voyage-de-michel-de-montaigne-en-italie-par-la-suisse-avec-des-notes-par-m-de-querlon/
A Paris, Chez Lefèvre, Libraire, rue de l'Eperon, N° 6, 1818, 5 volumes in-8 de 210x130 mm environ, Tome 1 : 1f.blanc, faux-titre, frontispice, titre, xliv-8ff. (avertissement de l'éditeur), 402 pages, - Tome 2 : 419 pages, - Tome 3 : 574 pages, 2ff.(table, errata), - Tome 4 : 598 pages, 1f. (table), - Tome 5 : 484 pages, 1f. (table), pleine basane racinée fauve, dos lisses portant titres dorés sur pièces de titre rouge, tomaisons noires, ornés de caissons à motifs dorés, encadrement des plats d'une frise dorée, coupes dorées, gardes et tranches marbrées. Quelques rousseurs et pages brunies, petits défauts de reliure (coiffes ébréchées, coins dénudés, des épidermures, manque de cuir sur le haut du dos du tome 4).
Michel Eyquem de Montaigne, seigneur de Montaigne, né le 28 février 1533 et mort le 13 septembre 1592 au château de Saint-Michel-de-Montaigne (Dordogne), est un philosophe, humaniste et moraliste de la Renaissance, ainsi qu'un écrivain érudit. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Ferrara, Benedetto Mamarello, 1590. Small 8vo. Later half vellum with gilt title-label to spine. Marbbled paper over boards. A faint damp stain to the last few leaves, otherwise a nice and clean copy. Old ownership-signature to last leaf. Bookplate to inside of front board. Large woodcut device to title-page. Woodcut initials and headpieces at beginning. (8), 170, (5) pp.
The very scarce first edition of the first translation into any language of any part of Montaigne's Essays, namely Naselli's monumental first Italian translation, which came to pave the way for later translations of the work, among them Florio's first English from 1603. Montaigne's magnum opus was published in 1580, and in 1588, the final edition appeared, constituting the definitive text of the work and that on which all later editions were based. With his seminal work, Montaigne not only created a novel genre of writing, he also founded modern scepticism and the revival of ancient scepticism, and he paved the way for the modern philosophy and thought presented by Bacon, Decartes and Newton. ""Unlike anti-intellectuals like Erasmus, Montaigne developed his doubts through reasoning. Unlike his skeptical predecessors who presented mainly a series of reports on the variety of human opinions, Montaigne worked out his complete Pyrrhonism through a sequence of levels of doubt, culminating in some crucial philosophical difficulties... The occurrence of Montaigne's revitalization of the Pyrrhonism of Sextus Empiricus, coming at a time when the intellectual world of the 16th century was collapsing, made the ""nouveau Pyrrhonisme"" of Montaigne not the blind alley that historians like Copleston and Weber have portrayed, but one of the crucial forces in the formation of modern thought... It was also to be the womb of modern thought, in that it led to the attempt either to refute the new Pyrrhonism, or to find a way of living with it."" (Popkin, vol. II, 1960, pp. 54-55). There are many important aspects of Montaigne's groundbreaking work, which has been subject of an uncountable number of scholars throughout centuries. But one aspect which seems to have been forgotten in recent times is one that is emphasized by Naselli's extremely important first ever translation of the work. As the Italian title will reveal, the work was also widely viewed - and intended - as a political council book. Naselli bases his translation on Montaigne's own final edition from 1588 and publishes it merely two years later, including 42 of 94 chapters of the first two books. His translation is the one closest in time to the original appearance of the work and is the only one published in Montaigne's own life-time. It is thus in a unique position to tell us about contemporary views on the work and its use. ""One enormously important prose genre upon which Montaigne draws most heavily consists of political advice books for courtiers and princes that proliferated in great number and with great social and political impact in the late Renaissance. Montaigne's appropriation of the political counsel genre has gone largely unnoticed by contemporary scholars, and bringing it into focus has significant implications for our understanding of the ""Essais""... bringing it to the foreground allows us to challenge more robustly the common conclusion that Montaigne's unique project ""is not a political work.""Many in the first generation of Montaigne's reception appear to have seen the ""Essais"" principally as a contribution to the political contribution to the political counsel literature. For example, Girolamo Naselli's 1590 Italian translation of the ""Essais is titled ""Discorsi morali, politici e military"", while John Florio follows Naselli's lead in the title of his 1603 English translation, ""The Essayes or Morall, politike and militaire discourses"". And when Francis Bacon enthusiastically adopts Montaigne's novel ""Essai""-form for his own ends, he does so as a useful means of giving ""Councels Civill and Morall"", not simply musings personal and poetic."" (Thompson, Montaigne and the Tolerance of Politics, p. 21). As is mentioned on the title-page, this first translation also contains another, long ""questione"". ""In this deliberative discourse, very different in kind from anything a modern reader would associate with ""Essais"", and apparently composed soon after the winter 1576-7 Estates General of Blois, the author argues methodically and resolutely against those at the assembly who in a public ""ragionamento"" demonstrated the employment of foreigners in a republic to be universally undesirable, and who nearly succeeded in having this position passed into law."" (Boutcher: The Scool of Montaigne in Early Modern Europe, vol. 2, p. 136).
A Rome; Et se trouve à Paris, Chez Le Jay, Libraire, M. DCC. LXXV. 1775, pt. in-8vo, T. 1) 4 ff. (faux-titre, titre, envoi à Monsieur le comte de Buffon) + XCII + 252 p. / T. 2) 2 ff. + 225 p. / T. 3) 2 ff. + 248 p. (avec la traduction en italien), entièrement non rogné, cartonnage d’attente, couvert de papier dominoté fantaisie d’époque, emboîtage récent.
Seconde édition posthume, donnée avec des notes de M. de Querlon, sans le portrait gravé de Montaigne qui figure dans la première édition de 1774.Michel de Montaigne effectua en 1580 un long voyage aux villes d'eau en Allemagne, en Italie et à travers la Suisse, plus particulièrement aux bains de Bade. Un an, cinq mois et huit jours de pérégrination par monts et par vaux, "le cul sur la selle", selon son expression, le long des routes, des chemins et des sentiers de l’Europe où les risques étaient grands. Voilà ce qu'accomplit Montaigne du 22 juin 1580 au 30 novembre 1581. Au cours de ce voyage, il nota quelques impressions à propos des paysages helvétiques qu'il traversait. Il a notamment fait mention de Bâle, Baden, Keyserstoul et Schaffhouse. Le manuscrit inédit de cette narration, écrit en partie par Montaigne et par son secrétaire, fut découvert par l'abbé Prunis en 1769 parmi les papiers de l'ancien château de Montaigne. Il s'agit de la première édition (posthume), donnée avec des notes de M. de Querlon (Ant. Gabr. Meunier). Parue en même temps au format in-4° et petit in-8° en 1774, on s'accorde aujourd'hui pour donner la primeur à cette dernière. Le Journal est l'indispensable complément des Essais : Paul Faure, commentateur du texte en 1948, a pu écrire même qu'il s'agit "d'un essai plus vrai que les Essais." Et Jean Lacouture d'ajouter "qu'il nous renvoie une image plus intime encore que celle qui émane du texte rédigé dans la tour, parce qu'il n'est rédigé qu'à usage interne…" Perret, n° 3070 (confond la 1ère éd. de 1774 et la 2ème éd. de 1775) / Quérard, VI, p. 224 / Tchémerzine, VIII, p. 443 & 445 Anm. / Brunet, III, 1841; vgl. Pescarzoli I, 387f. u. Griep-Luber 942. Image disp.
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Paris, par la Société, 1725, 3 volumes in-4 de 288x220 mm environ, tome I. 1 f. blanc, faux-titre, 1 portrait gravé par Chéreau le jeune en frontispice, titre en rouge et noir, xcvi pp. (préface de Coste et epistre et préface de Melle de Gournay, vie de l'auteur, Jugements et Critiques), 3 feuillets (Avis des Libraires et Table des chapitres), 362 pages, 7 feuillets (Table des matières), 1 f. blanc - Tome II. 1 f. blanc, titre en rouge et noir, 540 pages (dont 1 f. de Table des chapitres après la page de titre), 8 feuillets (Table des matières, 1 f. blanc - Tome III. 1 f. blanc, titre en rouge et noir, 413 pages, 7 feuillets (Table et Corrections), plein veau granité brun, dos à nerfs portant titres et tomaisons dorés sur pièces en maroquin bordeaux, ornés de caissons à motifs dorés, coupes dorées, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque), gardes marbrées. Des rousseurs et pages brunies, mouillures (tome III), deux déchirures sans atteinte au texte, coiffes ébréchées, coins émoussés ( restaurés), petits manques de cuir sur les pièces de titre et tomaison du tome III, frottements d'usage sur le cuir, trous de vers sur les mors avec début de fente.
Michel Eyquem de Montaigne, seigneur de Montaigne, né le 28 février 1533 et mort le 13 septembre 1592 au château de Saint-Michel-de-Montaigne (Dordogne), est selon les traditions universitaires soit un philosophe et moraliste de la Renaissance, soit un écrivain érudit, précurseur et fondateur des « sciences humaines et historiques » en langue française. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Rome & Paris, Le Jay, 1774. In-4 (22 x 30 cm) veau havane marbré, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs ornés de fers dorés, tranches marbrées. (3)-LIV-416 pages.(Reliure de l'époque avec un mors légèrement fendillé sur six centimètres).
Edition originale parue dans le format in-4 (il existe deux éditions la même année dans le format in-12) contenant un beau portrait de Montaigne en frontispice gravé par Augustin de Saint-Aubin. Le manuscrit original du Journal du voyage en Italie fut oublié pendant près de deux siècles et fut retrouvé par l'abbé Prunis qu'en 1770. L'éditeur parisien Le Jay confia la tâche de l'éditer à Anne-Gabriel Meunier de Querlon, conservateur des manuscrits de la Bibliothèque du Roi. Le Journal du voyage en Italie, rédigé en français et en italien, a été tenu lors du voyage entrepris par Montaigne juste après la première édition des Essais. Le texte fourmille donc de passages sérieux, avec de nombreux détails personnels ou de sa maladie. Le passage de Montaigne dans l'est de la France a été jugé insignifiant par Meusnier de Querlon, premier éditeur du Journal de voyage. Quant à la part exacte de ce qui revient au secrétaire de Montaigne, ou de Montaigne lui-même qui l'aurait dicté, reste discutée. Très bel ouvrage à l'intérieur pur, grand de marges, dans une reliure élégante de l'époque.