7 volumes, jusqu’au onzième mémoire Le Discours pour l'ouverture des audiences - Les Mercuriales - Les Réquisitoires - Les Instructions sur les études propres à former un magistrat - Plaidoyers prononcés au Parlement en qualité d'avocat général - Deux plaidoyers dans la cause de M. le Prince de Conty et de Madame la Duchesse de Nemours - Plaidoyer dans la cause de M. le Duc de Luxembourg et des autres Ducs et Pairs - Mémoires, dissertations et autres ouvrage.. Bel ensemble de 8 volumes in4, 26x20cm, reliés basane époque, accrocs et manques, plats frottés, bel état intérieur, 620, 684, 692, 822, 738, 752, 772 pages. Paris Libraires Associés 1759. Edition Originale Joint : Questions concernant les substitutions avec les réponses de tous les parlemens et Cours souveraines du Royaume, vol in4, 26x20, relié basane époque, 580pp. Toulouse Joseph dalle 1770 D'Aguesseau fut véritablement le juriste du siècle des Lumières. Il appartenait à une lignée de magistrats qui, de Louis XIII à Louis XVI, peuplèrent les cours et le conseil du roi pour l'honneur de la Justice et de l'État. Son ?uvre pourtant, si diverse et profuse, le classe parmi les grands auteurs quoique seulement connu des ouvriers de la Loi. Sa carrière l'a conduit d'abord au parquet du Châtelet (1690), puis du parlement de Paris (1691). Comme avocat général, il plaide pour le Roi, le Public et la Loi, défend les droits de l'Église, des mineurs et des communautés.Magistrat intègre, juriste éminent, orateur éloquent, d'Aguesseau n'était pas moins remarquable par ses qualités sociales, par sa piété et son immense instruction. Il s'était beaucoup occupé de philosophie: il a laissé des Méditations métaphysiques, où il suit les pas de René Descartes. Il a conçu un système de philosophie politique qui allie rationalisme cartésien, égalitarisme, morale janséniste et gallicanisme, et qui eut une influence considérable au XVIIIe siècle, où d'Aguesseau fut le maître à penser d'un grand nombre de magistrats et de juristes. Son oeuvre législative est considérée, à juste titre, comme annonciatrice de la codification napoléonienne.
Format : 18/11. 413+390 Pages.
Manque pièce de titre sur le tome II, coiffes défraîchie, intérieur bon état, reliure veau moucheté rapée a à certains endroits (voir photos)
Amsterdam, s.n., 1756. 2 vol. in-4, (21 x 17 cm) ; [2] ff., LXXII pp., 187 pp. ; [2] ff., 328 pp. Reliure en plein veau d'époque, dos à nerfs orné, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, tranches rouges. Un coin abîmé. Rares rousseurs.
Bel exemplaire aux très grandes marges. Les LXXII premières pages contiennent un avertissement, la Vie de Henri-François Daguesseau, le Discours prononcé par M. Terrasson, avocat au Parlement de Paris, à la présentation des lettres de M. le chancelier Daguesseau le 2 juin 1717, et un Extrait de l'Histoire de Saintonge, par Armand Maichin, sur la famille de M. d'Aguesseau. Premier discours : L'Union de la philosophie et de l'éloquence. Ouverture des audiences, 1695. Second discours : la Décadence du barreau. Ouverture des audiences, 1698. Troisième discours : l'Indépendance de l'avocat. Ouverture des audiences, 1698. Quatrième discours : la Grandeur d'âme. Mercuriale de 1699. Cinquième discours : la Dignité du magistrat. Mercuriale après la mort de M. De la Briffe, Procureur Général, 1700. Sixième discours : l'Amour de son état. Mercuriale de 1703. Septième discours : la Nécessité de la science. Mercuriale de 1704. Huitième discours : Réquisitoire sur la présentation des lettres de monsieur le chancelier de Pontchartrain, le 18 juin 1700. Neuvième discours : Fragment d'une mercuriale prononcée après la mort de monsieur Le Nain, avocat général. Dixième discours : Réquisitoire au sujet de la juridiction du châtelet, & des juge & consuls, 7 août 1698. Onzième discours : Réquisitoire, au sujet des défenses faites à tous gens de justice du bailliage & prevôté de Bar, d'ajouter au nom du roi le surnom de Très-Chrétien, 27 mars 1699. Douzième discours : Réquisitoire à fin de défenses à toutes personnes de prendre à partie aucuns juges, ni de les faire intimer sur l'appel de leurs jugemens, sans en avoir auparavant obtenu la permission expressément par la cour, 4 juin 1699. Treizième discours : Réquisitoire pour l'enregîstrement des lettres patentes à fin d'exécution de la constitution de N. S. P. le pape au sujet de la condamnation du livre intitulé les Maximes des saints, par M. l'Archevêque de Cambrai, 14 août 1699. Quatorzième discours : Réquisitoire, pour la suppression d'un libelle contre M. l'archevêque de Paris, 10 janvier 1699. Quinzième discours, à Messieurs de la chambre de justice, en leur annonçant la suppression de cette chambre, du 22 mars 1717. Discours suivis d'Instructions sur l'étude et les exercices qui peuvent préparer aux fonctions d'avocat du roi. 1917. (Pages 237 à 328 du tome 2).