A bord du « D’Artagnan », 10 février 1933. 1 p. in-4. Monfreid sera de retour fin septembre pour rencontrer le galeriste, mais dans l’immédiat, il souhaiterait avoir des nouvelles concernant les aquarelles envoyées à Lyon. « surtout en m’envoyant le montant de celles restées en compte. Je pense qu’à l’heure actuelle tout cela est réglé… ». Armgart de Monfreid (1887-1938), qui était l’épouse d’Henry, partagea avec lui, aux confins de la Corne de l'Afrique, une vie de passion. Elle était issue de la noblesse prussienne (née à Metz, alors allemande), et pour cet aventurier toujours en quête d’un nouvel horizon, elle sera son ancrage, son port d’attache. La modernité de cette épouse et son esprit pionnier dans sa vie africaine en rupture totale avec les us et coutumes de la colonie furent l’explication de sa vie romanesque. Belle lettre. « J’ai décidé mon retour à Paris, précédant ainsi mon mari de un mois et demi, afin d’entrer en pourparler avec vous au sujet de notre projet…Je rapporte un joli lot d’aquarelles d’Abyssinie et l’intérêt que l’on porte actuellement à ce pays pourra peut-être vous servir… ».
L'ensemble des 2 lettres