France-Empire, 1985, gr. in-8°, 208 pp, une carte, 16 pl. de photos hors texte, généalogie de Gisèle de Monfreid, lettres d'Henri de Monfreid à sa femme, broché, couv. illustrée, bon état
Dans "Mes secrets de la mer Rouge" Gisèle de Monfreid, la fille du célèbre écrivain aventurier, avait commencé à nous conter sa vie familiale et ses aventures avec un père hors du commun. Dans ce nouveau livre, elle achève le récit de sa fantastique jeunesse et nous révèle comment, en partie à cause d'elle, les portes de l'Ethiopie se fermèrent devant son père, clôturant ainsi la longue période aventureuse de sa vie. Cette histoire est celle de l'aventureuse jeunesse de Gisèle de Monfreid, qui semble avoir, quelque peu, hérité du sens de l'art du récit que possédait son illustre père. — Gisèle de Monfreid (1914-1999) est née à Port-Vendres. Son père était Henri de Monfreid, célèbre aventurier et écrivain, fils du peintre Daniel de Monfreid. Sa mère, Armgart Freudenfeld, était la fille du gouverneur allemand d'Alsace-Lorraine. De 3 à 8 ans, Gisèle de Monfreid vécut avec sa mère à Obock, petite localité sur la côte de Somalie, à proximité de Djibouti. En 1922, la famille s'installa en Ethiopie. Deux autres enfants, Amélie et Daniel, naîtront entretemps. A cette époque, Georges-Daniel de Monfreid, peintre et ami de Gauguin, vint visiter l'Ethiopie et ramena Gisèle en France afin qu'elle puisse y faire des études. Gisèle retournera cependant tous les étés en Abyssinie, malgré le long voyage qu'elle effectue seule. Elle terminera ses études à l'Ecole des Langues Orientales. En 1936, Gisèle de Monfreid épousera François Latham, officier d'aviation, beau-fils de Jean de La Varende...
s.d. (1907), sujet : 12,4x18,9cm, planche : 18,5x26,9cm, une feuille.
Bois dessiné et gravé par Georges-Daniel de Monfreid, en noir et blanc sur papier pelure. Épreuve probablement unique. Annotation manuscrite de l'artiste ("état 5") en marge basse au crayon. Epreuve originale d'essai en noir d'un bois inspiré de l'uvre de Gauguin et gravé par George-Daniel de Monfreid pour un projet de frontispice, demeuré inédit, des Immémoriaux de Victor Segalen. Seule deux autres épreuves originales définitives en couleur sont connues à ce jour. Ce bois gravé devait illustrer, en frontispice, l'édition originale des Immémoriaux, de Segalen, roman ethnographique, directement inspiré de son voyage en Polynésie sur les traces de Gauguin. Segalen en demande donc la réalisation au disciple et plus proche ami du peintre, auquel il a d'ailleurs offert Noa Noa acheté à Papeete lors de la vente à l'encan des biens de Gauguin. Une amitié et une admiration mutuelles naissent dès lors entre Segalen et Monfreid sous l'égide tutélaire du peintre disparu. C'est d'ailleurs en constante référence au Maître, que les deux amis évoquent la réalisation de ce frontispice, auquel Segalen attachait une grande importance mais qu'il sera obligé d'abandonner pour des raisons de coût d'édition: «Voici beaucoup plus intéressant pour moi : quoi me ferez-vous pour mon hors-texte ? Si j'osais imaginer quelque chose, ce serait une rude figure de face, très sobre, très fruste, et d'un androgynat à tendances mâles, bref le type maori décrit par Gauguin dans son Noa Noa et réalisé par lui dans le bois sculpté qui est demeuré à Tahiti (visage de femme analogue à celui que vous possédez) et dont je vous ai donné je crois une photographie. (...) Êtes-vous d'avis de réserver votre Illustration de début aux exemplaires de luxe et d'amis ou bien de la prostituer dans les exemplaires courants? Je me permets de renouveler un timide désir, exprimé chez Vollard à votre exposition: si vous tirez quelques épreuves encore de vos estampes en couleurs, au pochoir, ne m'oubliez pas.» (Brest, le 2 novembre 1906). Réponse de Monfreid,le 8 janvier 1907 : «J'ai commencé à chercher votre hors-texte. Ah! je ne vous le décrirai point encore: il ne vient pas salon ce que votre livre devrait évoquer. Du reste je ne suis pas riche en imagination, encore moins en «symbolisme» je reste - vous vous en êtes aperçu- un «naturaliste» (mais non un «réaliste») et pour résumer l'impression de vos Immémoriaux, il faudrait être Gauguin. Enfin je ne désespère pas de faire quelque chose tout de même; seulement il faut encore un peu de temps pour l'étudier...». Monfreid réalisera deux bois d'essais - dont les formats (22x12 et 23x16) n'étaient pas adaptés à l'édition - reprenant chaque fois les mêmes figures, rudes et frustres, souhaitées par Segalen. Notre bois semble être la version finale de ces études, parfaitement adapté au format in-12 du Mercure de France. Cependant, l'illustration comporte le nom de l'auteur en tête, or Segalen, officier de marine, ne pouvait signer une uvre romanesque et dut choisir un pseudonyme, Max-Anély. Cette contrainte contribua peut-être à l'abandon de ce frontispice tant désiré et, selon toute vraisemblance, validé par les deux bois d'essais. Monfreid réutilisera d'ailleurs le même visage masculin pour réaliser l'ex-libris sollicité par Segalen. Dans sa lettre du 2 novembre, le poète imaginait déjà un tirage confidentiel pour l'uvre de Monfreid. Ce ne sont finalement que trois exemplaires qui seront conservés, un tirage d'essai en noir et deux tirages définitifs en couleur, réhaussés à l'or. Monfreid en conserva probablement une et offrit l'autre àSegalen qui rêvait de posséder une estampe de celui qu'il nommait son « Patron » et auquel il dédiera son recueil de poèmes, Peintures. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.d. (1924), 93x78mm, autre.
Epreuve originale probablement unique de cet état intermédiaire d'un bois dessiné et gravé d'après une aquarelle de Paul Gauguin par Georges-Daniel de Monfreid. Tiragesur vergé crème fin, annotation de l'artiste au crayon en marge gauche. Bois dessiné et gravé d'après une aquarelle du manuscrit de Noa Noa, contrecollée sur une page de texte du célèbre album. Le bois définitifservira de tête à l'édition originale illustrée deNoa Noa, parue chez Crès en 1924, premier ouvrage illustré d'après Paul Gauguin et majestueux hommage à l'un des précurseurs de l'art moderne. Superbe et importante gravure reprenant une aquarelle très particulière du manuscrit de Paul Gauguin, véritable percée graphique dans le texte,gravé par son plus proche ami et exécuteur testamentaire, l'artiste Georges-Daniel de Monfreid, héritier de l'album qu'il offrira en 1927 à l'Etat Français. L'aquarelle initiale était découpée en ondulations autour de la figure féminine et collée sur le dernier chapitre pour en empêcher la lecture et ainsi remettre le récit en route. Gauguin avait d'ailleurs ajouté des traits sinueux partant de l'aquarelle sur la page de texte, donnant ainsi l'impression d'une grotte percée dans la page, par le pouvoir psychique de la femme assise dont la tête diffuse des rayons ondulants. Monfreid décide de la placer en tête de l'ouvrage accompagnée de deux oiseaux tirés d'autres uvres, pour illustrer le pouvoir de l'artiste et de son imaginaire. Cette épreuve, probablement unique, fait partie des 17 bois d'essais connus duprojet de publication précoce deNoa Noa, tous réalisés sur divers papiers fins et annotés par l'artiste. C'est à partir du manuscrit illustré original de Noa Noa rapporté de Tahiti par Segalen à la mort de l'artiste en 1903 que Monfreid entreprit, dès 1904, la réalisation de cette uvre fondamentale. Il s'agit de la seconde version de ce carnet « à lire et à regarder ». Le premier manuscrit, rédigé au retour de son premier voyage et confié par Gauguin à Charles Morice en 1893 répondait à un projet différent. Gauguin n'avait composé que le texte, entrecoupé de pages blanches destinées aux poèmes de Morice. Mais, après plusieurs années sans nouvelles, celui-ci préféra publier en 1901 une version entièrement réécrite par ses soins. Gauguin recopia donc son manuscrit et l'illustra lors de son second séjour en Polynésie, de croquis, aquarelles et collages. Cet album, que l'artiste enrichit et conserva précieusement jusqu'à sa mort, est aujourd'hui au Musée d'Orsay. C'est donc d'après ce manuscrit, le seul illustré, que Monfreid composa l'édition du Noa Noa de Gauguin. Cependant, si le projet de publication de Monfreid fut précoce, il mit plus de vingt ans à le mener à bien, en partie à cause d'un conflit de droit d'auteur avec Charles Morice qui souhaitait figurer comme co-auteur de l'édition en préparation et dont les poèmes seront finalement conservés. Fruit de plusieurs années de réflexion et de travail, l'édition de 1924 se veut à la fois fidèle aux aquarelles et bois gravés illustrant le précieux manuscrit, mais également à l'ensemble de l'uvre tahitienne de Gauguin, mort dans l'indifférence. Monfreid grave ainsi plusieurs dessins du cahier original et l'enrichit de bois réalisés à partir des autres uvres dont il est le dépositaire. Certaines de ces compositions associent plusieurs peintures, tout en respectant scrupuleusement le trait de l'artiste, transformant l'ouvrage en véritable voyage à travers les uvres du peintre. Le choix même de la gravure sur bois est un hommage à cette technique prisée par Gauguin qui réalisa à Pont-Aven 10 bois pour illustrer son manuscrit entre ses deux séjours polynésiens. Les bois intermédiaires, jusqu'alors inconnus, témoignent du lent travail de composition pour restituer la richesse artistique de l'uvre de Gauguin par son plus fidèle compagnon artistique et premier défenseur : «Quand je vis Gauguin pour la première fois, je fus fortement déconcerté par les données d'art émanant de ses uvres aussi bien que des conversations de cet homme extraordinaire... En lui tout de suite on sentait le Maître » (In L'hermitage, 1903) Epreuve unique du bois gravé d'après l'aquarelle mystique effaçant la fin première du récit pour permettre au lecteur de pénétrer graphiquement dans l'album peint, et repris dans la version imprimée comme ouverture initiatique du récit gravé. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.d. (1924), 93x78mm, autre.
Epreuve originale probablement unique de cet état intermédiaire d'un bois dessiné et gravé d'après deux uvres de Paul Gauguin par Georges-Daniel de Monfreid. Tiragesur japon pelure, annotation de l'artiste au crayon en marge gauche. Bois dessiné et gravé d'après deux uvres, l'homme au bois étant une reprise d'une aquarelle de la page 37 du manuscrit de Noa Noa, tandis que la femme en pied originellement observée par ce fureteur, est ici présentée en buste avec main au visage, modèle repris sur un bois gravé de Gauguin en page 4 du manuscrit (et son croquis original collé en page 51), évoquant une scène similaire. Le bois définitifservira de tête au chapitre IV de la véritable édition originale illustrée deNoa Noa, parue chez Crès en 1924, premier ouvrage illustré d'après Paul Gauguin et majestueux hommage à l'un des précurseurs de l'art moderne. Superbe gravure synthétisant une aquarelle du manuscrit original de Noa Noa, inspirée du mythe de Diane et Actéon, gravée par le plus proche ami et exécuteur testamentaire de Gauguin, l'artiste Georges-Daniel de Monfreid, héritier de l'album qu'il offrira en 1927 à l'Etat Français. Cette épreuve, probablement unique, fait partie des 17 bois d'essais connus duprojet de publication précoce deNoa Noa, tous réalisés sur divers papiers fins et annotés par l'artiste. C'est à partir du manuscrit illustré original de Noa Noa rapporté de Tahiti par Segalen à la mort de l'artiste en 1903 que Monfreid entreprit, dès 1904, la réalisation de cette uvre fondamentale. Il s'agit de la seconde version de ce carnet « à lire et à regarder ». Le premier manuscrit, rédigé au retour de son premier voyage et confié par Gauguin à Charles Morice en 1893 répondait à un projet différent. Gauguin n'avait composé que le texte, entrecoupé de pages blanches destinées aux poèmes de Morice. Mais, après plusieurs années sans nouvelles, celui-ci préféra publier en 1901 une version entièrement réécrite par ses soins. Gauguin recopia donc son manuscrit et l'illustra lors de son second séjour en Polynésie, de croquis, aquarelles et collages. Cet album, que l'artiste enrichit et conserva précieusement jusqu'à sa mort, est aujourd'hui au Musée d'Orsay. C'est donc d'après ce manuscrit, le seul illustré, que Monfreid composa l'édition du Noa Noa de Gauguin. Cependant, si le projet de publication de Monfreid fut précoce, il mit plus de vingt ans à le mener à bien, en partie à cause d'un conflit de droit d'auteur avec Charles Morice qui souhaitait figurer comme co-auteur de l'édition en préparation et dont les poèmes seront finalement conservés. Fruit de plusieurs années de réflexion et de travail, l'édition de 1924 se veut à la fois fidèle aux aquarelles et bois gravés illustrant le précieux manuscrit, mais également à l'ensemble de l'uvre tahitienne de Gauguin, mort dans l'indifférence. Monfreid grave ainsi plusieurs dessins du cahier original et l'enrichit de bois réalisés à partir des autres uvres dont il est le dépositaire. Certaines de ces compositions associent plusieurs peintures, tout en respectant scrupuleusement le trait de l'artiste, transformant l'ouvrage en véritable voyage à travers les uvres du peintre. Le choix même de la gravure sur bois est un hommage à cette technique prisée par Gauguin qui réalisa à Pont-Aven 10 bois pour illustrer son manuscrit entre ses deux séjours polynésiens. Les bois intermédiaires, jusqu'alors inconnus, témoignent du lent travail de composition pour restituer la richesse artistique de l'uvre de Gauguin par son plus fidèle compagnon artistique et premier défenseur : «Quand je vis Gauguin pour la première fois, je fus fortement déconcerté par les données d'art émanant de ses uvres aussi bien que des conversations de cet homme extraordinaire... En lui tout de suite on sentait le Maître » (In L'hermitage, 1903) Epreuve unique du bois gravé d'après une aquarelle réinterprétant le mythe de Diane surprise au bain par Actéon. Monfreid a pris soin de conserver, dans la gravure, la forme typique en bois de cerf de la branche saisie par l'indiscret, qui évoque sa métamorphose par la déesse. Très rare uvre de Gauguin mêlant mythologie antique et exotisme insulaire dont la puissance subversive semble toute entière portée par l'expression de feinte surprise de la Diane vahiné. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.d. (1924), 93x78mm, autre.
Epreuve originale probablement unique de cet état intermédiaire d'un bois dessiné et gravé de Paul Gauguin par Georges-Daniel de Monfreid. Tiragesur vergé crème fin, annotation de l'artiste au crayon en marge gauche. Bois dessiné et gravé d'après deux uvres différentes. La femme de dos étant une reprise exacte d'une encre de la page 92 du manuscrit de Noa Noa, tandis que la femme allongée reprend le célèbre thème de la femme aux manges, Te Arii Vahine-Opoi, que Gauguin représenta en peinture mais aussi en gravure. Le bois définitifservira de tête au chapitre V de la véritable édition originale illustrée deNoa Noa, parue chez Crès en 1924, premier ouvrage illustré d'après Paul Gauguin et majestueux hommage à l'uvre d'un des précurseurs de l'art moderne. Superbe et importante gravure rassemblant deux thèmes majeurs de l'uvre tahitienne, dont le dessin central du manuscrit de Noa Noa, gravé fidèlement par le plus proche ami et exécuteur testamentaire de Gauguin, l'artiste Georges-Daniel de Monfreid, héritier de l'album qu'il offrira en 1927 à l'Etat Français. Cette épreuve, probablement unique, fait partie des 17 bois d'essais connus duprojet de publication précoce deNoa Noa, tous réalisés sur divers papiers fins et annotés par l'artiste. C'est à partir du manuscrit illustré original de Noa Noa rapporté de Tahiti par Segalen à la mort de l'artiste en 1903 que Monfreid entreprit, dès 1904, la réalisation de cette uvre fondamentale. Il s'agit de la seconde version de ce carnet « à lire et à regarder ». Le premier manuscrit, rédigé au retour de son premier voyage et confié par Gauguin à Charles Morice en 1893 répondait à un projet différent. Gauguin n'avait composé que le texte, entrecoupé de pages blanches destinées aux poèmes de Morice. Mais, après plusieurs années sans nouvelles, celui-ci préféra publier en 1901 une version entièrement réécrite par ses soins. Gauguin recopia donc son manuscrit et l'illustra lors de son second séjour en Polynésie, de croquis, aquarelles et collages. Cet album, que l'artiste enrichit et conserva précieusement jusqu'à sa mort, est aujourd'hui au Musée d'Orsay. C'est donc d'après ce manuscrit, le seul illustré, que Monfreid composa l'édition du Noa Noa de Gauguin. Cependant, si le projet de publication de Monfreid fut précoce, il mit plus de vingt ans à le mener à bien, en partie à cause d'un conflit de droit d'auteur avec Charles Morice qui souhaitait figurer comme co-auteur de l'édition en préparation et dont les poèmes seront finalement conservés. Fruit de plusieurs années de réflexion et de travail, l'édition de 1924 se veut à la fois fidèle aux aquarelles et bois gravés illustrant le précieux manuscrit, mais également à l'ensemble de l'uvre tahitienne de Gauguin, mort dans l'indifférence. Monfreid grave ainsi plusieurs dessins du cahier original et l'enrichit de bois réalisés à partir des autres uvres dont il est le dépositaire. Certaines de ces compositions associent plusieurs peintures, tout en respectant scrupuleusement le trait de l'artiste, transformant l'ouvrage en véritable voyage à travers les uvres du peintre. Le choix même de la gravure sur bois est un hommage à cette technique prisée par Gauguin qui réalisa à Pont-Aven 10 bois pour illustrer son manuscrit entre ses deux séjours polynésiens. Les bois intermédiaires, jusqu'alors inconnus, témoignent du lent travail de composition pour restituer la richesse artistique de l'uvre de Gauguin par son plus fidèle compagnon artistique et premier défenseur : «Quand je vis Gauguin pour la première fois, je fus fortement déconcerté par les données d'art émanant de ses uvres aussi bien que des conversations de cet homme extraordinaire... En lui tout de suite on sentait le Maître » (In L'hermitage, 1903) Epreuve unique du bois gravé d'après deux uvres majeures: la fameuse femme aux mangues dont Gauguin tira lui-même une première gravure en 1898 et la grande encre bleue au centre de l'album manuscrit de Noa Noa. En rassemblant ces deux vahinés aux postures sensuelles, Monfreid opère une véritable synthèse de l'uvre de Gauguin tout en reprenant la traditionnelle double figure des tableaux de l'artiste. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.d. (1924), 93x78mm, autre.
Epreuve originale probablement unique de cet état intermédiaire de "Tehura", bois dessiné et gravé d'après le tableauMerahi metua no tehamanade Paul Gauguin par Georges-Daniel de Monfreid. Tiragesur vergé crème fin, annotation de l'artiste au crayon en marge gauche. Le bois définitifservira de tête au chapitre VI, Le Conteur parle, page 81 de la véritable édition originale illustrée deNoa Noa, parue chez Crès en 1924, premier ouvrage illustré d'après Paul Gauguin et majestueux hommage à l'uvre d'un des précurseurs de l'art moderne. Très important et tout premier bois du célèbre tableau de Paul Gauguin,gravé par son plus proche ami et exécuteur testamentaire, l'artiste Georges-Daniel de Monfreid, auquel Gauguin offrit cette toile après deux infructueuses expositions. Cette épreuve, probablement unique, fait partie des 17 bois d'essais connus duprojet de publication précoce deNoa Noa, tous réalisés sur divers papiers fins et annotés par l'artiste. C'est à partir du manuscrit illustré original de Noa Noa rapporté de Tahiti par Segalen à la mort de l'artiste en 1903 que Monfreid entreprit, dès 1904, la réalisation de cette uvre fondamentale. Il s'agit de la seconde version de ce carnet « à lire et à regarder ». Le premier manuscrit, rédigé au retour de son premier voyage et confié par Gauguin à Charles Morice en 1893 répondait à un projet différent. Gauguin n'avait composé que le texte, entrecoupé de pages blanches destinées aux poèmes de Morice. Mais, après plusieurs années sans nouvelles, celui-ci préféra publier en 1901 une version entièrement réécrite par ses soins. Gauguin recopia donc son manuscrit et l'illustra lors de son second séjour en Polynésie, de croquis, aquarelles et collages. Cet album, que l'artiste enrichit et conserva précieusement jusqu'à sa mort, est aujourd'hui au Musée d'Orsay. C'est donc d'après ce manuscrit, le seul illustré, que Monfreid composa l'édition du Noa Noa de Gauguin. Cependant, si le projet de publication de Monfreid fut précoce, il mit plus de vingt ans à le mener à bien, en partie à cause d'un conflit de droit d'auteur avec Charles Morice qui souhaitait figurer comme co-auteur de l'édition en préparation et dont les poèmes seront finalement conservés. Fruit de plusieurs années de réflexion et de travail, l'édition de 1924 se veut à la fois fidèle aux aquarelles et bois gravés illustrant le précieux manuscrit, mais également à l'ensemble de l'uvre tahitienne de Gauguin, mort dans l'indifférence. Monfreid grave ainsi plusieurs dessins du cahier original et l'enrichit de bois réalisés à partir des autres uvres dont il est le dépositaire. Certaines de ces compositions associent plusieurs peintures, tout en respectant scrupuleusement le trait de l'artiste, transformant l'ouvrage en véritable voyage à travers les uvres du peintre. Le choix même de la gravure sur bois est un hommage à cette technique prisée par Gauguin qui réalisa à Pont-Aven 10 bois pour illustrer son manuscrit entre ses deux séjours polynésiens. Les bois intermédiaires, jusqu'alors inconnus, témoignent du lent travail de composition pour restituer la richesse artistique de l'uvre de Gauguin par son plus fidèle compagnon artistique et premier défenseur : «Quand je vis Gauguin pour la première fois, je fus fortement déconcerté par les données d'art émanant de ses uvres aussi bien que des conversations de cet homme extraordinaire... En lui tout de suite on sentait le Maître » (In L'hermitage, 1903) Epreuve sans doute unique du bois gravé d'après le chef-d'uvre de Gauguin, Merahi metua no Tehamana, représentant l'épouse du peintre et son principal modèle tahitien. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.d. (1924), 93x78mm, autre.
Epreuve originale probablement unique de cet état intermédiaire d'un bois dessiné et gravé d'après une aquarelle de Paul Gauguin par Georges-Daniel de Monfreid. Tiragesur vergé crème fin, annotation de l'artiste au crayon en marge gauche. Bois dessiné et gravé d'après la première aquarelle du manuscrit de Noa Noa, contrecollée sur le contreplat de la reliure du célèbre album. Le bois définitifservira de tête au chapitre X de la véritable édition originale illustrée deNoa Noa, parue chez Crès en 1924, premier ouvrage illustré d'après Paul Gauguin et majestueux hommage à l'uvre de ce précurseur de l'art moderne. Superbe et importante gravure de l'uvre ouvrant le manuscrit de Paul Gauguin,gravé par son plus proche ami et exécuteur testamentaire, l'artiste Georges-Daniel de Monfreid, héritier de l'album qu'il offrira en 1927 à l'Etat Français. Cette épreuve, probablement unique, fait partie des 17 bois d'essais connus duprojet de publication précoce deNoa Noa, tous réalisés sur divers papiers fins et annotés par l'artiste. C'est à partir du manuscrit illustré original de Noa Noa rapporté de Tahiti par Segalen à la mort de l'artiste en 1903 que Monfreid entreprit, dès 1904, la réalisation de cette uvre fondamentale. Il s'agit de la seconde version de ce carnet « à lire et à regarder ». Le premier manuscrit, rédigé au retour de son premier voyage et confié par Gauguin à Charles Morice en 1893 répondait à un projet différent. Gauguin n'avait composé que le texte, entrecoupé de pages blanches destinées aux poèmes de Morice. Mais, après plusieurs années sans nouvelles, celui-ci préféra publier en 1901 une version entièrement réécrite par ses soins. Gauguin recopia donc son manuscrit et l'illustra lors de son second séjour en Polynésie, de croquis, aquarelles et collages. Cet album, que l'artiste enrichit et conserva précieusement jusqu'à sa mort, est aujourd'hui au Musée d'Orsay. C'est donc d'après ce manuscrit, le seul illustré, que Monfreid composa l'édition du Noa Noa de Gauguin. Cependant, si le projet de publication de Monfreid fut précoce, il mit plus de vingt ans à le mener à bien, en partie à cause d'un conflit de droit d'auteur avec Charles Morice qui souhaitait figurer comme co-auteur de l'édition en préparation et dont les poèmes seront finalement conservés. Fruit de plusieurs années de réflexion et de travail, l'édition de 1924 se veut à la fois fidèle aux aquarelles et bois gravés illustrant le précieux manuscrit, mais également à l'ensemble de l'uvre tahitienne de Gauguin, mort dans l'indifférence. Monfreid grave ainsi plusieurs dessins du cahier original et l'enrichit de bois réalisés à partir des autres uvres dont il est le dépositaire. Certaines de ces compositions associent plusieurs peintures, tout en respectant scrupuleusement le trait de l'artiste, transformant l'ouvrage en véritable voyage à travers les uvres du peintre. Le choix même de la gravure sur bois est un hommage à cette technique prisée par Gauguin qui réalisa à Pont-Aven 10 bois pour illustrer son manuscrit entre ses deux séjours polynésiens. Les bois intermédiaires, jusqu'alors inconnus, témoignent du lent travail de composition pour restituer la richesse artistique de l'uvre de Gauguin par son plus fidèle compagnon artistique et premier défenseur : «Quand je vis Gauguin pour la première fois, je fus fortement déconcerté par les données d'art émanant de ses uvres aussi bien que des conversations de cet homme extraordinaire... En lui tout de suite on sentait le Maître » (In L'hermitage, 1903) Epreuve unique du bois gravé d'après l'aquarelle inaugurant l'un des plus beaux albums de peintre et symbolisant l'art de vivre tahitien, entre mer nourricière et plaisirs terrestres. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[SEGALEN Victor] MONFREID George-Daniel de d'après GAUGUIN Paul
Reference : 78777
(1907)
s.d. (1907), sujet : 12,4x18,9cm, planche : 15,1x20,9cm, une feuille.
Epreuve originale en couleur d'un bois inspiré de l'uvre de Gauguin et gravé par George-Daniel de Monfreid pour un projet de frontispice, demeuré inédit, des Immémoriaux de Victor Segalen. Seule une autre épreuve originale en couleur et une épreuve d'essai, en noir, sont connues à ce jour. Tirage en deux tons, vert et brun, sur japon ancien et rehaussé à la peinture dorée par l'artiste. Ce bois gravé devait illustrer, en frontispice, l'édition originale des Immémoriaux, de Segalen, roman ethnographique, directement inspiré de son voyage en Polynésie sur les traces de Gauguin. Segalen en demande donc la réalisation au disciple et plus proche ami du peintre, auquel il a d'ailleurs offert Noa Noa acheté à Papeete lors de la vente à l'encan des biens de Gauguin. Une amitié et une admiration mutuelles naissent dès lors entre Segalen et Monfreid sous l'égide tutélaire du peintre disparu. C'est d'ailleurs en constante référence au Maître, que les deux amis évoque la réalisation de ce frontispice, auquel Segalen attachait une grande importance mais qu'il sera obligé d'abandonner pour des raisons de coût d'édition: «Voici beaucoup plus intéressant pour moi : quoi me ferez-vous pour mon hors-texte ? Si j'osais imaginer quelque chose, ce serait une rude figure de face, très sobre, très fruste, et d'un androgynat à tendances mâles, bref le type maori décrit par Gauguin dans son Noa Noa et réalisé par lui dans le bois sculpté qui est demeuré à Tahiti (visage de femme analogue à celui que vous possédez) et dont je vous ai donné je crois une photographie. (...) Êtes-vous d'avis de réserver votre Illustration de début aux exemplaires de luxe et d'amis ou bien de la prostituer dans les exemplaires courants? Je me permets de renouveler un timide désir, exprimé chez Vollard à votre exposition: si vous tirez quelques épreuves encore de vos estampes en couleurs, au pochoir, ne m'oubliez pas.» (Brest, le 2 novembre 1906). Réponse de Monfreid,le 8 janvier 1907 : «J'ai commencé à chercher votre hors-texte. Ah! je ne vous le décrirai point encore: il ne vient pas selon ce que votre livre devrait évoquer. Du reste je ne suis pas riche en imagination, encore moins en «symbolisme» je reste - vous vous en êtes aperçu- un «naturaliste» (mais non un «réaliste») et pour résumer l'impression de vos Immémoriaux, il faudrait être Gauguin. Enfin je ne désespère pas de faire quelque chose tout de même; seulement il faut encore un peu de temps pour l'étudier...». Monfreid réalisera deux bois d'essais - dont les formats (22x12 et 23x16) n'étaient pas adaptés à l'édition - reprenant chaque fois les mêmes figures, rudes et frustres, souhaitées par Segalen. Notre bois semble être la version finale de ces études, parfaitement adapté au format in-12 du Mercure de France. Cependant, l'illustration comporte le nom de l'auteur en tête, or Segalen, officier de marine, ne pouvait signer une uvre romanesque et dut choisir un pseudonyme, Max-Anély. Cette contrainte contribua peut-être à l'abandon de ce frontispice tant désiré et, selon toute vraisemblance, validé par les deux bois d'essais. Monfreid réutilisera d'ailleurs le même visage masculin pour réaliser l'ex-libris sollicité par Segalen. Dans sa lettre du 2 novembre, le poète imaginait déjà un tirage confidentiel pour l'uvre de Monfreid. Seuls deux exemplaires de l'épreuve en couleur, réhaussée à l'or, semblent avoir été finalement conservés, le second étant aujourd'hui dans les collections du Musée Maurice Denis à Saint-Germain-en-Laye. L'artiste en avait sans doute tiré un pour lui et offert l'autre à Segalen qui rêvait de posséder une estampe de celui qu'il nommait son « Patron » et auquel il dédiera son recueil de poèmes, Peintures. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[Daniel MONFREID ] - VOISINS, Gilbert, de - Portrait frontispice gravé sur bois par Daniel MONFREID
Reference : 7897
PARIS, Ed. G. Crès & Cie, "Maîtres et jeunes d'aujourd'hui", 1923 - In-8 - Broché, Couverture rempliée ornée d'une vignette - Tirage limité, exemplaire numéroté sur vélin pur fil du Marais - Portrait frontispice gravé sur bois par Daniel Monfreid - 262 pages - Très Bel Exemplaire
Roman situé au Far-West à l'époque des chercheurs d'or - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Henry de Monfreid,L'Ornière.Paris, Grasset, 1967 [achevé d'imprimer le 31 décembre 1966]. In-8, 174p.Edition originale, signée sur le faux-titrepar Monfreid (le reste est d'une autre main).Broché, couverture rempliée. Rousseurs sur les marges et quelques feuillets au début et à la fin de l'ouvrage.
Henry de Monfreid,Le Capitaine à la casquette blanche.Paris, Grasset, 1957. In-8, 268p.Edition originale, signée sur le faux-titrepar Monfreid (le reste est d'une autre main). L'ouvrage est bien le premier tirage, comme indiqué sur l'achevé d'imprimer, mais porte une mention (fictive donc) de 7e édition au dos.Broché, couverture abîmée en bordure, papier jauni.
Henry de Monfreid,Le Cap des trois frères.Paris, Grasset, 1959. In-8, 188p.Edition originale, signée sur le titrepar Monfreid.Broché, rousseurs sur la couverture, rousseurs éparses.
Henry de Monfreid, L'abandon. Paris, Grasset, 1962. In-8, 214p. Edition originale, signée sur le titre par Monfreid (le reste n'est pas de sa main). Broché, quelques rousseurs sur la couverture et sur les tranches.
1991 Grasset , 1991 -1993 , 2 vols in8 broché , 446 - 417 pp . T 1 : Abdi , l ' homme à la main coupée - L' enfant sauvage - L ' esclave du batteur d' or . , T2 : Karembo - Djalia - Le cimetière des éléphants .
1933 P., Grasset, 1933, 1 vol. petit in-8° carré (190 x 140 mm) broché sous couverture imprimée en noir et bleu, de 259 pp. - (2) ff. (table des matières et des illustrations).Petites déchirures sans manque en couverture, papier légèrement jauni, bon exemplaire par ailleurs.
Mention de 21e édition en couverture et de 2e tirage en dernière page.69 illustrations photographiques reproduites en héliogravure.Exemplaire signé à l'encre noire par l'auteur en page de titre.
Monfreid Guillaume de Monfreid Alice de
Reference : 300032219
(2006)
ISBN : 9782913920514
Isoète Editions 2006 194 pages 25x29x2cm. 2006. Broché. 194 pages.
Comme neuf
Monfreid Guillaume de Monfreid Alice de
Reference : 300032907
(2006)
ISBN : 9782913920514
Isoète Editions 2006 194 pages 25x29x2cm. 2006. Broché. 194 pages.
Comme neuf - L'ouvrage qui n'a jamais été lu pourrait présenter de légères traces de stockage - remis sous blister et expédié soigneusement dans emballage adapté -
P., Grasset, 1961; in-12 (19 x 14 cm) broché, couverture souple illustrée en noir et blanc. 281 pp. - 19 pages dillustrations photographiques en noir et blanc hors-texte. Exemplaire non coupé, très frais.
Envoi autographe de l'auteur sur le faux-titre: "En bon souvenir, à ma petite amie Marie Caroline Rueff. H. Monfreid". Joint un billet manuscrit du même (13,5 x 10,5 cm): "11.2.66 Ma chère Carine Désolé de navoir pu trouver les «Secrets de la Mer Rouge» qui sont en réimpression, je vous envoie «Aventures de Mer» qui fut en son temps le suivant. «Les Secrets» aussitôt parus je me ferai un plaisir de vous lenvoyer Bien cordialement à vous, H. Monfreid". Lenvoi est adressé à la fille de Jacques Rueff, haut fonctionnaire et économiste français à lorigine du plan Pinay-Rueff destiné à assainir les finances de lEtat (1958) dans lequel se fait le passage de lancien au nouveau franc. La suite des «Secrets de la Mer Rouge», tout aussi autobiographique.
Editions Bernard Grasset, 1936, 1 volume in-12 de 195x140 mm environ, 254 pages, reliure signée, demi maroquin rouge à coins et cartonnage marbré, dos à 4 nerfs portant titres dorés, gardes marbrées, tranche de tête dorée, couvertures et dos conservés, feuillets non rognés. Edition originale numérotée (N° 140/220), sur Alfa, Sélections Lardanchet. Des rousseurs, petits frottements sur les coins et coiffes. Contient des illustrations photographiques hors texte en noir et blanc.
Henry de Monfreid, né le 14 novembre 1879 à La Franqui, commune de Leucate (Aude), et mort le 13 décembre 1974 à Ingrandes (Indre), est un commerçant et écrivain français. Il a mis en scène sa vie aventureuse, centrée sur la mer Rouge et l'Éthiopie de 1911 à la Seconde Guerre mondiale, dans de nombreux livres, autobiographies et romans, publiés à partir de 1931. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Gallimard, nrf, 1936, 1 volume in-12 de 195x140 mm environ, 344 pages, reliure signée, demi maroquin rouge à coins et cartonnage marbré, dos à 4 nerfs portant titres dorés, gardes marbrées, tranche de tête dorée, couvertures et dos conservés, feuillets non rognés. Edition originale numérotée (N° 315/570), sur Lafuma Sélections Lardanchet. Contient des illustrations photographiques hors texte en noir et blanc et une carte dépliante. Des rousseurs, infimes petits frottements us les coins, sinon bon état.
Henry de Monfreid, né le 14 novembre 1879 à La Franqui, commune de Leucate (Aude), et mort le 13 décembre 1974 à Ingrandes (Indre), est un commerçant et écrivain français. Il a mis en scène sa vie aventureuse, centrée sur la mer Rouge et l'Éthiopie de 1911 à la Seconde Guerre mondiale, dans de nombreux livres, autobiographies et romans, publiés à partir de 1931. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Gallimard, nrf, 1937, 1 volume in-12 de 195x140 mm environ, 290 pages, reliure signée, demi maroquin rouge à coins et cartonnage marbré, dos à 4 nerfs portant titres dorés, gardes marbrées, tranche de tête dorée, couvertures et dos conservés, feuillets non rognés. Edition originale numérotée (N° 180/265), Sélections Lardanchet. Contient des illustrations photographiques hors texte en noir et blanc. Rousseurs, cuir un peu sali par endroits avec début de fente sur un mors, sinon bon état.
Henry de Monfreid, né le 14 novembre 1879 à La Franqui, commune de Leucate (Aude), et mort le 13 décembre 1974 à Ingrandes (Indre), est un commerçant et écrivain français. Il a mis en scène sa vie aventureuse, centrée sur la mer Rouge et l'Éthiopie de 1911 à la Seconde Guerre mondiale, dans de nombreux livres, autobiographies et romans, publiés à partir de 1931. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
1934 GRASSET, 1934. in 8°, 286 pages Reliure basane prune, titres et filets dorés au dos; date en pied,tete dorée,coins et coupes frottées. . Couverture originale conservée.
Aventures en Somalie et Ethiopie de Henry De Monfreid.
A bord du « D’Artagnan », 10 février 1933. 1 p. in-4. Monfreid sera de retour fin septembre pour rencontrer le galeriste, mais dans l’immédiat, il souhaiterait avoir des nouvelles concernant les aquarelles envoyées à Lyon. « surtout en m’envoyant le montant de celles restées en compte. Je pense qu’à l’heure actuelle tout cela est réglé… ». Armgart de Monfreid (1887-1938), qui était l’épouse d’Henry, partagea avec lui, aux confins de la Corne de l'Afrique, une vie de passion. Elle était issue de la noblesse prussienne (née à Metz, alors allemande), et pour cet aventurier toujours en quête d’un nouvel horizon, elle sera son ancrage, son port d’attache. La modernité de cette épouse et son esprit pionnier dans sa vie africaine en rupture totale avec les us et coutumes de la colonie furent l’explication de sa vie romanesque. Belle lettre. « J’ai décidé mon retour à Paris, précédant ainsi mon mari de un mois et demi, afin d’entrer en pourparler avec vous au sujet de notre projet…Je rapporte un joli lot d’aquarelles d’Abyssinie et l’intérêt que l’on porte actuellement à ce pays pourra peut-être vous servir… ».
L'ensemble des 2 lettres
France-Empire, 1981, gr. in-8°, 249 pp, 12 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Prix des Maisons de la Presse, 1982)
Qui n'a pas rêvé, en lisant l'un des ouvrages d'Henry de Monfreid, de partager ses aventures et d'embarquer avec lui au cours de ses longs périples entre la Côte française des Somalis, l'Inde, l'Arabie et l'Egypte ? Ce rêve, une enfant aux cheveux blonds, que ses petits compagnons de jeu danakils avaient surnommée "Tête de Paille", l'a intensément vécu : sa fille aînée, Gisèle ! "Mes secrets de la mer Rouge" est le récit émerveillé de ces années d'enfance passées avec sa mère à Obock, un petit port au nord de Djibouti, dans une grande maison blanche, loin de toute civilisation et sous un climat torride, à attendre les retours de voyage du chef de famille. Henry de Monfreid décide un jour d'embarquer sa fille comme mousse à son bord pour lui enseigner la discipline d'obéissance. Gisèle connaîtra donc tout à la fois : les dangers de la navigation, l'épreuve de la tempête, la terreur de la contrebande, le charme des escales, le pittoresques des quartiers réservés, le tout ponctué de leçons où elle devait apprendre La Fontaine !