Paris, Mondhare et Jean, 1786. En quatre feuilles coupées en 45 sections montées sur toile et repliées, formant un plan de 0,94 x 1,22 m.
Très rare et splendide plan mural de Paris, dédié à Louis XVI. Rare quatrième édition publiée par Mondhare et Jean en 1786, non répertoriée par Boutier et Vallée. La première édition a été publiée en 1775, suivie de nouvelles éditions en 1778, 1780, 1786 et 1788, pour lesquelles les vignettes autour du plan ont été modifiées. Les trois première éditions ont été publiées par Louis Joseph Mondhare seul. Le plan est décoré au sommet des armoiries de Paris figurant un vaisseau, qui symbolise la corporation des marchands d'eau qui donna naissance à la ville de Paris, d'un cartouche de titre monumental illustré d'une figure allégorique de Paris assise sur des étendards, tenant de sa main droite un vaisseau, et de sa main gauche une corne d'abondance ; sur les côtés de ce cartouche figurent Minerve et Mercure , au bas du cartouche, une muse tenant une lyre et une tablette portant l'inscription Paris séjour des Sciences et des Beaux Arts. Trois des angles du plan sont ornés d'une fleur de lys. Les bordures sont décorées de 23 vignettes représentant les principaux monuments et places de Paris : place Louis XV (renommée place de la Concorde en 1830), Notre-Dame, Sainte-Geneviève, le Théâtre Italien, le Théâtre Français, édifié de 1780 à 1782 (futur Théâtre de l'Odéon), la place des Victoires, le Palais Royal, l'Hôtel de la Monnaie, le Palais de Justice, l'Hôtel de Ville, la place Vendôme ou de Louis le Grand, ou encore l'École Royale militaire. Sur la Seine, on remarque deux îles aujourd'hui disparues. Il s'agit, à l'ouest, de l'île aux Cygnes, réunie au Champ de Mars à la fin du XVIIIe, et à l'est, de l'île Louviers, qui sera rattachée à la berge en 1847. Mouillures et piqûres dans la partie haute du plan, à gauche et à droite, notamment au niveau du titre et d'une vignette. Manque à Boutier(n°308 pour les autres éditions) et Vallée.
A Paris, chez Mondhard, Rue Saint-Jacques, [c. 1760] Eau-forte coloriée à l'époque, 23 x 41 cm (36 x 52,5 cm avec le cadre). Encadrement : passepartout et baguette dorée . Bon état d'ensemble. Quelques menus trous de ver.
Louis-Joseph Mondhare ou Mondhard (1734-1799) est un graveur, éditeur et marchand d'estampes et de cartes géographiques natif de Bougy (Calvados). En activité à Paris dès 1759.
Vue générale de Venise. Vue d’optique rehaussée en couleur. Belle épreuve du XVIIIème siècle, sur vergé, encadrée. Louis Joseph MONDHARE graveur, et éditeur. Signature à la pointe, en marge inférieure gauche. 365x210mm plus marge ; titre dans la marge inférieure. Sous passe-partout .Dimensions avec encadrement 390x 470mm.
Paris, Mondhare et Jean, 1791. 592 x 866 mm.
Très rare et belle planche figurant les 140 pavillons arborés sur les vaisseaux des quatre parties du Monde en 1791. De par sa date de publication en 1791, il s'agit d'une planche d'une haute importance historique pour la France, car c'est l'une des premières fois que l'on voit représenté le drapeau français. En effet, le 24 octobre 1790, l'Assemblée Nationale décide que tous les vaisseaux de guerre et navires de commerce français porteront un pavillon aux trois bandes verticales : rouge près de la hampe, blanc au centre et cette bande sera plus large que les autres, bleu enfin. Les couleurs sont inspirées de la cocarde tricolore de la Révolution, le blanc représentant la monarchie, le bleu et le rouge, la ville de Paris, signe de « l'alliance auguste et éternelle entre le monarque et le peuple ». Le sens vertical des couleurs s'impose. En effet, depuis un siècle déjà, le pavillon néerlandais aux couleurs rouge, blanc, bleu disposées à l'horizontal flotte sur toutes les mers. Le drapeau tricolore ne prend sa forme définitive que le 15 février 1794 (27 pluviôse an II) lorsque la Convention Nationale décrète que le pavillon national «sera formé des trois couleurs nationales, disposées en bandes verticalement, de manière que le bleu soit attaché à la gaule du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant dans les airs». La légende voudrait que ce soit le peintre Louis David qui ait choisi l'ordre des couleurs. Cette planche montre également l'une des premières représentations des pavillons américains, avec notamment le pavillon du Congrès Américain, et le pavillon marchand des États Unis de l'Amérique. De chaque côté du titre figurent trois scènes de batailles navales opposant la France à la Grande-Bretagne lors de la Guerre d'Indépendance des États-Unis. La première de ces batailles est la bataille d'Ouessant qui se déroula le 27 juillet 1778, au large de l'île d'Ouessant. La scène montre trois vaisseaux français, le Bretagne, le Ville de Paris et le Saint-Esprit, et deux navires anglais, le Victoire et le Formidable. La seconde vignette illustre le combat de Lisbonne qui se déroula le 20 octobre 1778, au large de Lisbonne, ainsi que le combat du 17 juin 1778 qui opposa la frégate française la Belle Poule à la frégate anglaise l'Arethuse, au large de Roscoff, dans la Manche. Ces trois batailles furent remportées par la France. Dans la partie inférieure de l'estampe figurent un vaisseau, voiles affalées, avec sa table de légendes, un vaisseau, voiles hissées, avec sa table de légendes en français et en espagnol, et une grande rose des vents. Exemplaire aquarellé à l'époque. Petite galerie de ver au niveau des pavillons de Venise et de Savoie, galerie de ver plus importante dans les marges gauche et droite. Traces de pliures.
18eme ,Vue d'optique originale , en colories d’époque , dimension de feuille 495x330mm , de l’impression 415x280mm, titre à l’envers ,verso blanc , petites taches .
Représentation de Jérusalem , texte de la légende au bas de la gravure: "Jérusalem, ville capitale de la Palestine sous David et Salomon, et si célébrée par son temple et les magnifiques ouvrages que ses deux princes firent bâtir, et par les miracles qui s'y firent opérés. Elle est aujourd'hui sous la domination des Turcs, il y a un couvent de cordeliers qui paye tribut au grand seigneur" Les vues d'optiques témoignent d'une vogue des images en perspective, montrées dans les salons dès la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Louis-Joseph Mondhare , (1734-1799), est un graveur, éditeur et marchand d'estampes parisien originaire de Normandie
Paris, Mondhare, [circa 1790]. 284 x 408 mm.
Rare vue d'optique figurant la célèbre Foire de Beaucaire, fondée par Raymond VI, comte de Toulouse, en 1217. Accueillant près de 100 000 visiteurs par jour, la Foire de Beaucaire, qui se tenait une fois par an durant le mois de juillet, devint la plus importante d'Europe, notamment pour les marchandises en provenance du Levant : café d'Amérique, bois de campêche, coton fin de Jérusalem, étoffes de soie, épices, bétail. Exemplaire aquarellé à l'époque. Marges coupées, petit trou dans la partie supérieure au niveau du ciel.
Paris, Mondhare et Jean, 1792. En 18 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 560 x 775 mm.
Beau plan détaillé de Strasbourg, orné d'un joli cartouche de titre décoré d'attributs militaires. La ville est divisée en dix cantons, décrétés par l'Assemblée Nationale en 1792. En haut à gauche figure la liste des ponts sur les fossés et canaux de la ville. Le nord est situé en bas à droite du plan. Bel exemplaire.