Paris, Emile Hazan & Cie, Editeurs, 1929, 6 volumes in-8 de 200x160 mm environ, 329, 433, 401, 486, 506 et 454 pages, reliures signées M.P Trémois, en peau retournée taupe avec encadrement chagrin brun, sous chemises à recouvrement marbrées portant titres et tomaisons dorés sur pièce de titres en chagrin brun, et étuis assortis regroupant les volumes deux par deux (manque un étui), tranches de tête dorées, feuillets non rognés, premier tome avec un portrait sur cuivre par A. Béloff. Exemplaire N° 207, un des 1200 exemplaires sur vergé teinté de Rives, pur chiffon à la forme, numérotés de 21 à 1200. Petits frottements sur l'ouverture des étuis, petits plis sur les recouvrements des chemises, sinon bon état.
Jean-Baptiste Poquelin dit Molière est un comédien et dramaturge français, baptisé le 15 janvier 1622 en l'église Saint-Eustache à Paris et mort dans la même ville le 17 février 1673. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Librairie Plon, E. Plon, Nourrit et Cie Editeurs, 1884, 8 volumes in-140x100 mm environ, lxiv-348, 347, 435, 359, 437, 339, 391 pages, demi chagrin à coins bordeaux, dos à nerfs portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons dorés, gardes marbrées, tranches de tête dorées, couvertures conservées (quelques avec mouillure). Avec un portrait en frontispice dans le tome 1. Quelques pages et couvertures brochées (conservées) tachées, sinon bon état.
Jean-Baptiste Poquelin dit Molière est un comédien et dramaturge français, baptisé le 15 janvier 1622 en l'église Saint-Eustache à Paris et mort dans la même ville le 17 février 1673 Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Alphonse Lemerre, Editeur, 27-29, Passage Choiseul, 1872-1874 pour les 8 premiers volumes,1868 pour le volume de Poésies, le volume de Sa vie et ses Oeuvres n'est pas daté, 9 volumes in-16 de 155x95 mm environ, + 1 volume in-12 de 165x105 mm environ, Tome I : 1f.blanc, faux-titre, portrait-frontispice, titre avec vignette-xv-322 pages, 1f. (table des matières, mention dimprimeur), 1f.blanc, - Tome II : 1f.blanc, faux-titre, titre avec vignette, 307 pages, 1f. (table des matières, mention déditeur), 1f.blanc, - Tome III : 1f.blanc, faux-titre, titre avec vignette, 387 pages, 2 ff. (table des matières, mention dimprimeur), 1f.blanc, - Tome IV : 1f.blanc, faux-titre, titre avec vignette, 328 pages, 2 ff. (table des matières, mention dimprimeur), 1f.blanc, - Tome V : 1f.blanc, faux-titre, titre avec vignette, 426 pages, 2ff. (table des matières, mention dimprimeur), 2ff.blancs, - Tome VI : 1f.blanc, fautx-titre, titre, 322 pages, 1f. (table des matières, mention dimprimeur), 1f.blanc, - Tome VII : 1f.blanc, faux-titre, titre avec vignette, 392 pages, 2ff. (table des matières, mention dimprimeur), 1f.blanc, - Tome VIII : 1f.blanc, faux-titre, titre avec vignette, 347 pages, 2ff. (table de matière, achevé d'imprimer), 1 f.blanc, - Molière, sa vie et ses oeuvres, 1f.blanc, faux-titre, titre avec vignette, 246 pages, 1f. (mention d'imprimeur), 1f.blanc, Poésies Diverses, 2ff.blancs, xii-151 pages, 1f.blanc, demi chagrin cognac et cartonnage marbré, dos lisses portant titres et motifs dorés, tranches de tête dorées, gardes marbrées, feuillets non rognés. Quelques rousseurs sur les tranches, dos légèrement insolés avec petits frottements sur les mors et les coiffes, des coins émoussés, bon état général. Avec un portrait-frontispice dans le tome premier, gravé par Braquemond et imprimée par A. Salmon.
Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, né à Paris, baptisé le 15 janvier 1622 et mort à Paris le 17 février 1673, est un dramaturge auteur de comédies, mais aussi un comédien et chef de troupe de théâtre français qui s'est illustré au début du règne de Louis XIV. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
1684 Amsterdam chez Jacques le Jeune.(Henri Wetstein,) 1684. 1 volume in-16 (14 x 8,5 cm), reliure d'époque plein veau, dos à 4 nerfs ornés de caissons dorés.tranches dorées,Exemplaire très frais de cette jolie éditon, Ce volume a la sphere comprend::L'ESTOURDY,DEPIT AMOUREUX,1683,SGANARELLE ou le cocu imaginaire 1684;Les PRECIEUSES RIDICULES 1683,LES FASCHEUX 1684,pagination separée, illustré de charmantes et anonymes gravures sur cuivre. Henri Wetstein fût le successeur de Daniel Elzévir, sous le pseudonyme de Jacques le Jeune.Peu commun et recherché par les amateurs d'Elzévir ! (Brunet III, 1796 - Graesse IV, 562).
dos cassé abimé,texte frais composés de 5 titres edités a parts
Paris, Pelletan, 1907. In-4 (290 x 215 mm), XX pp., 2 ff. n. ch., 180 pp., 2 ff. n. ch. En feuilles, non coupé, sous couverture imprimée rempliée, chemise cartonnée blanche à lacet, quelques traces de manipulation sur la chemise, légères rousseurs.
« Belle publication recherchée et cotée » (Carteret). Cette édition du Misanthrope de Molière, accompagné de textes d’Anatole France et de Georges Courteline, est dédiée par l’éditeur « à la mémoire vénérée de mon père et de ma mère, […] comme un pieux témoignage de ma tendre et reconnaissante affection ». Le texte est joliment imprimé en trois couleurs, noir, vert et rouge. L’illustration comprend 26 compositions de Georges Jeanniot, dont 14 eaux-fortes hors texte gravées par l’artiste et 12 vignettes gravées sur bois par Ernest Florian. Un des 25 exemplaires sur Chine, 3e papier, contenant 3 états des eaux-fortes (définitif, avant la signature, parfois en bistre, et eau-forte pure). Deux gravures ne comprennent que 2 états, ce qui semble être le cas de tous les exemplaires. Il comprend de plus, dans une chemise séparée, un tirage à part sur papier de Chine des 12 gravures sur bois et plusieurs états supplémentaires des eaux-fortes sur différents papiers (certains brunis en bordure). Bel exemplaire enrichi. Carteret, Le Trésor du bibliophile, livres illustrés modernes 1875-1945, IV, p. 286. Mahé, Bibliographie des livres de luxe…, II, col. 966-967.
1930 PARIS. UNION LATINE D'EDITIONS. 1930. 6 VOLUMES IN-4 TELLIERE (19 X 23,5 CENTIMETRES ENVIRON), RELIURE DE L'EDITEUR PLEIN CHAGRIN NOIR, DOS A QUATRE NERFS PROLONGES, TITRE ET TETE DORES, SOUS ETUI BORDE. ILLUSTRE D'UN PORTRAIT DE MOLIERE EN FRONTISPICE, D'APRES UNE GRAVURE DE L'EPOQUE ET DE 13 FAC-SIMILE DE DOCUMENTS DANS LE PREMIER VOLUME CONSACRE A LA VIE DE L'AUTEUR PAR ANDRE ROUX. LES CINQ VOLUMES SUIVANTS COMPRENANT L'OEUVRE PROPREMENT DITE DE MOLIERE, SONT ILLUSTRES DE 100 DESSINS IN ET HORS TEXTE PAR MAXIMILIEN VOX. TIRAGE LIMITE A 1135 EXEMPLAIRES NUMEROTES, DONT 5 HORS COMMERCE. UN DES 1000 SUR PUR FIL LAFUMA.
QUELQUES PETITES TRACES DE FROTTEMENT SANS GRAVITE, SINON BON EXEMPLAIRE.
P., Librairie des Bibliophiles, 1876-1883. 8 vol. in-8°, demi maroquin brun à coins, dos 5 nerfs, tomaison en chiffres romains et titres dorés, têtes dorées, tranchefiles, signets, couv. cons., non rognés (reliure XXème).
Tirage limité à 910 ex., 1 des 750 sur hollande. Enième édition des Oeuvres de Molière, mais celle-ci des plus renommées, se décomposant comme suit: Tome I: L'Estourdy. - Dépit amoureux. - Les Précieuses ridicules. - Sganarelle. Portrait de Molière et 4 pl. h.t. <> Tome II: Dom Garcie de Navarre. - L'Escole des Maris. - Les Fascheux. - L'Escole des Femmes. - La Critique de l'Escole des Femmes. 5 pl. h.t. <> Tome III: L'Impromptu de Versailles. - Le Mariage forcé. Les Plaisirs de l'isle enchantée (La Princesse d'Elide). - Dom Juan, ou le Festin de pierre; 4 pl. h.t. <> Tome IV: L'Amour médecin. - Le Misantrope. - Le Médecin malgré-luy. - Mélicerte. - Pastorale comique. - Le Sicilien, ou l'amour peintre. 5 pl. h.t. <> Tome V: Le Tartuffe, ou l'Imposteur. - Amphitryon. - George Dandin, ou le Mary confondu. Relation de la Feste de Versailles. 3 pl. h.t. <> Tome VI: L'Avare. - Monsieur de Pourceaugnac. - Les Amans magnifiques. 3 pl. h.t. <> Tome VII: Le Bourgeois gentilhomme. - Psyché. - Les Fourberies de Scapin. 3 pl. h.t. <> Tome VIII: La Comtesse d'Escarbagnas. - Les Femmes sçavantes. - Le Malade imaginaire. - La Jalousie du barbouillé. - Le Médecin volant. 4 pl. h.t. <> Au total 32 pl. h.t. finement gravées de Louis LELOIR, nombreux bandeaux, culs-de-lampe et lettrines. Infimes rousseurs éparses, quelques légers frottements aux reliures, sinon, très beaux exemplaires.
L’un des grands textes de la littérature française, fort « rare en édition originale ». (Guibert). Paris, Jean Ribou, 1669. In-12 de (2) ff. et 150 pp. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée Thibaron-Joly. 138 x 80 mm.
Edition originale de l’une des plus rares et célèbres comédies de Molière. « Cette comédie, rare en édition originale, a été imprimée avec soin. » (Guibert, Molière, bibliographie des œuvres, I, p. 243). « L’Avare, une des plus célèbres comédies de Molière ». (G.F.) « L’Avare de Molière s’il doit beaucoup à ‘l’Euclion’ de Plaute (l’aspect maladif de son avarice, soupçonneuse, inquiète, son obsession pour sa cassette pleine d'or), est à la fois humanisé (il est amoureux, ce qui l’amène à contrarier son avarice), enraciné dans une société (il est aussi un usurier) et rendu plus comique que son modèle par de nombreuses scènes bouffonnes dont il est le centre. En même temps, Euclion devenu Harpagon apparaît comme un parfait personnage moliéresque, dont le comportement détermine l'action : il veut marier sa fille à un homme qui satisfait sa folie, en l'occurrence au vieil Anselme qui a accepté de prendre Élise « sans dot ». Mais ces deux aspects, Molière les a inscrits dans un cadre de comédie d'intrigue à l'italienne : Valère, l’amoureux d'Élise, s'est introduit chez Harpagon comme intendant de la maison (mais ses efforts pour empêcher le mariage sont à la fois vains et comiques) ; Cléante, victime de l’avarice de son père Harpagon, est amoureux de la jeune et pauvre Mariane et se retrouve le rival en amour de son père celui-ci reproduit ainsi le type du barbon amoureux de la comédie italienne en désirant épouser cette même Mariane qui lui est amenée par une entremetteuse ; du coup le jeune homme, comme tous les jeunes amoureux de comédie, doit se reposer sur son valet La Flèche pour satisfaire ses vœux ; et si l'industrie de celui-ci assure une partie du dénouement, puisqu'en volant la cassette d'Harpagon il oblige celui-ci à consentir au mariage de son fils avec Mariane, l'autre partie de ce dénouement, la plus développée, repose sur une double reconnaissance : Valère et Mariane sont reconnus comme le fils et la fille d'Anselme. Anselme peut donc s'effacer au profit de son fils, qui épousera Élise, et confirmer l'union de Mariane et de Cléante - prenant tous les frais du double mariage à sa charge, y compris le costume d’Harpagon que les échecs qu’il a subis n’ont pas guéri de sa folie avaricieuse. On a souvent depuis le XVIIe siècle critiqué ce dénouement à reconnaissance au nom de la vraisemblance, comme on critique ceux de « L'École des femmes » et des « Fourberies de Scapin ». De là est née l'idée d’un Molière bâclant ses dénouements. C’est oublier que, par le recours à ce type de dénouement, Molière s'est explicitement rattaché à une tradition, puisque la reconnaissance est systématique dans la comédie d'intrigue. On peut comprendre ainsi qu'un auteur dramatique puisse s'attacher au « naturel », donc à la vraisemblance, dans les paroles et les actes de ses personnages, mais négliger la vraisemblance dans tout ce qui touche à la tradition comique. Pour Molière, le dénouement est précisément la partie de l'œuvre qui peut se passer de toute référence au naturel ; pourvu qu'il soit accordé au type de pièce qu'il achève. ‘L'Avare’ en est la plus éclatante démonstration. » G. F. « L’Avare est une des plus remarquables pièces de Molière, représentée en 1668 […] Cette pièce de Molière est un chef-d’œuvre : le personnage de l’avare, qui rappelle celui de ‘la Marmite’ de Plaute, le dépasse par sa profondeur. L’amertume que Molière apporte dans l’analyse de cette passion dévastatrice explique le peu de succès que la pièce connût à ses débuts. Le caractère d’Harpagon n’est modifié en rien par ses sentiments amoureux : même sur ce point son avarice ne se relâche pas. La rivalité qui l’oppose à son fils le blesse comme une injure à ses droits de père et de maître. Mais en réalité son vice a sur la vie de ses enfants les répercussions les plus déplorables. Et c’est cela qui donne à la pièce cette couleur sombre qui l’apparente à un drame. Sur le thème de « L'Avare » furent composés des mélodrames parmi lesquels il faut mentionner : L’Avare de Giuseppe Sarti (1729-1802), Venise, 1777 ; ceux de Giovanni Simone Mayr (1763-1845), Venise, 1799 ; de Fernand Orlandi (1777-1848), Bologne, 1801. Avec le même titre, Franz Joseph Haydn (1732-1809) et Francesco Bianchi (1752-1810) composèrent deux intermèdes qui furent exécutés à Paris, respectivement en 1802 et 1804. » (Dictionnaire des Œuvres, I, 334). L’un des grands textes de la littérature française, fort « rare en édition originale ». (Guibert).
Paris, Guillaume de Luyne, Claude Barbin, Pierre Tribouillet, 1663, 1665 et 1666. In-12, plein veau brun granité, armoiries dorées au centre des plats, dos à nerfs orné, infimes restaurations, coupes décorées, tranches rouges. Reliure armoriée de l’époque. 140 x 82 mm.
« Après le succès des représentations de Molière, suivi de l’écoulement rapide dans le public des pièces imprimées séparément, il fallait s’attendre à ce qu’on vît publier, avec ou sans l’autorisation de l’auteur, un recueil général de ses comédies. Deux moyens s’offraient aux éditeurs. Le premier, le plus rationnel, était de constituer une édition collective autorisée ou non par Molière, édition à pagination continue, avec un faux-titre pour chaque pièce et un titre général pour l’ensemble. Au contraire, le deuxième procédé, beaucoup plus simple consistait à relier ensemble les pièces déjà imprimées et de faire précéder ou non le tout d’un titre général portant soit au verso, soit sur un feuillet séparé la liste des comédies contenues dans l’ouvrage. Bien entendu, il ne s’agissait plus dans ce cas de pagination suivie. Les pièces existaient déjà à leurs dates propres dans le recueil avec le nom de leurs imprimeurs » (A. J. Guibert. Molière CNRS - Premiers essais d’éditions collectives). Furent réunies et reliées à l’époque les cinq pièces suivantes : I- L’Escole des maris, Comédie, de I.-B. P. Molière représentée sur le Théâtre du Palais Royal. Paris, chez Guillaume de Luyne, 1663. In-12 de (5) ff. (frontispice, titre, épître, personnages), 65 pp. et (3) pp., (2) ff. bl. Seconde édition originale, reproduisant l’édition originale de 1661. Paul Lacroix la signale également sous la date de 1664 ; elle a été partagée entre les libraires concessionnaires du privilège de 1661. De toute rareté complète des deux derniers feuillets blancs en reliure armoriée de l’époque. II- Les Fascheux, Comédie de I.-B. P. Molière, représentée sur le Théâtre du Palais Royal. Paris, [Guillaume de Luyne], 1663. In-12 de 82 pp., (1) p., (1) p.bl. Rarissime édition grenobloise imprimée l’année d’après l’originale. III- L’Escole des femmes, Comédie. Par I.-B. P. Molière. Paris, Claude Barbin, 1665. In-12 de (6) ff. y compris une figure et 95 pp. Seconde édition, qui reproduit exactement l’édition originale. L’édition est ornée du précieux frontispice gravé par François Chauveau qui représente le plus ancien portrait de Molière. Elle peut être qualifiée de « seconde édition originale ». De toute rareté en reliure armoriée du temps. IV- La Critique de l’Escole des femmes, Comédie. Par I.-B. P. Molière. Paris, chez Claude Barbin, 1663. In-12 de (5) ff. (titre, épître, privilège et personnage), 117 pp. et (1) f.bl. Edition originale. Le privilège est daté du 10 juin 1663 et l’achevé d’imprimer du 7 août 1663. L’édition a été partagée entre Claude Barbin, Charles de Sercy, Thomas Joly, Guill. De Luyne, Louis Billaine, Et. Loyson, Jean Guignard et Gabriel Guinet. De toute rareté complète du dernier feuillet blanc conservé dans sa reliure armoriée de l’époque. V- L’Amour médecin. Comédie. Par I.-B. P. Molière. Paris, chez Pierre Trabouillet, 1666. Avec Privilège du Roy. In-12 de (6) ff. dont 1 frontispice gravé et 95 pp., la dernière chiffrée par erreur 59. Edition originale. Le privilège est daté du 30 décembre 1665 et l’achevé d’imprimer du 15 janvier 1666. L’édition a été partagée entre Pierre Trabouillet, Nicolas le Gras et Th. Girard. Ce type de recueil en reliure armoriée de l’époque est de la plus insigne rareté dans les bibliothèques de grands classiques du XVIIe siècle. La plupart des éditions originales ou rares des pièces de Molière ont été reliées par les grands maîtres du XIXe siècle. De très rares exemplaires en main privée sont à ce jour conservés dans leur reliure de l’époque non armoriée : vélin, veau ou maroquin. Ainsi Jacques Guérin possédait-il un seul exemplaire factice des Œuvres de Molière de 1673 relié en 8 volumes in-12, maroquin rouge non armorié de l’époque avec 7 pièces en édition originale, vendu 2 100 000 FF (320 000 €) il y a près de 30 ans, enchère considérable à l’époque. (Référence : Bibl. J. Guérin. Livres exceptionnels, Paris 29 novembre 1988, n° 23). Le présent exemplaire est l’un des seuls connu conservé dans sa reliure armoriée de l’époque attribuée à une demoiselle Cauchon dont la famille comptait au XVIIe siècle une abbesse.
Nouvelle édition, la première édition collective complète datant de 1682 ; celle-ci reproduit le texte de l'édition de 1710 avec addition de jeux de scènes et de remarques ainsi que des corrections. Paris, Claude Robustel, 1718. Ensemble 8 volumes in-12 de: I/ (14) ff., 1 portrait de l’auteur, 352 pp., 2 planches hors texte; II/ (2) ff., 372 pp., 6 plancheshors texte; III/ (2) ff., 384 pp., 5 planches hors-texte; IV/ (2) ff., 324 pp. numérotées 322, 4 planches hors texte; V/ (2) ff., 330 pp., 3 planches hors texte; VI/ (2) ff., 285 pp., 3 planches hors texte; VII/ (2) ff., 336 pp., 5 planches hors texte; VIII/ (4) ff., 299 pp., 3 planches hors texte. Plein maroquin rouge janséniste, filet à froid autour des plats, dos à nerfs richement ornés aux petits fers dorés (palmettes et fers pointillés), coupes décorées, tranches dorées sur marbrures. Fine reliure de l’époque attribuable à Luc-Antoine Boyet. 160 x 92 mm.
Nouvelle édition, la première édition collective complète datant de 1682 ; celle-ci reproduit le texte de l'édition de 1710 avec addition de jeux de scènes et de remarques ainsi que des corrections. Concernant le texte, c'est celui de l'édition de 1682 augmentée de la vie de Molière par Grimarest. Les éditeurs des éditions de 1710 et 1718 ont ajouté de nombreuses pièces accessoires. Pour l'édition de 1710, la Compagnie des libraires qui se sont partagés les frais et les exemplaires sont : Michel David, Guignard, Aubouyn, Cavelier, Charpentier, Osmont, Ribou, Clousier et Trabouillet. Il semble que les associés de l'édition de 1718, huit années plus tard, soient encore les mêmes (l'extrait du privilège est celui de l'édition de 1710 et donne les mêmes noms). Le premier volume contient une page de titre au nom de Claude Robustel tandis que tous les autres volumes portent "Par la Compagnie des libraires". Cette habitude de mettre une page de titre au nom d'un des libraires de la Compagnie en tête du premier volume devait permettre aux libraires de se partager un nombre fixé d'exemplaires une fois l'impression achevée. Peut-être même que chaque libraire récupérait ses exemplaires "en feuilles" et que chaque libraire faisait alors relier ses exemplaires à son goût pour sa clientèle. Le premier volume contient la vie de Molière par Grimarest et la critique de la vie de Molière, ainsi qu'une réponse à cette critique par Grimarest. Le huitième volume contient toujours la pièce L'ombre de Molière de Brécourt, qui fut un acteur des pièces de Molière. «On trouve, dans cette édition, la ‘Vie de Molière’, par Grimarest, avec la Lettre critique à M. de … sur cette Vie, et l’Addition à la Vie de Molière, contenant une réponse à laCritique; les Extraits de divers auteurs (Rapin, Baillet, Moréri, Perrault, Bayle, etc.), relatifs à Molière et à ses ouvrages, et le Recueil des épigrammes, épitaphes et autres pièces en vers sur sa mort. Cette édition a été préparée et faite plus soigneusement que les autres, ce qui fait dire au poëte Danchet dans son Approbation: ‘Je n’y ai rien trouvé qui ne puisse plaire à la curiosité de ceux qui recherchent avec soin tout ce qui regarde cet illustre auteur’.» «Cette édition reproduit identiquement celle de Paris, 1710, sauf l’addition de quelques jeux de scène et un petit nombre de corrections dans le texte… Les œuvres posthumes se trouvent encore séparées dans les tomes VII et VIII. Les estampes ont été regravées d’après celles de 1710, mais le graveur a supprimé beaucoup de détails de dessin; il a aussi changé le caractère des figures, et modifié les costumes, en supprimant, par exemple, les fontanges des femmes, parce qu’on n’en portait plus. Dans quelques-unes de ces gravures on a même les modes exactes de la Régence.» (Lacroix, Bibliographie moliéresque, 307). Elle est illustrée d'un portrait de Molière par Mignard gravé par Audran, et de 31 figures. Les planches ont été regravées et réactualisées pour cette édition ; les costumes se trouvent donc au goût de l'époque et suivent les tenues vestimentaires des acteurs de la Régence. Une note ancienne à la plume sur la garde attribue la reliure à Antoine Michel Padeloup, ce que nous ne pouvons pas confirmer. Superbe exemplaire conservé dans de fines reliure du tout début du XVIIIe siècle en maroquin rouge attribuables à Luc-Antoine Boyet. L'étude des fers de la reliure indiquerait une reliure exécutée vers 1720. Il fut nommé relieur de la Bibliothèque du Roi Louis XIV en 1698 et est mort en 1733. Selon Roger Devauchelle,« ce qui est notable chez cet ouvrier hors ligne, c’est la perfection du corps d’ouvrage, qui dépasse en solidité tout ce qui a été fait jusqu’à lui ». En un mot, lorsqu'un bibliophile a une reliure de Boyet entre les mains il le sent, il le sait. C'est bien le cas ici. La finesse et la beauté du maroquin employé, la qualité de la dorure, le fini en tout, laisse peu de place au doute. Provenance: Labbey de Billy avec cachet sur le titre (ex bibliotheca Billiana), Rahir avec ex libris, monogramme VG sur la dernière garde du premier volume.
Cette pièce compte parmi les plus recherchées de Molière. Paris, Gabriel Quinet, 1662.In-12 de (11) ff., pp. 9 à 76, (1) f. d’extrait du privilège.Relié en plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, roulette intérieure dorée, filet doré sur les coupes, tranches dorées. Reliure signée Trautz-Bauzonnet.144 x 88 mm.
Précieuse édition originale des « Facheux » première comédie-ballet composée par Molière.Guibert, I, p.75 ; Lacroix n°7; Tchemerzine, IV, 770 ; Ruble, 357.Cette comédie-ballet fut représentée pour la première fois le 17 août 1661 à Vaux-Le-Vicomte dans le château de Fouquet, en présence de Louis XIV.Cette pièce compte parmi les plus recherchées de Molière, son impression ayant été perturbée par l’arrestation de Fouquet.« Une anomalie singulière se remarque dans la pagination.L’exemplaire est composé de cahiers comportant chacun 6 feuillets. Le premier cahier signé A commence au titre et se termine au verso de l’Epistre au Roy, lequel est blanc. Le deuxième cahier signé A commence par la Préface et se termine page 10, c’est-à-dire au verso du premier feuillet de la pièce. Normalement, cette page 10 devrait être chiffrée 12, le recto étant 11. Or ces 2 pages n’existent pas puisque la pagination saute de 10 à 13, la page 13 étant signée B, début du troisième cahier.Plusieurs suppositions ont été faites, mais à notre avis, celles de Paul Lacroix et de Le Petit nous paraissent seules valables.Il est en effet probable que la pièce ayant été jouée d’abord à la fête de Vaux dans le château du Surintendant Fouquet une dédicace avait été préparée par Molière à l’intention de ce dernier.La Préface et le Prologue devaient peut-être aussi faire allusion à Fouquet. Mais la disgrâce du Surintendant étant survenue brusquement trois semaines après la représentation, le 5 septembre exactement, Molière dut attendre, avant de se décider à prendre son privilège et faire imprimer la pièce, d’être fixé sur l’attitude définitive du Roi à l’égard de son Surintendant. C’est ce qui peut expliquer le retard apporté à l’impression de la pièce (18 février 1662).Quand il fut certain que le Roi persistait dans son attitude il modifia rapidement sa dédicace, la Préface et le Prologue et supprima la dédicace à Fouquet. L’irrégularité de pagination ne peut avoir d’autre cause que la hâte avec laquelle ont été opérés ces changements. » (Guibert, I, p.77)Le Privilège, daté du 5 février 1662 est accordé au Sieur Molière, puis cédé par lui à Guillaume de Luyne, lequel le partagea ensuite avec Ch. de Sercy, Jean Guignart (sic), Cl. Barbin et G. Quinet.L'achevé d'imprimer est du 18 février 1662.« Le Petit note dans sa Bibliographie des Principales Editions Originales (1888) qu'il n'a pas vu d'exemplaire dont la dernière page soit chiffrée 52 au lieu de 76.Nous sommes assez surpris de cette constatation car tous les exemplaires que nous avons vus, sauf un seul, comportent l'erreur de pagination, le nôtre y compris. Il existe donc deux tirages de cette édition, l'un avec la faute, l'autre sans la faute. » (Guibert).En fait, « Les Fâcheux » furent conçus, composés, appris et représentés en 15 jours au cours des fêtes somptueuses qui se déroulèrent au palais de Fouquet. La comédie plut tant à Louis XIV qu’il daigna y collaborer. Molière profita des conseils du Roi et modifia sa pièce en conséquence.« Les Fâcheux » inaugurent la série des pièces à grand spectacle, mêlées de ballets, qui plaisaient à Louis XIV, et qui devaient aboutir 10 ans plus tard à la formule de l’opéra. La comédie a un tour nettement satirique ; tous ces fâcheux sont des personnages de la cour de France qui devaient être fort reconnaissables.Le charme de la pièce vient de la succession piquante de scènes prises sur le vif.L’une des pièces les plus recherchées de Molière.Parmi les 17 originales de Molière possédées par Guy Pellion, toutes reliées en maroquin du XIXe siècle, Les Facheux suscitèrent la plus haute enchère avec Le Tartuffe, Les Fourberies de Scapin et L’Etourdi.Dans le catalogue de la grande librairie Morgand et Fatout de mai 1876, les originales de L’Estourdy et des Fâcheux, toutes deux reliées en maroquin de Trautz-Bauzonnet, étaient respectivement cataloguées 1 350 et 1 800 F or.Bel exemplaire de la bibliothèque Bernard Jean.
Rare exemplaire conservé dans sa reliure ancienne, immense de marges, le plus grand connu. Paris, chez Pierre Promé, sur le Quay des Grands Augustins, à la Charité, 1673.Petit in-8 de (2) ff. pour le titre, le privilège et la liste des acteurs, 92 pp. [Relié avec] : - Chamfort. La Jeune indienne, comédie en un acte et en vers, Représentée pour la première fois par les Comédiens François Ordinaires du Roi, le 30 Avril 1764.Amsterdam, A. Hupkes, 1764.Petit in-8 de 36 pp.[Et] : - Diderot. Le Père de famille, comédie en cinq actes et en prose.Liège, D. de Boubers, 1769.109 pp.- Molière. Sganarelle ou le cocu imaginaire. Comédie. Représentée pour la première fois sur le Théâtre du Petit Bourbon, le 28 jour de May 1660. Par la Troupe de Monsieur Frere Unique du Roy.1 frontispice, pp. 265 à 304, (2) ff.- Molière. Les Facheux.1 frontispice, (1) f., pp. 73 à 128.- Boursault. Esope à la cour, comédie héroique.Paris, Pierre Ribou, s.d.(4) ff., 86 pp.Relié en plein veau marbré de l’époque, dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges. Reliure du XVIIIe siècle.154 x 88 mm.
Édition originale de deuxième tirage de la dernière pièce parue du vivant de l’auteur. On ne connaît que 5 exemplaires du premier tirage, avec le titre à la date de 1672. « Cette comédie ayant été imprimée vers la fin de l’année, comme le prouve la mention portée au bas du Privilège : ‘Achevé d’imprimer le 10 Décembre 1672’, il est probable que le tirage aura été commencé avec le titre portant l’indication de l’année 1672 et interrompu ensuite pour changer cette date et par cela même rajeunir la pièce » (Monsieur le Baron de Ruble, Livres rares et précieux, 384).Tchemerzine, IV, p. 799 ; Guibert, pp. 347-352 ; Le Petit, p. 309.Cette œuvre, parue sans dédicace et sans préface, est la dernière pièce publiée par Molière ; elle parut un mois avant sa mort. Cette édition avait été imprimée à ses frais et sous ses yeux, avec son orthographe.Cette comédie en cinq actes et en vers fut représentée pour la première fois le 11 mars 1672 au théâtre du Palais Royal à Paris, et non pas à Versailles devant le roi. Le succès fut vif et ne se démentit pas au cours des 215 représentations que cette pièce connut sous le règne de Louis XIV.De nombreux bibliographes ont souligné l’élégance et la perfection de cette édition réalisée par Pierre Promé. « Remarquons en passant que l’édition de Pierre Promé a été particulièrement soignée et dépasse sensiblement en perfection les éditions de Jean Ribou ». (Guibert).« Les ‘Femmes Savantes’ restent une des meilleures pièces de Molière. Il sut mettre en lumière avec un bonheur égal à celui de l’Ecole des Femmes le ridicule de ces poètes de dernier ordre devant lesquels les femmes bourrées d’un faux savoir et d’une immense crédulité se pâment d’admiration. Sur le plan purement littéraire cette pièce est une des plus parfaite. La tradition veut que Boileau l’ait lue et y ait apporté quelques modifications. Bien que Molière, poète par tempérament, mais comédien par goût ait écrit davantage en comédien qu’en poète, il faut reconnaître que les ‘Femmes Savantes’ confirment ses qualités d’écrivain et prouvent que Molière était vraiment à l’époque de sa rédaction en pleine possession de son génie ». (Guibert).Cette édition originale a toujours été fort appréciée pour la perfection littéraire et le charme de son texte, ainsi que pour les circonstances de sa parution, quelques semaines avant la mort de l’auteur.Précieux exemplaire, le plus grand connu (hauteur : 154 mm) conservé dans sa reliure du début du XVIIIe siècle.Provenance : l’exemplaire de A. J. Guibert, bibliographe des Œuvres de Molière publiées au XVIIe siècle, Paris, Editions du C.N.R.S., 1961, I, p. 351, n°1.Il est suivi de La Jeune indienne de M. de Chamfort (1764), du Père de famille de Diderot (1769), de Sganarelle de Molière (tiré des Œuvres complètes, T. 1, 1682), des Facheux de Molière, d’Esope à la cour de Boursault.
Paris, Paulin, 1835-1836, 2 volumes, 18 X 27 cm., reliés, 768 ; 895 pages. Très belle édition illustrée par Tony JOHANNOT, ornée d'un portrait de Molière gravé sur bois par PORRET et de près de 800 vignettes in texte gravées sur bois par BEST, LELOIR, LAVOIGNAT, BREVIERE, THOMPSON, etc... du premier tirage. Exemplaire enrichi de la suite des 31 planches gravées sur cuivre d'après MOREAU le jeune et de celle des 35 figures gravées à l'eau-forte par T. de MARE d'après BOUCHER, insérées au regard de la pièce qu'elles illustrent. Le style de chaque artiste est ainsi particulièrement mis en valeur. Demi-maroquin à dos long orné et coins, tête dorée, couverture et dos (salis) conservés (Bretault). Une très petite partie du décor du dos du tome 1 s'est effacée. Ex-libris d'Henri Lafond. Teinte des feuillets inégale, quasi absence de rousseurs. Un bel ensemble.
Imprimerie Nationale De France Relié D'occasion bon état 01/01/1949 100 pages
Lebigre Frères. 1832. In-18. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Coins frottés, Dos abîmé, Rousseurs. 6 tomes d'env. 300-350 pages chacun. Gravures en noir et blanc en frontispice. Titre, tomaison et filets dorés sur les dos. Mors fendus et petits manques sur les coiffes.. . . . Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Nouvelle édition. Frontispices de A. Portier sc. Tome 1: Vie de Molière, L'Etourdi, Le Dépit amoureux, Les Précieuses ridicules, Sganarelle, Don Garcie. Tome 2: L'Ecole des Maris. Les Fâcheux. L'Ecole des Femmes. La Critique de l'Ecole des Femmes. L'Impromptu de Versailles. La Princesse d'Elide. Le Mariage forcé. Tome 3: Don Juan, L'Amour médecin, Le Misanthrope, Le Médecin malgré lui, Mélicerte, Pastorale comique, Le Sicilien. Tome 4: Le Tartuffe, AMphitryon, George Dandin, Intermèdes de George Dandin, L'Avare. Tome 5: Monsieur de Pourceaugnac, Les Amans magnifiques, Le Bourgeois gentilhomme, Les Fourberies de Scapin. Tome 6: Psyché, Les Femmes savantes, Le Comtesse d'Escarbagnas, Le Malade imaginaire, La Gloire au Val-de-Grâce (poème). Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
n.d. Alphonse Lemerre, Paris, n.d.8 volumes in-12 demi chagrin pourpre de l'éditeur, dos à cinq nerfs orné de roses en caissons de filets, XV, 323 pages, 309, 389, 327, 427, 323, 393 et 349 pages.Bel état malgré le ressaut d'un cahier au tome 6 et quelques rares rousseurs.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
MOLIERE, Jean Baptiste Poquelin (dit), LEMAN, Jacques, MONTAIGLON, Anatole de
Reference : 92
Paris, Chez Emile Testard et Cie, Editeurs, 1888 (sur la couvrure imprimée), dix septembre mil huit cent quatre-vingt-huit (à l'achevé d'imprimer), 1 vol. grand in-4° (25,8 x 33,2 cm) : 1 f. blanc, 2 f. de titre et faux-titre, VIII p. de notice, 8 f. d'illustration pleine-page hors-texte, 1-34 p. décrivant la première journée, 4 f. d illustration pleine-page, 35-141 p. décrivant la seconde journée dont 2 f. d illustration pleine-page, 142-162 p. décrivant la troisième journée dont 1 f. de privilège du roi, 8 f. d'explication des planches paginés 165-179, 3 f. dont l'achevé d'imprimer. Le cahier de notice est signé a. Les cahiers correspondant aux pages 1-179 sont signés 1-23. Figure à la gauche des ces signatures le chiffre XII signalant discrètement que ce texte est le douzième sur un vaste ensemble de 32, chacun reprenant un texte de Molière ; le tout édité dans les dernières années du XIXème siècle, mais qui, devant l'ampleur de la tâche et l'immense soin apporté à cette édition, vit ses artistes et intervenants (éditeur, imprimeur, illustrateur, rédacteur des notices) renouvelés au fur et à mesure. La collection fit l'objet d'une souscription lancée en 1882. Ce douzième volume présente chronologiquement une fête donnée à Versailles dont la comédie de Molière est l'un des moments forts : "Les plaisirs de l'isle enchantée - Course de bague ; Collation ornée de machines ; Comédie de Molière, intitulée la 'Princesse d'Elide', Meslée de Danse et de Musique ; Ballet de Palais d'Alcine ; Feu d'artifice, et autres Festes, galantes et magnifiques, faites par le Roy à Versailles, le 7 May 1664, et continuées plusieurs autres jours.". Texte de Molière reproduit en vieux français, augmenté d'une notice (éditeur scientifique) par Anatole [de Courde] de Montaiglon (1824-1895), éminent archiviste paléographe, bibliothécaire, historien d'art, co-fondateur de la société de l'histoire de l'art français (1872), et in fine, d'une table des illustrations (en-tête de chapitres, initiales ornées, cul-de-lampe, faux-titre, grande composition, grand titre, bandeaux, cadres de personnages) décrites et expliquées ; Ces deux éléments conférant à la présente édition son caractère original.Exemplaire non-numéroté imprimé par Charles Hérissey (Evreux) sur papier vergé de Hollande (feuillets à toutes marges) provenant de la fabrique Van Gelder (filigranne nominatif). Justification : tirage spécial pour les amateurs à 1000 exemplaires : 125 sur Japon, 75 sur Chine, 200 sur velin à la cuve et 600 sur vergé de Hollande. L'illustration est due à Jacques Leman (1829-1889) peintre d'histoire, portraitiste et illustrateur. Elle se compose de lettrines et autres ornements de texte (voir photos) d'une remarquable finesse (eau forte sur cuivre), répondant au travail soigné de la typographie, ensemble valorisé par de larges marges blanches. Plusieurs grandes compositions pleine-page figurent en deux états (sépia et noir).
Broché sous couverture de papier fort, imprimé et remplié, Très bon état : papier non-découronné, quelques rares transferts des gravures (aplats noirs) sur les pages de texte en regard. Exemplaire complet de tous ses feuillets et de toutes ses serpentes (pour les ill. pleine page). Magnifique édition des oeuvres de Molière fruit d'une collaboration entre papetier, imprimeur, typographe, graveur et éditeur. L'abondance de gravures (lettrines, cul-de-lampe et bandeaux, illustrations pleine-page nombreuses et en plusieurs états) permet de qualifier cet ouvrage de remarquable. Précis témoignage de la 'Première des grandes fêtes données à Versailles par Louis XIV, [qui] voit aussi la première collaboration, sous l’égide du roi, de Molière et de Lully. Six jours qui établissent définitivement le mythe de Versailles comme lieu de réjouissances.' (site internet du château de Versailles).
Fort bel exemplaire de la bibliothèque Mortimer L. Schiff. Paris, Jean Ribou, 1669.In-12 de (2) ff., 155 pp. Maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrures, mors supp. frotté. Reliure signée de Chambolle-Duru.148 x 84 mm.
Précieuse édition originale de cette comédie de Molière en trois actes, représentée pour la première fois le 18 juillet 1668 à Versailles.Tchemerzine, IV, 790 ; Lacroix, Bibliographie moliéresque, n°18.« Le privilège est daté du 30 septembre 1668 ; il n’y a pas d’achevé d’imprimer ». (Tchemerzine, IV, 790).« Le 18 juillet 1668, Molière donna pour la première fois ‘George Dandin’ à Versailles.Cette comédie s’inscrivait dans le cadre du Grand Divertissement Royal qui avait été préparé pour couronner par une série de fêtes somptueuses le grand succès diplomatique de Louis XIV après ses victoires de Franche-Comté.Cette comédie obtint un grand succès et son passage au Palais Royal confirma la très bonne impression qu’elle avait laissée à la Cour.Molière jouait dans la pièce le rôle du Mari confondu, c’est-à-dire du mari trompé, du paysan qui avait eu le malheur d’épouser une femme légère, d’un milieu tout différent.Il est clair que Molière avait voulu, dans cette comédie, dont le fond reste tragique, malgré les réparties et les situations comiques, dépeindre en les exagérant les malheurs de son propre foyer. Les humiliations qu’il s’impose tout en déchaînant le rire par leurs outrances voulues n’en portent pas moins la marque de ses craintes et de ses propres souffrances.C’est le vendredi 2 novembre 1668 que la pièce fut jouée à St-Germain et le 9 novembre elle eut les applaudissements du Palais-Royal.C’est à l’occasion des représentations de St-Germain que le roi accorda 3 000 livres à la troupe. » (Guibert, I, pp. 283-284).« Comédie en trois actes et en prose que Molière écrivit à la prière de Louis XIV afin qu’elle pût être jouée à l’occasion des fêtes que l’on donna en 1668, pour célébrer la victoire de la France et le Traité d’Aix-la-Chapelle. En fait, Molière se contenta de transformer une de ses farces de campagne que sa troupe donnait de temps à autre au Palais Royal : ‘la Jalousie du Barbouillé’ devint ‘George Dandin ou la Mari confondu’. La pièce fut très applaudie à Versailles […] Les dernières paroles du mari infortuné : ‘Lorsqu’on a comme moi épousé une méchante femme, le meilleur parti qu’on puisse prendre, c’est de s’aller jeter dans l’eau la tête la première’, servent de conclusion, d’une manière presque tragique, à une pièce où l’on a ri aux dépens d’un malheureux, strictement dans son droit ». (Dictionnaire des Œuvres, III, 245).Précieux exemplaire de cette édition originale revêtu d’une élégante reliure en maroquin rouge de Chambolle-Duru.De la bibliothèque Mortimer L. Schiff.Nos recherches nous ont permis de localiser des exemplaires de cette rare originale dans 7 Institutions publiques françaises: Reims, B.n.F., Marseille, Besançon, Paris - Bibliothèque de la Sorbonne et Institut de France, Strasbourg.
MOLIÈRE, Jean Baptiste Poquelin dit [MOREAU LE JEUNE - ILLUSTRATEUR]
Reference : 24754
(1788)
PARIS Compagnie des Libraires Associés 1788 -in-8 plein-veau 6 volumes, reliure plein veau havane moucheté in-octavo (binding full calfskin in-8)(20,2 x 13 cm), RELIURE D'ÉPOQUE, dos à nerfs (spine with raised bands), décoré "or" et à froid (gilt and blind stamping decoration), Titre, Auteur et Tomaison frappés "or", pièce de titre sur fond rouge avec deux filets "or" en encadrement, pièce de tomaison sur fond vert foncé avec une roulette vaguelette "or" de part et d'autre dans un encadrement de deux filets "or", entre-nerfs à fleuron "fleurette" "or" dans un encadrement de 2 filets "or" avec rinceaux "or" aux angles, roulette "or" en tête et en pied, plats décorés "or" de 3 filets "or" en encadrement, filet "or"sur les coupes (gilt line on the cuts), marque-page en tissu (bookmark in tissue), toutes tranches lisses peignées (painting edges), pages de garde peignées à motif "caillouté" (painting flyleaf), Ex-Libris gravé à l'eau-forts par R. A. en 1918, collé au dos des 6 premièrs plats représentant la cathédrale de Strasbourg : LEON MENGUS, Edition ornée du Fameux portrait de Molière gravé par Cathelin daprès Mignard + 6 fleurons de titre et 33 figures sur cuivre hors-texte en noir par Moreau Le Jeune, (VIII + 520) + (576) + (558) + (560) + (776) + (704) Pages, 1788 Paris par la Compagnie des Libraires Associés Editeurs,
Cohen-R. 719 : "Bonne réimpression." Sander 1373 ....... LA PREMIÈRE ET LA MEILLEURE DES TROIS RÉIMPRESSIONS DE L'ÉDITION ORIGINALE DE 1773 ...... Comprend : Vol.1, Discours préliminaire, Vie de Molière par M. de Voltaire, Supplément à la Vie de Molière, L'Étourdi, ou les contre-tems, Le Dépit amoureux, Les Précieuses ridicules, Sganarelle, ou le Cocu imaginaire ; Vol. 2, Don Garcie de Navarre, ou le Prince jaloux, L'École des maris, Les Fâcheux [avec le Prologue de P. Pellisson], L'École des femmes [avec les Stances sur l'École des femmes, par M. Despréaux], Critique de l'École des femmes. Remerciement au Roi. L'Impromptu de Versailles ; Vol. 3, La Princesse d'Élide, Les Fêtes de Versailles, en 1664, Le Mariage forcé, Don Juan, ou le Festin de pierre, L'Amour médecin, Le Misantrope ; Vol. 4, Le Médecin malgré lui, Mélicerte, Pastorale comique, Le Sicilien ou l'amour peintre,Le Tartuffe, [précédé des 3 placets au Roi], Amphitryon ; Vol. 5, L'Avare, George-Dandin, ou le Mari confondu, [avec la Fête de Versailles, en 1668 (par A. Félibien)], M. de Pourceaugnac, Les Amans magnifiques, Le Bourgeois gentilhomme ; Vol. 6, Les Fourberies de Scapin, Psiché, Les Femmes savantes, La Comtesse d'Escarbagnas, Le Malade imaginaire, La Gloire du Val-de-Grâce ........ Note(s) : - Faux-titre à chacun des vol. : "uvres de Moliere". - Titres en rouge et noir. - Tables des pièces en tête du t. premier. - Front. avec le portrait de Molière peint par Mignard gr. s.c. par L.J. Cathelin (cf. BN (Est.) 18e s., t. 4, n° 55), 6 fleurons de titre sig. J.M. Moreau le jeune et 33 fig. par J.M. Moreau le jeune gr.s.c. par J-Ch. Baquoy (3), N. de Launay (2), A.J. Duclos (4), E. de Ghendt (2), I.S. Helman (1), J.Ph. Lebas (1), L. Legrand (1), J.J. Le Veau (4), L.J. Masquelier (1), F.D. Née (6) , J.B. Simonet (7) et J.J. Moreau le jeune lui-même (1). - En tête de chaque pièce, bandeau gr.s.b. sig. "Papillon 1770" ou "Beugnet" ; 2 culs-de-lampe gr.s.b. sig. "Zapouraph 1772" ...... Autre auteur : Bret, Antoine (1717-1792). Éditeur scientifique - MOREAU, Jean-Michel (1741-1814). Illustrateur - Cathelin, Louis-Jacques (1739?-1804). Graveur - De Ghendt, Emmanuel Jean Népomucène (1738?-1815). Graveur - Launay, Nicolas de (1739-1792). Graveur - Baquoy, Jean-Charles (1721-1772). Graveur - Helman, Isidore-Stanislas (1743-1806?). Graveur - Legrand, Louis (1723-1807). Graveur - Le Veau, Jean-Jacques (1729-1786). Graveur - Née, François Denis (1732-1817). Graveur - Beugnet, Jean (17..-1803). Graveur ........ Série très décorative ...... Belle reliure ........ en bon état malgré les légers défauts signalés (good condition in spite of the light defects indicated). en bon état
De la bibliothèque du Comte Stroganov. Paris, 1734. 6 volumes in-4 de : I/ (4) ff., lxx pp., 330 pp., 1 portrait de Molière et 4 planches hors-texte ; II/ (3) ff., 446 pp., 6 planches hors-texte ; III/ (3) ff., 442 pp., 6 planches hors-texte ; IV/ (3) ff., 420 pp., 6 planches hors-texte ; V/ (3) ff., 618 pp., 5 planches hors-texte ; VI/ (3) ff., 554 pp., 6 planches hors-texte. Maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison en maroquin olive et citron, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure. Reliure de l'époque. 289 x 216 mm.
Premier état avec l'erreur au mot « comtesse » page 360 du sixième tome. « C'est l'un des plus beaux livres de la première partie du XVIIIe siècle ». Cohen, Manuel de l'amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle, 712. L'ouvrage est orné d'un portrait par Coypel, gravé par Lepicié, d'un fleuron sur le titre, de 33 figures par Boucher, gravées par Laurent Cars, de 198 vignettes et culs-de-lampe dont plusieurs se répètent par Boucher, Blondel et Oppenord. C'est à son retour d'Italie, en 1731, que François Boucher devint le peintre mondain, le portraitiste des femmes à la mode, épouses ou maîtresses des financiers. Il illustra alors les œuvres de Molière. L'édition fut donnée par Marc Antonin Joly, auteur et censeur dramatique, qui révisa soigneusement le texte d'après les éditions originales de Molière. Elle devait comporter des notes de Voltaire, J.B. Rousseau et Brossette, qui ont été remplacées au dernier moment, par celles de La Serre, auteur de la vie de Molière placée en tête de l'édition. « Sa principale œuvre de dessinateur et de vignettiste est la série de dessins qu'il fit pour Molière (1734), si bien traduite et gravée par son ancien camarade, Laurent Cars ; illustration magistrale qui a été fort critiquée, et qui est peut-être ce qui a été fait de mieux comme expression et comme costumes, pour les œuvres de notre grand écrivain dramatique. Ce sont vraiment les dessins d'un peintre. Exécutés avec une grande liberté d'allures et un certain respect de la tradition, encore peu éloignée, ils semblent être l'exacte interprétation e la pensée du grand poète comique. Ceux d l'Ecole des Femmes et des Précieuses sont tout particulièrement réussis et ont le fin sourire d'une figure et d'une physionomie de femme du temps ». Roger Portalis, Les Dessinateurs d'illustrations au XVIIIe siècle. Précieux exemplaire, du premier tirage, orné des gravures sur papier fort, pures et sans rousseurs, revêtu à l'époque d'une reliure en maroquin rouge d'une remarquable élégance. Provenance : Jacques-Jérémie Roussel de la Celle, seigneur de Rocquencourt (1712-1776), fermier général, propriétaire du château de La Celle Saint-Cloud (ex-libris) ; comte Grigori Alexandrovitch Stroganov (1770-1857, ex-libris armorié portant sa devise : 'Terram opes patriae sibi nomen') ; puis, son petit-fils, baron Grégoire Stroganov (1823-1878), ex-libris) ; bibliothèque de l'Université Impériale de Tomsk, à laquelle les Stroganov avaient donné leurs livres (timbre humide sur les pages de titre) ; C.J.L. de Meulan (ex-libris) ; Emile Moreau (1868-1950).
Édition originale du Sicilien, cette comédie-ballet piquante et délicate qui annonce Marivaux. Louis XIV y joua le rôle d’un Maure. Paris,Jean Ribou, 1668. In-12 de (2) ff., 81 pp., (2) ff. pour la fin du privilège, (1) f. bl. Plein maroquin rouge janséniste à grain long, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Mercier. 153 x 88 mm.
Edition originale de cette comédie de Molière en un acte, représentée pour la première fois le 14 février 1667 au Château de St-Germain-en-Laye. Tchemerzine, IV, 782. «La comédie du ‘Sicilien ou l’Amour peintre’ était comprise dans le Ballet des Muses de Benserade, le poète attitré de la Cour. Malgré la richesse et la variété des divertissements offerts au Roi il y manquait encore l’évocation de l’Orient. Aussi Molière voulut-il combler cette lacune. On avait à l’époque peu de détails sur les mœurs des Maures et des Turcs. Molière qui ne manquait pas d’imagination présenta à sa façon des personnages de fantaisie. Le Roi se déclara fort satisfait et comme il ne dédaignait point de participer aux divertissements qu’on lui offrait il joua un rôle dans cette fine et spirituelle comédie en figurant dans la mascarade finale de la pièce sous le costume et les traits d’un Maure de qualité. Le succès de la représentation fut très net et le ‘Sicilien’ prit place immédiatement parmi les belles réussites de Molière. La prose cadencée qu’il utilisa dans cette circonstance s’adaptait parfaitement à la musique et Robinet n’hésita pas à qualifier de chef-d’œuvre cette nouvelle expression théâtrale. Le 10 juin 1667 eut lieu la représentation publique à Paris, au Théâtre du Palais Royal, représentation qui fut très goûtée des spectateurs. On joua 17 fois le ‘Sicilien’ au cours des mois de juin et juillet 1667, puis 2 fois encore avant la mort de Molière. La pièce avait surtout conquis le public lettré par sa légèreté élégante et par le charme qui se dégageait des personnages. Les frères Parfaict, dans leur ‘Histoire du Théâtre Français’ ont parfaitement résumé l’opinion générale sur la comédie du Sicilien. ‘C’est la seule pièce en un acte, écrivaient-ils, où l’on découvre de la grâce et de la galanterie. Les autres petites pièces, que Molière ne donnait que comme farces ont d’ordinaire un fonds plus bouffon et moins agréable. La finesse du dialogue, et la peinture de l’amour dans un amant italien et dans un amant français, font le principal mérite de cette pièce qui est ornée de musique et de danses». (Guibert, I, pp. 199-203) « On trouve dans le Sicilien quantité de passages piquants et délicats qui ne sont pas sans annoncer Marivaux et Musset. » (Dictionnaire des Œuvres, VI, pp. 127-128). «Le privilège est daté du dernier jour d’octobre 1667. Cette comédie est qualifiée de ‘belle et très agréable’, ce qui est une particularité d’autant plus remarquable, que les privilèges du Roi ne contiennent jamais d’appréciations littéraires, comme on en trouve dans les ‘approbations’.» (Lacroix, Bibliographie moliéresque, n°14). Bel exemplaire à très grandes marges (hauteur: 153 mm contre 147 mm pour l’exemplaire James de Rothschild) de cette édition originale, finement relié en maroquin rouge par Mercier. Nos recherches nous ont permis de localiser des exemplaires de cette rare originale dans 3 Institutions publiques françaises seulement: B.n.F., Bibliothèque du Château de Chantilly et Bibliothèque de Reims.
A Paris, chez Denis Thierry / Claude Barbin et Pierre Trabouillet, 1681. 5 vol. au format pt in-12 (148 x 92 mm) de 428 pp. et 1 f. bl. ; 400 pp. ; 436 pp. ; 466 pp. ; 402 pp. et 2 ff. de Privilège n.fol. Reliures ''à la hollandaise'' uniformes de l'époque de plein vélin ivoire à rabats rempliés et coutures apparentes, plats jansénistes, dos lisses, indication de tomaison à l'encre anciennement calligraphié en tête, tranches mouchetées.
Rare ensemble ; complet des cinq volumes le constituant. Chacun s'ouvre sur une jolie page de titre à la sphère. ''Petite édition en 5 volumes, assez malaisée d'ailleurs à retrouver complète et en bon état''. (in Guibert). ''Le texte de cette édition est calquée sur celui de 1674-1675. On trouve parfois un sixième volume contenant les Oeuvres posthumes, mais il a été imprimé postérieurement [en 1696 chez Jacques Lions]''. (in Bibliographie molièresque). ''Le texte de cette édition, calquée sur celle de 1675, en 7 volumes, n'est pas à dédaigner, puisqu'il présente les dernières corrections faites par Molière''. (in Catalogue Soleine). ''La précieuse édition de 1674-75 a, depuis de bien longues années, été considérée par nous comme la véritable édition originale de Molière ; c'était là une édition préparée par l'auteur lui-même, qui avait obtenu, le 18 mars 1671, un Privilège pour l'édition qu'il désirait donner de ses Oeuvres complètes, et qu'il n'eut pas le bonheur de voir paraître de son vivant. Elle est d'une importance capitale, c'est là le véritable texte ; c'est l'orthographe de l'auteur, les jeux de scène y sont indiqués par lui-même, en un mot, c'est le monument érigé par Molière''. (Bibliographie molièresque). Bibliographie molièresque de poche, pp. 13 et 10 - Lacroix, Bibliographie molièresque, n°273 - Soleine, Bibliothèque dramatique, 1304 - Guibert, Bibliographie des Oeuvres de Molière. Petit travail de ver affectant les fonds de cahiers de quelques feuillets du premier volume ; avec tout au plus perte de deux lettres pour de très rares d'entre-eux. Manque 4 ff. de texte au tome II. Cerne claire au tome III. Feuillets légèrement oxydés présentant en outre de claires rousseurs au tome IV. Erreur de pagination (sans manque) au dernier volume. L'ensemble demeure séduisant ; en dépit des quelques défauts mentionnés. Rare.
1673 Paris: Claude Barbin, 1673. In-12: 8,5 x 14 cm, 1 f. de titre, 1 f. de privilège, 139 pp. Seconde édition, donnée par Molière, et la dernière publiée de son vivant, après loriginale de 1671 chez Le Monnier. «Il faut que Molière ait eu à se plaindre gravement de Jean Ribou, qui était son libraire accrédité depuis 1666, pour avoir fait vendre ses dernière comédies chez Pierre Le Monnier et Pierre Promé». (Lacroix). Reliure janséniste en chagrin rouge signée Trautz-Bauzonnet. Dos à 5 nerfs avec titre et date en capitale dorées. Dentelles dorées aux chasses. Gardes recouvertes de papier marbré. Toutes tranches dorées. Ex-libris: André Gutzwiller. Cest à Chambord, le 20 octobre 1670, que la pièce fut jouée pour la première fois. Si lon en croit la légende, le Roi, dès la seconde représentation, félicita Molière en lui déclarant: «En vérité, Molière, vous navez encore rien fait qui mait plus diverti, et votre pièce est excellente». «Le Bourgeois Gentilhomme eut toujours la faveur du Roi et longtemps après la mort de Molière, le journal de Dangeau nous apprend que Louis XIV se faisait représenter la comédie accompagnée de sa musique et quil en était chaque fois enchanté». (Guibert). Réf.: Guibert, I, pp. 309-314 / Lacroix, no 20 / Tchemerzine, VIII, p. 327.
2 pièces reliées en un volume in-12, plein veau raciné, dos à nerfs, pièce de titre de maroquin, couverture de papier marbré ancien conservée.
1- Deuxième édition. (Guibert, I, p. 423, n°2).2- Edition à la sphère. Auteur dramatique et comédien, de son vrai nom Guillaume Marcoureau, l'auteur joua au Théâtre du Marais puis entra à dans la troupe de Molière qu'il quitta en 1664 pour l'Hôtel de Bourgogne. La pièce se passe dans les Champs-Élysées, séjour des morts. L'ombre de Molière vient d'arriver, une foule d'ombres irritées se pressent à l'entrée du tribunal de Pluton. Précieuses, bourgeois, marquis, femmes savantes, avares, hypocrites, jaloux, cocus et médecins, tous prétendent avoir sujet de se plaindre de Molière et demandent justice. (P.L. Jacob, 'Bibliographie moliéresque', p. 90. Soleinne, 3189).Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris BIBLIOPHILES DU PALAIS 1973 1 Illustrations de FONTANAROSA. Paris, Les Bibliophiles du Palais, 1973, in-4, en feuilles, sous chemise, étui en percaline verte, emboîtage en percaline verte, 178 pp.
Les lithographies originales de Lucien FONTANAROSA (1913-1975) avec son trait enlevé et vif donne à cet "Avare" de Molière (Jean-Baptiste Poquelin, dit, Paris 1622-1673) un éclairage nouveau. Joint un dessin original signé, étude à l'encre de Chine d'Harpagon tenant amoureusement son trésor dans un coffre. Un des 180 exemplaires numérotés et nominatif sur vélin d'Arches.