5 books for « moigno m l abbe fran... »Edit

‎Traité de télégraphie électrique, renfermant son histoire, sa théorie et la description des appareils, avec deux mémoires de M. WHEATSTONE sur la vitesse et la détermination des courants de l'électricité, et un mémoire inédit d'AMPÈRE sur la théorie électro-chimique.‎

‎Paris, A. Franck, 1849, in-8vo, XXIV + 420 p. + 16 planches depl., qqs feuilles brunies, rousseurs (parfois abondantes), reliure en d.-cuir d’époque, dos orné de titre et de filets dorés.‎

‎Édition originale. L'un des premiers manuels de télégraphie, comprenant une description théorique, pratique et historique. Charles Wheatstone 1802-1875, à la p.189. Le mémoire d'Ampère occupe les pages 222 à 238. L'abbé Moigno (1804-1884), éminent mathématicien et physicien, fut le rédacteur en chef de la revue Cosmos jusqu'en 1862. Les p. 417 à 420 et les premières 3 planches sorties de la reliure, la planche 14 est numérotée XI, le titre mentionne „et enrichi de quinze planches“. Exemplaire est complet de ses 16 planches et en bon état, bien relié. Wheeler Gift, n° 1161. ‎

‎L'ART DES PROJECTIONS.‎

‎ Les Mondes, Paris, 1872. In-16 gr. (mm. 187x120), cartonato muto mod., tit. oro su tassello al dorso, pp. XII,159, ben illustrato nel t. da 103 figure inc. su legno."Prima edizione" di questa importante opera sui proiettori, anche chiamati lanterne magicheCon lievi aloni margin. solo su alc. carte e qualche fiorit. ma complessivam. buon esemplare.‎

‎Lettre autographe signée‎

‎François-Napoléon-Marie Moigno (1804-1884), abbé Moigno, mathématicien. L.A.S., sd, 2p in-8. A Gracian-Garros (1806-1872), avocat, compositeur et collectionneur de musique. Longue lettre pour lui demander un prêt de 200 francs. [315-2] ‎

‎?L'Art des projections [suivi de:] Instructions pratiques sur l'emploi des appareils de projections - Lanternes magiques, fantasmagories, polyoramas, appareils pour l'enseignement‎

‎Paris, Bureau du Journal Les Mondes [suivi de:] Paris, s.n, 1872 [suivi de:] s.d, in-8, 159 pp. + 242 pp, Demi-basane rouge, dos plat orné de filets dorés, tranches mouchetées, Édition originale rare de ce traité de vulgarisation consacré aux lanternes magiques et autres appareils de projections orné de 103 bois gravés dans le texte. Jésuite et enseignant de mathématiques, l'abbé Moigno (1804-1884) fut le premier à utiliser de tels appareils pour illustrer ses conférences à partir 1863. Dans cet ouvrage, il explique le procédé, les différentes machines qu'on peut y employer et les applications de ces divers appareils. Moigno est l'un des plus grands vulgarisateur scientifique du XIXe siècle. Son combat était de rendre les sciences et techniques accessibles au plus grand nombre, notamment aux femmes et aux enfants. Pour ce faire, il fondit deux revues : Le Cosmos et Les Mondes ainsi qu'une maison d'enseignement La Maison du Cosmos qui était composée de laboratoires de physique, chimie et photographie ainsi que d'une collection d'instruments. Troisième édition de ce manuel pratique pour l'utilisation des divers appareils de projections fabriqués par la société Molteni. Créée en 1782, spécialisée dans les appareils de projections lumineuses, elle est célèbre pour avoir construit les premiers appareils utilisés par Daguerre. Ensemble peu commun. Épidermures, quelques taches, trou perforé sans gravité aux premiers ff, petit manque p. 29 sans atteinte. Couverture rigide‎

‎Bon 159 pp. + 242 pp.‎

‎1804-1884. Mathématicien et physicien. Manuscrit A.S. « F. Moigno » intitulé « Mort de M. Mauvais ». S.l.n.d. (1854). 3 pages in-8.‎

‎ Victor Mauvais (1809-1854), astronome à lObservatoire de Paris et ami dArago, perdit, après la mort de celui-ci, sa position à lObservatoire. Il en éprouva un tel chagrin quil se suicida. Ce texte évoque la carrière de Victor Mauvais et lui rend hommage : ...M. Victor Mauvais membre de lInstitut et du bureau des Longitudes nest plus, et il sest donné la mort. Nous disions de lui dans notre dernier article quil navait pas cru pouvoir et devoir sassocier à la réorganisation de lObservatoire impérial, et continuer ses fonctions dastronome ; mais quon pouvait espérer que dans un Observatoire libre, il continuerait de mettre au service de la science son expérience et son habileté. M. Mauvais habitait lObservatoire depuis plus de vingt ans ; il avait découvert trois comètes, la première le 3 mai 1843 ; la seconde le 7 juillet 1844 ; la 3ième le 4 juillet 1847 : ses mémoires sur la Détermination de lobliquité de lécliptique par les observations solsticiales, et sur les intersections mutuelles des orbites des planètes lui avaient donné de la célébrité ; dans son dernier travail sur le cercle méridien de Gambey, il avait fait preuve de beaucoup de sagacité, (...) ; il fut élu membre de lAcadémie des sciences (...), Chevalier de la Légion dhonneur. En 1848, il fut nommé député de lAssemblée constituante, par le département du Doubs. Cétait un homme modeste et doux, froid en apparence mais au fond, très sensible (...), il se rappelait avec bonheur les années quil avait passées au grand séminaire de Besançon ; il faisait partie du comité catholique de liberté religieuse, et prenait part à la rédaction dun recueil quil avait pour but principal la sanctification du Dimanche (...). Lors de la réorganisation de lObservatoire impérial par Décret du 1 février dernier, il accepta dabord de rester en qualité dastronome titulaire, et nous avons la lettre par laquelle il annonçait à M. Le Verrier quil se rendrait avec empressement à son installation par M. le Ministre de lInstruction publique... Malgré les efforts de ses collègues pour le maintenir à sa fonction dastronome, ...Tout fut inutile. M. Mauvais navait quune pensée, simmoler à la gloire de François Arago quil croyait à tort attaquée ; à la gloire dArago qui lui avait ouvert les portes de lObservatoire qui avait été son Maître et son professeur, qui tant de fois lavait appelé son collaborateur...‎