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‎Evangile selon Jean.Aquatintes de Francis Mockel.‎

‎ 1975 Paris, Jean-Paul Rouillon, 1975. 1 vol. in-folio (380 x 287 mm) en feuilles sous couverture rempliée avec titre "EVANGILE" gaufré sur le plat supérieur, boîte à châsse éditeur noir avec impression en blanc d'"Evangile" au dos et de "Jean" au plat supérieur. de 109 pp. - (1) f. (justificatif).Etat neuf. ‎

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‎Illustré de 16 aquatintes de Francis Mockel dont 13 à pleine page, tirées sur les presses de Luc Moreau. Tirage à 115 exemplaires tous sur papier à la main du moulin de Larroque (N°88), signé par l'illustrateur au crayon à la justification. Important ouvrage très réussi et rare car diffusé confidentiellement uniquement dans la galerie du responsable de la publication, Jean-Paul Rouillon.L'ouvrage sera l'un des 5 livres de bibliophilie primés par le Comité des livres et des arts graphiques français pour l'année 1975."Francis Mockel (né en 1940) est par excellence le visionnaire de la nuit, de la nuit lumineuse, ou de cette lumière contenue dans les formes et les êtres qui les faits apparaître là où le réel et lombre ouvrent nos images et nos fantasmes intérieurs : léros, la mort, la dissolution des chairs dans un orgasme ultime, la macération souterraine des plantes, tout un inter-monde de la nuit habitée de présences, qui existe et se suffit à lui-même. En compagnie des grands poètes romantiques allemands, et de Victor Hugo, ce visionnaire qui, plus que quiconque, a épousé la « bouche dombre » avec ses effarants mystères. Mockel nourrit sa voie et son art des plus fortes inspirations : "Pour moi, la gravure est dabord une descente vers le noir, et, dans ce noir, il faut que jessaie de retrouver les êtres qui existent dans mon univers, et que je les fasse remonter, peut-être, et pas tous dailleurs, vers la lumière." Francis Mockel[...] Les formes fantomatiques de Mockel se révèlent comme des présences diffuses et lancinantes, tant cette présence obsède. Dans son monde interdit, où tout est nouveau, Mockel établit, par le simple jeu des noirs et des lumières, lappel vers cette lumière, comme entrevue depuis le fond dabîmes sous-marins, où précisément la nuit règne, peuplée de poissons et de plantes, de tout un monde frémissant de vie, redoutable et fascinant". (Source : « Lart visionnaire » de Michel Random aux éditions API, 1991).Réf. biblio. : Monod , 4401 (ne le cite que par l'exemplaire du dépôt légal à la BnF). ‎