Carpentras, Dominique-Gaspard Quenin, 1782 ; in-4, veau marbré, dos à nerfs décoré et doré, pièces de titre grenat, roulette sur les coupes (exemplaire réemboité) ; VIII, 288 pp. , blasons gravés sur cuivre.
Edition originale très rare du Tome I, seul paru, contenant 76 feuilles de Achard à Buisson. "En 1792 ou 1793, des émeutiers patriotes allèrent chez l'éditeur prendre les feuiles du premier vol. et les feuilles du second qu'il imprimait alors et en firent un feu de joie (Pellechet, Notes s.d. imp. du Comtat Venaissin)". Saffroy-II-21093. Le coin inférieur gauche est absent sur l'ensemble du volume, tous les feuillets ont été restaurés avec restitution manuscrite du texte lorsque c'était nécessaire ; les feuillets D, D4, X, X4, absents, ont été remplacés par des feuillets très soigneusement manuscrits et les blasons dessinés à l'encre de Chine et collés ; relié en fin d'ouvrage, un feuillet manuscrit concernant la famille Billotti apporte des précisions généalogiques. En dehors des défauts signalés, l'exemplaire, bien que réemboité, est bien frais et tout à fait manipulable. Cet ouvrage est particulièrement rare.
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Carpentras, Dominique Gaspard Quenin, 1781 petit in-4 broché (22 X 27 cm). (6) pp + 48 pp.
Ouvrage de la plus grande rareté, mentionnant 16 familles et paru sans nom d'auteur. Diffusé tout d'abord grâce à un prospectus, le projet fut très vite abandonné, faute de souscription. Il devait cependant se poursuivre avec un second volume contenant une dissertation sur les fiefs, un troisième sur l'ancienne chevalerie et un quatrième enfin consacré aux différentes méthodes dont on se sert pour faire les preuves de noblesse. Une deuxième édition paraitra pourtant un an plus tard, également très rare, comprenant 288 pp. Les bibliographes restent discrets en ce qui concerne cette première édition et nul ne semble l'avoir vue. Brunet, qui nomme l'auteur "Mistralet", mentionne 64 pp pour la première édition et reconnait en avoir eu connaissance que par une relation à lui (III, 1777). Saffroy (II, 21093) ne cite que l'édition de 1782. Barjavel (II, 186) quant à lui, prétend d'une manière évasive que la première édition avait paru jusqu'à la 60e ou 70e page… Guigard ne la mentionne même pas. Très bel exemplaire.