Mirecourt, Charles-Jean-Baptiste Jacquot, dit Eugène de (pseud. Armel de Kervan)
Reference : 9403
Mirecourt, Charles-Jean-Baptiste Jacquot, dit Eugène de (pseud. Armel de Kervan)
Reference : 9583
Paris : Librairie des contemporains, 1869 In-16, 64 p.;2 portraits ht
- À M. Pichon, 9 rue et cité Montmartre, 1 p. in-8, enveloppe (1846) “Monsieur, Votre lettre est impertinente et stupide. Si jamais vous vous présentez chez moi, j’aurai l’honneur de vous dire verbalement que vous êtes un malhonnête et un sot. Vous serez payé, Monsieur, quand je pourrai le faire, et pas avant. Je n’ai jamais eu recours à des manoeuvres frauduleuses, comme il vous plaît de le dire. Ma position est parfaitement claire et parfaitement loyale. Je me charge de vous le prouver en temps et lieu. Je ne vous salue pas. E. M.”- À M. Pichon, 12 rue d’Hauteville, 1 p. et 3 lignes in-8, adresse et cachets (oct. 1848) “Je vous en prie, gardez-vous de me tourmenter ! J’ai bien assez d’ennuis et de tracas, et, si l’on me rend le travail impossible, non seulement je ne pourrai satisfaire à aucun engagement ; mais, par le temps qui court, je ne pourrai pas vivre. Je ne suis convenu de rien, je ne touche d’argent nulle part, et, je vous le répète, il faut attendre le publication prochaine des Mémoires de Marion Delorme ou un succès au théâtre. Et puis il faudra nous arranger pour les frais. Bien certainement, je ne prendrai pas à mon compte toute cette somme. C’est bien assez déjà des déboires que j’ai eu dans cette affaire et qu’un peu plus de sang-froid de votre part m’aurait épargné. Patience ! Patience !...”- [à Louis Desnoyers ?] de Paris le 9 novembre 1850, 1 p. in-4, en-tête de la Société des Gens de Lettres, adresse. “Mon cher président, Je reviens à la charge. Pour Dieu, envoyez-moi une décision favorable ; le temps presse, les froids peuvent venir d’un jour à l’autre. Il faut qu’elle parte, et je n’ai d’espoir qu’en vous. Après un pareil service, ma vie vous appartiendra (...)”- L. A. S. de Paris le 24 nov. 1857 à M. Desfontaines à Namur, 2 pp. in-12 et 2 lignes, papier bleu à l’en-tête de “La Vérité pour Tous”. “J’ai voulu, Monsieur et cher abonné, vous répondre moi-même. Les Sœurs de Charité m’ont paru dignes de l’insertion. Mais cette pièce exige quelques retouches et quelques (?) que je n’ai pas voulu confier à un rédacteur, et que je ferai moi-même, aussitôt que je serai moins occupé et plus calme. Je vous recommande, Monsieur et cher abonné, de nous faire une propagande active. Il ne faut pas que la cause de l’honnêteté soit toujours vaincue (...)”- À M. DESNOYERS, en-tête de “La Vérité pour Tous” datée de Paris le 30 mai 1858. “Mon cher Desnoyers, Je suis ruiné jusqu’aux cendres du feu, et j’en suis bien aise. De cette façon mes généreux adversaires ne m’accuseront plus d’avoir fait du chantage. Vous avez lu Rienzi ; vous connaissez la valeur de ce livre que j’ai retouché pour ce qui concerne Madame Turenne et le pape Clément. Un éditeur de Bruxelles vous écrira pour vous demander votre opinion sur ce livre et je compte sur votre bonne confraternité pour lui donner votre jugement sincère et loyal. Il faut bien que je m’adresse hors frontières puisque vos nobles démocrates proscrivent mes œuvres quand même (...)”- 2 L. A. S. à un ami auteur, l’une de 1 p. et 4 l. datée de Nancy le 10 avril 1866 ; l’autre de 3 pp. et 4 l. in-16 datée de Paris le 7 mars. “Mon vieux camarade, Je n’ai pas eu de chance de trouver Visage de bois en te portant mes volumes, car j’avais à te demander 1° un complément à tes anciennes notes pour ton esquisse biographique, une de celles que je tiens le plus à ajouter à mon Histoire contemporaine ; 2° ta photographie, que M. Morin notre dessinateur nous demande. Mets au bas de ce portrait ta signature et adresse-le à M. Morin...”- L. A. S. adressée au directeur du journal L’Estafette, sans date, 2 pp. in-12 et 2 l. Pour se plaindre des rédacteurs de ce journal qui lui envoient des épreuves bâclées.- 2 L. A. S. non datées adressées à un ami. 1 p. in-12 et 2 pp. in-12. “Je vous demande un secours de 200 fr, qui m’est indispensable pour l’heure...” L’autre pour se plaindre d’un numéro du Siècle qui l’annonce dans le sommaire mais n’a pas fait paraître l’article annoncé.